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On permet une marque ou une chaîne comme Premiere Moissan d'y s'installer, mais j'imagine que Starbucks représente une connotation trop commerciale et plus négative pour plusieurs qui aimeront préserver l'allure ou la tradition de commerçants indépendants dans ce Marché.

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Ridicule. Juste ridicule, on commence par où?

 

Si: "la mission des Marchés Publics de Montréal (MPM) est d’assurer aux Montréalais un accès aux produits du terroir québécois dans des marchés qui correspondent à leur identité, tout en appliquant les principes de circuit court et de développement durable".

 

Alors: ça prouve que c'est un organisme coquille qui n'a pas vraiment d'influence et donc, mettez-moi ça dehors, quand on parle de cynisme on par de vous, entre autres.

 

Preuve: "Considérant que l’ouverture d’un StarBucks Coffee au Marché Jean-Talon renie la mission des MPM en favorisant une économie mondialisée, déshumanisée et polluante au lieu d’une économie locale, à échelle humaine et écologique"

 

Ça dit noir sur blanc que c'est leur mission, et donc que c'est un échec.

 

Mais, anyways, si les gens sont si fier des petits cafés et etc, Starbuck va juste faire faillite et fermer, c'est quoi le problème, vous avez peur de succomber?

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Mais, anyways, si les gens sont si fier des petits cafés et etc, Starbuck va juste faire faillite et fermer, c'est quoi le problème, vous avez peur de succomber?

 

Le Starbuck proposé est en dehors de la juridiction du marché Jean-Talon, et il a ainsi toute la légitimité de s'installer. Mais je vais faire un peu l'avocat du diable, et dire que la rentabilité d'un éventuel Starbuck n'est pas un très bon barème de ce qui devrait se trouver dans le marché.

 

Ces grandes chaînes ont les reins solides et il y aura toujours la clientèle nécessaire pour leur survie (à moins d'un boycott diablement efficace). Ça ne veut pas dire qu'un Starbuck contribue d'avantage à l'attrait du marché Jean-Talon, comparé à un établissement indépendant, plus original et d'origine local, qui aurait tout autant de chance de prospérer.

 

Un Starbuck est un commerce extrêmement générique, banal, et répandu. Il ne renforce aucunement l'attrait du marché, son aspect destination, l'offre et la personnalité qui va attirer de la clientèle extérieure. Malgré tout, il survivra sans problème. Quelque chose de mieux pour le marché (et ses objectifs) pourrait être à sa place.

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Je comprends tout ça mais on nage dans un certain flou. On part d'un sentiment, d'une interprétation d'un genre de commerce pour décider s'il est légitime ou non. Il faut des critères objectifs pour trancher, on ne peut honnêtement pas y aller avec du ressentiment. Je comprends que ce type d'entreprise a les reins solides mais il y a des limites, elle est là pour faire de l'argent et si elle roule c'est peut-être un signe qu'on se fait des idées sur la réalité des choses. Faut-il au moins que ceux qui y vont l'assument pleinement.

 

Finalement, c'est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver au Marché; les gens pourront manifester en allant dans les "petits commerces", on pourra démontrer clairement la supériorité de la qualité de ce que ces commerces ont a offrir avec une telle référence... À moins, encore une fois, que ce marché ne soit qu'un cirque et que, dans le fond, le monde n'y vont que par peer pressure et que si ce n'était que d'eux, ils se contenteraient d'un venti moka parce que, finalement, ça fait la job, qu'ils n'ont pas vraiment de goûts pis qu'ils sont un peu tanné de faker qu'ils aiment ce qu'on leur dit qui doit être bon.

 

@cjb

 

Build a Timmy around the Marché and nobody bats an eye.

Build a Starbuck around the Marché and everybody loses their minds!

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http://spacing.ca/montreal/2015/03/07/starbucks-jean-talon-market/

 

<article id="post-25359" class="post-25359 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-civic-engagement category-food category-neighbourhoods category-politics category-streetscape" style="font-family: rooney-web, Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: 17px; color: rgb(51, 51, 51);"><header class="entry-header">[h=1]What does a Starbucks in Jean Talon Market Say About our Urban Landscape?[/h]MARCH 7, 2015 | BY ALANAH HEFFEZ

</header>10614259_735172553270714_2272680279125286845_n-600x292.jpgImage via Facebook "Contre l'ouverture d'un Starbucks au Marché Jean-Talon"

An online petition to counter the opening of a Starbucks at Marché Jean-Talon has accumulated more than 4000 signatures in less than 24 hours. The petition points out that the multinational coffee chain, which operates more than 20,000 shops worldwide, counters to the mission of Montreal’s Public Market Corporation, which is “to give Montrealers access to local produce at public markets that correspond to their identity.” Furthermore, the petition signatories insist, the coffee chain threatens to devalue the unique landscape of Little Italy, known for it’s many independent cafés and its patchwork of multi-cultural businesses.

But who will hear this cri-de-guerre? The petition is destined to the Rosemont-Petite-Patrie borough mayor and the Corporation des Marchés Publics de Montréal (MPM), yet neither has a say in the matter.

What makes the Jean-Talon market so unique and diverse is the way the public marketplace is surrounded by small businesses that pour out the back-doors of privately-owned buildings along Jean-Talon and Mozart streets. Fruit and veggie stands overflow into the alleyway, flanked by the terraces of independent cafés, tacquerias and saussiseries, and some québecois chains. It is in one of these privately owned buildings, which previously hosted a pizzaria and has a restaurant permit, that the international coffee chain plans to open up shop.

The future coffee-shop will certainly fall within our mental-map of the market, yet it is, in reality, outside of the jurisdiction of the MPM. And while the municipality has tools to create the box, so to speak, by regulating the volume, look, and vocation of a building, the mayor can hardly deny a permit based on the brand of the product being sold…

And would we really want them to have that kind of power? I would argue that makes Jean-Talon market beloved is the seamless blending of public and private spaces, of local and international flavours, of luxury products and dumpster-divers, into messy patchwork that none-the-less feels like a harmonious entity. Show me a municipal project – or any development regulated by a single body – that comes close.

The same conditions that allow diversity to flourish make our urban landscapes vulnerable to outside invaders, in a process much like ecological succession.

But that doesn’t mean we shouldn’t speak out about the collective vision we have for the places we care about, as thousands have done by signing the petition.

Beyond that, we law-abiding citizens may be limited to the most trite of strategies, the ol’ vote with your dollar? Perhaps we can dream of ways to take it further – I would love to see handmade ads that would guide visitors and newbies towards the neighbourhood’s best independent cafés. Perhaps the local businesses or property-owners could form an association that agreed to work towards a common set of values and neighbourhood character. Perhaps there’s another way… what to the readers say?

</article>


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Je suis content qu'ils ouvrent un Starbucks. J'aime bien leurs lattés de grande taille et passer tout un après midi sur mon ordi à pianoter et ne pas me faire regarder croche pour que j'achète quelque chose à tout les 5 minutes.

Je n'allais presque jamais dans le coin du marché notamment parce qu'il n'y a nulle part où déambuler, maintenant peut-être que j'irai et prendrai la peine d'acheter des fruits ou du pain au marché.

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Je comprends tout ça mais on nage dans un certain flou. On part d'un sentiment, d'une interprétation d'un genre de commerce pour décider s'il est légitime ou non. Il faut des critères objectifs pour trancher, on ne peut honnêtement pas y aller avec du ressentiment. Je comprends que ce type d'entreprise a les reins solides mais il y a des limites, elle est là pour faire de l'argent et si elle roule c'est peut-être un signe qu'on se fait des idées sur la réalité des choses. Faut-il au moins que ceux qui y vont l'assument pleinement.

 

Finalement, c'est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver au Marché; les gens pourront manifester en allant dans les "petits commerces", on pourra démontrer clairement la supériorité de la qualité de ce que ces commerces ont a offrir avec une telle référence... À moins, encore une fois, que ce marché ne soit qu'un cirque et que, dans le fond, le monde n'y vont que par peer pressure et que si ce n'était que d'eux, ils se contenteraient d'un venti moka parce que, finalement, ça fait la job, qu'ils n'ont pas vraiment de goûts pis qu'ils sont un peu tanné de faker qu'ils aiment ce qu'on leur dit qui doit être bon.

 

Le Marché est dans une situation un peu spéciale qu'une part de sa «trame commerciale» ne tombe pas sous sa juridiction. Le Marché tente d'encourager les produits locaux, le terroir, et les entreprises d'ici. Il est évident que le Marché aurait privilégié un autre établissement en priorité, comme c'est le cas sur son territoire. Un qui va répondre à ses objectifs sociaux. La déception est surtout là, je crois.

 

Bien sûr dans l'ordre des choses actuelles personne n'a la légitimité de dire à Starbucks de ne pas acquérir un édifice et s'y installer. Et c'est certain que dans ce contexte les critiques contre le commerce sont très subjectives.

 

Mais je crois juste qu'on surestime grandement le pouvoir du consommateur ici. Même si 90% des clients du marché Jean-Talon étaient opposés à ce Starbucks, cela ne garantirait en rien que le Starbucks ne serait pas rentable, et qu'un commerce répondant aux aspirations du marché (et hypothétiquement de sa clientèle) prendrait la place. Les locaux disponibles sont extrêmement restreints le long du marché Jean-Talon, sont probablement soumis à une forte pression immobilière, et il est évident que la barre est moins haute pour une multinationale, alors qu'elle serait inatteignable pour beaucoup des occupants actuels du Marché Jean-Talon. La forme commerciale de ces marchés n'existe pas ailleurs de leur contexte «contrôlé», de toute manière.

 

En bout de ligne, si un Starbucks s'installe dans le secteur, c'est grâce à l'achalandage que suscite une synergie de commerces beaucoup plus originaux et uniques, qui n'auraient pas nécessairement la chance d'être là sans la mission spécifique d'un marché.

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