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Royalmount


denpanosekai

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Excellente conversation sur cette page! Avec tant d'éléments bien étayés de part et d'autre que j'en suis bouché bée! L'idée d'un centre mixte en densité sur les terrains de la SRC n'est pas si saugrenue, quoique représentant davantage une menace pour des quartiers centraux tels Ville-Marie, le Plateau, Rosemont et HoMa (ce dernier étant plus fragile).

 

À mon avis, LES grands enjeux qui menacent le plus la population du Grand-Montréal en lien avec ce projet sont:

1.) Les accès motorisés au site, entièrement enclavé de TOUS côtés!

2.) Ses impacts sur la circulation sur les 2 axes les plus névralgiques du Grand-Montréal: l'A-40 et l'A-15. Toutes 2 sont au-delà de leur capacité lors d'une période sans cesse plus longue au quotidien année après année, et qui dépasse souvent les 3 heures actuellement!... Et l'autoroute métropolitaine est depuis des décennies une aberration des plus illogiques, comportant le même nombre de voies "utiles" entre Décarie et l'autoroute des Laurentides... qu'à Charlemagne ou Vaudreuil. Et ce, alors que les 2 autoroutes les plus achalandées de Montréal s'y chevauchent, go figure, MTQ!

 

Quant aux transports en commun, je n'ai de crainte que Carbonleo et Andrew Lufty voudront absolument que soit construit un tunnel piétonnier afin d'accéder à un éventuel 2e édicule du côté O.

 

Par contre, s'ils désiraient vraiment attirer la frange nettement plus élevée des non propriétaires de véhicules motorisés sur l'île (et de surcroît dans les quartiers centraux, mais notamment de grands secteurs de St-Laurent), le centre devrait sérieusement penser à offrir son propre service de "people mover" [ÉDIT.: transport hectométrique, en français]), en tant qu'extension du transport en commun, ainsi que d'être accessible de tous côtés via des voies cyclables! [Édit.: Dès lors, ce centre se démarquerait de tous les autres centres lifestyle en tant que "davantage orienté vers le développement durable"

 

C'est à mon avis une fâcheuse lacune à cet égard qui explique les difficultés qu'éprouve le (méga-)marché central, avec sa quasi-absence d'accès attrayants via les transports collectifs et pour les personnes qui pédalent (Et y'en a beaucoup [ÉDIT.: au nord, est, sud et sud-ouest, en fait partout sauf VMR!]) Et devoir marcher 15 mins d'un bout à l'autre d'un centre avec des sacs d'emplettes pleins quand il fait -15 et moins avec grands vents, c'est pas des plus attrayants!

Modifié par FrancSoisD
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Si au moins ce projet était l'occasion de parachever le boulevard Cavendish. Il aurait au moins ça de positif.

Pourquoi pas un PPP avec le promoteur? S'il veut attirer la clientèle, il faut pouvoir s'y rendre facilement.

À moins que la seule chose qui compte soit l'argent généré par la construction et la vente des bâtiments, peu importe si la rentabilité des commerces (qui sont déjà nombreux dans les environs) soit au rendez-vous.

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Si au moins ce projet était l'occasion de parachever le boulevard Cavendish. Il aurait au moins ça de positif.

Pourquoi pas un PPP avec le promoteur? S'il veut attirer la clientèle, il faut pouvoir s'y rendre facilement.

À moins que la seule chose qui compte soit l'argent généré par la construction et la vente des bâtiments, peu importe si la rentabilité des commerces (qui sont déjà nombreux dans les environs) soit au rendez-vous.

Le parachèvement de Cavendish ne contribuera qu'à aggraver la situation en amenant un flot supplémentaire de circulation soit par la 40 dans les échangeurs Côte-de-Liesse et Décarie ou via Jean-Talon sur l'autouroute Décarie. Il ne faut jamais oublier dans cette équation l'effet de muraille qu'ont les rails du CN avec Cavendish à l'ouest, aors que le quartier quinze40 se retrouvera à l'est.

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Le parachèvement de Cavendish ne contribuera qu'à aggraver la situation en amenant un flot supplémentaire de circulation soit par la 40 dans les échangeurs Côte-de-Liesse et Décarie ou via Jean-Talon sur l'autouroute Décarie. Il ne faut jamais oublier dans cette équation l'effet de muraille qu'ont les rails du CN avec Cavendish à l'ouest, aors que le quartier quinze40 se retrouvera à l'est.

 

Là je suis plutôt en désaccord, mon cher ronald. Je crois qu'une bonne partie de la population captive de NDG-CSL-Hampstead pourrait vouloir passer via Cavendish pour se rendre travailler à St-Laurent (pôle de 280,000 emplois, presque autant qu'au centre-ville!), au West-Island ou à Laval, idem pour des gens venant du N-O désirant se rendre au centre-ville en évitant les embouteillages de Décarie!

 

Un autre gros avantage serait que les "captifs de la STM" de ces 3 villes pourraient enfin prendre un seul bus vers le N, plutôt qu'actuellement devoir prendre un bus vers l'E, métro vers le N, puis bus vers l'O! Et bien sûr qu'un certain pourcentage d'automobilistes y verraient un incitatif de délaisser leur voiture dès lors qu'ils auront accès à un minimum de rapidité via les transports collectifs.

 

Ceci étant dit, le parachèvement de Cavendish ne représente pas une panacée quant aux bouchons grandissants dans ce secteur, qui canalise un flot de circulation provenant de tous secteurs du Grand-Montréal, et aussi ne faisant que transiter par la métropole en souhaitant sauver les péages de l'A-30, alors qu'il n'y a pas de réelle autoroute de ceinture passant par la couronne nord...

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http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201502/10/01-4843043-un-urbanisme-de-paresseux.php

 

Publié le 11 février 2015 à 05h00 | Mis à jour le 11 février 2015 à 05h00

 

Un urbanisme de paresseux

968294-devenu-marque-commerce-megacentres-commerciaux.jpg

Devenu une marque de commerce, les mégacentres commerciaux, comme le quartier DIX30 à Brossard, ne sont pas adaptés aux hivers québécois, soulignent les auteurs.

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Julie, Gaëtan Lafrance

Auteurs de Qui peut sauver la Cité? (Multimondes, 2014)

 

Dans les villes que l'on aime construire, le mégacentre commercial est devenu une marque de commerce. Ce concept est apparu à Brossard en 2006, sous le nom du quartier DIX30.

Les autres mégacentres qui sont apparus par la suite dans la grande région de Montréal ont les mêmes caractéristiques: ils sont situés à la jonction de noeuds autoroutiers importants, ils couvrent de grands espaces, les édifices sont isolés, il n'y a pas d'aires protégées pour la marche, la voiture trône au milieu d'immenses stationnements, le trafic est intense et requiert des feux de circulation.

 

Voilà qu'un promoteur veut profiter du noeud autoroutier 15-40 à Ville Mont-Royal pour faire la même chose. Le 450 s'invite dans le 514: est-ce une bonne nouvelle?

 

Que l'île de Montréal se mette au goût du jour en construisant un mégacentre commercial n'a rien de répréhensible. Regrouper toutes les enseignes dans un même lieu facilite le magasinage et réduit les déplacements. À cause des grands espaces disponibles, les magasins à grande surface peuvent s'y installer, service que le centre-ville ne peut offrir à des prix compétitifs. Entre nous, avec ou sans le nouveau «Quartier 15-40», les salles de spectacle et les commerces du centre de Montréal continueront d'avoir de la difficulté, tout simplement parce que l'environnement est hostile aux familles qui habitent en dehors du centre-ville.

 

Un concept problématique

 

Ce n'est pas d'offrir de nouveaux services commerciaux dans ce coin de l'île qui pose problème, mais le concept proposé. L'utilisation de l'automobile pour se déplacer d'un magasin à l'autre est particulièrement dérangeante, surtout pour les jeunes parents qui doivent manipuler une poussette. À cause de la complexité des lieux, la circulation à l'intérieur du complexe est souvent difficile et confuse. Ce n'est pas adapté aux hivers québécois. Et ce n'est pas beau.

 

Par rapport au mail fermé, non seulement la consommation de carburant est plus grande à cause de l'utilisation accrue de la voiture, mais la consommation de chauffage et de climatisation par type de commerce augmente également. Deux raisons l'expliquent. Le bâtiment indépendant a quatre murs exposés au climat extérieur, et dans ces nouveaux mégacentres, les surfaces construites par type de commerce sont plus grandes que dans les anciens centres commerciaux.

 

Mais pour le Quartier 15-40 à Ville Mont-Royal, il y a plus. Les environs de Décarie et de l'autoroute métropolitaine sont reconnus pour leur congestion chronique. En construisant un mégacentre, on surchargerait les autoroutes et on créerait ainsi une charge de pollution supplémentaire. Les résidants de Ville Mont-Royal en tireraient des profits, les voisins paieraient pour les désagréments de pollution et de trafic, et les contribuables québécois assumeraient l'entretien des autoroutes.

 

Quelle est la logique de ce bâclage architectural? C'est tout simple: la Ville s'en lave les mains. Le promoteur se charge de l'aménagement. Les promoteurs de divers commerces ont déjà des plans tout faits et ils ont le capital. En trois ans, le tour est joué.

 

À regarder ces nouveaux centres commerciaux, on peut douter qu'il existe au Québec une volonté de faire mieux. Les enseignes sont les mêmes, l'architecture est équivalente au détail près, les espaces verts sont disposés de la même manière. Personne, nulle part, ne peut être dépaysé. Rien ne semble pouvoir exister qu'en série, sans considération du beau, de l'environnement et de l'efficacité énergétique.

Modifié par FrancSoisD
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Là je suis plutôt en désaccord, mon cher ronald. Je crois qu'une bonne partie de la population captive de NDG-CSL-Hampstead pourrait vouloir passer via Cavendish pour se rendre travailler à St-Laurent (pôle de 280,000 emplois, presque autant qu'au centre-ville!), au West-Island ou à Laval, idem pour des gens venant du N-O désirant se rendre au centre-ville en évitant les embouteillages de Décarie!

 

Un autre gros avantage serait que les "captifs de la STM" de ces 3 villes pourraient enfin prendre un seul bus vers le N, plutôt qu'actuellement devoir prendre un bus vers l'E, métro vers le N, puis bus vers l'O! Et bien sûr qu'un certain pourcentage d'automobilistes y verraient un incitatif de délaisser leur voiture dès lors qu'ils auront accès à un minimum de rapidité via les transports collectifs.

 

Ceci étant dit, le parachèvement de Cavendish ne représente pas une panacée quant aux bouchons grandissants dans ce secteur, qui canalise un flot de circulation provenant de tous secteurs du Grand-Montréal, et aussi ne faisant que transiter par la métropole en souhaitant sauver les péages de l'A-30, alors qu'il n'y a pas de réelle autoroute de ceinture passant par la couronne nord...

Je n'argumente pas l'utilité du prolongement de Cavendish. Ce que j'argumente c'est que le prolongement de Cavendish n'aideraist en rien à régler la problématique de circulation aggravée parla construction d'un quartier quinze40.

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Le parachèvement de Cavendish ne contribuera qu'à aggraver la situation en amenant un flot supplémentaire de circulation [...]

 

Je n'argumente pas l'utilité du prolongement de Cavendish. Ce que j'argumente c'est que le prolongement de Cavendish n'aideraist en rien à régler la problématique de circulation aggravée parla construction d'un quartier quinze40.

 

C'est pas ce que j'avais compris... :P

 

Mais je doute que quiconque ne puisse jamais prouver d'avance que la situation n'empirera pas au bout de quelques années d'expansion de ce méga-centre... à moins que le MTQ ajoute des voies sur l'A-40, du moins entre Décarie et des Laurentides? (Et encore, qu'avec la capacité ajoutée viendra encore davantage de congestion...)

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C'est pas ce que j'avais compris... [emoji14]

 

Mais je doute que quiconque ne puisse jamais prouver d'avance que la situation n'empirera pas au bout de quelques années d'expansion de ce méga-centre... à moins que le MTQ ajoute des voies sur l'A-40, du moins entre Décarie et des Laurentides? (Et encore, qu'avec la capacité ajoutée viendra encore davantage de congestion...)

Avec les travaux de réfection et de reconfiguration de l'échangeur Décarie qui sont en cours, c'est pas mal certain qu'il n'y a pas de plans pour élargir l'autoroute Métropolitaine, du moins sur ce tronçon là.

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Premièrement il n'y a aucune raison d'augmenter l'offre commerciale, s'il n'y a pas d'augmentation réelle de la population dans les environs immédiats du projet. Pour cela il faudrait ajouter une composante résidentielle substantielle qui prendra du temps à développer. Sinon on ne fait que déplacer les consommateurs et fragiliser les autres commerces de l'ile. En plus on ne va pas dépenser une fortune, aux frais des payeurs de taxes, pour réaménager les autoroutes afin de faciliter l'accessibilité et l'achalandage de ce nouveau centre commercial, pensé pour le moment exclusivement pour la voiture. Une aberration qui irait à contre-courant du développement durable et qui reviendrait à subventionner le privé sans réel retour sur l'investissement.

 

Comme mentionné plus haut dans l'article de La Presse au #65 de ce fil, ce genre de centre commercial est la formule la plus mal adaptée au climat québécois et n'apporte rien de plus pour ajouter au confort des consommateurs ou leur faciliter la vie dans leurs déplacements d'un magasins à l'autre. C'est d'ailleurs une très mauvaise idée d'implanter une vision banlieusarde à la ville, quand on a la possibilité de relier les services adéquatement au transport en commun.

 

Et qu'on ne vienne pas justifier toutes les infrastructures adaptées pour l'auto pour transporter les grosses boites, on parle ici d'un supposé centre haut de gamme, qui pourrait offrir un service de livraison si besoin est. Et si les riches ne prennent pas les TEC, ils ne s'ajouteront pas non plus à la congestion automobile, et de toute façon sont-ils assez nombreux dans la région pour faire vivre un méga-centre de luxe sans devoir cannibaliser ce segment commercial plutôt limité?

 

Bien sûr, Ville Mont-Royal ne crachera pas sur un investissement pareil qui lui rapporterait de gros revenus de taxes. Mais si on pense globalement, on peut douter de la justification d'un centre commercial supplémentaire au milieu d'un secteur déjà bien pourvu en la matière. Finalement si cette ville était demeurée un arrondissement montréalais, l'équation aurait été bien différente. Il est certain que l'administration montréalaise aurait alors posé ses conditions, sinon un veto sur le projet.

 

A ce chapitre, il faut cesser de planifier à la pièce de manière individualiste. Ville Mont-Royal n'est pas au milieu du désert, elle doit composer avec la réalité régionale et ne doit pas déstabiliser l'équilibre commerciale de l'ile, dans le seul but de n'enrichir que ses propres coffres. En terminant la Chambre de Commerce a exprimé un certain intérêt pour cet important investissement, mais elle le fait de manière prudente et en n'y voyant pour le moment que les avantages à court terme.

 

En y réfléchissant et contrairement à mon commentaire précédent dans ce fil, j'ai maintenant de sérieux doutes sur la faisabilité et la nécessité de ce projet encore hypothétique. D'un côté on explique les difficultés des commerces sur rues et dans certains centres moins performants par le commerce électronique, et de l'autre on veut augmenter considérablement l'offre, comme si elle n'aurait aucun impact sur le marché déjà établi.

 

Comprenons aussi, que le développement commercial exclusif n'est surtout pas la réponse automatique aux difficultés des propriétaires fonciers, qui peinent à rentabiliser leurs immenses espaces vierges au coeur de la ville. A mon avis, seuls les projets mixtes peuvent répondre adéquatement au développement durable d'une ville-centre. Ils doivent de surcroît s'intégrer naturellement aux infrastructures routières déjà en place et incorporer le plus possible les TEC afin de conserver un certain équilibre aux niveaux de la mobilité des gens.

 

C'est bien beau de rêver aux milliards d'investissement. Mais il reste encore beaucoup de questions à répondre et d'études de marché à compléter, avant de se réjouir trop vite. Pour le moment tout cela ressemble bien plus à de la pure improvisation et à une vision largement incomplète des besoins réels de la région.

 

Montréal est un tout et son développement harmonieux est indissociable d'une planification urbanistique réfléchie. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas laisser les investisseurs décider seuls de son avenir. C'est donc la responsabilité de toute la communauté montréalaise et ses nombreux intervenants, de planifier le futur de la ville dans un plan d'ensemble qui fera le maximum de gagnants.

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Toute cette discussion me fait penser que si tout ce beau monde mettaient leurs têtes ensemble, il y aurait une possibilité de revoir de fond en comble le secteur ayant pour limite la 40 au nord, la 15 à l'est, les rails du CP au sud et la cour de triage ou prolongement de Cavendish à l'ouest. Il serait possible d'y planifier un super secteur TOD couvrant les stations de Métro et de la Savanne, une nouvelle station de train de banlieue de l'AMT et possiblement une ligne de tramway sur Jean-Talon. Mais qui a la vision pour mettre en marche un tel méga-projet???

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