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Parc Émilie-Gamelin

 

Le Parc Émilie-Gamelin se trouve au cœur de Montréal, tout près de la station de métro Berri-UQAM.

 

 

Ce parc a été inauguré officiellement le 29 août 2005, mais la place était déja bien connue des Montréalais depuis la construction de la station de métro Berri-UQAM.

 

 

Son aménagement évoque le paysage de Montréal, symbolisant ses terrasses par le biais d’un plan incliné de verdure. Les sculptures métalliques sont l’oeuvre de l’architecte Melvin Charney. Elles symbolisent la recherche de la cohabitation entre les paysages naturels et les espaces construits d’une grande ville.

 

 

Le parc porte le nom Émilie Tavernier de Gamelin qui a consacré des fonds hérités de son époux, Jean-Baptiste Gamelin pour des oeuvres de bienfaisance.

 

Curieusement, ce lieu semble être hanté par quelque force mythique. En effet, le Parc Émilie-Gamelin a changé de nom à plusieurs reprises. On l’appelle parfois le parc Berri, la place Émilie-Gamelin, la Place du Quartier Latin, le Parc du Quartier Latin, le Square Berri ou encore le Parc UQAM. Autrefois, on l’appelait aussi parc de Montigny, d’après le nom initial de la station de métro, Berri-de-Montigny qui fut changé en 1987 pour celui deBerri-UQAM.

 

 

L’origine du nom Berri est obscure. On pense que ce nom réfère au colon Simon Després, dit Berry. Il fit acquisition, le 25 avril 1659, d'un terrain dont la limite occidentale constituait une partie du tracé de cette rue. Une autre version dit pourtant que le nom vient du nom de la province française de Berri, mais aucun document ne le confirme.

 

 

Le Parc Émilie-Gamelin n’est pas très vaste, mais il est entouré d’institutions et d’organismes très importants: l’Université du Québec à Montréal - UQAM, créée en 1969, la Grande Bibliothèque qui est la plus grande bibliothèque au Québec, la station centrale d’autobus (autrefoisTerminus Voyageur) et la Place commerciale Dupuis qui abrite des boutiques et plusieurs organismes provinciaux dont le SAAQ et le Carrefour d’intégration du Ministère d’Immigration et des Communautés culturelles du Québec.

 

 

Le parc est la porte d’entrée du Quartier Latin.

 

 

Le parc Émilie-Gamelin est indiscutablement un des pôles d'animation les plus actifs de la ville de Montréal. Plusieurs spectacles, concerts et festivals s’y tiennent régulièrement.

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Le Parc Émilie Gamelin lors de la célébration du Festival Présence autochtone. Photo :Martine Geronimi.

 

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Le parc en été. Photo : © V. Petrovsky

Voir aussi :

 

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http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=22923&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques

 

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Photo : Martine Doyon, Quartier des spectacles

 

 

Arrondissement de Ville-Marie - L'œuvre d'art public de Melvin Charney à la place Émilie-Gamelin est mise en lumière de façon permanente

 

15 mai 2014

 

Montréal, le 15 mai 2014 - À quelques jours des célébrations du 372ème anniversaire de la métropole, la Ville de Montréal et le Partenariat du Quartier des spectacles invitent les Montréalais à redécouvrir tous les soirs l'œuvre d'art public de Melvin Charney à la place Émilie-Gamelin. L'œuvre intitulée Gratte-ciel, cascades d'eau, rues, ruisseaux… une construction sera désormais illuminée 365 jours par année grâce à un tout nouveau concept d'éclairage permanent signé Alain Lortie, en collaboration avec Peter Soland (Urban Soland) et Jacques Simard (Artilux Innovation inc.). Cette initiative du Partenariat, réalisée en collaboration avec l'arrondissement de Ville-Marie, s'inscrit dans les objectifs du Programme particulier d'urbanisme (PPU) du Quartier des spectacles – Pôle du Quartier latin et dans le développement du Parcours lumière du Quartier des spectacles. Elle procure une nouvelle expérience urbaine distinctive au cœur de Montréal. (Cliquez ici pour voir la photo).

« Cette œuvre de Melvin Charney, Gratte-ciel, cascades d'eau, rues, ruisseaux… une construction était un legs du 350ème anniversaire de Montréal. Je suis fier d'assister à sa mise en lumière à l'aube du 372ème anniversaire de notre ville. Grâce à nos efforts et à ceux de nos partenaires, la place Émilie-Gamelin est devenue un pôle culturel et social encore plus fréquenté. Le réaménagement de la place et la nouvelle mise en lumière de l'œuvre inciteront certainement d'autres Montréalais à découvrir le dynamisme de ce lieu phare du centre-ville. J'invite les citoyens à profiter de l'animation culturelle estivale développée par le Partenariat et d'autres acteurs du milieu culturel, comme MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre.

« Il nous importait que l'œuvre de Melvin Charney, qui constitue l'âme de cette place, soit mise en valeur de soir comme de jour », a précisé M. Jacques Primeau, président du conseil d'administration du Partenariat. « La lumière est au cœur de l'identité du Quartier des spectacles; elle permet de créer une continuité sur tout le territoire et donne un tout autre visage à ce km2 de nuit. C'est donc une invitation à redécouvrir cette œuvre majeure et la place à la tombée du jour ».

L'œuvre de Melvin Charney sous un nouvel éclairage

La nouvelle mise en lumière de l'œuvre Gratte-ciel, cascades d'eau, rues, ruisseaux… une construction a coûté 337 000 $. Cette somme a été répartie de la façon suivante entre le Partenariat et l'arrondissement de Ville-Marie: les frais de 177 000 $, reliés aux travaux d'installation de l'éclairage et aux travaux mineurs d'aménagement de la place, ont été déboursés par l'arrondissement, tandis que le Partenariat a pris en charge des frais de 160 000 $ correspondant aux coûts rattachés aux équipements de la mise en lumière de l'œuvre et aux honoraires professionnels. Soulignons que cette œuvre fait partie de la collection de plus de 315 œuvres d'art public de la Ville de Montréal.

À propos de Melvin Charney (1935-2012)

Montréalais d'origine, Melvin Charney a fait des études au Musée des beaux-arts de Montréal et à l'école d'architecture de l'Université McGill avant de compléter une maîtrise en architecture à l'Université Yale. Il s'est démarqué tout au long de sa carrière à titre d'artiste, de professeur, de théoricien et comme architecte. L'œuvre d'art public Gratte-ciel, cascades d'eau, rues, ruisseaux… une constructionlocalisée au parc Émilie-Gamelin, ainsi que le jardin des sculptures du Centre canadien d'architecture, figurent parmi ses réalisations artistiques les plus prestigieuses. Melvin Charney a remporté le prix Paul-Émile Borduas et le prix Lynch-Staunton en 1996. Il fut nommé Chevalier de l'Ordre national du Québec en 2003 puis Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2006. Melvin Charney était Membre de l'Académie royale des arts du Canada.

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  • 6 années plus tard...

Le SPVM veut réduire la tension à la place Émilie-Gamelin

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Il y aura à tout le moins deux patrouilleurs du SPVM et des travailleurs sociaux à la place Émilie-Gamelin, sept jours par semaine, en journée, pour notamment orienter des gens vers des ressources pour des problèmes de toxicomanie ou de santé mentale.

(Montréal) En se faisant plus visible dans un esprit de prévention, la police de Montréal espère réduire la tension dans un parc où se retrouvent depuis longtemps les gens les plus marginalisés.

Publié le 21 juillet 2020 à 17h36

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-07-21/le-spvm-veut-reduire-la-tension-a-la-place-emilie-gamelin.php

Jean Philippe Angers
La Presse canadienne

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a bien sûr aussi comme objectif avec ses partenaires en santé et en services sociaux de mieux servir ces populations.

Avec ces conteneurs bleus qui viennent d’être installés sur la place Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal, les intervenants espèrent établir un lien plus direct avec les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.

Il y aura à tout le moins deux patrouilleurs du SPVM et des travailleurs sociaux dans ces installations, sept jours par semaine, en journée, pour notamment orienter des gens vers des ressources pour des problèmes de toxicomanie ou de santé mentale.

Le poste de quartier 21 du SPVM, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et la Société de développement social forment cette alliance de l’« Équipe multidisciplinaire de concertation communautaire » — ou « E=MC2 ».

Cédric Couture, inspecteur au service de la gendarmerie Sud-Ouest du SPVM, a expliqué mardi en entrevue que la police de Montréal avait été l’instigatrice de ce projet, ayant fait le constat d’enjeux sociaux nécessitant un travail d’équipe plus soutenu.

« Parfois, la police n’a pas le choix de judiciariser quand on arrive là, mais souvent ces gens-là sont aussi victimes, ou simplement des personnes en détresse. C’est là qu’on fait un constat — le service de police — d’enjeux sociaux dont on ne peut pas s’occuper seul. Ça prend un travail d’équipe, ça prend tous les acteurs du milieu », a soutenu M. Couture.

« On veut réduire la tension dans ce parc-là, et en se faisant, on est convaincu qu’on va augmenter le sentiment de sécurité et réduire les incivilités et la criminalité », a-t-il ajouté.

Jason Champagne, directeur aux programmes en santé mentale et en dépendance du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, a aussi parlé d’« un lieu de référence pour les personnes qui n’ont pas tendance à aller vers les ressources ».

M. Champagne a souligné qu’il y aurait des intervenants spécialisés en matière de dépendances directement dans le parc.

« Notre mission première est d’améliorer leur état de santé, leur bien-être, de s’assurer qu’ils reçoivent les services requis par la situation. On a un CLSC à quelques coins de rue où on offre divers services, sans rendez-vous, médicaux, psychosociaux et en santé mentale », a-t-il relevé.

« On veut favoriser la cohabitation entre les riverains, les résidants, les commerçants qui sont au centre-ville et nos personnes en situation d’itinérance en période estivale », a poursuivi M. Champagne.

La place Émilie-Gamelin est un lieu « névralgique » pour des populations vulnérables, et le SPVM cherche à « maximiser son impact » dans ce secteur.

« En plus de leur condition de vie précaire, ces gens sont souvent aux prises avec des facteurs comme la toxicomanie, la santé mentale, la prostitution, l’exclusion. Parfois, ce sont aussi des gens qui sont complètement désaffiliés du système », a fait valoir M. Couture.

MM. Couture et Champagne ont dit vouloir examiner les résultats, mais ont parlé d’une initiative qui pourrait très bien être reproduite dans d’autres lieux.

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Il y a 6 heures, acpnc a dit :

Le SPVM veut réduire la tension à la place Émilie-Gamelin

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Il y aura à tout le moins deux patrouilleurs du SPVM et des travailleurs sociaux à la place Émilie-Gamelin, sept jours par semaine, en journée, pour notamment orienter des gens vers des ressources pour des problèmes de toxicomanie ou de santé mentale.

(Montréal) En se faisant plus visible dans un esprit de prévention, la police de Montréal espère réduire la tension dans un parc où se retrouvent depuis longtemps les gens les plus marginalisés.

Publié le 21 juillet 2020 à 17h36

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-07-21/le-spvm-veut-reduire-la-tension-a-la-place-emilie-gamelin.php

Jean Philippe Angers
La Presse canadienne

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a bien sûr aussi comme objectif avec ses partenaires en santé et en services sociaux de mieux servir ces populations.

Avec ces conteneurs bleus qui viennent d’être installés sur la place Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal, les intervenants espèrent établir un lien plus direct avec les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.

Il y aura à tout le moins deux patrouilleurs du SPVM et des travailleurs sociaux dans ces installations, sept jours par semaine, en journée, pour notamment orienter des gens vers des ressources pour des problèmes de toxicomanie ou de santé mentale.

Le poste de quartier 21 du SPVM, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et la Société de développement social forment cette alliance de l’« Équipe multidisciplinaire de concertation communautaire » — ou « E=MC2 ».

Cédric Couture, inspecteur au service de la gendarmerie Sud-Ouest du SPVM, a expliqué mardi en entrevue que la police de Montréal avait été l’instigatrice de ce projet, ayant fait le constat d’enjeux sociaux nécessitant un travail d’équipe plus soutenu.

« Parfois, la police n’a pas le choix de judiciariser quand on arrive là, mais souvent ces gens-là sont aussi victimes, ou simplement des personnes en détresse. C’est là qu’on fait un constat — le service de police — d’enjeux sociaux dont on ne peut pas s’occuper seul. Ça prend un travail d’équipe, ça prend tous les acteurs du milieu », a soutenu M. Couture.

« On veut réduire la tension dans ce parc-là, et en se faisant, on est convaincu qu’on va augmenter le sentiment de sécurité et réduire les incivilités et la criminalité », a-t-il ajouté.

Jason Champagne, directeur aux programmes en santé mentale et en dépendance du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, a aussi parlé d’« un lieu de référence pour les personnes qui n’ont pas tendance à aller vers les ressources ».

M. Champagne a souligné qu’il y aurait des intervenants spécialisés en matière de dépendances directement dans le parc.

« Notre mission première est d’améliorer leur état de santé, leur bien-être, de s’assurer qu’ils reçoivent les services requis par la situation. On a un CLSC à quelques coins de rue où on offre divers services, sans rendez-vous, médicaux, psychosociaux et en santé mentale », a-t-il relevé.

« On veut favoriser la cohabitation entre les riverains, les résidants, les commerçants qui sont au centre-ville et nos personnes en situation d’itinérance en période estivale », a poursuivi M. Champagne.

La place Émilie-Gamelin est un lieu « névralgique » pour des populations vulnérables, et le SPVM cherche à « maximiser son impact » dans ce secteur.

« En plus de leur condition de vie précaire, ces gens sont souvent aux prises avec des facteurs comme la toxicomanie, la santé mentale, la prostitution, l’exclusion. Parfois, ce sont aussi des gens qui sont complètement désaffiliés du système », a fait valoir M. Couture.

MM. Couture et Champagne ont dit vouloir examiner les résultats, mais ont parlé d’une initiative qui pourrait très bien être reproduite dans d’autres lieux.

Bonne nouvelle. 

Maintenant faire la même chose à Place-des-Arts...

Le centre-ville est devenu invivable ces derniers temps.

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