Aller au contenu

Royalmount


denpanosekai

Messages recommendés

Trois (courts) articles tout récents qui nous permettent de constater qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre l'acceptabilité sociale de ce mégaprojet. Je retiens de tout cela que la question n'est pas de s'opposer systématiquement au projet. Mais de le faire évoluer pour qu'il soit mieux intégré à la réalité urbaine du secteur et qu'il réponde aux véritables besoins de la communauté montréalaise en matière de mobilité, de services (écoles, etc), de commerces et d'habitations.

Je retiens ici une intervention qui résume bien la portée de ce projet sur le réseau routier de l'ile: «C’est un projet privé, mais qui est rattaché à des infrastructures publiques. Des infrastructures dont nous sommes tous responsables et qui doivent donc bénéficier à l’ensemble de la population.»-La mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Par voie de communiqué, le promoteur Carbonleo s’est pour sa part dit prêt à réviser son projet aux côtés de la Ville de Montréal.

https://journalmetro.com/actualites/2075798/la-mairesse-plante-demande-une-revision-du-projet-royalmount/

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2414915/dernier-cri-du-coeur-citoyens-pour-freiner-royalmount/

https://journalmetro.com/actualites/2074495/un-temps-darret-demande-pour-le-royalmount/

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2414915/dernier-cri-du-coeur-citoyens-pour-freiner-royalmount/

Montréal

16:02 25 janvier 2020Par:  François CarabinMétro

Dernier cri du coeur de citoyens pour freiner Royalmount

Click to share on Facebook (Opens in new window)

Click to share on Twitter (Opens in new window)

Click to share on Pinterest (Opens in new window)

Click to share on LinkedIn (Opens in new window)

Click to email this to a friend (Opens in new window)

Photo: Pablo Ortiz/MétroLe chantier du projet Royalmount, dans Ville Mont-Royal

«Le temps presse» pour interrompre le projet de développement Royalmount, plaide l’organisme Royalement contre Royalmount. Son porte-parole demande de la ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, qu’elle donne un avis décisif sur un potentiel moratoire.

En choeur avec deux autres groupes, l’organisme chapeauté par Pierre Avignon, un citoyen opposé au mégaprojet, a lancé vendredi ses recommandations à la ministre Rouleau, également responsable de la Métropole.

M. Avignon se dit généralement «satisfait» de la réunion. «Elle [Chantal Rouleau] ne nous a pas contredit sur l’existence d’un problème dans le secteur», avance-t-il, en entrevue avec Métro.

Au mois de décembre dernier, M. Avignon avait demandé à s’entretenir avec la ministre en raison de l’emplacement du futur centre-commercial. Royalmount est situé tout près du croisement des autoroutes 15 et 40, qui sont de juridiction provinciale.

Pierre Avignon craint une explosion des déplacements engendrée par la concrétisation du projet.

Moratoire?

Pour le porte-parole de Royalement contre Royalmount, un moratoire sur le projet demeure la solution numéro un dans l’immédiat. «On n’a pas eu une réponse positive pour l’instant. Mais je considère qu’on n’a pas eu un non définitif non plus», soutient M. Avignon.

Au moment d’écrire ces lignes, Métro n’avait pas obtenu de réponse du cabinet de la ministre Rouleau quant à son intention de permettre ou non un moratoire.

Nous avons cependant pu nous entretenir avec Mme Rouleau elle-même quelques heures avant sa rencontre avec les organismes. Dans cette entrevue exclusive, qui sera diffusée dans les prochains jours, elle admet être «préoccupée».

«L’intersection entre la 15 et la 40 est la plus achalandée, la plus congestionnée, des 25 dernières années. C’est là-dessus que je veux qu’on travaille […] dans la mesure de ce qu’on peut réaliser», a-t-elle souligné.

Nouvelles avenues

Pierre Avignon presse les différents acteurs impliqués de mettre la main à la pâte étant donné «l’urgence de la situation».

«Le béton n’a pas commencé à être coulé, donc il y a encore une chance», observe-t-il.

Il invite les groupes opposés à Royalmount «à faire la même demande [de moratoire] à la ministre».

«Si c’est un non sur le moratoire, on demande qu’elle confirme le rôle du ministère des Transports pour faciliter ou pas ce projet», lance-t-il.

Loi «de bon voisinage»

À plus long terme, la coalition d’organismes incluant Royalement contre Royalmount propose un mécanisme législatif «anti-Royalmount».

Celui-ci «permettrait à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’analyser les projets commerciaux de plus de 100 000 pieds carré sur l’ensemble de son territoire».

«Actuellement, une petite entité de la CMM peut faire un projet qui a un impact sur l’ensemble de la Communauté», explique Pierre Avignon.

Ville Mont-Royal

Royalmount s’est installé sur le territoire de Ville Mont-Royal (VMR). La Ville de Montréal n’a donc aucun pouvoir sur son avenir.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a maintes fois fait part de son opposition au plan de développement commercial. Selon elle, Royalmount «n’a pas d’acceptabilité sociale». En janvier, une commission municipale bipartisane avait recommandé la «suspension du projet».

Pierre Avignon et des citoyens souhaitent se présenter au conseil de ville de VMR lundi afin d’à nouveau faire part de leur opposition au projet.

– En collaboration avec Henri Ouellette-Vézina

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

On 2020-01-04 at 12:22 PM, acpnc said:

Un article qui fait réfléchir:

Centres commerciaux: les Québécois ne sont pas les rois du magasinage

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le Québec ne compte que 3 des 30 centres commerciaux les plus productifs du Canada.

Les dépenses dans les centres commerciaux du Québec demeurent relativement faibles quand on les compare avec celles enregistrées dans les autres provinces. De fait, la société distincte ne compte que 3 des 30 centres commerciaux les plus productifs du Canada.

Publié le 04 janvier 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202001/03/01-5255617-centres-commerciaux-les-quebecois-ne-sont-pas-les-rois-du-magasinage.php

Marie-Eve Fournier
La Presse

La productivité d’un centre commercial se mesure par ses ventes au pied carré. Ainsi, avec des revenus de 1964 $ par pied carré, le Yorkdale Shopping Centre, à Toronto, demeure au sommet du classement annuel qui vient d’être publié par le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD). En tout, ce sont presque 2 milliards de dollars par année que les consommateurs laissent dans ses 270 commerces.

Au Québec, tandis que le Centre Eaton se trouve au 13e rang du classement (983 $), le Carrefour Laval occupe le 23e (858 $) et Place Ste-Foy, à Québec, le 26e (806 $).

Rappelons que le revenu disponible par habitant au Québec est le plus faible du Canada à 28 785 $ (en 2017, dernières données disponibles), ce qui se compare à 32 300 $ en moyenne au pays.

Répartition par provinces

Ontario 14,7 millions d’habitants (15 centres sur 30)
Colombie-Britannique 5,1 millions d’habitants (7 centres sur 30)
Alberta 4,4 millions d’habitants (3 centres sur 30)
Québec 8,5 millions d’habitants (3 centres sur 30)
Manitoba 1,4 million d’habitants (1 centre sur 30)
Nouvelle-Écosse 977 000 habitants (1 centre sur 30)

Onze centres commerciaux génèrent des revenus supérieurs à 1000 $ le pied carré. Aucun ne se trouve au Québec.

En moyenne, les revenus au pied carré des 30 centres les plus performants ont bondi de 2,79 % par rapport à l’année précédente.

L’effet de la pomme

La présence de certaines enseignes fait une grosse différence, note l’auteur Craig Patterson, directeur de la University of Alberta School of Retailing, en citant les noms d’Apple, Tesla, Aritzia et Lululemon.

La présence de certaines enseignes fait une grosse différence, note l’auteur Craig Patterson, directeur de la University of Alberta School of Retailing, en citant les noms d’Apple, Tesla, Aritzia et Lululemon.

« Dans le top 30 des centres commerciaux, seulement cinq n’abritent pas de magasin Apple […], l’enseigne réputée pour être la plus productive au monde », écrit-il.

L’analyse du CCCD se base sur les ventes enregistrées dans la période de 12 mois terminée le 30 juin 2019 et n’inclut que les centres commerciaux avec bail de plus de 250 000 pieds carrés. Le Quartier DIX30, par exemple, est donc exclu d’office.

Fort achalandage canadien

PHOTO COLE BURSTON, LA PRESSE CANADIENNE

L’imposante foule du Centre Eaton de Montréal demeure tout de même 2,5 fois moins élevée que celle de l’Eaton Centre de Toronto.

Au centre-ville de Montréal, le Centre Eaton se trouve par ailleurs au huitième rang des centres commerciaux les plus achalandés du pays avec 21,5 millions de visiteurs par année. Un nombre qui devrait bondir en 2020, affirme M. Patterson, puisque les travaux seront achevés. De plus, Time Out Market et Décathlon y ont récemment ouvert leurs portes. Et le détaillant japonais de vêtements Uniqlo y inaugurera son premier point de vente sur le sol québécois.

L’imposante foule du Centre Eaton de Montréal demeure tout de même 2,5 fois moins élevée que celle de l’Eaton Centre de Toronto. Sa fréquentation atteint en effet 52,3 millions de personnes annuellement, soit autant que le centre commercial le plus populaire… des États-Unis, l’Ala Moana Centre, à Honolulu.

« Les 10 centres commerciaux les plus fréquentés du Canada ont un achalandage comparable à celui des centres dans le top 10 aux États-Unis », s’étonne le CCCD.

« Changements spectaculaires »

Cominar prévoit densifier ses propriétés en ajoutant 2500 logements au Centropolis (Laval).

Le rapport intitulé Étude sur les centres commerciaux canadiens 2019 prévoit par ailleurs que l’année 2020 et les suivantes seront marquées par des « changements spectaculaires » dans les centres commerciaux.

Leurs propriétaires investiront massivement pour les transformer en lieux à usages mixtes en y ajoutant notamment du divertissement, de la restauration et même des parcs et des habitations.

Par exemple, Cominar prévoit densifier ses propriétés en ajoutant 2500 logements au Centropolis (Laval), 1200 à Place du Commerce (Brossard), 1100 au Mail Champlain (Brossard), 500 à Place Longueuil, 500 au Mail Montenach (Belœil) et 500 au Quartier Laval.

First Capital Realty créera un quartier piétonnier dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal, comprenant des résidences, une épicerie, une garderie et des cafés.

C’est sans compter le mégaprojet Royalmount, de Carbonleo, qui doit inclure 6000 maisons, des hôtels, une centaine de restaurants et d’autres commerces à Mont-Royal, et celui de Cadillac Fairview et d’Ivanhoé Cambridge à Pointe-Claire (avec bureaux, hôtels et condos) près du centre commercial Fairview Pointe-Claire.

Il pourrait être intéressant de nous questionner sur la méthodologie comparative de ces stats, car je ne me baserais pas tant là-dessus pour temter de prévoir le degré de succès que pourrait connaître le Rymt. 📊

Pour reprendre le palmarès, le c-v de Mtl comporte une trame orthogonale plutôt serrée qui date par endroits d'environ 2 siècles, ce qui a fini par donner lieu à divers petits et moyens centres d'achats reliés ensemble par le RÉSO, puis reliés par Ste-Cath au niveau de la rue, où l'on retrouve avant tout des boutiques individuelles, avec des bureaux à l'étage. Comparer cette réalité urbanistique un peu unique au pays avec des méga-centres banlieusards tels celui en pole position, puis les 2 autres du Qc s'étant retrouvés sur ce palmarès, tient du délire intellectuel! 😒

Il est ainsi douteux de comparer la productivité commerciale au pi2 du centre Eaton de Mtl avec de vastes centres tels le West Edmonton mall (environ 14 fois sa superficie, le triple des commerces, mais un peu moins de 50% de visiteurs additionnels. Idem Vs le Eaton centre de Toronto (~4 fois plus grand, mais seulement 2,5 fois plus de commerces et de visiteurs).

Pour obtenir une analyse plus détaillée, il faudrait tenir compte notamment de la compétition tant dans un rayon géographique immédiat, que le long des axes de transport les plus empruntés localement et régionalement, de la démographie et de l'évolution des salaires, tout comme des divers modes de transport menant à chacun de ces centres, ainsi que leur efficacité, entre autres facteurs.;)

On 2020-01-22 at 11:17 AM, Rusty said:

I was in that section of town DECARIE in general seems very prosperous .... lots of building in this section ... 

Ahem... Soon enough, but not yet, Rusty! 😒

Other than the relatively affordable Triangle and Westbury projects, which feature bldgs of max 8 or 12 floors, the sector comprises many run down appt. bldgs around Mountain Sights St., a generally run down low-density industrial sector on the west side of the Décarie Hwy (the very reason Carbonleo managed to acquire so much land, with the help of TMR to hasten the expropriation process) interspersed with a few scattered poshly renovated bldgs and abandoned parking / trucking lots...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4:14 27 janvier 2020

Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Royalmount: un moratoire est impossible dans la «législation actuelle», dit Québec

Photo: Pablo Ortiz/MétroLe chantier du projet Royalmount, dans Ville Mont-Royal

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2415168/royalmount-un-moratoire-est-impossible-dans-la-legislation-actuelle-dit-quebec/

Alors que plusieurs organismes en font la demande depuis plusieurs mois déjà, l’imposition d’un moratoire sur le mégaprojet Royalmount n’est tout simplement pas possible dans la «législation actuelle», a soutenu lundi le gouvernement Legault.

«La législation actuelle ne permet pas au gouvernement d’imposer un moratoire. Il ne s’agit pas de la volonté de la ministre [déléguée aux Transports] Chantal Rouleau d’agir ainsi», indique la responsable des communications de son cabinet, Sarah Bigras, dans une déclaration écrite.

Pour Mme Rouleau, le Royalmount demeure effectivement «un projet de plein droit».

«C’est un projet amené par un promoteur. Il peut réaliser ce projet sur ce terrain où il aurait, d’une façon ou d’une autre, un énorme projet. Ça s’adonne que c’est celui-là», a confié l’élue provinciale en entrevue à , jeudi dernier.

«L’intersection entre la 15 et la 40 est la plus achalandée, la plus congestionnée, des 25 dernières années. C’est là-dessus que je veux qu’on travaille […] dans la mesure de ce qu’on peut réaliser.» -Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports

Une vision juridique contestée

Appelé à réagir, le porte-parole de l’organisme «Royalement contre Royalmount», Pierre Avignon, dit mal comprendre la position de la ministre Rouleau.

«Avoir la majorité implique pourtant de pouvoir de faire des modifications législatives. Si un moratoire n’est pas permis aujourd’hui, rien n’empêche de le rendre possible», martèle-t-il.

M. Avignon déplore par ailleurs qu’il n’ait pas été mis au courant de cet argument, vendredi dernier, lors d’une rencontre avec Chantal Rouleau qui avait pour objectif de trouver un terrain d’entente sur le moratoire. «Je n’ai pas eu cette précision de la ministre à ce moment, tonne-t-il. Je demande à voir la question de l’impossibilité juridique.»

Sans imposer un moratoire, Québec pourrait d’ailleurs facilement mettre fin à la construction du projet, sans même passer par l’aspect législatif, selon lui.

«À partir du moment où le gouvernement refuserait d’accommoder le promoteur Carbonleo en matière d’aménagements routiers, je ne vois pas comment ils pourraient continuer à construire.» -Pierre Avignon, de l’organisme Royalement contre Royalmount

D’autres options pour le Royalmount

Si un moratoire semble définitivement exclu pour le moment, Québec ne ferme toutefois pas la porte à une révision du cadre législatif pour l’avenir. «Pour un projet de cette ampleur-là dans une ville, voyons les impacts que ça a, je pense que c’est une bonne idée qu’il y ait un meilleur mécanisme de concertation en amont», observe Chantal Rouleau.

Plusieurs avenues seraient envisagées. La Coalition contre Royalmount, formée de trois organismes communautaires dont celle de M. Avignon, propose notamment de «permettre à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’analyser les projets de plus de 100 000 pieds carrés sur l’ensemble de son territoire». Un comité consultatif chargé d’étudier ces projets devrait alors être mis sur pied.

«Cette recommandation nécessiterait un changement législatif», indique toutefois Sarah Bigras à ce sujet, affirmant toutefois que le gouvernement «évalue l’opportunité» actuellement. «Ça fait l’objet d’un suivi des partenaires concernés, et c’est inscrit dans la réflexion globale que mène présentement le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation», ajoute-t-elle.

Les groupes opposés au projet suggèrent également d’implanter un «super Programme particulier d’urbanisme (PPU)» pour le secteur 15-40. Le processus pourrait d’abord passer par une consultation de l’OCPM, disent-ils.

À Montréal, la mairesse Valérie Plante a maintes fois fait part de son opposition au plan de développement commercial. Selon elle, Royalmount «n’a pas d’acceptabilité sociale».

En janvier 2019, une commission municipale bipartisane avait recommandé la «suspension du projet».

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, acpnc a dit :

4:14 27 janvier 2020

Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Royalmount: un moratoire est impossible dans la «législation actuelle», dit Québec

Photo: Pablo Ortiz/MétroLe chantier du projet Royalmount, dans Ville Mont-Royal

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2415168/royalmount-un-moratoire-est-impossible-dans-la-legislation-actuelle-dit-quebec/

.....

Plusieurs avenues seraient envisagées. La Coalition contre Royalmount, formée de trois organismes communautaires dont celle de M. Avignon, propose notamment de «permettre à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’analyser les projets de plus de 100 000 pieds carrés sur l’ensemble de son territoire». Un comité consultatif chargé d’étudier ces projets devrait alors être mis sur pied.

Montréal n'a-t-elle pas la majorité des voies à la CMM?  Est-ce que ça ne reviendrait pas à donner à Montréal un droit de veto sur les projets hors de son territoire?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, ToxiK a dit :

Montréal n'a-t-elle pas la majorité des voies à la CMM?  Est-ce que ça ne reviendrait pas à donner à Montréal un droit de veto sur les projets hors de son territoire?

La Ville de Montréal représente la très grande majorité des citoyens sur l'ile. Le PQ avait favorisé les annexions pour réparer le morcellement de son territoire et la multiplication des centres de pouvoir, qui rendaient le tout difficilement gérable. Le PLQ pour faire plaisir à sa base (minoritaire) a défait le travail précédent, en recréant des villes indépendantes et en brisant le nouvel équilibre. Résultat: la métropole est devenue l'entité municipale la plus complexe du pays, la plus couteuse et la moins efficace face aux besoins de consensus pour le développement d'une ville moderne.

On se retrouve alors avec l'aberrante situation qu'une population (voisine) de 21,000 puisse imposer des choix à l'encontre de la volonté d'un millions et demi de montréalais. Une situation intolérable parce qu'anti démocratique qui donne justement dans les faits un droit de véto à une extrême minorité. Alors à choisir entre deux droits de véto, il m'apparait évident que ce pouvoir doit revenir à la majorité, si on se base sur la loi du nombre.

  • Like 3
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A ne pas confondre: la CMM et l'Agglomération de Montréal!

Cette dernière est constituée de toute l'Île de Montréal et de l'Île Bizard; la  Ville de Montréal y détient une forte majorité.

Pour sa part, la CMM regroupe la plus grande partie de la RMR de Montréal, donc aussi la plus grande partie des banlieues sises hors de l'Île.  Son rôle principal porte sur la planification, d'où le PMAD.

Les défusions municipales qui ont été rendues possibles lorsque le PLQ a pris le pouvoir (précédemment détenu par le PQ) n'ont eu d'impact, dans le cas qui nous concerne, que sur l'Île de Montréal/Agglomération de Montréal, pas la CMM.  Les villes "défusionnées" continuent de faire partie de l'Agglomération.

Le sens donné aux "agglomérations" dans l'univers québécois réfère à des structures supramunicipales; outre celle de Montréal, on a l'Agglomération de Québec et l'Agglomération de Longueuil; dans la première, la Ville de l'Ancienne-Lorette a défusionné, tandis que pour Longueuil, Brossard a fait de même.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




  • Les dernières mise à jour

    1. 81

      46, rue Saint-Jacques - ?? étages

    2. 2 583

      Skyline de Montréal ​

    3. 12 868

      REM (ligne A) - Discussion générale

    4. 81

      46, rue Saint-Jacques - ?? étages

    5. 12 868

      REM (ligne A) - Discussion générale

×
×
  • Créer...