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A-t-on renoncé à sauver notre unique habitat?

 

Il est temps de déployer autant d’efforts pour préserver la Planète bleue que pour explorer l’espace

14 novembre 2014 | Frédéric Côté - Québec | Actualités en société

 

Si la tendance se maintient, la grande majorité pour qui la Terre sera encore la seule et unique option se trouvera en terrain hostile.

Photo: NASA - Agence France-Presse

 

 

Si la tendance se maintient, la grande majorité pour qui la Terre sera encore la seule et unique option se trouvera en terrain hostile.

J'ai sursauté en entendant mercredi un haut représentant de la NASA affirmer que la race humaine est vouée à disparaître si elle continue d’être confinée à notre seule planète. La conquête de la comète Tchourioumov-Guérassimenko par la sonde Rosetta (qui a largué le robot Philae) pourra certes être utile dans notre préparation pour une expédition vers une planète comme c’est le cas pour Mars, mais personnellement je ne peux m’empêcher de voir dans cet aveu étonnant de la NASA une sorte de renonciation à vouloir sauver notre planète des menaces qui pèsent ou qui pèseront sur elle à l’avenir.

 

À ses origines, la conquête spatiale avait comme but scientifique premier de tenter d’expliquer l’origine de la vie sur Terre et ainsi possiblement de mieux connaître l’espèce humaine, pour le bien de tous. Cela est sans doute encore vrai dans la tête des plus romantiques parmi nous. Néanmoins, après l’exploit extraordinaire de cette sonde mercredi dernier, je jure avoir perçu à travers l’enthousiasme évident (et compréhensible) du responsable de la NASA un soupçon de mégalomanie égocentrique et, de ce que j’en ai déduit de ses propos, une ferme intention de quitter la planète dès que possible, avant que l’environnement terrestre ne devienne soudainement invivable.

 

Ainsi, les agences spatiales, les gouvernements et les entreprises travaillent à des programmes spatiaux dont la mission véritable semble être de trouver un moyen pour des êtres humains de fuir une Terre devenue inhabitable pour l’homme, en direction d’un endroit viable, une planète où ces humains pourraient s’épanouir à nouveau, comme espèce. Avec une telle vision d’avenir en tête, je me questionne à savoir si nos dirigeants vont consentir à prendre fait et cause pour le développement durable (terrestre), et daigner investir temps et argent dans la recherche de solutions permanentes aux problèmes engendrés, par exemple, par la pollution.

 

Car la vraie question sera peut-être un jour de savoir si l’on veut rebâtir à partir de ce qui a été détruit — aussi colossale et irréaliste qu’une telle tâche puisse être — ou alors si l’on veut affronter cet univers inconnu, à la recherche d’une nouvelle Terre rédemptrice ; entreprise comportant des risques inouïs mais recelant en même temps des possibilités infinies. Je crois qu’au rythme où les ressources terrestres font l’objet d’exploitations excessives, le jour risque d’arriver où des humains auront à faire un tel choix.

 

Sans surprise, la NASA a déjà fait le choix de la conquête de l’espace. Mais qu’en est-il par contre des élites puissantes et dirigeantes de ce monde ? Serait-ce possible que ceux qui tiennent les cordons de la bourse acceptent sans sourciller l’idée que les bouleversements subis par notre planète ont franchi un point de non-retour ? Que dorénavant, l’idée de notre permanence (relative) sur Terre est sérieusement remise en question et que le choix sensé serait de quitter ce navire avant qu’il ne soit trop tard ?

 

Sorts liés

 

S’il s’avérait que ces dirigeants ou les peuples eux-mêmes entretiennent de telles pensées eschatologiques, il leur serait aussi permis de croire qu’il est vain de vouloir trouver des solutions durables pour une planète dont les dégâts auront été jugés irréparables. Les jeunes qui n’auront pas embrassé l’idée d’un grand départ vers l’inconnu, mais n’y voyant pas non plus de solutions de rechange, en seront atteints dans leur confiance en l’avenir et dans la quête du sens de l’existence.

 

Avant longtemps, donc, les agences spatiales NASA, ESA et les autres auront construit des vaisseaux habitables dans le but de conquérir d’autres planètes. Assurément, ces projets auront été financés à même un système monétaire, politique et financier pétri du sens de la démesure, au détriment des valeurs humaines. Quand ce jour arrivera, où les torts faits à la planète seront irréversibles, alors pour les 99,9999 % d’êtres humains pour qui la Terre sera encore la seule et unique option, la Planète bleue leur sera devenue un terrain hostile où les matières toxiques, libérées dans l’environnement par des décennies de négligences, seront désormais bien ancrées partout dans la chaîne alimentaire, réduisant ces enfants de l’avenir à devoir supporter de nouvelles formes d’esclavage encore insoupçonnées.

 

Force est d’avouer que la tendance vers une Terre qui ne sera pas l’ombre d’elle-même d’ici quelques décennies est extrêmement lourde. Collectivement, le manque de sensibilité envers nous-mêmes et envers notre environnement nous rend comme incapables de réaliser l’ampleur et la richesse incomparables de cette biosphère, et de comprendre et de ressentir à la fois son équilibre fragile, sa vitalité bouillonnante et son extraordinaire beauté.

 

L’homme du XIXe siècle se plaçait lui-même sur un piédestal, déclarant sa primauté sur le reste du vivant. Comme si nous avions oublié ce qui suit : je dirais que le simple fait d’être la seule espèce vivante sur Terre ayant une conscience d’elle-même et capable d’abstractions mentales sophistiquées ne change rien au fait que notre sort dépende intimement de celui de la Terre et de plusieurs espèces vivantes qui y habitent.

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Je suis en désaccord total avec cette opinion.

 

Bon d'accord, bien sûr qu'il faut tout faire pour préserver notre planète. Cela va de soit. C'est notre milieu de vie. Que l'on puisse considérer des gains économiques ponctuels et à court terme en détruisant de manière permanente notre habitat, c'est d'une stupidité crasse, en bout de ligne. C'est indéfendable, il n'y a aucun argument (même pas du point de vue économique!). Personnellement, je suis beaucoup plus optimiste: les mentalités changent, l'économie change, les habitudes changent. L'être humain s'adapte toujours.

 

Mais sinon, l'idée que la survie de l'humanité passe essentiellement par la colonisation de l'espace, cela n'a absolument rien à voir avec les efforts de préservation de notre monde. C'est tout simplement une inévitabilité statistique. L'humain est vulnérable en étant sur une planète. Une seule catastrophe naturelle, un seul virus, un astéroïde un peu trop gros, tout cela pourrait mettre fin à notre civilisation, et il n'y a rien qu'on puisse y faire. Plus le temps avance, plus cette possibilité devient inévitable. Si l'auteur de cette opinion s'était renseigné sur le sujet, il aurait découvert que l'idée du salut de la race humaine par sa dissémination sur d'autres mondes n'est pas une mégalomanie de la NASA, mais une idée discutée par les plus grandes intelligences de notre époque, depuis très longtemps.

 

Finalement, blâmer le financement de l'exploration spatiale pour le manque de ressource à sauvegarder la viabilité de notre habitat est une logique indéfendable. Les budgets dédiés à l'exploration spatiale sont minuscules sur l'économie mondiale. Nous pourrions faire un décompte des dépenses inutiles et ridicules que fait l'humanité, incroyablement plus imposantes que n'importe quelle mission scientifique dans le cosmos, et on aurait de quoi sauver 3 planètes. Il suffit de penser aux dépenses militaires, par exemple. Ou ce qu'on dépense collectivement en malbouffe, en cigarettes, et j'en passe. Plutôt que de blâmer une mission scientifique noble dont la ponction sur l'économie est négligeable, pourquoi ne pas s'attaquer aux vrais problèmes? L'exploration spatiale ne fait que du bien. C'est de la recherche pure, c'est des découvertes pratiques, et c'est l'avenir de notre espèce, quand on regarde plus notre futur lointain.

 

Je ne vois pas la nécessité de mettre en opposition deux bonnes choses, je ne comprends pas. Pas quand il y autant d'absurdité à dénoncer.

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L'exploration spatiale a pour but d'en connaître plus sur l'univers et nos origines.

 

On sait que la seule planète qui peut nous accueillir à une distance d'accès raisonnable est la terre.

Notre planète, même après avoir subi les pires choses que nous lui infligerons voire même un impact d'astéroïde comme celui qui a fait disparaître les dinosaures, sera mieux que n'importe quelle planète du système solaire.

Mars: un cailloux sur le barbecue solaire.

Vénus: une cocotte minute.

Terre: De l'eau liquide, de l'air, une moyenne de température confortable et tout ce qu'il faut pour y vivre.

Mars: Un désert et un manque d'atmosphère

Jupiter, saturne, Uranus et Neptune: des grosses boule de gaz

Io: trop de volcans.

Europe: un océan sous une épaisse banquise.

Calisto: une sloche sous une banquise

Les autres corps stellaires (Pluton compris): des morceaux de roches ou de glace.

 

À delà du système solaire, les distances sont tout simplement inimaginablement grandes.

Il ne faut pas oublier que l'énergie nécessaire pour s'approcher de la vitesse de la lumière tend vers l'infini. C'est la vitesse absolue que rien ne peut dépasser et même ça serait trop lent pour s'y aventurer. Il est donc utopique de pouvoir un jour coloniser un autre monde.

 

Observons le ciel pour arriver un jour à connaître les mystères de l'univers et satisfaire notre soif de connaissances.

Gardons cependant les pieds bien sur terre car c'est la meilleure planète dont nous disposons pour y vivre.

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Mais sinon, l'idée que la survie de l'humanité passe essentiellement par la colonisation de l'espace, cela n'a absolument rien à voir avec les efforts de préservation de notre monde. C'est tout simplement une inévitabilité statistique. L'humain est vulnérable en étant sur une planète. Une seule catastrophe naturelle, un seul virus, un astéroïde un peu trop gros, tout cela pourrait mettre fin à notre civilisation, et il n'y a rien qu'on puisse y faire. Plus le temps avance, plus cette possibilité devient inévitable.

 

Au contraire, plus le temps avance, plus ça devient évitable. Ça fait presque quatre milliards d'années que la vie sur Terre est sans défense face à l'Univers (et elle n'a pas disparu pour autant). Pour la première fois de l'histoire de la planète, on commence à avoir les moyens d'éviter le genre de catastrophe* qui a mené à la disparition des dinosaures. L'Humanité n'a pas encore été confrontée à cette problématique (et espérons que ça ne sera jamais le cas), mais il y a fort à parier qu'advenant la menace d'une collision avec un astéroïde, les solutions envisagées dépasseraient largement ce qu'on pouvait voir dans Armageddon.

 

*Remarquez cependant que le terme catastrophe est très relatif. Si cet événement ne s'était pas produit, nous ne serions pas ici pour en parler.

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L Homme est un conquerant, un explorateur infatiguable.Sa soif incessante d aller toujours plus haut, plus loin, de decouvrir, d apprendre fait partie de sa nature.

Auriez vous imaginer que les Europeens par exemple, jadis, s arrêtent a leur frontiere pensant inutile d aller voir plus loin...?!

La terre est maintenant devenu bien petite comme terrain de jeu, l espace intersidéral est la nouvelle croisade de l Homme...

Le chemin sera long mais il y arrivera.

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L Homme est un conquerant, un explorateur infatiguable.Sa soif incessante d aller toujours plus haut, plus loin, de decouvrir, d apprendre fait partie de sa nature.

Auriez vous imaginer que les Europeens par exemple, jadis, s arrêtent a leur frontiere pensant inutile d aller voir plus loin...?!

La terre est maintenant devenu bien petite comme terrain de jeu, l espace intersidéral est la nouvelle croisade de l Homme...

Le chemin sera long mais il y arrivera.

 

Quand on parle de coloniser d'autres mondes planétaires, on parle littéralement d'un saut quantique pratiquement infranchissable, même avec les meilleures technologies que notre imagination pourrait jamais concevoir. Il y a des absolus qui sont des frontières complètement étanches, auxquelles un corps humain dans sa durée lilliputienne ne pourrait accéder même avec la meilleure volonté. Premièrement les planètes de notre système solaire sont des mondes hostiles qui offrent des conditions de vie infiniment pire que les pires endroits sur terre. Ces derniers, inhabités, sont tout de même facilement accessibles et supportent des conditions de vie minimales extrêmement plus aisées à maîtriser pour l'homme, que tous ces mondes lointains inadaptés à la survie, même microbienne dans la majorité des cas.

 

En dehors du système solaire, la plus proche étoile, Alpha Centauri se trouve à 4.2 années lumière de la Terre. Même si potentiellement (ce qui n'est pas le cas) elle possédait une planète dans son système ressemblant à notre Terre, la distance à parcourir est d'une telle magnitude, qu'il faudrait un nombre considérable de générations successives à bord d'un vaisseau spatial, pour qu'un seul individu puisse enfin fouler son sol. Oublions les conditions spartiates dans un véhicule dont l'espace intérieur serait limité au minimum vital, et l'impossibilité logistique de transporter des vivres pour la durée d'un voyage astronomique, dont les passagers d'origine n'auraient en plus, aucune chance d'en voir la destination.

 

La simple question de l'apesanteur et ses effets sur le corps, débiliterait rapidement la composition des os qui s'effriteraient, en rendant éventuellement la vie dynamique impossible pour tout corps vivant. Les radiations auraient un effet tout aussi dévastateur sur la santé des voyageurs, en bombardant leurs cellules d'une dose mortelle qui viendrait vite à bout des plus résistants. De toute façon comment répondre à toutes les fonctions de la vie quand on est confiné dans une minuscule boîte de métal, où tout bris mécanique même mineur, signifierait, à court ou long terme, l'échec d'une mission. Finalement ces bolides lancés à des vitesses qui devront dépasser, sans commune mesure, celles de nos véhicules d'exploration actuelle, empêcheraient toute intervention humaine directe, dans un espace qui dépasse totalement l'échelle de notre entendement.

 

On pourrait ainsi détailler les innombrables défis technologiques sur des pages et des pages de textes, qui confirmeraient plus que jamais que l'être humain n'est pas adapté à la survie en dehors de son monde. Et cela pas plus sur le plan physique que sur le plan psychologique. En effet la faiblesse de notre mental ne permettrait jamais des voyages intersidéraux, qui épuiseraient vite la détermination des plus farouches partisans, par son caractère de durée démesurée et l'infinité des impondérables qui se dresseraient sur son chemin. Sans parler du statu de non-retour clairement évident dans ce genre d'entreprise. Il faudrait en plus être littéralement un saint pour traverser avec succès une telle épreuve, et de toute façon de son sage point de vue, tout désir de s'engager dans une telle aventure, lui paraîtrait totalement futile et sans aucun intérêt.

 

Ne reste à mon avis que l'intervention d'aussi improbables êtres extra-terrestres, pour nous aider à surmonter les problèmes pratiquement insolubles qui se dresseront devant nos ambitions les plus folles. Ce qui ne veut pas dire que la vie n'existe pas ailleurs, sous une forme ou une autre, c'est une certitude mathématique. A ce propos nos recherches en astrophysique ne font que commencer et nous réalisons déjà l'immensité du territoire qui relève de l'infini, et dont les connaissances et les découvertes sont littéralement inépuisables.

 

Quand on regarde alors notre petite planète avec un peu plus de lucidité, on prend conscience qu'elle relève d'un véritable miracle cosmique, peu commun dans l'univers. Nous voyons aussi que les exemples possibles et potentiels de mondes semblables, apparaissent au mieux grandement dispersés et à des distance tellement phénoménales et dans toutes les directions, qu'on réalise qu'une planète de rechange est clairement inaccessible sur le plan matériel. Mieux vaut alors apprendre à se discipliner et cesser de parasiter le seul monde dans lequel nous pouvons vivre et nous reproduire tel que la nature l'a conçu au départ.

 

Enfin réalisons que la Terre n'a pas besoin des humains pour exister, elle l'a fait des milliards d'années avant notre apparition. Si nous rendons ce monde invivable pour l'humanité, nous aurons condamné notre espèce et sûrement plusieurs autres à disparaître définitivement de la surface de la Terre. Ce ne sera pas pour autant la fin de la vie, car la nature est résiliente et réinventera d'autres formules d'existence et peut-être même d'autres formes d'intelligence?

 

Par contre l'humain, a besoin impérativement de cette Terre pour exister et perpétuer son espèce. Devenu matière pensante, il a acquis une liberté de mouvement et de création comme nulle autre être vivant ayant jamais existé sur cette planète. En réalité nous tenons nous-mêmes du miracle, par notre évolution de matière inerte à la vie biologique et jusqu'à l'apparition ultime de la conscience, puis la conscience de soi.

 

A y regarder de plus près, seul un peu plus de conscience généralisée pourra nous aider à nous sauver de nous-mêmes et de nos exactions vis à vis de notre environnement. Il est là le chemin à prendre pour réparer notre unique habitat. Par une prise de conscience indispensable pour que nous puissions réintégrer notre juste place dans la création. Et qu'enfin nous puissions apprécier à sa juste valeur la beauté extraordinaire de cette planète bleue, dont il reste une jumelle à découvrir, pour que nous nous sentions moins seuls dans l'univers.

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Ça fait presque quatre milliards d'années que la vie sur Terre est sans défense face à l'Univers

la différence est que la destruction de la vie sur Terre a été causée par la Terre elle-même plus d'une fois et non seulement par des raisons externes. Il y a eu plusieurs reset durant les 3-4 milliards d'années.

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Il n'y a aucune défi technique qui n'est pas possible de repousser. Même le voyage à travers l'espace à des vitesses énormes. Les équations de la NASA rend la possibilité de plier l'espace pour se déplacer plus vite que la lumière une possibilité bien réelle. C'est calculé et théorisé dès maintenant. L'être humain est capable de s'adapter et d'atteindre n'importe quoi en bout de ligne, et les moyens techniques sont dans le domaine du plausible, avec une vision à long terme. Un objectif est trop loin? Allons plus vite. Le manque de gravité est insoutenable? Il suffit de la simuler. Les rayons cosmiques sont dangereux? Il suffit de protéger nos véhicules. La destination est inhospitalière? Terraformons à l'image de la Terre.

 

Dans les millénaires à venir (et même au-delà), plus notre espèce sera disséminée, plus elle assurera sa pérennité.

 

Mais de toute manière, je vais me répéter: l'exploration spatiale n'est absolument pas en opposition à la préservation de notre planète, bien au contraire. C'est même un outil à long terme pour assurer sa survie, c'est notre protection contre plusieurs menaces extérieures, et un moyen unique pour faire avancer une science bien pratique sur le plancher des vaches. Mettre ces deux choses en opposition est un non-sens total.

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D'après le magazine Science et Vie d'octobre je crois (un numéro sur l'espace), il y a 9 milliards de planète équivalente à notre Terre dans notre seule galaxie, la Voie Lactée. Ce qui représente 20% de toutes les étoiles présentes qui seraient susceptibles d'entretenir une forme de vie plus ou moins évoluée sur une de leurs planètes orbitales. On sait aussi qu'il y a des milliards de galaxie de toutes dimensions dans l'univers connu. Donc l'apparition et le développement d'espèces intelligentes de type humanoïde ou autre, a de très grandes chances d'exister déjà un peu partout dans le cosmos.

 

De toute façon, l'univers n'a certainement pas besoin de l'Homme pour peupler ses mondes. Inutile alors d'attendre nos progrès scientifiques, il peut très bien en créer de nouveaux, comme il l'a fait ici, et qui seraient en plus déjà adaptés à leur environnement planétaire. Comme les distances sont astronomiques, il est peu probable que l'on puisse un jour avoir la preuve de l'existence d'une autre humanité ou même pouvoir entrer en contact. Mais qui sait?

 

Une chose demeure néanmoins, au rythme où nous détruisons notre planète par notre consommation débridée, nos guerres et nos abus en tout genre, je me demande si nous survivrons assez longtemps pour fonder de nouveaux peuplements ailleurs dans notre voisinage cosmique. Une chose est sûre cependant: notre civilisation représente une véritable catastrophe écologique qui évolue très rapidement. Rien non plus ne nous indique que des changements durables et généralisés viendront renverser cette tendance.

 

Alors je dis bravo pour les succès technologiques dans l'exploration spatiale, mais ne nous laissons pas distraire de notre tâche la plus urgente: mettre de l'ordre dans notre monde, car jamais les menaces n'ont été aussi nombreuses.

Modifié par acpnc
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Si une autre planète peux accueillir la vie, elle sera très probablement occupée. Pas sûr que l'on sera les bienvenus en disant «Poussez-vous, on arrive»!

Les Klingons défendront farouchement leur territoire. Tout ça si les théories des raccourcis dans l'espace nous permettent d'arriver à destination en vie plutôt qu'en bouillie.

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