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Laval - Un milliard de dollars d'investissements pour un centre-ville


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Un milliard de dollars d'investissements pour un centre-ville à Laval

 

RCQC | Par Radio-Canada.ca

Publication: 17/04/2015 21:34 EDT Mis à jour: 17/04/2015 21:34 EDT LAVAL

 

 

Si tout se passe comme prévu, Laval aura un véritable centre-ville d'ici quelques années, autour du métro Montmorency, au coût initial de 9 millions de dollars. Il sera constitué principalement de la Place Bell, jumelée à un projet immobilier de plus de 1000 logements et un complexe commercial, des investissements de centaines de millions de dollars supplémentaires.

 

Un texte de Francis Labbé

 

Tout juste au nord-ouest du métro Montmorency, un vaste projet immobilier est en développement. Il s'agit du projet Urbania 2, un complexe de 6 bâtiments qui compteront 1160 appartements en copropriétés et deux tours. l'une de 32 et l'autre de 28 étages.

 

« On y retrouvera des condos et des maisons en rangées, pour des familles comme pour des couples ou des personnes seules », explique Josée Lagacé, directrice des communications et du marketing au Fonds immobilier de solidarité de la FTQ.

 

« Nous sommes en partenariat avec un promoteur, Sylvain Lessard », affirme Mme Lagacé, qui ajoute qu'« il s'agit d'un investissement de 270 millions de dollars au cours des 6 à 8 prochaines années ».

 

Espace Montmorency

 

Immédiatement au sud du terrain prévu pour Urbania 2, on retrouvera un autre complexe d'envergure. Sur son site Internet, le promoteur Montoni annonce le projet Espace Montmorency, au coût de 420 millions de dollars.

 

Le terrain appartient au Fonds de solidarité de la FTQ, qui affirme que ce projet n'est pas finalisé. « Je ne confirme rien », a insisté Josée Lagacé, lorsque questionnée sur le sujet.

 

Le promoteur Montoni écrit tout de même sur son site que « le bâtiment sera composé de plusieurs unités de bureaux avec terrasses, cela permettra également de créer plus d'espace pour les réunions sociales. Directement relié à la station de métro Montmorency, le projet est situé à 20 minutes du centre-ville de Montréal via un accès souterrain. »

 

« Avec la Place Bell au sud, Urbania au nord, Espace Montmorency contribuera à la création du nouveau centre-ville de Laval », ajoute Montoni.

 

Place Bell

 

Les travaux de la Place Bell avancent au rythme prévu, selon la Ville de Laval. « Les budgets et les échéanciers sont respectés », expliquait dernièrement Nadine Lussier, du service des communications à la Ville de Laval.

 

La Place Bell, construite au coût de 200 millions de dollars, pourrait accueillir le club-école du Canadien de Montréal dès son ouverture, en septembre 2017. « Le Canadien est devenu propriétaire de son club-école dernièrement », expliquait le maire Marc Demers lors d'une rencontre ces dernières semaines.

 

« Les Bulldogs de Hamilton ont signé un bail de deux ans à Saint-Jean de Terre-Neuve. Ensuite, la Place Bell sera prête. C'est tout dire », a affirmé M. Demers, qui est persuadé que le Tricolore déménagera son club-école à Laval.

 

Un centre-ville

 

Selon François Brochu, porte-parole du maire de Laval, le cumul de la Place Bell, d'Urbania 2 et d'un éventuel projet comme Espace Montmorency fera du secteur un coeur urbain des plus intéressants.

 

« Le secteur en question a tout pour devenir un centre-ville à échelle humaine pour Laval », explique M. Brochu. « On y retrouvera des logements, des commerces, la Place Bell, la salle André-Mathieu, des établissements d'enseignement secondaire, collégial et universitaire. Il y aura toute une effervescence dans ce secteur », fait valoir M. Brochu.

 

« Nous aimerions aussi attirer des entreprises pour venir offrir des emplois dans ce quartier, pour que les gens puissent venir y travailler, s'y divertir et aussi y vivre. Nous visons à attirer des entreprises de services, mais aussi de recherche et de développement dans la haute technologie. »

— François Brochu, porte-parole du maire de Laval

 

sent via Tapatalk

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Avant de me convaincre que ce projet, encore au stade d'annonce, remplira vraiment ses promesses. J'aimerais bien voir les plans de la Ville pour l'ensemble de ce secteur. Car c'est bien beau de densifier autour du périmètre du métro Montmorency, mais ce sera bien insuffisant pour parler d'un centre-ville dans le sens urbanistique du terme. Pour créer un coeur urbain, il faut des infrastructures publiques, parcs, places, boulevards et rues où les gens aimeront se promener, consommer, s'y détendre et se rencontrer. Des lieux invitants qui ne seront pas juste des corridors de passage pour rejoindre le métro et Montréal en bout de ligne.

 

A date je n'ai rien vu de tel, sinon des projets à la pièce, certains navrants d'autres plus emballants mais sans véritable fil conducteur. Laval abandonne-t-elle encore une fois sa responsabilité au niveau de l'aménagement urbain aux seuls soins des promoteurs, comme elle le fait depuis des décennies?

 

Voici en l'occurrence la définition de centre-ville selon Wikipédia: Le centre-ville est le cœur typique et historique de la ville. Il est également appelé hypercentre dans le cas des grandes agglomérations. C'est le lieu des manifestations culturelles et sportives, des échanges et de la politique (au sens de la polis grecque). On y retrouve les lieux de culte, les places, les monuments, les restaurants, les hôtels, la mairie, l’hôtel de ville, les écoles, et les magasins de toutes sortes.

 

Bien sûr cette définition peut varier en fonction de plusieurs facteurs locaux, mais elle devrait inclure le maximum de caractéristiques énumérées ci-haut, pour que ce coeur urbain soit un endroit animé et vivant en tout temps. Une chose est sûre un centre-ville ne se limite pas à la concentration d'immeubles en hauteur, ce serait un leurre que plusieurs villes et banlieues utilisent malheureusement sans trop de succès d'ailleurs.

 

Laval donne justement cette mauvaise impression, en voulant procéder à l'envers. On commence par ériger les gros immeubles et ensuite on planifiera les espaces publics avec ce qui reste. Comme si on voulait construire une maison en commençant par l'enveloppe extérieure, en pensant y introduire la charpente après coup. Au métro Montmorency il y a déjà des ingrédients essentiels qui meubleront ce centre-ville, l'université notamment, et d'autres déjà projetés qui suivront. Mais il manque encore un véritable plan d'ensemble qui garantira non seulement la rentabilité financière de ce nouveau secteur névralgique. Mais tout aussi important, la rentabilité sociale et la convivialité qui fera que cette ville aura enfin un coeur qui battra au rythme trépidant de la vie moderne.

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On ne peut pas concevoir le "centre-ville" de Laval comme on le ferait d'une ville de 400,000 habitants desservant sa région propre. Voici comment je définirais Laval aujourd'hui: importante banlieue regroupant 10% de la population de la région urbaine de Montréal, qui en compte 4 millions; située à mi-chemin entre le coeur de la ville-centre et la lisière nord (Basses-Laurentides).

 

Puisque les échanges (et interactions) se produisent à l'échelle de la grande région, y compris l'importante dimension des déplacements quotidiens des biens et des personnes, il est inconcevable que Laval fonctionne en "circuit fermé"; au contraire, il y aura toujours une forte probabilité que les "échanges" avec les autres parties de la région soient et demeurent plus importants que les activités poursuivies à l'interne.

 

Dans une région urbaine s'étendant sur plus de 5,000 kilomètres carrés, avec tous les axes de transport que cela suppose, il est pratiquement impossible de concevoir un point focal, autre que le centre-ville de Montréal, qui attirerait la majorité des fonctions centrales d'un secteur (en l'occurrence "centre-nord"= Laval); on y trouvera plus normalement une série de noyaux locaux s'articulant chacun autour de la jonction d'axes de transport. Le site autour de la station de Métro Montmorency en est un, mais il y en en déjà d'autres (par exemples A-440/A-15, Saint-Martin/boulevard des Laurentides, etc.) qui ne s'effaceront pas pour autant.

 

Une considération supplémentaire: ce que j'appelle le "site autour de la station de Métro Montmorency" comporte deux limitations majeures. L'une a trait à ses dimensions restreintes (notamment limité côté sud par le boulevard de la Concorde). L'autre tient au fait que la capacité de transport vers ce site est aussi limitée: d'abord la ligne de Métro "orange" donne bien accès à Montréal, mais n'est d'aucune utilité pour les déplacements à l'intérieur de Laval; par ailleurs, les voies routières sont déjà saturées, ce qui ne laisse que l'alternative de construire des lignes de TEC à forte capacité, une proposition fort coûteuse et qui pour cette raison pourrait être écartée en faveur de trajets menant à d'autres sites possédant un potentiel de développent supplémentaire supérieur (le mot "supplémentaire" est important si on veut discuter ce point).

 

Conclusions: OUI le secteur "Métro Montmorency" est appelé à devenir un important point focal à Laval; mais NON il ne pourra pas jouer le rôle d'un centre-ville dominant pour Laval, proportionnellement comparable au centre-ville de Montréal. Je pense aussi qu'on pourrait dire la même chose de n'importe quel autre point focal de la région, que ce soit Métro Longueuil, Dix/30, Pointe-Claire, Anjou ou un éventuel Quinze/40. Pas même l'équivalent de Mississauga Town Centre, encore moins Canary Wharf ou La Défense. Mais c'est probablement un "mal pour un bien", car cela réflète mieux la configuration urbaine montréalaise.

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Laval base sa croissance sur l'autoroute 15 qui est la plus achalandée. Tout est situé à proximité de la 15, et accès rapide et facile. Aréna, Métro, Université-Cegep, tout peut se faire à pied à LDR. Entre la 440 et le boul.Concorde, tout est regroupé sur le long du boul. le Corbusier. On a Le Carrefour, Centropolis, le Centre Laval, Collège et cie, Métro, et tout le tralala qui se développe près de Concorde. Tout ça c'est accessible immédiatement en sortant de la 15.

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  • 5 années plus tard...
  • 3 mois plus tard...
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  • Administrateur

Courrier Laval

19 août 2021

Infrastructure culturelle au centre-ville: nouvelle collaboration

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L’infrastructure culturelle s’inscrit en continuité avec la vision stratégique Urbaine de nature et le Plan de développement culturel de la région de Laval. Sur la photo, Stéphane Boyer, vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval et Olivier Simard, directeur général du Collège Montmorency.(Photo gracieuseté Sophie Poliquin)

La Ville de Laval et le Collège Montmorency ont mis en place une entente de collaboration dans le cadre du projet d’infrastructure culturelle prévue au cœur du centre-ville.

Demandé par plusieurs organismes culturels lavallois, le projet réunira un centre de création artistique professionnelle adapté aux différentes disciplines, porté par le Regroupement d’organismes culturels et d’artistes lavallois (ROCAL) et une bibliothèque centrale.

Ainsi, ce partenariat entre la Ville et le Collège Montmorency favorisera notamment le développement de pratiques complémentaires entre le secteur culturel, de l’enseignement et de la recherche.

«Nous sommes heureux de travailler en collaboration avec la Ville de Laval pour réaliser des études de faisabilité en vue de la construction d’un nouveau bâtiment qui permettra aux étudiantes et étudiants de bénéficier d’espace d’études modernes», souligne Olivier Simard, directeur général du Collège Montmorency, via communiqué.

En 2020, la Ville a mis en place une démarche participative afin de connaitre la vision et aspirations de la population lavalloise vis-à-vis ce «futur carrefour de la culture et du savoir».

À partir des idées soumises, elle a construit un «modèle unique» qui fera de l’infrastructure culturelle «un moteur d’innovation […] d’un point de vue social, économique et environnemental.» (C.R.)

 

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  • 1 année plus tard...

ici.radio-canada.ca

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1956993/poursuite-avocat-affaire-gilles-vaillancourt-ville-laval

 

Les magouilles de Vaillancourt encore plus importantes, soutient la Ville de Laval

Gaétan Pouliot
6–7 minutes

Les malversations de Gilles Vaillancourt et de ses acolytes s’étendaient aux ventes de terrain, au déneigement et aux services professionnels d'architectes paysagistes, affirme la Ville de Laval, qui réclame 9 millions de dollars dans une série de poursuites civiles.

L’enquête policière baptisée Honorer a montré que, de 1996 à 2010, l’ancien maire Vaillancourt trônait au sommet d’un vaste système frauduleux visant à truquer l’octroi de contrats aux entreprises de construction et aux firmes d’ingénierie.

Avec trois nouvelles poursuites civiles déposées en décembre dernier au palais de justice de Laval, c’est la première fois que la Municipalité allègue que le système de fraudes était encore plus important qu’on ne le croyait.

C'est une nouvelle salve de poursuites qui visent des nouvelles personnes, explique Stéphane Boyer, maire de Laval. On touche par exemple les transactions de terrains, la gestion des dépôts à neige. [...] On vient s'adresser à des entreprises ou à des individus qui avaient peut-être moins la lumière durant la commission Charbonneau, mais dont le rôle est tout aussi néfaste pour la société.

Vente de terrains

La Municipalité lavalloise réclame notamment 500 000 $ aux héritiers du magnat de l’immobilier Giuseppe Borsellino.

De multiples gestes ont été posés par l’ancien maire Gilles Vaillancourt, son directeur général et M. Borsellino afin de brader un immense terrain qui appartenait à la Municipalité, détaille la poursuite civile.

Ce terrain à fort potentiel de développement a été acquis frauduleusement en 2000-2001 à une fraction de sa valeur marchande, selon la Ville, qui ajoute que Borsellino s’était engagé à vendre, au rabais, un terrain au directeur général en marge de cette transaction.

Gilles Vaillancourt et Giuseppe Borsellino tiennent un plateau.

Gilles Vaillancourt et Giuseppe Borsellino, en 2003, lors d’un souper de homard au bénéfice de la Fondation Marcel Vaillancourt pour les enfants vulnérables.

Photo : Gilles Vaillancourt : Le monarque / Les Éditions du Journal / Le Journal de Montréal

Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, l’avocat de la succession de M. Borsellino dit contester vigoureusement les procédures intentées et estime qu’il s’agit d’acharnement en raison du décès de l’homme d’affaires en 2021.

La Ville de Laval pourrait élargir sa poursuite contre les héritiers de Giuseppe Borsellino à d’autres ventes de terrain, si elle obtient des informations additionnelles.

Architectes paysagistes

Dans une autre poursuite, la Ville de Laval soutient que les contrats professionnels d’architectes paysagistes étaient truqués, selon une part de marché préétablie par Gilles Vaillancourt.

La poursuite met en cause, entre autres, deux urbanistes bien connus au Québec : Daniel Arbour et Michel Collins. Ils faisaient partie des complices qui ont tiré profit du système, indique le document judiciaire. Leurs firmes auraient majoré de façon substantielle le prix de leurs soumissions.

Laval soutient aussi que les contrats pour la gestion des dépôts à neige étaient truqués et réclame 2 millions de dollars à la compagnie Nepcon.

Les facilitateurs

La Ville réclame de plus six millions de dollars à six proches de l’ancien régime, qui auraient facilité la collusion et la corruption.

Parmi les personnes poursuivies, on retrouve Pierre Lambert. Cet ex-avocat cachait l’argent provenant des dons illégaux au parti politique de Gilles Vaillancourt, et c’est la raison pour laquelle Laval le poursuit.

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Pierre Lambert remet de l'argent à des enquêteurs de la commission Charbonneau.

L’émission Enquête avait révélé que Pierre Lambert était au cœur d’un vaste réseau de comptes bancaires en Suisse profitant à des gens d’affaires et à des politiciens de Laval, dont Gilles Vaillancourt.

En 2018, à la suite de l’arrêt des procédures criminelles contre Pierre Lambert en raison de délais judiciaires trop longs, l’ex-avocat a pu accéder de nouveau à ses comptes bancaires en Suisse. Il y contrôlait 5,5 millions de dollars.

M. Lambert n’est plus avocat depuis le 30 septembre dernier.

À lire aussi :

  • Le trésor de Laval : Relisez le reportage d’Enquête sur les comptes de banque secrets de riches Lavallois et sur l’argent caché de Gilles Vaillancourt.

Robert Talbot, l’ancien avocat de la famille Vaillancourt, qui pratique toujours le droit, est aussi poursuivi par la Ville de Laval. Me Talbot aurait reçu d’importantes sommes d’argent provenant de la corruption.

Toujours dans la mire de la Ville de Laval, d’autres proches de Vaillancourt auraient facilité le stratagème de collusion-corruption :

  • Claude de Guise (ancien directeur du Service de l’ingénierie);

  • Guy Vaillancourt (homme d’affaires et frère de Gilles Vaillancourt);

  • Jean Bertrand (ex-avocat);

  • Jean Gauthier (ex-notaire).

Ce dernier a dit vouloir contester la poursuite. Ça n’a pas de bon sens, a dit M. Gauthier à Radio-Canada, tout en niant avoir participé au système frauduleux de Gilles Vaillancourt, bien qu’il ait plaidé coupable d'accusations criminelles pour des faits similaires. C’était une question de frais [...] d’avocats, a-t-il dit.

Toutes les autres personnes poursuivies par la Ville de Laval n’ont pas répondu à l’offre de Radio-Canada de commenter.

57 millions de dollars récupérés

C'est important d'envoyer un message clair aux entrepreneurs d'aujourd'hui, que Laval n'est plus et ne sera pas un terrain fertile à la corruption, dit le maire Stéphane Boyer en entrevue avec Radio-Canada. On veut que ça soit compétitif dans les appels d'offres. On veut que les règles du jeu soient équitables pour tous. On veut un système démocratique où les dés ne sont pas pipés.

Jusqu’à présent, Laval a réussi à récupérer 57 millions de dollars volés sous le règne de Gilles Vaillancourt. Les sommes dérobées aux Lavallois dépasseraient les 100 millions de dollars, selon la Ville.

« C'est sûr qu'on va aller au bout de l'exercice [...] On va poursuivre les démarches et il y aura aussi d'autres actions par la suite. »

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