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Le Mardi 2 Septembre 2008, 15h50

Patrick Lagacé

 

« Piétonniser » est un mot affreux, mais vous n’avez pas fini de l’entendre

La rue Sainte-Catherine, dans le Village gay, a été fermé aux autos, cet été. Piétonnisée, tout l’été, sept jours sur sept. Si la chose vous a irrité, si vous avez dû poiroter dans les bouchons, aux environs du Village, parce que Sainte-Catherine était fermée, voici une nouvelle qui va vous rendre encore plus « heureux » : le maire de l’arrondissement, Benoît Labonté, a tellement aimé la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine qu’il veut répéter la mesure l’an prochain. Et fermer d’autres rues.

 

Ce qui me vexe, là-dedans, c’est qu’on fait semblant que l’auto n’existe pas, à Montréal, quand on ferme une artère majeure comme Sainte-Catherine, artère majeure pour accéder au pont Jacques-Cartier. Piétonniser cette rue, tout l’été, a amplifié les bouchons, grands et petits, autour du Village. Tant pis pour ceux qui sont pris dedans. Tant pis pour ceux qui vivent dans les coins où il y a du ressac.

 

Surtout, surtout qu’on a vécu un été de fermetures ponctuelles de rues pour cause de travaux de réparation de chaussées. Circuler en ville est un petit enfer normalement, c’était vraiment Bagdad, cet été. Mais bon, ce n’est pas grave, faisons comme si la voiture n’existait pas. Fermons des rues, un tas de rues, et la voiture va disparaître. Magie.

 

Au-delà de la considération automobile, je ne vois pas la logique derrière la fermeture d’une rue pour aider les commerçants d’un secteur donné. Si les tenanciers de bars et de restaurants du Village ont vu leurs ventes augmenter grâce à la piétonnisation, pourquoi la Ville (ou les arrondissements locaux) refuserait-elle ce privilège à d’autres secteurs ? Je pense à la rue Saint-Laurent, à la rue Ontario, à l’avenue du Mont-Royal, à la rue Fleury. Pourquoi eux, ils n’auraient pas le droit à ce privilège estival moderne qu’est la transformation d’une rue en centre commercial à ciel ouvert ?

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Le Mardi 2 Septembre 2008, 15h50

Patrick Lagacé

 

 

 

Au-delà de la considération automobile, je ne vois pas la logique derrière la fermeture d’une rue pour aider les commerçants d’un secteur donné. Si les tenanciers de bars et de restaurants du Village ont vu leurs ventes augmenter grâce à la piétonnisation, pourquoi la Ville (ou les arrondissements locaux) refuserait-elle ce privilège à d’autres secteurs ? Je pense à la rue Saint-Laurent, à la rue Ontario, à l’avenue du Mont-Royal, à la rue Fleury. Pourquoi eux, ils n’auraient pas le droit à ce privilège estival moderne qu’est la transformation d’une rue en centre commercial à ciel ouvert ?

 

Justement parce que c'était un essai et ça s'en vient dans le reste de la ville.

 

Patrick lagacé... ayoye.. du bas-niveau.

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Le Mardi 2 Septembre 2008, 15h50

Patrick Lagacé

 

La conséquence est que Montréal appartiendra aux Montréalais et les gens de Laval, Rive-Nord et Rive-Sud encore plus, ne viendront plus jamais à Montréal et puisque c'est eux qui ont l'argent et non les pauvres étudiants et ouvriers de Montréal, ils vont alors recrééer toutes les institutions de Montréal dans les banlieues et ainsi mourra Montréal...

 

Je viens de la banlieue et ma famille et mes amis et mes connaissances y sont tous encore. Je suis le seul a avoir déménagé à Montréal pour mes études.

 

Et ils sont tous du même avis : c'est rendu impossible d'aller à Montréal. Et lorsque c'est possible, c'est impossible de se stationner.

 

De piétonniser le centre-ville, c'est signer sa mort.

 

Et pour St-Laurent, c'est déjà fermé le 3/4 du temps l'été.

 

Je vois très mal le président d'Alcan, Pierre-Karl Péladeau et les têtes de KPMG, Desjardins, Banque Royale et autres multinationales prendre le métro tous ensemble ou encore pire, prendre l'autobus qui passe 1 fois sur cinq et lorsque qu'elle passe, y'a pas assez de place pour tout le monde et y'en a toujours qui puent comme ça se peut pas.

 

Surement que Pierre-Karl prendra le bus, surement...

 

Désolé, j'exagère et je généralise, mais tout est déficient dans cette ville lorsqu'il est question de transport et la seule chose qui reste qui fonctionne un peu, c'est nos rues. Mais évidemment, Montréal respire encore, il faut trouver un moyen de la tuer pour de bon : fermons toutes les rues !

 

Pourquoi pas Décarie un coup partie ? Ou la 40 ? Et construire des HLM sur la 40 !

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st-laurent est fermé que les fins de semaines, et seulement 3 fois durant tout l'été... c'est correct, je me plains pas. Parceque ça reste quelque chose qui n'est pas banal.

 

Je me demande si la banalité va pas prendre le dessus sur une fermeture permanente durant l'été pour les prochaines années sur ste-cath ou ailleurs.

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Pietonniser trop de rues, ca pose pas juste des problemes pour les automobilistes, mais aussi pour les autobus, tu essaie de convaincre le monde de prendre le TEC, mais pendant 4-6 mois par année tu fermes des rues, change les trajets, allonge le temps que ca prend, rien pour encourager le monde a prendre l'autobus plutot que leurs voitures.

 

De plus Malek souleve un bon point, la banalisation, c'est bien beau une deux rues pietonnes, si elles le deviennent toutes, ca n'as plus rien d'extraordinaire, c'est commun, et les gens vont commencer a trouver les bobos a ces rues. Ce fut un succes cet été de fermer la rue ste-cath dans le village (selon les commercants) est-ce que c'est un succes qui va continuer d'année en année, ou si c'était l'attrait de la nouveauté?

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Je comprend pas le monde de Laval ou Longueuil qui vient magasiner à Montréal en char. À moins que tu viennes t'acheter une TV 47 pouces à chaque fin de semaine, c'est du trouble pour rien.

 

J'habite la banlieu, et je te dirais que 95 à 99% de mes achats se font en banlieu. Il faudrait être fou pour aller en ville un samedi aprè-midi pour faire du shopping.

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Je comprend pas le monde de Laval ou Longueuil qui vient magasiner à Montréal en char. À moins que tu viennes t'acheter une TV 47 pouces à chaque fin de semaine, c'est du trouble pour rien.

 

Il y a de moins en de gens qui viennent magasiner en ville de la banlieue les weekends, ils restent en banlieue, les commercants l'on compris, la ville a asser fait ch$/% les automobilistes avec ses tarifs de parking outrageant, ses fermetures de rues a qui mieux mieux... que les gens restent en banlieue. C'est une utopie de croire que qqn de Laval ou Longueuil va se taper 1h de bus/metro pour venir a mtl le weekend si il a le choix de pas venir.

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