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http://www.scfp.qc.ca/nouvelles/2831/--Transports-Canada-compromet-la-securite-des-passagers-aeriens-en-permettant-que-des-sorties-de-secours-soient-laissees-sans-surveillance--?langue=fr

 

«Transports Canada compromet la sécurité des passagers aériens en permettant que des sorties de secours soient laissées sans surveillance»

 

«Le nouveau ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers proposé par Transports Canada met la sécurité des passagers en danger. Avec la nouvelle réglementation, il y aura au moins un agent de bord de moins à bord de nombreux avions, ce qui ne permet pas d'assurer un niveau de sécurité adéquat aux passagers en cas d'évacuation d'urgence», a déclaré le président de la Division du transport aérien du SCFP, Michel Cournoyer, lors de sa participation à la réunion du Conseil consultatif sur la réglementation aérienne canadienne sur le projet de modification réglementaire.

 

Son message a été repris par des agents de bord de partout au pays, représentés par la Division du transport aérien du SCFP. Ils ont pris part à la consultation, soit en personne à Ottawa ou par vidéoconférence dans d'autres villes canadiennes.

 

«En réalité, le nouveau ratio ne prévoit pas suffisamment de personnel pour surveiller toutes les issues de secours, lors de situations où les passagers doivent pouvoir compter sur des agents de bord ayant reçu une formation complète pour les aider», a expliqué Michel Cournoyer.

 

Par exemple, lorsque le ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers est en vigueur sur un Airbus A320, toutes les sorties de secours ne sont pas surveillés par un agent de bord. A pleine capacité, trois agents de bord doivent couvrir les quatre sorties accessibles au niveau du plancher.

 

«Le ratio actuel d'un agent de bord pour 40 passagers ne laissait déjà place à aucune marge d'erreur en situation d'urgence. Avec un équipage réduit, imaginez comment les choses pourraient tourner si un agent de bord était blessé en cours d'évacuation», a déclaré M. Cournoyer.

 

«Les accidents survenus par le passé prouvent qu'un ratio d'un agent de bord supérieur au un pour 50 proposé améliore les chances de survie des passagers en situation d'urgence. En 2005, lorsque le vol 358 d'Air France s'est écrasé à l'Aéroport Pearson de Toronto, les 309 personnes à bord ont survécu en grande partie grâce à une évacuation rapide coordonnée par les agents de bord. Le ratio était d'un agent de bord pour 30 passagers et les huit issues de secours étaient surveillées», a-t-il ajouté.

 

«De toute évidence, le ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers offre un niveau de sécurité inférieur à la norme actuelle. Par conséquent, il faut maintenir le ratio éprouvé d'un agent de bord pour 40 passagers. D'ailleurs, le rapport d'évaluation des risques de Transports Canada publié en juillet 2003 concluait que le ratio d'un pour 50 n'est pas aussi sécuritaire».

 

«Puisque Transports Canada est prêt à mettre la sécurité des passagers en danger, le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes doit maintenant mener une enquête publique sur le projet de modification règlementaire», a conclu Michel Cournoyer.

 

Le SCFP représente plus de 10,000 agents de bord à l'emploi d'Air Canada, Air Transat, Calm Air, Canadian North, Canjet, Cathay Pacific, First Air et Sunwing.

 

 

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«Transports Canada compromet la sécurité des passagers aériens en permettant que des sorties de secours soient laissées sans surveillance»

 

«Le nouveau ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers proposé par Transports Canada met la sécurité des passagers en danger. Avec la nouvelle réglementation, il y aura au moins un agent de bord de moins à bord de nombreux avions, ce qui ne permet pas d'assurer un niveau de sécurité adéquat aux passagers en cas d'évacuation d'urgence», a déclaré le président de la Division du transport aérien du SCFP, Michel Cournoyer, lors de sa participation à la réunion du Conseil consultatif sur la réglementation aérienne canadienne sur le projet de modification réglementaire.

 

Son message a été repris par des agents de bord de partout au pays, représentés par la Division du transport aérien du SCFP. Ils ont pris part à la consultation, soit en personne à Ottawa ou par vidéoconférence dans d'autres villes canadiennes.

 

«En réalité, le nouveau ratio ne prévoit pas suffisamment de personnel pour surveiller toutes les issues de secours, lors de situations où les passagers doivent pouvoir compter sur des agents de bord ayant reçu une formation complète pour les aider», a expliqué Michel Cournoyer.

 

Par exemple, lorsque le ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers est en vigueur sur un Airbus A320, toutes les sorties de secours ne sont pas surveillés par un agent de bord. A pleine capacité, trois agents de bord doivent couvrir les quatre sorties accessibles au niveau du plancher.

 

«Le ratio actuel d'un agent de bord pour 40 passagers ne laissait déjà place à aucune marge d'erreur en situation d'urgence. Avec un équipage réduit, imaginez comment les choses pourraient tourner si un agent de bord était blessé en cours d'évacuation», a déclaré M. Cournoyer.

 

«Les accidents survenus par le passé prouvent qu'un ratio d'un agent de bord supérieur au un pour 50 proposé améliore les chances de survie des passagers en situation d'urgence. En 2005, lorsque le vol 358 d'Air France s'est écrasé à l'Aéroport Pearson de Toronto, les 309 personnes à bord ont survécu en grande partie grâce à une évacuation rapide coordonnée par les agents de bord. Le ratio était d'un agent de bord pour 30 passagers et les huit issues de secours étaient surveillées», a-t-il ajouté.

 

«De toute évidence, le ratio d'un agent de bord pour 50 sièges passagers offre un niveau de sécurité inférieur à la norme actuelle. Par conséquent, il faut maintenir le ratio éprouvé d'un agent de bord pour 40 passagers. D'ailleurs, le rapport d'évaluation des risques de Transports Canada publié en juillet 2003 concluait que le ratio d'un pour 50 n'est pas aussi sécuritaire».

 

«Puisque Transports Canada est prêt à mettre la sécurité des passagers en danger, le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes doit maintenant mener une enquête publique sur le projet de modification règlementaire», a conclu Michel Cournoyer.

 

Le SCFP représente plus de 10,000 agents de bord à l'emploi d'Air Canada, Air Transat, Calm Air, Canadian North, Canjet, Cathay Pacific, First Air et Sunwing.

 

 

 

Partout dans le monde, sauf ici, le ratio minimal légal c'est un agent de bord pour 50 passagers. L'important, c'est que tous les passagers soient dans le champ de vision d'au moins un agent de bord.

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Encore de la BS de syndicats, la norme mondiale c'est 1:50 et il n'y a pas de problèmes!

 

Ils ne se soucient pas de la sécurité des passagers, ils ne se soucient que du nombre de syndiqués qu'ils peuvent avoir, et font cela sur le dos de la supposé sécurité des passagers!

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Partout dans le monde, sauf ici, le ratio minimal légal c'est un agent de bord pour 50 passagers. L'important, c'est que tous les passagers soient dans le champ de vision d'au moins un agent de bord.

 

Encore de la BS de syndicats, la norme mondiale c'est 1:50 et il n'y a pas de problèmes!

 

Ils ne se soucient pas de la sécurité des passagers, ils ne se soucient que du nombre de syndiqués qu'ils peuvent avoir, et font cela sur le dos de la supposé sécurité des passagers!

 

Vos préjugés n'ont d'égal que votre ignorance crasse. Jouer avec la sécurité des personnes, c'est jouer à la roulette russe et rien ne pourrait mieux vous faire regretter vos commentaires stupides, que de vivre vous mêmes l'expérience d'une urgence à bord. J'ai travaillé 32 ans dans les avions et vécu toutes sortes de situations potentiellement dangereuses, et je peux dire que quand un événement soudain et aux conséquences funestes se présente, nous avons besoin de tout le personnel possible pour réagir promptement. Les agents de bord sont présents pour assurer la sécurité des passagers durant toutes les phases de vols, quand il y a des urgences médicales, quand il y a de possibles actes de terrorisme, et bien sûr pour évacuer le plus rapidement possible les passagers en cas d'avarie, d'incendie ou tout autre événement mettant la vie des gens en dangers.

 

La sécurité devrait toujours être la plus grande priorité à bord de nos avions et le Canada a toujours été un exemple à suivre dans le domaine. C'est quand un événement tragique arrive que l'on pourrait regretter le laxisme des autorités, en laissant les passagers à eux-mêmes dans la totale confusion et les risques inévitables de panique devant une sortie inutilisable notamment ou l'absence de personnel pour les rediriger. Les exemples de situations où le nombre d'agents de bord a fait la différence ne manquent pas et sur les gros porteurs, une porte non couverte diminue considérablement les chances de survie des passagers dans cette section de l'appareil. Aimeriez-vous faire partie des voyageurs qui ont le moins de chance de s'en sortir? Ici les statistiques joue définitivement contre vous.

 

Voici un article écrit par un commandant http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/archive/2011/11/03/avis-aux-passagers-le-nombre-de-pnc-a-bord-de-vos-avions-est.html qui devrait nous faire réfléchir. Quant à l'idée que les syndicats ne tentent que de défendre le nombre de syndiqués à bord, vous démontrez la plus mauvaise foi et encore une fois une méconnaissance totale de ce milieu très particulier, qui n'a rien de commun avec le monde ordinaire. Avant de parler prenez sérieusement connaissance du dossier, car la vie humaine n'est pas négociable et encore moins à 35,000 pied dans les airs.

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  • 2 semaines plus tard...

 

 

 

FOR IMMEDIATE RELEASE

 

July 4, 2013

 

 

 

Air Canada and Transport Canada prevent CUPE from attending crucial evacuation tests for passenger safety

 

Ottawa, Ontario – Air Canada and Transport Canada collaborated in preventing a CUPE health and safety representative from attending crucial passenger evacuation tests held recently. Air Canada is seeking an exemption to operate with a ratio of one flight attendant for every 50 passenger seats instead of the current regulatory ratio of one flight attendants for every 40 passengers.

 

“These mandatory evacuation tests must show that the airline can operate safely with fewer flight attendants in order for Transport Canada to grant the exemption. But how can we trust the results of the tests when Air Canada and the federal government stopped the union from participating in the process?” asked Michel Cournoyer, president of CUPE Airline Division. “Who can ensure that test results won’t be fixed and that passenger safety will prevail over airline profits? Certainly not Transport Canada and Air Canada on their own,” he said

 

The Air Canada Component of CUPE asked the company for a representative to be present during the evacuation tests. Air Canada refused. The same request was made to Transport Canada and to Federal Transport Minister Lisa Raitt. CUPE never received an answer.

 

“Clearly, this new ratio results in a lower level of safety compared to the current standard. If the exemption requested by Air Canada is granted based on tests held behind closed doors, it brings into question the safety for both flight attendants and passengers.,” said Cournoyer. “As the union representing Air Canada flight attendants, CUPE needed to be present to verify that the mandatory tests were conducted properly.” Last year, CUPE was present during testing for procedures at Sunwing and denounced Transport Canada for manipulating the tests.

 

In November 2013, Sunwing tested the reduced flight attendant ratio, and the first three passenger evacuation attempts were not accomplished in the required minimum time. Transport Canada’s Inspector, Luc Mayne, then decided that a mandatory oral safety instruction to passengers during evacuations need not be given, allowing the fourth test to pass. Josh Walsh, a health and safety representative for CUPE who was present, shared his concerns with Inspector Mayne about the last minute modification to the standard procedure. Inspector Mayne simply replied: “I know what I’m doing.’’ The exemption allowing one flight attendant to 50 passenger seats has been in effect on Sunwing’s flights since Dec. 1, 2013.

 

In light of Transport Canada’s manipulation of the testing procedures at Sunwing, and the dangers that might result for the passengers, CUPE asked the Federal Court to suspend Sunwing’s exemption from the current rule of one flight attendant to 40 passengers. Because of the secrecy surrounding the tests held at Air Canada, CUPE may also contest the legality of the process.

 

Air Transat is seeking a similar exemption and will be conducting passenger evacuation tests in mid-July with CUPE representatives present.

 

CUPE represents 1,000 flight attendants at Sunwing and more than 10,000 flight attendants employed by Air Canada, Air Transat, Calm Air, Canadian North, Canjet, Cathay Pacific, First Air and Sunwing.

 

-30-

 

 

 

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