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<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/406038/batir-des-tours-porteuses-de-sens

 

Bâtir des tours porteuses de sens

 

</header>19 avril 2014 | Frédérique Doyon | Actualités en société

<figure class="photo_portrait left" style="box-sizing: border-box; margin: 0px 10px 0px 0px; float: left; width: 224px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">image.jpg<figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : ArwcheekLa tour Burj Doha de Jean Nouvel au Qatar</figcaption></figure><section class="retenir retenir_portrait" style="box-sizing: border-box; width: 386px; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; line-height: 1.2em; background-color: rgb(239, 239, 242); padding: 15px; color: rgb(28, 30, 124); float: left; margin-bottom: 10px;">«Montréal n'a pas besoin d'être dans cette course à la Dubaï. Je suis pour la densification, mais il faut éviter que ce soit trop dense d'un côté et pas assez dans le reste du territoire.» — Jean-Pierre Chupin, le directeur de la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture</section>

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les édifices emblématiques de Montréal datent des années 1960. Le petit boom changera-t-il la donne ? Qu’est-ce qu’un bon design architectural pour ces hautes structures ?

 

Avec son centre-ville entre fleuve et mont Royal, Montréal n’a pas développé une culture du gratte-ciel. Le mot même est un abus de langage… Et la qualité relative des édifices en hauteur, depuis le boom des années 1960, en témoigne.

«Beaucoup de tours sont insignifiantes à Montréal, elles ne sont pas porteuses de sens, souligne Clément Demers, le directeur général du Quartier international de Montréal. Pour avoir une tour de qualité, ça prend un promoteur visionnaire qui croit à la valeur culturelle de l’architecture, pas juste à la valeur financière. Ça prend aussi un marché prêt à l’absorber.»

Comme à Toronto, dont la banlieue de Mississauga a retenu l’attention quand les tours de la firme chinoise MAD, surnommées « Marilyn Monroe » pour leurs formes sensuelles, ont remporté le prix Emporis Skyscraper 2013. «L’engouement suscité par le projet [issu d’un concours auquel les promoteurs étaient d’abord réfractaires] a décuplé les investissements», rapporte Jean-Pierre Chupin, le directeur de la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture.

Selon Clément Demers, les bâtiments en chantier qui se multiplient à Montréal depuis quelques années, et encore d’ici 2020, majoritairement des condos, n’y ajouteront pas beaucoup de personnalité. Ceux qui se démarquent du skyline — la silhouette caractéristique de la ville telle qu’elle se découpe dans le ciel — sont encore et toujours la fameuse Place Ville-Marie de I.M. Pei (1962), la tour de la Bourse de Luigi Moretti (1963), le Westmount Square de Ludwig Mies van der Rohe (1967). Il ajoute le 1250, René-Lévesque (1992) de Kohn Pedersen Fox and Associates.

Rien dans le radar des 20 dernières années, où débute la course aux tours à condos ? Jean-Pierre Chupin signale le bel effort récent du Louis Bohème en face du Devoir, signé Menkes Shooner Dagenais LeTourneux (MSDL) en 2010, pour le souci des matériaux et ses 27 étages qui donnent de l’ampleur à la ville sans lui imposer une masse côté place des Festivals.

Car «la principale qualité des édifices en hauteur est leur participation à la construction de la ville, affirme M. Chupin. Est-ce qu’ils la régénèrent ou arrivent comme une brutalité dans la ville?» Il dégage deux autres aspects à considérer pour un design architectural réussi.

«La tête d’une tour, c’est sa participation au skyline. C’est ce qu’on remarque en premier. Est-ce que ce sera une forme ou une enseigne?» Au risque parfois de briser le «skyline»plutôt que de l’enrichir… Plus important encore, il y a «le rapport à la rue qu’il ne faut jamais négliger».

Effet carte postale

 

Pendant que l’on compte nos (petits) gratte-ciel significatifs sur les doigts d’une main, le reste du monde en abonde. Car la course au plus haut, au plus flamboyant se poursuit, avec un souffle nouveau depuis le chantier du (One) World Trade Center, dans l’après-11- Septembre. Pour le meilleur et pour le pire.

«À Dubaï, souvent, ils font les plans avant même de savoir ce qu’ils vont mettre dedans. L’image a beaucoup d’importance. Est-ce qu’on veut un effet carte postale ou une ambiance, une ville habitée?»

En explosion dans ces régions émergentes, le gratte-ciel témoigne d’un pouvoir d’affirmation face au monde. Difficile de passer sous silence l’élégant Burj Doha de Jean Nouvel au Qatar, cylindrique avec sa tête en dôme, qui conjugue lignes contemporaines et motifs d’architecture islamique.

Les courbes, injectées dans l’imaginaire architectural par des Antoni Gaudí, Oscar Niemeyer et Frank Gehry, rendues techniquement possibles grâce à l’évolution de l’ingénierie et des outils informatiques, se répandent dans le paysage urbain mondial.

«On est dans des tentatives récentes pour revoir la forme», dit M. Chupin en citant le projet montréalais Peterson et ses balcons ondoyants à venir. À l’angle de René-Lévesque et Bleury vient de sortir de terre l’hôtel Marriott Courtyard, avec une courbure qui sert de parfait contre-exemple, selon le professeur de l’École d’architecture de l’Université de Montréal. «Sa forme semi-bombée n’apporte rien à la qualité de l’espace urbain.»

«Ce n’est pas parce que les outils le permettent que c’est la solution à appliquer partout», note Anik Shooner, de la firme MSDL, qui insiste sur l’importance d’éviter les modes en architecture et d’analyser les volumes et formes de la ville pour dessiner un édifice. MSDL planche sur deux autres édifices à pleine hauteur, le YUL et le 900, De Maisonneuve.

 

Expérimentation

 

«Montréal n’a pas besoin d’être dans cette course à la Dubaï,clame M. Chupin. Je suis pour la densification, mais il faut éviter que ce soit trop dense d’un côté et pas assez dans le reste du territoire.» Tant qu’à chercher matière à inspiration, c’est du côté des concours d’idées architecturales eVolo qu’il suggère de regarder.

Le premier prix est revenu à l’Américain Jong Ju-lee pour Vernacular Versatility qui reprend, en la transformant, la tradition architecturale coréenne du hanok, aux structures apparentes et aux bordures de toit recourbées. Le troisième prix remporté par les Sino-Canadiens YuHao Liu et Rui Wu explore l’usage structurel du CO2 dans les gratte-ciel. Un champ de recherche qu’il juge sous- exploité à Montréal, malgré les étiquettes LEED qui se multiplient.

«Une tour devrait être un lieu d’expérimentation et d’apothéose, dit M. Chupin rappelant la longue vie de ces mégastructures. Là, alors, on mériterait de parler d’un Montréal du futur.»

 

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<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/406038/batir-des-tours-porteuses-de-sens

 

VIE URBAINE: LE RETOUR DES GRATTE-CIEL[h=1]La métropole vue du ciel[/h]</header>19 avril 2014 | Isabelle Paré | Actualités en société

<figure class="photo_paysage" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">image.jpg<figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirDu sommet de L’Altitude, gratte-ciel de 33 étages à l’angle des rues University et Cathcart, des visiteurs contemplent les vues du centre-ville de Montréal.</figcaption></figure><section class="retenir retenir_paysage" style="box-sizing: border-box; width: 230px; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; line-height: 1.2em; background-color: rgb(239, 239, 242); padding: 15px; color: rgb(28, 30, 124); float: left; margin-right: 20px; margin-bottom: 10px; margin-top: 10px;">Lire aussi:

 

Bâtir des tours porteuses de sens

 

Montréal: entre montagne et fleuve

 

Gratte-ciel projetés à Montréal

 

Une course aux panoramas qui coupent la vue?

 

Ville de Québec: la Vieille Capitale vit aussi dans les hauteurs</section>Le ciel de Montréal se remplit de gratte-ciel qui changeront le visage de la métropole. Gros plan sur ce nouveau mode de vie urbain et ses impacts sur un centre-ville de plus en plus convoité.

 

Du haut de son nid d’aigle au sommet du nouveau gratte-ciel de 124 mètres L’Altitude, Louis Bourassa contemple le coucher du soleil teinter l’édifice de la Sun Life, lécher la Place Ville-Marie, roussir la brique rouge de La Baie avant de fondre derrière le mont Royal. Hier, il allait à la Place des Arts à pied ; demain, il trottera jusqu’à son bureau en trois minutes. « J’ai vraiment l’impression de sentir la ville. D’être dans la ville, de la vivre et de la voir comme je ne l’ai jamais vue », dit-il.

 

Après 20 ans de vie « en banlieue », ce résidant de la région métropolitaine s’est offert un cadeau, littéralement tombé… des cieux. C’est en rageant contre le bouchon de 90 minutes que lui a infligé pendant trois ans un chantier de construction au coeur du centre-ville qu’il a levé un jour les yeux au ciel pour découvrir la source de son casse-tête quotidien. « J’ai découvert ce gratte-ciel qui s’érigeait dans la rue University. Ça a piqué ma curiosité. J’ai été conquis par le projet de ces constructeurs, contre qui j’avais pesté tout ce temps. J’ai plongé. J’étais mûr pour changer complètement de style de vie. “If you can’t beat them, join them !”», conclut-il.

 

Ce quinquagénaire fait partie d’une nouvelle vague de Montréalais prêts à embrasser la vie en hauteur et, pour certains, à troquer leur résidence pour un refuge en plein ciel. Un mode de vie en pleine effervescence, alors que des dizaines de gratte-ciel de plus de 20 étages s’apprêtent à transformer la silhouette du centre-ville de Montréal. Après des années d’accalmie, le coeur de la métropole flirte à nouveau avec les nuages et le mont Royal.

 

Du souterrain à l’aérien

 

Autour du Centre Bell, le bal des grues bat son plein sur les chantiers où verra le jour en 2016 la tour des Canadiens (50 étages, 167 mètres). Quelque 552 condos perchés, tous envolés avant même que la première excavatrice ne morde le sol. À deux pas, même scénario pour L’Avenue, une flèche de verre de 175 mètres, et pour L’Icône, deux tours en zigzag où nicheront 467 condos dominant la ville.

 

C’est sans compter les huit autres projets de gratte-ciel de 25 à 35 étages annoncés par la Corporation Cadillac-Fairview dans le quadrilatère compris entre la gare Windsor et les abords du Centre Bell. Surenchère ?

 

« À l’ouest du centre-ville seulement, 2300 des 3300 unités en construction sont déjà vendues. Il reste 1000 unités disponibles qui ne seront livrées que dans quatre ans. Oui, la demande est là. Le marché du condo en hauteur était inexistant à Montréal. Depuis 2012, Montréal est considérée sur ce point comme la ville la plus prometteuse au Canada », explique Mathieu Collette, directeur des études de marché sur les condos en hauteur pour le Groupe Altus.

 

Pour les promoteurs, cette ruée vers le ciel est une bouffée d’air frais après des années de disette. Depuis l’érection du 1250 René-Lévesque (199 m) et du 1000 de La Gauchetière (205 m), les deux plus hauts gratte-ciel de la métropole érigés en 1992, le ciel de Montréal était resté à peu près inchangé.

 

« On partait de loin. On vit ce que Toronto a vécu il y a 15 ans. Ça va littéralement repeupler le centre-ville et donner une mixité intéressante. On a pour plus d’un milliard de dollars de projets sur nos tables à dessin », se réjouit Olivier Legault, associé principal de Béïque, Legault, Thuot architectes, qui a signé les plans de L’Icône, du Roccabella, deux tours de 40 étages qui pousseront sur René-Lévesque.

 

Après avoir vendu l’image du « Montréal souterrain », la métropole table sur le Montréal aérien. Mais ses vues et percées spectaculaires sur le fleuve et le mont Royal se marchandent à fort prix. Dans les projets haut de gamme, les étages supérieurs se vendent entre 600 $ et 1000 $ le pied carré. Appartements de luxe, penthouses de 3000 pieds avec toits-terrasses dotés de spas dominant la ville, se vendent 4, 5, 6 millions de dollars, sans compter les frais de condos, de 300 $ à plus de 2000 $ par mois. Une place au zénith coûte bonbon.

 

La course vers le 7e ciel

 

Pourquoi cet engouement ? En plus des changements apportés en 2012 aux hauteurs permises dans certaines zones du centre-ville, la flambée des valeurs immobilières, même en banlieue, a retardé le projet de jeunes couples qui rêvaient de grandes maisons. Cette même hausse a augmenté l’actif des baby-boomers, capables d’allonger de rondelettes sommes pour migrer vers la ville et vivre entre ciel et terre. Un contexte idéal pour propulser la construction de coûteuses tours, financées grâce à cette nouvelle clientèle de niche.

 

« Beaucoup de couples se retrouvent avec des maisons vides qui valent de 500 000 à 600 000 $. Ils reviennent en ville pour vivre dans des appartements plus petits, dotés de vues imprenables », soutient l’analyste Mathieu Collette.

 

La crise financière de 2008 a aussi poussé plusieurs investisseurs, comme Daniel Houle, à placer leur argent dans l’immobilier. L’homme d’affaires a acquis deux appartements au 27e étage de L’Altitude, un pour ses enfants, l’autre offert en location au prix fort. « Au coeur de n’importe quel centre-ville, les prix ne baissent pas. En matière d’investissement, on ne peut pas perdre. En attendant, mes enfants, qui sont à l’université, en profitent », dit-il.

 

Le jour de notre visite, un haut cadre d’une compagnie pharmaceutique, déménagé à Montréal, venait visiter un condo de 3000 pieds carrés loué 7500 $ par mois. Certains projets sont devenus le quartier général de fortunés étudiants étrangers de McGill. Environ 40 % des acheteurs de L’Altitude sont des investisseurs d’ici et d’ailleurs, qui louent leur refuge en plein ciel de 5000 $ à 15 000 $ par mois.

 

L’architecte Olivier Legault impute aussi cet élan aux nouveaux modes de vie embrassés par tout un pan de la population. En 1960, 90 000 personnes vivaient seules dans la métropole ; aujourd’hui, c’est 900 000 personnes, dit-il. De plus en plus de gens font le choix de vivre seuls, « dans des lieux plus petits ». Le taux de divorce élevé viendrait aussi gonfler les rangs de ces acheteurs solitaires.

 

« La densification des villes touche toutes les métropoles du monde. Et, contrairement à leurs parents, 70 % des jeunes de la génération Y disent vouloir vivre en milieu urbain », ajoute Olivier Legault.

 

Vie d’hôtel en altitude

 

Ironiquement, la congestion et l’enfer annoncés par les projets de réfection de l’échangeur Turcot et du pont Champlain, qu’on croyait fatals pour Montréal, doperaient cette ruée de jeunes professionnels et de retraités, qui souhaitent nicher le plus près possible du centre-ville et de ses attraits. Louis Bourassa en est l’exemple vivant. « Je suis à 10 minutes de marche du Musée des beaux-arts, du Vieux-Montréal ou de la place des Festivals. Comme amateur d’art et de spectacles, je suis servi ! », dit-il.

 

Plus que la hauteur et un pied-à-terre au centre-ville, c’est le faste de la vie d’hôtel à l’année que s’offrent les acheteurs de ces logis, aux espaces privés de plus en plus petits (jusqu’à 500 ou 600 pieds carrés pour une chambre), mais aux aires communes luxuriantes. Piscine à l’eau salée, sauna, gym, cinéma maison, salle de yoga et même salle de golf virtuel appâtent métrosexuels et power couples en quête d’une vie calquée sur celle des New-Yorkais.

 

« Ce sont surtout mes enfants qui profitent de ces petits plus. Moi, j’ai surtout redécouvert le calme, la sérénité. En plein centre-ville, je ne suis jamais aussi serein que lorsque je m’assois sur mon lit et que je laisse les lumières de la ville envahir les murs de la pièce. C’est un privilège. »

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http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/406005/le-retour-des-gratte-ciel

 

<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">[h=1]Gratte-ciel projetés à Montréal[/h]</header>19 avril 2014 | Le Devoir | Actualités en société

<figure class="photo_portrait left" style="box-sizing: border-box; margin: 0px 10px 0px 0px; float: left; width: 224px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">image.jpg<figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : Béïque, Legault, Thuot, architectes (BLTA)L'Icône et ses deux tours de verre</figcaption></figure>La tour des Canadiens : Tour rectangulaire de 167 m, comptant 52 étages, qui abritera 552 condos de 300 à 2000 pieds carrés, à l’angle de La Montagne et de l’avenue des Canadiens-de-Montréal. Un projet de 230 millions.

 

L’Avenue : Un édifice anguleux de 175 m, qui comptera 52 étages, 315 logements et un hôtel. Un projet de 200 millions, situé au 1275, avenue des Canadiens-de-Montréal.

 

Le Rocabella : Un projet de 40 étages (154 m) comptant 516 condos, situé au 1300 boulevard René-Lévesque. Budget : 117 millions.

 

L’Icône : Deux tours futuristes en verre — dont une de 38 étages (146 m) — qui logeront 379 condos. Un projet de 120 millions qui se dressera au 1221, De la Montagne, du côté nord de René-Lévesque.

 

Tour Deloitte : Un immeuble à bureaux qui s’élèvera à 133 m, à deux jets de pierre du Centre Bell (100 millions). Sept autres gratte-ciel de 35 à 45 étages sont prévus par le promoteur Cadillac-Fairview d’ici 2020, autour de la gare Windsor. Plus de 2 milliards en investissements.

 

YUL : Deux édifices de 38 étages comptant 404 logements seront érigés par le promoteur chinois Brivia, sur l’îlot Overdale au sud de René-Lévesque. La phase 3 comprendra la réfection de la maison historique La Fontaine et la construction de maisons en rangée et d’espaces verts.

 

L’Altoria : L’immeuble de 35 étages (130 m) est en construction à l’angle des rues de Beaver Hall et Viger (100 millions).

 

Babylone : Deux édifices de 25 et 37 étages, reliés par des jardins suspendus aux 12e et 26e étages. La plus haute tour atteindra 120 m. Le projet accueillera 331 appartements, au 1500, René-Lévesque Ouest.

 

L’Altitude : 33 étages de condominiums, avec commerces et restaurant au rez-de-chaussée, dont la livraison a débuté en août 2013. À deux jets de pierre du Carré Philips.

 

Tour du QdS : Un projet d’immeuble à bureaux de 30 étages, projeté par Canderel et le Fonds de solidarité du Québec, rue Jeanne-Mance, tout près de la rue Sainte-Catherine.

 

Observatoire de la Place Ville-Marie : 100 millions investis dans la réfection de la Place Ville-Marie et l’aménagement d’un observatoire et d’un restaurant au faîte de l’édifice phare de Montréal, qui a fêté ses 50 ans en 2012.

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http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/406032/une-course-aux-panoramas-qui-coupent-la-vue

 

<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">[h=1]Une course aux panoramas qui coupent la vue?[/h]</header>19 avril 2014 | Isabelle Paré | Actualités en société

<figure class="photo_paysage" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16.260000228881836px;">image.jpg<figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirLa protection des vues sur le mont Royal a fait l’objet de vigoureuses batailles au début des années 80, alors qu’un projet du promoteur Cadillac-Fairview devait venir obstruer les perspectives sur la montagne depuis l’avenue McGill College. Le projet initial a finalement été abandonné, à la suite des protestations venant de divers groupes de citoyens, dont Héritage Montréal.</figcaption></figure>La course vers le 7e ciel amorcée dans le centre-ville de Montréal risque-t-elle de grignoter à petit feu les percées sur la montagne, symbole iconique de la métropole ?

Pour certains observateurs, cette invasion céleste n’a pas que du bon. Si la prolifération des édifices en hauteur dope l’économie locale et fait courir les übercitadins, elle pourrait menacer l’identité unique du paysage montréalais. «Montréal a eu la sagesse de ne pas vouloir cacher sa montagne. Il faut respecter la domination de ces deux éléments naturels qui font la force du centre-ville, montagne et fleuve. Si on développe un fouillis de tours partout, on perd cette image», soutient Clément Demers, professeur titulaire à l’École d’architecture de l’Université de Montréal et directeur du projet du Quartier international de Montréal (QIM), devenu un modèle de développement urbain.

La ruée vers des panoramas à couper le souffle pourrait finir par bloquer la vue de bien des Montréalais vers la montagne, pense aussi celui qui est devenu la voix d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru. «Du belvédère de la montagne, on voit de moins en moins le fleuve, et vice versa. On dirait que l’administration municipale est aujourd’hui convaincue que leskyline est aussi important que le mont Royal. Mais des skylines, il y a en partout, à New York comme à Dubaï, et de bien plus beaux. Est-ce que la Ville a baissé les bras?», dit-il.

La tour du Quartier des spectacles, un projet de 30 étages financé par le Fonds de solidarité qui s’élèvera rue Jeanne-Mance, au pied de la place des Festivals, pourrait plonger ladite place dans l’ombre à certaines heures du jour. Mais les promoteurs, eux, se défendent de négliger l’impact de leurs édifices sur la trame urbaine et la qualité de l’expérience vécue au niveau de la rue. «La volumétrie et le design ont été approuvés par la Ville et le Comité consultatif d’urbanisme (CCU). Tous ces éléments sont pris en considération quand on dépose un projet. Non seulement l’ombre, mais aussi le vent. Je pense que la Ville est très rigoureuse», affirme Daniel Peritz, vice-président pour Montréal, Québec et Ottawa chez Canderel, copromoteur du projet.

 

Pousse, mais pousse égal

 

Même à Manhattan, où la verticalité fait partie de l’ADN de la Grosse Pomme, l’administration Bloomberg a stoppé les hauteurs autour d’immeubles phares comme l’Empire State Building, affirme Dinu Bumbaru. Pas touche ! «La protection du paysage urbain, c’est bien plus que la sauvegarde de vues en Toscane, ça se passe aussi dans les centres-villes», plaide-t-il.

Un argument auquel fait écho Christina Cameron, ex-présidente du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, maintenant titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l’Université de Montréal. En effet, une grande partie des sites protégés par l’UNESCO se retrouvent aujourd’hui menacés par l’urbanisation galopante et l’érection de forêts de gratte-ciel. Depuis dix ans, la protection des vues et des perspectives dans certains sites est au coeur des débats qui enflamment les travaux du Comité du patrimoine mondial. «On ne peut “geler” le développement d’une ville, mais il faut protéger certaines vues et la qualité de vie. Saint-Pétersbourg, qui risquait de perdre son statut de site du patrimoine mondial, a déménagé le projet de la tour Gazprom de dix kilomètres pour préserver l’identité de son ancienne ville», dit-elle.

Le problème s’est posé à Saint-Pétersbourg, en plein boom économique, mais aussi à Cologne, Vienne, Dresde et Ispahan en Iran, tous confrontés à la profusion d’immeubles à quelques jets de pierre de sites et de villes historiques.

La ville de Londres, où les plans de 200 gratte-ciel présentés par des promoteurs sèment la zizanie, est en passe de devenir l’antimodèle dans le genre. Après l’érection du controversé Shard (309 m) et du Gerkin (180 m), deux tours futuristes construites à proximité du lieu historique de la tour de Londres, de nouveaux édifices projetés à deux pas de l’abbaye de Westminster et du parlement risquent de reléguer, dès l’été prochain, la City sur la liste des sites du patrimoine mondial en danger, affirme Mme Cameron.

«À Vancouver, ils ont choisi de permettre plus de hauteurs, mais de laisser de larges percées sur la mer et la montagne, uniques à cette ville. C’est une belle réussite. J’espère que Montréal pourra s’en inspirer», pense-t-elle.

 

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À Vancouver, ils ont choisi de permettre plus de hauteurs, mais de laisser de larges percées sur la mer et la montagne, uniques à cette ville. C’est une belle réussite. J’espère que Montréal pourra s’en inspirer», pense-t-elle.

 

Bon bien, inspirons nous de Vancouver. Permettons de construire plus haut à des endroits et protégeons d'autres endroits! Il me semble que ce n'est pas compliqué!!!

 

Bumbaru me tappe sur les nerfs!!

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D'accord avec toi Habsfan, malheureusement je suis assez certain que de nombreuses personnes qui liront ce dossier du Devoir vont simplement conclure que les tours cachent la montagne, donc il faut les empêcher.

Bien sur pas un mot sur l'aberration de laisser construire a hauteur égale du mont royal pour en protéger la vue... Une tour de la hauteur du mont royal va le cacher, par définition! Décourageant...

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D'accord avec toi Habsfan, malheureusement je suis assez certain que de nombreuses personnes qui liront ce dossier du Devoir vont simplement conclure que les tours cachent la montagne, donc il faut les empêcher.

Bien sur pas un mot sur l'aberration de laisser construire a hauteur égale du mont royal pour en protéger la vue... Une tour de la hauteur du mont royal va le cacher, par définition! Décourageant...

 

En respectant la hauteur limite du Mont-Royal, on permet la constructions d'édifices qui dépassent les 50 étages environ pour les bureaux, et les 60 étages pour les condos ou hôtels. Ce qui m'apparait très raisonnable pour le marché montréalais, surtout qu'on ne manque pas d'espace pour des décennies de développement.

 

Bien sûr que toute construction dans l'angle de vision de la montagne la cachera, pas besoin de hautes tours pour cela. L'objectif recherché est d'éviter de dominer le Mont-Royal par un édifice qui l'écraserait ou le ferait paraitre comme une simple colline. Ouvrir la porte à un projet, c'est l'ouvrir à tous les autres. Depuis les années 60s que l'on travaille la ligne d'horizon de la ville en développant une image distinctive unique au monde. Allons-nous dilapider tous ces efforts pour des caprices de grandeur?

 

Il ne s'agit pas de simplement protéger un paysage, mais une marque de commerce, le branding de la ville, reconnaissable au premier coup d'oeil. Montréal porte bien son nom et sa petite montagne est son symbole principal, un lieu historique de premier plan qui appartient à son patrimoine. La restriction à laquelle nous faisons référence a été pensée et soupesée par des générations d'urbanistes. Ils ont eu non seulement une vision originale pour notre ville, mais surtout beaucoup de respect pour cette ligne d'horizon emblématique, que l'on voudrait aussi conserver et protéger pour les montréalais de demain.

 

Que l'on construise des tours gigantesques comme on en voit partout maintenant, n'ajoutera rien de caractéristique ou d'exceptionnel à la ville. Nous avons déjà un élément de taille incomparable que personne ne pourra jamais reproduire, et qui fait l'authenticité de Montréal. Alors continuons à avoir cette sagesse de construire un centre-ville qui mettra en valeur ce promontoire naturel au lieu d'y faire compétition.

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L'objectif recherché est d'éviter de dominer le Mont-Royal par un édifice qui l'écraserait ou le ferait paraitre comme une simple colline.

 

Justement, le Mont-Royal est une simple colline. Il n'y a rien de spécial cette colline Montérégienne!

 

Ouvrir la porte à un projet, c'est l'ouvrir à tous les autres.

 

Bien au contraire, c'est le but de limiter les construction plus hautes à certains endroits bien choisit! (comme ils ont fait à Vancouver) Pour s'assurer que n'importe qui ne puisse pas construire n'importe quoi, n'importe où!

 

Depuis les années 60s que l'on travaille la ligne d'horizon de la ville en développant une image distinctive unique au monde. Allons-nous dilapider tous ces efforts pour des caprices de grandeur?

 

Encore une fois, le skyline Montréalais n'a rien de distinctif vis à vis les autres villes. Qu'elle ait une tour de 250 m ou pas, ne changera rien!

 

Montréal porte bien son nom et sa petite montagne est son symbole principal,

 

My GOD!!! rolleyes: Des fois, j'ai l'impression que tu radotes juste pour radotter!?!? Le symbol par excellence de Montréal n'est pas le Mont-Royal, mais bien le Stade Olympique!

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