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Royalmount


denpanosekai

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1 hour ago, SameGuy said:

I’ll repeat, how many deaths in a residential area in the Greater Montreal area have you heard of over the last, say, 20 years that were caused by a catastrophic incident in a nearby industrial area? My guess is “none,” because they don’t happen. Is it a concern? Of course it is. But should the project be embargoed because of that infinitesimally small risk? Why? If such risks are to be mitigated by banning nearby residential construction, then nothing will ever get built anywhere.

But I’ll also repeat that this proposal is a terrible idea if it goes ahead without first getting concrete agreements in place to dramatically improve access to the site; road access will never get better, so transit must be reimagined on a grand scale. Will the various levels of government all agree to do this for the benefit of one, single, for-profit developer? That’s about as unlikely as a catastrophic ammonia leak a kilometre away at Kraft Canada.

Wow. Just wow. I will let you have the last word. It speaks volumes.

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NIMBY vs NIMBY?

Un sondage indique un fort appui à un référendum

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-06-26/ajout-de-condos-au-projet-royalmount/un-sondage-indique-un-fort-appui-a-un-referendum.php

Citation

Un sondage commandé par une entreprise voisine du projet Royalmount indique que l’écrasante majorité de la population de Mont-Royal souhaite un référendum sur l’ajout de tours de condos au projet. Mais ces résultats ont immédiatement été rejetés par le maire et le promoteur, qui jugent l’exercice partial.

Publié le 26 juin 2021 à 6h00

VINCENT LAROUCHELA PRESSE

Plus de 81 % des résidants sondés dans la petite municipalité cossue croient que la Ville devrait tenir un référendum sur l’ajout d’un volet résidentiel au projet Royalmount, alors que 78 % disent que la Ville devrait attendre après les élections municipales pour prendre une décision à ce sujet. Par ailleurs, 79,6 % des répondants disent avoir besoin de plus d’information pour se faire une tête sur la nouvelle mouture du projet de développement, selon les résultats du sondage obtenus par La Presse.

Le coup de sonde a été mené par la firme de relations publiques Navigator au nom de Dollarama, qui dispose d’un énorme centre de distribution à côté des terrains de Royalmount et qui craint des problèmes de cohabitation si beaucoup de résidants s’y installent. L’exercice était mené par André Turcotte, ancien employé de la firme Gallup. Avec 332 répondants questionnés entre le 7 et le 23 juin, la marge d’erreur est de plus ou moins 4,7 %, 19 fois sur 20.

« C’est évident que les gens trouvent que ça va trop vite. On a 81 % des répondants qui veulent un référendum ; c’est très rare, ce genre de consensus », dit M. Turcotte.

Divisés sur l’ajout des condos

Le Royalmount était initialement prévu comme un centre commercial. Le zonage pour cette première version a déjà été approuvé par Mont-Royal. Cette semaine, une consultation publique s’est ouverte au sujet d’un nouveau changement de zonage qui permettrait au promoteur de bonifier son projet en ajoutant 3250 condos sur le site.

Toujours selon le sondage, les répondants semblent partagés quant à cet ajout d’un volet résidentiel : 37,2 % disent y être favorables, contre 41,6 % qui y sont opposés. Les autres n’ont pas d’opinion tranchée.

« Clairement, les gens sont divisés et ça peut encore changer », affirme M. Turcotte.

Le maire de Mont-Royal, Philippe Roy, n’est pas complètement fermé à l’idée d’un référendum, mais il croit que toute discussion à ce sujet est prématurée, puisque les consultations publiques sont encore en cours. « On verra plus tard en juillet », dit-il.

Il se questionne aussi sur la validité du sondage, qui posait plusieurs questions sur les risques de désagréments potentiels que pourrait causer l’arrivée de milliers de nouveaux résidants. « J’ai vu les questions et elles ne nous apparaissaient ni neutres ni objectives. Des citoyens m’ont appelé pour se plaindre de l’approche partiale du sondage », dit-il.

La Ville a commandé son propre sondage à la firme Léger Marketing pour avoir un autre son de cloche.

Questionner différemment

Andrew Lutfy, promoteur du Royalmount, partage l’avis du maire. « Le sondage ne semble pas neutre. On aurait pu poser les questions autrement », croit-il.

Il note ainsi qu’on aurait aussi pu questionner les résidants sur certains des avantages qu’ils entreverraient avec l’arrivée de milliers de nouveaux logements, à l’heure où les prix élevés des propriétés font constamment la manchette.

« Nous croyons que notre projet permet d’augmenter l’offre de logements. Et si l’offre augmente, les prix vont baisser. Par exemple, il y a des personnes retraitées qui vont vendre leur maison pour venir habiter au Royalmount et ça va faire beaucoup de propriétés disponibles sur le marché », souligne-t-il.

 

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Il y a 2 heures, Decel a dit :

Au nom de la sacro-sainte démocratie, il faut un référendum mais après les élections. Parce qu'il est clair que le maire sortant appuie sans réserve ce projet et qu'il n'a jamais consulté directement la population sur le sujet depuis le tout début du projet. En plus en bout de processus, le maire n'a rien à perdre à aller à l'encontre du désir des mont-royalais, puisqu'il ne se représente pas. Ça fait d'ailleurs des années qu'il discute en catimini avec le promoteur et qu'il refuse de partager les informations cruciales avec sa population, pas plus qu'avec la Ville de Montréal ou les montréalais qui devront pourtant vivre face un fait accompli. Une méthode dictatoriale inacceptable que l'on doit rejeter avec vigueur.

En fait si le promoteur ne souhaite pas une consultation directe, c'est parce qu'il sait que ce n'est pas gagné d'avance et qu'en fait il a déjà décidé d'imposer son agenda envers et contre tous. À Montréal on consulte pour un projet d'immeuble qui peut avoir une incidence sur la qualité de vie des résidents. Mais à Mont-Royal on ne veut même pas le faire pour un énorme complexe, qui pourrait avoir potentiellement des conséquences environnementales négatives pour tout le secteur et cela pour au moins un demi-siècle, sinon bien davantage.

Finalement c'est la responsabilité première du maire de prendre la défense des citoyens devant le promoteur et non le contraire. En bon père de famille il est aussi tenu de s'assurer du bien-être de sa population et la seule façon de le faire c'est de la consulter de manière officielle, avant d'autoriser tout changement majeur dont la nature deviendrait irréversible. Si on refuse ce droit au citoyen, alors je souhaite qu'une demande d'injonction fasse suspendre toute décision jusqu'àprès les élections municipales à l'automne prochain.

 

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Les réserves des NIMBY sont plutôt contre les condos que le centre commercial.  SI le REM avait du passer un referendum à Ville Mont-Royal, le projet aurait annulé.  Ici, un referendum est juste un autre outil des NIMBY pour que rien ne change.  C'est trop facile de dire non à tout et de se plaindre qu'on avance pas.

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Il y a 2 heures, ToxiK a dit :

Les réserves des NIMBY sont plutôt contre les condos que le centre commercial. 

Je cite cet extrait révélateur.  Si tu as raison, ça signifie que les opposants à VMR craignent non pas tellement les impacts sur la circulation mais plutôt les changements à l'équilibre démographique et politique qui viendraient avec des condos: les commerces ne votent pas, les résidents des condos oui.  

Les commerces, c'est un peu comme les industries qui occupaient antérieurement le site: une vache à lait qui paie ses taxes et ne dérange personne.   Le territoire de VMR est composé de deux entités distinctes qui sont pratiquement séparées l'une de l'autre.  La partie à l'ouest de Décarie ne comportait aucun résident, donc aucun électeur. Les nuisances associées aux activités industrielles et commerciales ne touchaient pas particulièrement les résidents de la portion "est".  

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Je pense que l’éditoriale dans le New York Times d’aujourd’hui est pertinent,,,

https://www.nytimes.com/2021/06/26/opinion/lirr-long-island-affordable-housing.html?action=click&module=Opinion&pgtype=Homepage

Modifié par Jollysnork
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I read that editorial this morning, and immediately thought of REM-A, and my frequent mutterings about where it is being built. Apart from being a longish walk away from lower-income density at Bois-Franc, and not terribly far from similar populations in the Sunnybrooke/À-Ma-Baie area, it’ll mostly serve middle- to upper-income areas and future upper-income developments.

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La cage à homards de Royalmount

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Les travaux sur le site du futur centre commercial ont été interrompus en mai dernier en raison de la pandémie.

Philippe Mercure La Presse

Vous trouvez logique de construire 170 magasins, un hôtel, des bureaux, un parc aquatique, un aquarium, des cinémas, une salle de spectacle et bien d’autres choses précisément à l’intersection autoroutière la plus congestionnée de toute la province ?

Publié le 29 juin 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2021-06-29/la-cage-a-homards-de-royalmount.php

Nous non plus.

Vous ne comprenez pas comment on peut encore étendre l’offre commerciale dans la métropole alors qu’elle y est déjà excédentaire et que les locaux vacants défigurent nos artères commerciales ?

Nous non plus.

Si vous comptez parmi les nombreux opposants du projet Royalmount, ce qui se passe ces jours-ci peut paraître rassurant.

On a d’abord vu deux conseillers municipaux de Mont-Royal affirmer que les choses vont trop vite dans ce dossier. Ils ont été expulsés de l’équipe du maire, mais il y a au moins un débat politique.

Puis, la semaine dernière, une consultation publique a été tenue sur Royalmount.

Et le conseil d’agglomération, qui représente tous les résidants de l’île de Montréal, devra finalement statuer sur ce projet qui concerne l’ensemble des Montréalais, et non seulement ceux de la petite ville de Mont-Royal.

Il y a toutefois un hic, et il est immense : tout cela ne touche que le nouveau volet résidentiel de Royalmount. Dollarama et Kraft, qui possèdent des installations industrielles dans le coin, prédisent des problèmes de cohabitation avec les résidants des 3250 condos ajoutés au projet. On verra si les gens choisissent quand même de s’y installer.

Mais le plus important est ailleurs. C’est que les commerces, les bureaux, l’hôtel et la salle de spectacle, eux, iront de l’avant, peu importe le processus politique.

Au coin des autoroutes 15 et 40, après une pause due à la pandémie, les pelleteuses ont d’ailleurs recommencé à creuser les fondations du futur centre commercial.

Avec Royalmount, nous sommes donc comme des homards pris dans une cage. Il n’y a aucun retour en arrière possible. Notre seule option est d’essayer d’aménager la cage pour la rendre la moins invivable possible.

C’est si frustrant qu’on doit en tirer des leçons.

IMAGE FOURNIE PAR CARBONLÉO

En raison d’une imprécision contenue dans le schéma d’aménagement de l’agglomération montréalaise, l’ensemble des habitants de l’île de Montréal auront leur mot à dire sur l’aspect résidentiel de Royalmount, mais pas sur son aspect commercial, souligne notre éditorialiste.

* * *

Pourquoi l’ensemble des habitants de l’île de Montréal et leurs élus auront-ils leur mot à dire sur l’aspect résidentiel de Royalmount, mais n’ont jamais pu se prononcer sur les commerces qui en forment pourtant le cœur ?

C’est dû, fondamentalement, à une imprécision. Une imprécision contenue dans le schéma d’aménagement de l’agglomération montréalaise.

Les terrains sur lesquels s’est installé le promoteur Carbonleo ont une vocation « industrie ». Cette zone est en effet éminemment industrielle. Et Montréal manque de tels terrains pour y installer des usines et des entrepôts.

Le problème, c’est que la définition est si désespérément imprécise qu’elle englobe tout établissement « exerçant une fonction économique ».

Cela ouvre la porte autant à des bureaux et à des commerces qu’à des installations récréatives. Comme des glissades d’eau au coin de Décarie et de la Métropolitaine – à côté d’une usine Kraft – et d’une salle de concert. On dirait un joueur de SimCity et qui a perdu le contrôle de sa ville.

Quand un promoteur comme Carbonleo débarque avec un tel projet, les élus n’ont donc pas de prise pour s’y opposer. Et une petite ville comme Mont-Royal, qui compte à peine 20 000 habitants, peut statuer à elle seule sur des installations totalisant 7 milliards de dollars qui ont des impacts bien au-delà de son territoire.

Si l’histoire est différente pour les condos, c’est que le résidentiel est exclu de la définition d’une zone industrielle. Il faut donc que l’ensemble des élus de l’agglomération approuve un changement de zonage. Ils ont ainsi une poigne… mais sur un aspect relativement mineur de Royalmount.

Le processus d’approbation du volet résidentiel de Royalmount en cours nous rappelle donc à quel point un schéma d’aménagement précis, sur l’ensemble de l’agglomération, est nécessaire pour éviter qu’un promoteur ne décide de l’avenir d’une autre zone névralgique de l’île.

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il y a une heure, acpnc a dit :

Citation de l'article: «Et une petite ville comme Mont-Royal, qui compte à peine 20 000 habitants, peut statuer à elle seule sur des installations totalisant 7 milliards de dollars qui ont des impacts bien au-delà de son territoire.»

Gracieuseté des défusions. Merci Jean Charest et le PLQ.

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Il y a 5 heures, urbino a dit :

Gracieuseté des défusions. Merci Jean Charest et le PLQ.

Supposons un instant que les défusions n'auraient pas eu lieu, i.e. que VMR soit un arrondissement de la Ville de Montréal (VDM).  Est-ce que cela aurait empêché un promoteur de construire des immeubles non-résidentiels sur le site?  -- Peut-être que l'envergure, et notamment les hauteurs permises, auraient été limitées.  Par contre, les orientations de la VDM semblent favoriser les développements résidentiels, comme ses ambitions pour le site de Blue Bonnets.  L'issue aurait probablement été différente de ce à quoi on s'attend maintenant.  

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