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Le symbole par excellence de Montréal n'est pas le Mont-Royal, mais bien le Stade Olympique!

J'espère que non parce que si c'est le cas, notre symbole architecturale est un échec sur toute la ligne. Il a été mal construit, ne résistera pas au passage du temps est sous-utilisé pour les sommes astronomiques d'argent qui y sont engoufrés.

A l'opposé, le Mont-Royal a été aménagé en parc urbain quisi-légendaire, portant la griffe du célèbre Frederick Law Olsmted. Peu de ville ont un tel parc -de surcroît sur le sommet d'une colline.

 

Si tu en veux tellement une tour de 250 mètres, pourquoi ne pas en faire construire une dans ta ville Habsfan ?

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J'espère que non parce que si c'est le cas, notre symbole architecturale est un échec sur toute la ligne. Il a été mal construit, ne résistera pas au passage du temps est sous-utilisé pour les sommes astronomiques d'argent qui y sont engoufrés.

A l'opposé, le Mont-Royal a été aménagé en parc urbain quisi-légendaire, portant la griffe du célèbre Frederick Law Olsmted. Peu de ville ont un tel parc -de surcroît sur le sommet d'une colline.

 

Si tu en veux tellement une tour de 250 mètres, pourquoi ne pas en faire construire une dans ta ville Habsfan ?

 

Le Mont-Royal est de loin le symbole le plus fort de la ville, surtout qu'il lui a donné son nom. Il lui accorde aussi une forme de pérennité, dominant la cité depuis sa fondation, avec sa silhouette caractéristique. La Tour du stade est plutôt un édifice icônique que l'on identifie à la ville. Comme d'autres constructions uniques, reconnues mondialement et associées à Montréal.

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J'espère que non parce que si c'est le cas, notre symbole architecturale est un échec sur toute la ligne. Il a été mal construit, ne résistera pas au passage du temps est sous-utilisé pour les sommes astronomiques d'argent qui y sont engoufrés.

 

Malheureusement pour toi mon cher, c'est en plein ce qui c'est fait. Pas besoins de te donner les raisons pourquoi le Stade fut un échec sur toute la ligne, tu étais là!

 

Pour revenir au symbole de Montréal, je persiste à croire que si on faisait un sondage auprès des touristes, le Stade viendrait bien avant notre colline nationale!

 

le Mont-Royal a été aménagé en parc urbain quisi-légendaire, portant la griffe du célèbre Frederick Law Olsmted. Peu de ville ont un tel parc -de surcroît sur le sommet d'une colline.

 

Je ne dis pas que le PARC du Mont-Royal n'est pas une réussite, je dis que le Stade Olympique est un SYMBOLE bien plus connu de Montréal que l'est le Mont-Royal!

 

Si tu en veux tellement une tour de 250 mètres, pourquoi ne pas en faire construire une dans ta ville Habsfan ?

 

Franchement Yara, pas besoisn de poser des questions niaiseuses! ;)

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Le Mont-Royal est de loin le symbole le plus fort de la ville, surtout qu'il lui a donné son nom. Il lui accorde aussi une forme de pérennité, dominant la cité depuis sa fondation, avec sa silhouette caractéristique. La Tour du stade est plutôt un édifice icônique que l'on identifie à la ville. Comme d'autres constructions uniques, reconnues mondialement et associées à Montréal.

 

''le symbole le plus fort de la ville'' C'est relatif....

 

Il faut poser plus de question pour déterminer sa vrai statut, et pas juste prendre pour acquis. Moi, je l'aime notre mont, mais je ne sais pas si c'est ''le symbole le plus fort''. Si on reste dans la nature, il y a d'autres symboles, comme le fleuve, qui je trouve très fort à plusieurs égards. Ces deux éléments ne sont pas toujours visible (en l'air oui, quand nous somme au milieux oui, sinon il faut vraiment être bien placé pour les bien voir...Aussi, il faut comprendre leur contexte historique dans la fondation à Montréal pour bien les apprécier. Leur presence physique et visuelle à Montréal ne se compare pas à côté des Alpes ou des Rocheuses...

 

Le plus fort symbole dans les yeux de qui? Les montréalais ou les touristes?

C'est quoi le profil moyen de ces personnes (groupe d'age....)?

C'est quoi la cote de ce symbole par rapport aux autres de la métropole?

...

 

Je pense que beaucoup de personnes choisiront des structures faites par l'homme (Biosphère, PVM, Stade Olympique, Pont Jacques-Cartier...) au sommet de leur liste. D'autres mettront des éléments plus ou moins tangibles comme notre joie de vivre ou notre culture et langue française....

 

Dans la plupart de villes, le symbole le plus fort, et facilement identifiable, est plus souvent quelque chose qui domine le 'skyline', comme un grand tour, qui se démarque, bien placé et visible dans plusieurs axes et à grande distance.

 

Tout ça me fait questionner notre principe de 'protéger' la silhouette de Mont-Royal. Si c'est vraiment l'objectif, nous l'avons l'égaré il y a bien longtemps...Par contre, nous avons réussi à protéger certaines vues panoramiques, comme sur McGill College, qui est très bien.

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  • 4 semaines plus tard...

Publié le 10 juin 2014 à 06h00 | Mis à jour à 06h00

 

L'art de penser BIG

 

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À New York, l'architecte danois Bjarke Ingels et son équipe construiront un immeuble en forme de pyramide, avec un parc intérieur en rectangle évoquant le rôle de poumon que joue Central Park à Manhattan.

IMAGE FOURNIE PAR BIG

 

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=author%3AMarie-Claude+Lortie&sort=recent"]MARIE-CLAUDE LORTIE

La Presse

 

 

«On essaie essentiellement de ne pas accepter les solutions normales... Toutes les situations en quête de solutions sont des mélanges uniques de potentiels qui n'attendent que d'être cernés.»

 

Je ne connaissais pas l'architecte danois Bjarke Ingels avant de l'entendre il y a 10 jours à C2MTL, cette grande manifestation consacrée à la créativité, mais je connaissais les travaux de son bureau, BIG. Des immeubles résidentiels spectaculaires et décoiffants à Copenhague. Un projet grandiose à Manhattan. Je savais que c'était un des grands du moment. Une sorte de Renzo Piano, de Santiago Calatrava ou de Norman Foster à 40 ans.

 

Ce que je ne soupçonnais pas, c'est à quel point son discours tombait à point dans le contexte qui prévaut aujourd'hui à Montréal. Je ne sais pas combien de politiciens et de bureaucrates municipaux, provinciaux et fédéraux étaient présents quand il a parlé. Mais j'espère qu'il y en avait beaucoup et j'espère que tous ceux à qui il incombe de choisir ce qui se construira chez nous à l'avenir, en commençant par Montréal, iront sur l'internet écouter et voir ses conférences TED ou ses présentations dans d'autres forums.

Parce qu'Ingels a expliqué exactement ce qui doit être dit et redit: construire, ce n'est pas une corvée assortie d'une facture toujours trop élevée, ça ne consiste pas à tenter de simplement camoufler ou contourner un problème.

 

Construire, bien construire, c'est exploiter les défis liés aux circonstances propres au projet - un terrain inhospitalier, un climat hostile, une fonction difficile à faire accepter de l'immeuble à ériger - pour inventer l'avenir.

 

Un exemple? BIG est en train de construire une centrale électrique alimentée par les déchets domestiques à Copenhague.

Quand je dis Copenhague, je ne parle pas du centre-ville historique, mais je ne parle pas non plus de la lointaine banlieue. Si on était à Montréal, le site de la centrale correspondrait à quelque chose comme l'emplacement des studios Mel's ou le secteur du port.

Il y avait déjà une centrale électrique à cet endroit. Il n'a donc pas fallu convaincre la population d'implanter un immeuble industriel dans un champ vide. Mais il fallait tout de même proposer un projet écologique. Qu'à cela ne tienne, s'est dit l'équipe de BIG. «Nous allons faire un projet super propre, tellement propre qu'on rendra sa propreté manifeste», explique Ingels.

La centrale électrique aura des allures de montagne, elle sera cachée sous un parc. On pourra emprunter un ascenseur pour monter le long de la cheminée jusqu'au toit et, de là, descendre en skiant jusqu'au sol. L'été, il y aura des sentiers pédestres. L'une des façades sera un mur d'alpinisme. «On arrivera peut-être enfin à gagner des médailles aux Jeux d'hiver», blague Ingels.

Et quand la centrale crachera sa tonne de CO2, car cela arrivera, la fumée sera expulsée sous forme d'anneaux, qui seront illuminés par laser durant la nuit. Ainsi, le public verra la pollution, ce qui devrait conscientiser la population, mais aussi la rassurer, transparence du processus oblige.

Le projet doit être achevé en 2017.

À Vancouver, explique Ingels, la tour résidentielle que construit BIG propose aussi une solution inédite à une réalité fréquente dans les villes. La firme danoise érige son immeuble sur un terrain minuscule, un triangle coincé entre trois bretelles routières. À la base du triangle, la tour, de forme rectangulaire, se tord pour dégager la vue, où se profile le panorama de la ville. Audacieux.

Ingels et son bureau travaillent aussi sur un projet à Calgary, la tour Telus, qui abritera à la fois des bureaux et des résidences, et qui transformera la silhouette de la métropole albertaine, avec son style à l'opposé de la tour de Vancouver. En effet, ici, la base sera plus large que les étages supérieurs.

Pour voir le travail d'Ingels, on pourra aussi bientôt aller à New York, où il construit «un immeuble qui ne ressemble pas à un immeuble». Une construction là encore nichée contre une autoroute, au bout de la 57e rue, du côté ouest, qui ressemble à une pyramide modifiée, avec un parc intérieur en rectangle évoquant le rôle de poumon que joue Central Park à Manhattan.

Lorsque je demande à Ingels ce qui distingue les villes qui embarquent dans ses projets de celles qui préfèrent passer outre, il cite plusieurs facteurs. Une sorte d'alignement des planètes nécessaire au déblocage. Mais souvent, ce sont des individus qui tiennent leur bout, qui croient à la nécessité de construire intelligemment. À Vancouver, le promoteur immobilier Ian Gillespie voulait passer à l'architecture «utopique pragmatique» d'Ingels. À New York, note Ingels, l'ancienne présidente de la Commission pour la planification, Amanda Burden, a joué à elle seule un rôle crucial pour la mise en place de projets de qualité, en commençant par le réaménagement de la High Line, le parc aérien de New York. «Elle a mis la barre haut», dit-il. À Copenhague, la directrice de l'usine électrique «est une visionnaire», ajoute l'architecte.

Montréal a-t-il donc besoin que des responsables politiques et administratifs et des gens d'affaires soucieux de développement durable et architecturalement pertinent prennent les devants, choisissent d'agir, de ne plus avoir peur?

 

«C'est toujours un ensemble d'ingrédients, note Ingels. Il faut toujours montrer, démontrer, qu'on comprend la situation et qu'on se préoccupe du projet. Il faut être très clair au sujet de ce qu'on ajoute. La bonne architecture se préoccupe d'être attentive et d'être intelligente. Et de ne prendre aucune décision sur le pilote automatique. Et c'est à partir de ce moment-là que les gens embarquent.»

 

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Montréal needs to step up its game. Il ne faut pas oublier que nous sommes une ville UNESCO du design. À mon avis, nous perdrons bientôt notre titre si nos preneurs de décisions ne redressent pas la barre. Nous avons besoin d'audace et d'unicité dans notre développement architectural.

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Montréal needs to step up its game. Il ne faut pas oublier que nous sommes une ville UNESCO du design. À mon avis, nous perdrons bientôt notre titre si nos preneurs de décisions ne redressent pas la barre. Nous avons besoin d'audace et d'unicité dans notre développement architectural.

 

A force d'en parler et de diffuser cette idée sur une architecture de meilleure qualité pour Montréal, peut-être arriverons-nous à influencer positivement le gouvernement municipal, qui est le mieux placé pour faire circuler ce projet parmi tous les intervenants du milieu. L'attrait d'une ville passe par l'esthétisme de ses bâtiments, ses rues et places publiques. Ce sont les plus belles villes du monde qui attirent le plus grand nombre de visiteurs sur une base permanente, elles profitent au passage d'une plus grande prospérité et d'une économie plus forte que toutes les autres.

 

Le jour où Montréal aura compris que bien soigner son apparence augmentera son PIB véritablement, elle prendra plus au sérieux cet aspect du développement, en devenant plus exigeante auprès des promoteurs. Soyons imaginatifs, créons des incitatifs pour convaincre tout le monde de faire un plus grand effort architectural. C'est toute la communauté montréalaise qui en profitera, parce qu'une belle ville c'est bon pour le moral de ses habitants, et de surcroît idéal pour notre propre économie.

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Montréal needs to step up its game. Il ne faut pas oublier que nous sommes une ville UNESCO du design. À mon avis, nous perdrons bientôt notre titre si nos preneurs de décisions ne redressent pas la barre. Nous avons besoin d'audace et d'unicité dans notre développement architectural.

 

Je ne peux qu'adhérer entièrement à ton propos. YES!:highfive:

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