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http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201404/25/01-4760915-quebec-doit-envisager-de-privatiser-la-saq-et-hydro-selon-des-experts.php

 

Publié le 25 avril 2014 à 13h55 | Mis à jour à 13h55

 

Québec doit envisager de privatiser la SAQ et Hydro, selon des experts

 

Jocelyne Richer

La Presse Canadienne

Québec

 

Le gouvernement Couillard doit envisager de privatiser partiellement Hydro-Québec et la Société des alcools (SAQ) pour remettre le Québec sur le chemin de la santé financière, selon deux experts.

 

Ces derniers, Luc Godbout et Claude Montmarquette, ont tracé vendredi un portrait extrêmement sombre de l'état des finances publiques, dans un rapport commandé par le gouvernement avant même d'être officiellement en fonctions.

 

La situation est telle, selon eux, que seul un remède de cheval pourra éviter au gouvernement d'affronter les conséquences financières d'une décote des grandes agences de notation de crédit.

 

La vente partielle d'actifs, comme Hydro-Québec et la SAQ, ne serait qu'une des solutions préconisées en vue de sortir l'État québécois du gouffre budgétaire.

 

Car ils estiment que Québec doit prendre dès maintenant toute une série de moyens, qui risquent de faire plus mal les uns que les autres: gel de la masse salariale de la fonction publique, hausse (et non une simple indexation) des tarifs de garderies, imposition de tarifs à des services gouvernementaux actuellement gratuits, révision des programmes sociaux et réévaluation des subventions et crédits d'impôt aux entreprises.

 

Seul un plan d'austérité ambitieux pourrait, selon ces deux économistes, permettre au gouvernement Couillard d'espérer atteindre la cible prévue par l'ancien gouvernement péquiste, soit un déficit de 1,75 milliard $ en 2014-2015, prélude à l'atteinte de l'équilibre budgétaire en 2015-2016.

 

Dans la situation actuelle, si rien n'est fait, Québec se dirige vers un déficit plus important que prévu, de l'ordre de 3,7 milliards $ cette année, risquant d'autant de mécontenter les agences de notation.

 

Les deux experts recommandent aussi une révision de la fiscalité, ce que s'est déjà engagé à faire le premier ministre Philippe Couillard.

 

Ils recommandent de plus de privilégier une gestion des dépenses gouvernementales à plus long terme, pouvant s'étaler sur plusieurs années.

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C'est stupide stupide stupide !

 

C'est comme trouver un puits de pétrole. Belle entrée d'argent à court terme et NON durable.

 

Le problème est au niveau des dépenses, pas des revenus...

 

Amen !

 

Envoyé de mon Nexus 4 en utilisant Tapatalk

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Le problème est au niveau des dépenses, pas des revenus...

 

En fait, c'est aussi un problème de revenus, mais de revenus récurrents, pas suite à une vente d'actifs (profitables). Si on pouvait mettre plus de gens au travail ou leur permettre d'accéder à en emploi plus payant, alors là on augmentera les revenus de façon profitable.

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:biting: Maudit réseaux de distribution... Des vrais fonctionnaires à mar.. Toujours en train de niaiser.

 

http://31.media.tumblr.com/tumblr_lu7o52OhcS1r3y3iro1_400.gif::silly:

 

(PS: ok, j'ai foutu ça dans le mauvais forum)

Modifié par YUL
ajouté le PS
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C'est surtout la SAQ qui mériterait d'être privatisée.

Avec un peu de compétition, il y aurait une baisse des prix qui serait bienvenue.

Actuellement, la même bouteille de vin coûte la moitié du prix aux États-Unis dans un Liquor Store et le quart dans une grande surface en France.

Il y a peut-être un peu d'abus pour les prix même si la modération a meilleur goût!

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What Other Provinces Can Learn From Alberta's Liquor Store Privatization

 

Twenty years ago the Alberta government swiftly and boldly threw open Alberta's markets in beer, wine and spirits. The result has been a success story of intense competition, added convenience and thousands of new jobs.

 

Other provincial governments have never imitated the Alberta accomplishment. But that has much to do with local politics and myth-making from vested interests, not facts.

 

In early September 1993, Alberta announced it would privatize its government liquor stores. It did so with remarkable speed. The province owned 202 government liquor stores on the day privatization was announced; the first store was shut just two days later. By Christmas, two-thirds of the government shops were closed or sold (in some cases, to government employees). The last Alberta government liquor store was out of business by early March 1994, just six months after the initial announcement.

 

The results speak for themselves. Pre-privatization, in addition to the 200-plus government liquor stores, the private sector operated 65 full-product outlets while 530 hotels offered up a limited product selection for sale. In the 20 years since the Alberta government exited the retail business, private sector retail outlets have grown to 1,982 in total. Product selection has expanded, from 2,200 in 1993 to over 19,000 varieties of beer, wine and spirits now. Employment in retail liquor stores (including the government numbers at the time of privatization) jumped from 1,300 employees to 4,000.

 

Alberta's privatization model has its critics. The self-labelled Consumers Association once claimed Alberta's prices were mostly higher than British Columbia. One university think tank claimed the Alberta government lost $1.5 billion in revenue since privatization.

 

Both claims are incorrect. The Consumers' study used median prices (not the lowest prices available in Alberta) and surveyed just 53 products. Also, the group ignored one of the cheapest sources of beer wine and spirits in Alberta: the Real Canadian Liquorstore chain (a division of the Superstore/Loblaws group).

 

In contrast, eleven years ago, I conducted a more comprehensive review of prices between British Columbia and Alberta using pre-tax and pre mark-up prices. I made both "deep" and "wide" comparisons and looked for the lowest available price, not some "median" measurement.

 

On the deep comparison, I contrasted 1,845 products available at BC government stores with two chain stores in Alberta; 83 per cent of beer, wine and spirits were cheaper in Alberta, even including much of the wine produced in British Columbia (something I still find true in personal shopping).

 

On the "wide" comparison, I compared 166 products available at both BC government stores and 100 Alberta stores; 90 per cent were cheaper in Alberta. On a pre-and post-privatization contrast, a 2003 study by economist Douglas West based on 100 Alberta stores found retail prices rose by four per cent in the immediate years after privatization but dropped in the last half of the 1990s, in part due to increased competition.

 

As for the claim of lost revenue, this is a red herring often advanced by privatization opponents, including for example government employees' unions in Ontario whose members work in government liquor stores.

 

In 1993, the Alberta government changed how it marked up beer, wine and spirits but continued to collect their pound of flesh. That mark-up, set by provincial governments, is what will affect revenues, not privatization.

 

The data shows Alberta hasn't exactly starved itself of booze revenues. Including the first fully privatized budget year (1993/94), and to the end of the last year, the Alberta government reaped $11-billion in mark-ups from beer, wine and spirits. That includes $729 million in the past year alone. Regardless, it should be remembered that such "mark-ups" are a tax and thus help gouge consumers.

 

Social ills that could supposedly result from liquor store privatization are often brought up by privatization opponents. But as a 2009 Frontier Centre study found, Saskatchewan, a province with a plethora of government-run liquor stores and comparatively low overall sales and alcohol consumption rates, still showed the "highest, second-highest or third-highest rates of alcohol-related harm with respect to friendships, marriage, work, studies, employment, finances, legal problems and physical violence."

 

Twenty years after Alberta began to dismantle and sell off government liquor stores, no other provincial governments has exited the retail side of the liquor business. The reason for that is not economic or social, but merely political: too many government employees' union have a vested interest in the status quo.

 

The reality, not only in Alberta in stand-alone private liquor stores--or Europe, where grabbing beer or wine off the grocery store shelf is considered a normal part of shopping, is that private retailing of beer, wine and spirits is unremarkable where it occurs.

 

http://www.huffingtonpost.ca/mark-milke/alberta-privatized-liquor-stores_b_3984754.html

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Voici un excellent texte d'Yvon Allaire du journal Les Affaires.

http://www.lesaffaires.com/blogues/yvan-allaire/privatiseren-partie-hydro-quebec-et-la-saq--une-bonne-idee/568398

 

Privatiser(en partie) Hydro-Québec et la SAQ : une bonne idée?

 

Publié le 28/04/2014 à 09:45

 

Dans un document de réflexion sur les finances publiques commandé par le gouvernement du Québec, deux experts en fiscalité publique écrivent :

 

Dans l’éventualité où l’examen des programmes, des processus et des structures ne permettrait pas de dégager les sommes requises en matière de contrôle des dépenses, le gouvernement n’aurait pas d’autres choix, en l’absence de hausses d’impôt, que d’envisager de vendre des actifs…

 

 

La vente des actifs permettrait donc de réduire la dette. À titre d’exemple, le gouvernement pourrait songer à ouvrir jusqu’à 10 % du capital de la Société des alcools du Québec ou d’Hydro-Québec aux Québécois.

 

(Rapport d’experts sur l’état des finances publiques du Québec, page 34, notre emphase)

 

Notons que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale proposent ou imposent cette recette à tous les pays pauvres ou en difficultés graves de leurs finances publiques. La Grèce en fait encore les frais.

 

Il faut en être bien conscient : brader des actifs pour des raisons fiscales émet le sombre signal que des mesures dramatiques doivent être prises pour éviter l’insolvabilité de l’État.

 

En sommes-nous rendus à ce stade au Québec? Les auteurs du rapport font-ils cette proposition de privatisation partielle parce que :

 

1. Une compression massive des dépenses n’est pas réaliste; la santé et l’éducation, voraces de fonds publics, sont des priorités incontournables aux budgets difficilement compressibles;

 

2. Une hausse des impôts n’est pas souhaitable; déjà les Québécois sont les plus taxés en Amérique du Nord; les deux experts recommandent plutôt de chercher comment réduire le fardeau fiscal des Québécois;

 

3. Alors, la vente partielle de certains actifs susceptibles d’attirer les investisseurs ne serait-elle pas une voie attrayante?

 

Que rapporterait au net la vente de 10% de Hydro et de la SAQ?

 

En comparant Hydro à des sociétés américaines cotées en Bourse, on peut établir une valeur assez juste pour Hydro-Québec. Ainsi la valeur des entreprises du secteur de l’énergie électrique (American Electric, First Energy, PPL) équivaut à quelque neuf (9) fois leur bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA). Pour Hydro, une telle démarche aboutit à une valeur estimée pour l’entreprise de quelque $75 milliards. De ce montant, il faut retrancher la dette (soit $44 milliards) pour établir que l’avoir des actionnaires d’Hydro vaudrait au marché quelque $30 milliards.

 

Pour la SAQ, on n’a pas accès à des entreprises comparables. Combien vaut une entreprise comme la SAQ qui affiche un bénéfice net d’environ $1 milliard, lequel est entièrement versé aux actionnaires sous forme de dividendes? Présumons qu’un rendement de 5% est attrayant dans le contexte actuel des faibles taux d’intérêt et considérant que la SAQ est un monopole d’État. Alors, la SAQ vaudrait environ $20 milliards.

 

Toutefois, cette valeur diffère selon que l’investisseur est soumis à l’impôt sur les dividendes ou non. Ainsi en limitant les investisseurs aux seuls Québécois, il faut présumer que suffisamment de fonds québécois exempts d’impôts (comme les caisses de retraite) voudraient absorber les nouvelles émissions d’actions d’Hydro et de la SAQ.

 

Sinon, il faut tenir compte que les acheteurs de ces actions devront verser au fisc 35% des dividendes reçus (dont la moitié environ au fisc fédéral). Un rendement attendu de 5% après impôt n’est réalisé que si le rendement avant impôt est de 7,7%. Alors la valeur de la SAQ deviendrait $13 milliards.

 

(Je suppose ici que les bénéfices des deux sociétés ne deviendront pas imposables en raison de la participation du secteur privé au capital; cela n’est ni clair ni assuré)

 

Résumons : la vente de 10% d’Hydro pourrait rapporter $3 milliards et pour la SAQ au mieux $2 milliards. Une réduction de $5 milliards de la dette du Québec qui fait entre $90 et $100 milliards selon les différentes définitions ne change pas la situation de façon significative.

 

Par contre, ce faisant, l’État du Québec se prive de 10% du dividende versé par ces deux sociétés, soit quelque $200 millions en 2014 pour Hydro et quelque $100 millions pour la SAQ. L’État du Québec perdrait quelque $300 millions de revenus annuels, soit 6% du $5 milliards réalisé par l’opération.

 

Le Québec empruntait pour une échéance de trente ans au taux de 3,5% en 2013!

 

Puis, malgré que des investisseurs privés détiennent 10% du capital d’Hydro, le gouvernement du Québec continuerait de garantir inconditionnellement la dette d’Hydro-Québec.

 

Enfin, avec des investisseurs privés au capital d’Hydro-Québec, le gouvernement devrait limiter le rôle d’Hydro-Québec en matière de politiques sociales et de développement économique (bloc patrimonial, tarifs réduits pour la grande industrie, etc.). Les investisseurs privés pourraient invoquer que la valeur de leur investissement souffre de ces décisions du gouvernement et que celui-ci doit les dédommager.

 

Bonne idée que cette privatisation partielle ? Pas vraiment. Mais il faut comprendre que cette modeste proposition des deux experts n’est peut-être que le cheval de Troie de ceux qui rêvent depuis longtemps de privatiser au complet Hydro-Québec, la SAQ, etc.

Modifié par plb
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C'est surtout la SAQ qui mériterait d'être privatisée.

Avec un peu de compétition, il y aurait une baisse des prix qui serait bienvenue.

Actuellement, la même bouteille de vin coûte la moitié du prix aux États-Unis dans un Liquor Store et le quart dans une grande surface en France.

Il y a peut-être un peu d'abus pour les prix même si la modération a meilleur goût!

 

 

Entièrement en accord avec toi à propos de la SAQ. Je crois qu'elle devrait être privatisée...mais pas HQ!!!

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Entièrement en accord avec toi à propos de la SAQ. Je crois qu'elle devrait être privatisée...mais pas HQ!!!

 

Pourquoi privatiser une entreprise qui fait des profits ? Une entreprise qui aide le gouvernement a payer l'éducation et la santé ???

 

Je suis désolé, mais ça ne me rentre pas dans la tête.

 

C'est la santé et l'éducation qu'on devrait privatiser, il est là le problème ! J'exagère, mais c'est quand même vrai.

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