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Je viens tout juste de trouver ce curieux projet sur internet, dont la date de réalisation est inconnu mais qui se retrouve dans la section Réalisation du site et qui est plus récent que la Cité du Commerce Électronique (2006).

 

Le site en question est celui de Imso Inc., une entreprise qui se spécialise dans l'acquisition, la gestion et la mise en valeur d'immeubles commerciaux et industriels et d'édifices à bureaux.

 

http://www.imsoinc.com/

 

 

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Nom: Bassin Peel

Année de réalisation: en cours

Adresse: Bassin Peel, Montréal

Catégorie: Bureaux, commerces, hôtels et loisirs

Superficie: 1 000 000 pc

Type: Acquisition, promotion et gestion

 

Bassin-Peel-gros-plan.jpg

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Ce qui a de plus génial, c'est qu'on parle d'un million p2 sur le quai juste au sud de celui de l'Habitat 67 et juste au nord de celui du Silo no5. ( ce que je peux déduire en regardant le rendu)

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Ce n'est pas sur le bassin Peel. Ce qu'on voit sur la vision c'est le quai BickerDike, un quai très actif du port, et dont le Port n'a jamais voulu vendre.

plusieurs se rapelleront que les frès Reichmann ont voulu y construire le Technodôme il y a une dizaine d'années, sans succès à convaincre le Port.

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  • Administrateur

Notes d’allocution pour

L’honorable Lawrence Cannon

Ministre des Transports, de l’Infrastructure

et des Collectivités

 

Le Nouveau Havre de Montréal

Chambre de commerce du Montréal métropolitain

 

Montréal, Québec

Le 20 avril 2007

 

Madame la présidente, Distingués invités, Chers amis,

On a déjà écrit qu’une grande ville est construite deux fois. Une première fois de bois, de brique et de pierre et une autre fois par un acte de l’imagination.

En réalité, les travaux de bois, de brique et de pierre ne sont jamais définitivement terminés.

La construction d’une grande ville comme Montréal est un processus perpétuel parce qu’une ville est avant tout une communauté humaine qui exprime la personnalité et les espoirs de ses membres, d’une génération à l’autre.

Il est donc vrai que l’imagination est l’instrument le plus puissant dans la transformation d’une ville.

Mon collègue Michael Fortier, ministre des Travaux publics et des services gouvernementaux, et moi, comme ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et responsable de seize sociétés d’État, dont plusieurs sont présentes dans le port de Montréal, avons voulu faire preuve d’imagination en ce qui concerne le développement du secteur du havre de Montréal.

Plus précisément, le nouveau gouvernement du Canada mettra près de 5 millions de pieds carrés de terrains qui lui appartiennent dans ce secteur au service des Montréalais et Montréalaises.

Michael exposera avec plus de détails, dans quelques minutes, notre action – et notre vision—visant à contribuer à l’essor de Montréal.

Je voudrais, pour ma part, préciser comment ces initiatives s’inscrivent dans le programme, les priorités et les principes du nouveau gouvernement du Canada.

Le budget

 

Depuis son assermentation en février 2006, le nouveau gouvernement du Canada a déployé des ressources considérables au secteur des infrastructures, partout au pays.

Notre premier budget accordait déjà 16,5 milliards de dollars aux infrastructures. Et le 19 mars dernier, nous avons appuyé massivement cet engagement en consentant un nouvel investissement de plus de 16 milliards de dollars sur 7 ans.

Si on inclut le financement du budget de 2006, au total 33 milliards de dollars seront investis pour un nouveau plan d’infrastructure à long terme.

C’est la somme la plus importante consacrée à ce jour par un gouvernement fédéral à l’infrastructure du pays.

Mes ministères terminent présentement la refonte de nos programmes d’infrastructure pour gérer ces investissements massifs de la façon la plus efficace possible et pour nous adapter aux nouvelles réalités.

Cette nouvelle approche répond aux commentaires reçus lors de consultations exhaustives faites au courant de l’été dernier, auprès des provinces, des territoires, des municipalités, et de nombreux autres intervenants.

Le maire Tremblay, vous vous en doutez, a été particulièrement généreux en conseils et en recommandations.

Je l’en remercie.

On nous a souvent rappelé, au cours de ces consultations, les difficultés que le financement à court terme peut entraîner dans la planification de l’infrastructure des villes et des municipalités.

C’est pourquoi notre budget prévoit un financement flexible et prévisible, sur une longue durée.

Nous avons par exemple consacré :

  • 8 milliards de dollars de nouvel argent pour prolonger le Fonds de la taxe sur l’essence jusqu’en 2014, ce qui facilitera grandement la planification municipale en matière d’infrastructures;
  • 1,3 milliard de dollars pour un nouveau fonds national pour les partenariats publics-privés, en plus de 10 millions de dollars pour un nouveau bureau fédéral des PPP ; et
  • 8,8 milliards de dollars sur sept ans pour le nouveau Fonds Chantiers Canada, qui nous permettra d’appuyer des projets tels que le traitement des eaux usées, les autoroutes, le transport en commun ainsi que des infrastructures culturelles et récréatives.

Je sais que le maire Tremblay, et plusieurs personnes dans cette salle, s’intéressent grandement à une autoroute en particulier.

Il me fera plaisir, en temps opportun, de discuter avec nos partenaires – le gouvernement provincial et la ville de Montréal - de quelle façon et à quelle étape le gouvernement du Canada pourrait possiblement contribuer à ce projet.

Nous avons aussi décidé, dans le budget de 2006, de prolonger le Fonds pour le Transport en commun et de lancer la Fiducie d’investissement pour le transport en commun, qui permettent actuellement aux collectivités de recevoir un financement utile pour le transport en commun.

Je signale aussi notre appui considérable au commerce international dans le budget de 2007, dont 2,1 milliards pour un tout nouveau fonds liés aux portes d’entrée et aux passages frontaliers.

Nous mettons donc en place les moyens et les instruments nécessaires pour travailler en partenariat et nous attaquer efficacement aux nombreux problèmes engendrés par des années et des années de négligence – surtout dans les grandes villes.

Historique du développement du port de Montréal

 

On a tendance à oublier que Montréal est une ville portuaire et il faut admettre que le secteur du port de Montréal a été grandement négligé au cours des années et que son potentiel – économique, social, récréatif – est loin d’être suffisamment exploité.

Bien sûr, le port lui-même fonctionne bien – très bien même. Plus important port intérieur en eau douce en Amérique du Nord, il a accueilli en 2006 plus de 2 200 navires. Il a contribué à la création de plus de 18 000 emplois directs et indirects, et génère des retombées économiques de plus de deux milliards de dollars annuellement. Son succès est indéniable – depuis 175 ans, il est ancré dans la collectivité et contribue au rayonnement international de Montréal.

Tous les Montréalais et Montréalaises peuvent être très fiers et très reconnaissants du travail remarquable accompli depuis maintenant 23 ans par le président et chef de la direction de l’Administration portuaire de Montréal, M. Dominic Taddeo et son équipe, que je salue et que je remercie en votre nom et au nom du gouvernement du Canada.

Il y a bien eu des efforts louables de développement au cours des 30 dernières années, notamment sous le gouvernement conservateur de Brian Mulroney.

Plus tard, dans les années 90, nous avons vu l’arrivée du Centre des sciences, qui accueille annuellement plus de 500 000 visiteurs et d’autres initiatives de la Société du Vieux-Port de Montréal, comme la patinoire que les Montréalais fréquentent par milliers à chaque hiver, et les grands rassemblements comme la fête du Canada.

En fait, au fil des ans, des centaines de millions de dollars ont été investis dans le secteur du havre.

Mais ces investissements n’étaient pas liés à une vision d’ensemble cohérente ou un plan d’action réaliste.

Ils n’ont permis que d'entrouvrir une fenêtre sur le fleuve pour les Montréalais.

Il est temps d’ouvrir la fenêtre toute grande et de respirer à pleins poumons le nouveau printemps de Montréal.

Vision pour le Nouveau Havre de Montréal

 

Par cette fenêtre, on peut déjà apercevoir le Nouveau Havre de Montréal – c’est-à-dire un espace urbain exceptionnel où il fait bon vivre.

Il nous appartient à tous de donner vie à cette vision.

Comme vous le savez, notre gouvernement veut observer scrupuleusement non seulement la lettre de notre constitution, mais l’esprit qui a donné naissance à la confédération.

Comme il l’avait promis, le premier ministre Harper pratique un fédéralisme d’ouverture, qui respecte les pouvoirs et les prérogatives des provinces.

Nous voulons donc travailler en étroite collaboration avec tous les paliers de gouvernement intéressés au développement du Nouveau Havre de Montréal.

Comme l’a constaté le Comité consultatif externe sur les villes et les collectivités de Michael Harcourt, « des ententes de gouvernance inefficaces nuisent à la compétitivité mondiale des villes et des collectivités canadiennes. »

C’est pourquoi M. Harcourt a fait remarquer que « tous les paliers de gouvernement doivent trouver des façons de mieux répondre aux besoins des collectivités et du pays en s’appuyant sur des partenariats qui permettront aux partenaires de mettre en commun leurs outils pour surmonter les défis efficacement et de façon cohérente. »

Notre vision nous permet d’assurer pleinement notre rôle de facilitateur et de partenaire avec les autres paliers de gouvernement et la société, afin de proposer des solutions adaptées à la réalité montréalaise et à la création du Nouveau Havre de Montréal.

Nous respecterons aussi les intérêts des tierces parties, des institutions et des entreprises commerciales dont le port de Montréal bien sûr.

Plan d’action

 

Notre intention est de concentrer nos efforts sur les terrains fédéraux qui n’ont présentement pas atteint leur plein potentiel et qui représent une occasion de développement résidentiel, commercial et récréatif exceptionnelle.

De plus, comme ministre des Transports, je dois aussi veiller à ce que le développement du Nouveau Havre de Montréal respecte les besoins du transport maritime de Montréal et les priorités du système national de transport.

Pour consolider efficacement les biens immobiliers fédéraux dans le secteur du port, nous avons chargé la Société immobilière du Canada – la S.I.C. – de signer des ententes avec différents organismes fédéraux afin que ceux-ci lui transfèrent leurs terrains.

Vous aurez d’ailleurs l’occasion très bientôt de voir la SIC à l’œuvre puisqu’elle prendra bientôt possession des terrains de Postes Canada sur la rue Ottawa, pour en assurer un développement utile et rentable. Et nous savons que des discussions ont déjà cours entre la Ville de Montréal et la SIC au sujet de certains terrains.

La SIC possède une expérience indéniable pour ce genre de projets, dans diverses villes du pays, dont ici même à Montréal, où son projet de Benny Farm a créé 500 unités à prix abordables et redonné vie à ce quartier historique de la ville.

Je voudrais d’ailleurs saluer le président du conseil d’administration de la Société immobilière du Canada limitée, M. Marc Rochon, qui est avec nous aujourd’hui.

Comme ça a été le cas avec Benny Farm, la population, les groupes d’intérêt et, bien sûr, les autorités municipales seront consultés dans la réalisation du Nouveau Havre de Montréal.

Nous avons aussi la chance de pouvoir compter sur la collaboration de la Société du Vieux-Port de Montréal, qui se dévoue depuis plus de 25 ans au développement du potentiel récréo-touristique de ce secteur.

Je voudrais d’ailleurs saluer les nouveaux membres du conseil d’administration de la Société qui sont parmi nous aujourd’hui, M. Patrick Kennif, Mme Hélène Desmarais et Mme Tasha Kheiriddin, et souhaiter la bienvenue au nouveau président du conseil d’administration, M. Bernard Roy, que la plupart de vos membres ont sans doute connu lorsqu’il dirigeait les destinées de votre chambre.

La contribution de la Société sera particulièrement précieuse dans le développement de nouvelles activités récréo-touristiques dans le secteur riverain de Montréal.

Nous savons que depuis trop longtemps la Société a été obligée de déployer des prodiges d’imagination et de dévouement pour accomplir sa mission avec des moyens nettement insuffisants.

Nous avons entendu l’appel de la Société du Vieux-Port et, comme nous l’avons annoncé il y a quelques jours, nous lui avons assuré un financement plus réaliste et plus prévisible.

Ces fonds permettront notamment le transfert de propriétés de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada à la Société du Vieux-Port de Montréal.

Et même s’il n’a pas pu se joindre à nous ce midi, je salue respectueusement M. Bernard Lamarre, qui quitte aujourd’hui la présidence du conseil d’administration de la Société, après 13 ans de service à ses concitoyens et concitoyennes. Comme ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités, je veux aussi rendre hommage, ce midi, à la personne qui a le plus contribué à l’initiative que Michael et moi annonçons aujourd’hui.

Depuis que nous avons décidé comme gouvernement, peu de temps après notre élection, de remettre de l’ordre dans nos propriétés du secteur du Port de Montréal, Guy Mc Kenzie a rencontré à de nombreuses reprises tous les intervenants impliqués – et ils sont nombreux- et il a négocié, plaidé, expliqué sans relâche, jusqu’à temps que le Nouveau Havre de Montréal ne soit plus un rêve, mais une réalité. Merci Guy et toute ton équipe.

Conclusion

 

Je sais que beaucoup d’autres projets nous sont proposés – à elle seule votre présidente, qui est aussi présidente de la Société du Havre de Montréal, est capable d’occuper deux ou trois ministères à plein temps.

Mais aujourd’hui, nous faisons un premier pas. Le pas le plus important dans un long voyage. Et je peux vous assurer que nous arriverons à destination. Car notre gouvernement se distingue avant tout par les engagements qu’il tient et non les promesses qu’il fait.

Merci.

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