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Guy Laliberté convoite une partie de l'île Sainte-Hélène


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On dirait que c'est rendu la mode de tester les limites du système; Péladeau et son chantage, les ministres et leurs primes de départ tirées par les cheveux, le mégaplex louche chinois sur la rive-sud, Applebaum, et ces projets loufoques pour "teaser" la machine.

 

J'aime bien la proposition de acpnc d'offrir l'opportunité d'inclure ce projet dans le réaménagement du Technoparc, ça permettra en plus de tester la bonne foi de Guy Laliberté. Pas que je le mette en doute, mais je ne vois pas pourquoi il refuserait!? À moins qu'il y ait des intérêts cachés, on parle d'un secteur avec un potentiel immense équivalent sinon davantage à l'île Ste-Hélène, en plus sur un secteur à développer donc sans empiéter sur un parc.

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Avéc île Sainte-Helene il recevrait un terrain de parc en cadeau, car au technoparc il aura probablement à payer et à décontaminer le terrain. Pas certain si le technoparc est si accessible en transport collectif.

 

sent via Tapatalk

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Au Technoparc tout est à faire et c'est ça l'avantage, peu de contraintes et comme on ne parle pas de résidences, je doute que l'on ait à décontaminer aussi sévèrement les terrains. Il y a d'ailleurs déjà des bâtiments importants sur le site et beaucoup d'espace pour laisser aller son imagination. Comme en plus c'est près du centre-ville, ce sera facile d'allonger une ligne d'autobus et même le SLR le cas échéant.

 

Si c'était bon pour le casino, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas bon pour cet autre projet? Dans ce cas on aura réparer l'affront aux deux partis: la population du sud-ouest et Laliberté.

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Justement 'tout est à faire', puis nous n'avons pas l'argent pour bien occuper de nos priorités en ce moment..... Alors c'est pour cette raison qu'on l'offre un parc, prêt à construire, transport collectif et stationnement inclus.

 

Les terrains autour du Technoparc auront leur moment de gloire un jour. Cela n'empêche pas de tenir une consultation publique pour déterminer la vison à moyen et à longue terme. Une fois le nouveau Champlain construit et l'autre demoli, ces terrains seront sûrement convoités par la population.

 

sent via Tapatalk

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http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/201505/27/01-4873108-montreal-ville-mortuaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4873202_article_POS2

 

Publié le 28 mai 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

 

Lysiane Gagnon

La Presse

Le plus beau flanc du mont Royal est occupé depuis 1854 par un cimetière - une incommensurable perte de verdure et de beauté pour les vivants. Et voilà qu'on parle de céder une partie de l'île Sainte-Hélène à un autre projet commémoratif doté lui aussi d'un cimetière... pour animaux de compagnie cette fois!

 

Tiens, cela ferait un joli slogan: Montréal, ville mortuaire! Ou alors: Montréal, capitale de la mort!

 

Tout a de quoi inquiéter dans ce projet Pangea que Guy Laliberté a «vendu» au maire Coderre, acheteur complaisant qui a l'air de trouver normal que l'on ampute le domaine public au bénéfice d'un promoteur privé.

 

Pour avoir assisté à plusieurs représentations du Cirque du Soleil, je me demande aussi quelle sorte de salmigondis «nouvel âgeux» et pseudo-panthéiste se dégagera du site commémoratif conçu par M. Laliberté, un homme qui, on le sait, aime embrasser non pas seulement la planète, mais la stratosphère et le cosmos... et qui entend maintenant, rien n'étant trop vaste pour l'ambition de celui qui a presque marché sur la Lune, «renouveler» les rites funéraires que l'humanité pratique depuis avant même l'ère du néolithique.

 

Son nouveau projet commercial est l'implantation de sites commémoratifs à travers le monde. Ici, la portion de l'île Sainte-Hélène arrachée à l'histoire (car ce parc, c'est Champlain lui-même qui l'a baptisé en 1611 en l'honneur de son épouse, Hélène Boullé) serait occupée, outre le cimetière pour chiens, chats et cochons d'Inde, par un musée, un bâtiment «emblématique», une tour (?), un restaurant et un parcours piétonnier où l'on pourra méditer sur nos fins dernières et les diverses réincarnations qui nous attendent selon l'idéologie propre au Cirque du Soleil (me réincarnerai-je en fougère, en pierre de lune, en gazelle?).

 

Un aspect particulièrement détestable, dans cette affaire, est l'attitude du maire Coderre, qui a bouclé l'affaire entre «chums», sans même en informer Danièle Henkel, la présidente du conseil d'administration de la Société du parc Jean-Drapeau!

 

M. Coderre dit avoir «eu honte comme Montréalais» quand le projet de casino piloté par Loto-Québec, projet auquel se greffait une salle de spectacle du Cirque, est tombé à l'eau en 2006. Il veut réparer «l'affront» fait à ce «grand Montréalais». C'est complètement ridicule.

 

Le projet de casino, outre qu'il était mal ficelé, était tout à fait contestable en soi. En déménageant le casino près du centre-ville - et en l'insérant dans un gigantesque «centre de divertissement» dont le casino aurait été le triste joyau -, on aurait associé l'image de Montréal à celle du jeu tarifé. Contrairement à ce qu'ont dit à l'époque les pleureuses du milieu des affaires, ce ne sont pas seulement les «contestataires professionnels» qui s'opposaient à ce projet. Bien des Montréalais refusaient de voir leur ville consacrée comme la «Vegas du Nord».

 

Détail intéressant dans le contexte actuel, l'implication de Guy Laliberté dans ce projet était minime. La présence du Cirque dans les plans initiaux ne servait qu'à donner un petit vernis au projet de Loto-Québec, mais M. Laliberté n'entendait pas verser un sou dans cette affaire.

 

Le Cirque avait à l'époque des installations permanentes à Tokyo, Orlando et Las Vegas, mais exception faite de son siège social, n'avait jamais jugé rentable d'en ouvrir une à Montréal. Quand il a appris que Québec refusait de financer le projet, M. Laliberté a prestement retiré ses billes... pour ensuite dénoncer «l'immobilisme des Montréalais». Pourquoi les contribuables auraient-ils dû investir dans un projet que lui-même ne trouvait pas rentable?

 

Une consultation s'impose, et une vaste. Montréal et ses parcs n'appartiennent pas au maire Coderre.

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Je partage rarement l'opinion de Lysiane Gagnon, mais ici j'appuie ses commentaires qui confirment ma propre vision des choses. De toute façon, il faut faire une relecture des événements pour savoir que Montréal n'a rien à voir dans cette histoire, qui a plutôt été mal pilotée par Loto-Québec. Ici dans cette nouvelle proposition ce n'est pas tant la nature du projet qui fait problème, mais le site lui-même, qui selon les rumeurs occuperait une partie du parc boisé de l'île Sainte-Hélène.

 

En réfléchissant une deuxième fois à l'idée, on pourrait peut-être louer (très conditionnellement) une partie de l'île Notre-Dame, là où dorment plusieurs pavillons et espaces sous-utilisés. Cependant il faudrait connaitre tous les détails du fameux projet Pangéa, pour savoir s'il peut s'arrimer convenablement à la vocation de cette ile, partagée principalement entre des jardins, une plage et le GP de Montréal. Ajoutons à cela une incontournable consultation en bonne et due forme auprès de tous les montréalais.

 

Disons au départ qu'un projet d'inspiration mortuaire n'est pas ce qu'il y a de plus emballant et encore moins un cimetière pour animaux qui confisquerait un précieux espace vert. Faudrait voir le contenu global et le potentiel d'attrait que cette idée pourrait avoir, avant de s'engager plus loin dans l'aventure. A prime abord, si c'est un investissement dont le premier objectif est d'en faire une business de services funéraires (ou quelque chose du genre), qu'on approche Notre-Dame des Neiges, pas le maire de Montréal. De toute façon, il est assez ironique de demander à occuper une partie d'un des plus beaux parcs emblématiques de la ville, sans informer la population des détails et objectifs poursuivis dans l'opération.

 

Faut voir aussi si on répond à des véritables besoins ou si on s'abandonne seulement à des rêves de millionnaires qui s'ennuie. Dans un cas comme dans l'autre, on a procédé complètement à l'envers du processus normal et ainsi mis les médias et la population sur le qui vive. Un très mauvais départ qui laisse une désagréable impression d'improvisation et d'amateurisme.

 

Décidément il y a plein de gens qui convoitent Montréal ces derniers temps. Ils font miroiter des investissements prometteurs, mais qui demandent ni plus ni moins qu'un chèque en blanc et une confiance aveugle dans leurs affirmations. Tout cela en disant qu'ils feront des études sérieuses une fois leur projet accepté. Sommes-nous à ce point stupides, ou avons-nous tant besoin d'investissements, que nous sommes prêts à vendre notre âme au premier mégalomane venu?

 

Comme tout autre ville dans le monde, nous sommes ouverts à l'investissement et au développement. Mais pas au détriment du bien-commun, car sans cette condition élémentaire, on ne peut pas parler de développement durable, ni de véritable progrès pour la société.

Modifié par acpnc
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Encore l'air du temps (pour ceux qui m'ont lu récemment). Avec cette fois un élément nouveau, la culpabilisation! ("réparer un affront"!). Qu'on est bien loin des discussions sérieuses, professionnelles et démocratiques! (dans notre société, je ne parle pas du forum).

 

Ces temps-ci: la nouvelle du jour, jour après jour: un sauveur nous est arrivé, avec son projet! Hourra! Un jour, la majorité sera désabusée, et les politiciens devront bien suivre. En attendant, espérons que les dommages ne seront pas trop importants.

 

En guise d'antidote, je proposerais un recueil des principaux projets magiques qui avaient suscité l'enthousiasme lors de leur annonce (incluant les coupures de presse afférentes), pour ensuite tomber dans l'oubli, lamentablement mais plus souvent incognito. En consultant pareil recueil, le lecteur pourrait développer les réflexes requis pour immédiatement repérer les traits caractéristiques de ces types de projets lorsqu'ils se présentent à nouveau sous une forme ou une autre.

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via Le Devoir

 

<header> L’île Sainte-Hélène n’est pas à vendre, dit Danièle Henkel

 

30 mai 2015

Jeanne Corriveau

Montréal

</header>

Il n’est pas question de vendre une partie de l’île Sainte-Hélène à des intérêts privés, assure Danièle Henkel. Entrée en poste il y a un mois, la présidente du conseil d’administration de la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) apprivoise son nouveau rôle. Mais la femme d’affaires affirme qu’elle pourra dire non au maire Coderre en cas de désaccord sur l’avenir du parc.

 

Mme Henkel ignorait que des discussions étaient déjà engagées entre Denis Coderre et le fondateur du Cirque du Soleil concernant le projet de Pangéa, un espace commémoratif dédié à des rites funéraires que Guy Laliberté souhaite implanter sur l’île Sainte-Hélène. Elle l’a appris en lisant Le Devoir mardi matin.

 

La femme d’affaires, qui s’est fait connaître avec l’émission Dans l’oeil du dragon, est diplomate. Visiblement, elle n’a pas aimé avoir été tenue dans l’ignorance, mais elle n’est pas du genre à sortir de ses gonds facilement. «Je veux rester dans le respect. Vous savez qu’on peut être ferme, mais très respectueux. Dans le ton d’une voix, dans un message, on peut décoder. On n’a pas besoin de crier», explique-t-elle.

 

Elle semble avoir eu recours à cette méthode avec le maire Coderre. Comme elle devait tenir, jeudi matin, la première réunion du CA de la SPJD, elle a communiqué avec le cabinet du maire pour demander la présence de Denis Coderre afin qu’il puisse rencontrer la nouvelle équipe d’administrateurs et parler du projet.

 

On lui a fait savoir que le maire devait prendre un avion à 10 h ce matin-là pour se rendre à New York. «J’ai répondu: “Demandez simplement à monsieur le maire cet effort que j’apprécierais beaucoup parce que, après tout, j’ai été mise au courant de la mauvaise façon, alors je m’attends à mettre au courant les membres du CA de la bonne façon, relate Mme Henkel. Et c’est ce qu’il a fait. Il s’est déplacé. Il a fait le détour même s’il a fallu qu’il coure. J’ai apprécié.»

 

Elle refuse toutefois de se prononcer sur le projet de Pangéa, car pour l’instant, il n’y a rien de concret sur la table. «C’est tellement embryonnaire que je ne veux même pas savoir. Sinon, je vais passer mon temps avec mon équipe à essayer de comprendre des choses qui, peut-être, ne verront pas le jour.»

 

Dire non

 

Mais une chose est claire dans son esprit : il est hors de question de vendre un terrain de l’île Sainte-Hélène à des intérêts privés.

 

Danièle Henkel pourra-t-elle dire « non » au maire si elle est en désaccord avec une de ses décisions ? «Mais bien sûr qu’on peut dire non, tout autant qu’il peut dire non aussi», répond-elle aussitôt.

Nommée le 30 avril dernier pour un mandat de trois ans, Mme Henkel hérite d’une organisation qui sort d’une crise.

 

En mars, l’inspecteur général Denis Gallant avait relevé des irrégularités dans l’octroi de contrats à la SPJD, ce qui avait entraîné le départ de membres de la direction. Mme Henkel a d’ailleurs rencontré M. Gallant pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’autres enquêtes en cours.

 

Avec le nouveau CA, Mme Henkel entend élaborer un plan stratégique pour le parc Jean-Drapeau, dont l’accessibilité doit être facilitée, dit-elle. Elle souhaite aussi établir des communications plus étroites avec les employés et les médias.

 

Elle admet que la tâche est imposante. «Mais ce n’est pas grave parce que j’ai pris le mandat en connaissance de cause et je suis imputable et responsable et je ne me plaindrai pas.»

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