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http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/458218/charte-des-valeurs-economie-et-architecture/

 

Désirant profiter de la campagne électorale, l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) amorce une tournée provinciale pour réclamer de nos élus l’adoption d’une politique nationale de l’architecture.

Mine de rien, le dossier traîne depuis plus de 30 ans à l’Assemblée nationale. L’OAQ avait en effet déposé en 1982, alors que René Lévesque était au pouvoir, un livre blanc pour guider le développement urbain du Québec. Le dossier a refait surface à quelques reprises depuis, mais n’a malheureusement jamais mené à l’adoption d’une réelle stratégie provinciale.

 

C’est pourquoi l’OAQ partira, dès la semaine prochaine, à la rencontre de députés, de maires, d’architectes et d’organismes sensibles à notre patrimoine bâti afin de faire valoir les bénéfices d’une telle politique. Seize pays, dont les Pays-Bas et la Norvège, possèdent déjà la leur, alors que 14 autres y travaillent d’arrache-pied. Pourquoi pas le Québec?

Une politique provinciale forcerait notre gouvernement à devenir un client exemplaire pour la construction de bâtiments publics, en établissant une série de critères précis à examiner avant de sortir le chéquier pour un musée, un hôpital et même un échangeur autoroutier. En ce moment, l’État québécois persiste trop souvent à sélectionner un projet en ne regardant que la facture. Pas le fournisseur le plus fiable. Pas le plus talentueux. Le moins cher, et ce, peu importe la proposition.

 

Est-ce ce que vous feriez avec votre propre maison si vous souhaitiez, par exemple, l’agrandir? Prendriez-vous le plus bas soumissionnaire (peu importe son CV et ses références) ou opteriez-vous pour le meilleur rapport qualité/prix afin d’assurer une plus-value à votre propriété? Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi procéder différemment avec notre patrimoine collectif?

 

Depuis déjà trop longtemps, on dépense des millions et des millions de dollars en édifices publics sans prendre le temps de regarder plus loin que le bout de notre nez. Mais ces bâtiments maximisent-ils vraiment notre productivité au travail? Reflètent-ils notre créativité? Possèdent-ils une valeur touristique?

 

Une stratégie nationale démontrerait [enfin] que nos politiciens se soucient réellement de l’aménagement de notre territoire en affirmant vouloir prioriser un patrimoine bâti de qualité. En donnant l’exemple, on s’efforcerait de transformer nos paysages urbains en une fierté nationale comme dans bien des pays.

 

Mais attention ici. Je ne parle pas de favoriser la construction d’icônes tape-à-l’œil, dispendieuses, qui vieillissent mal et qui n’ont strictement aucun impact sur notre qualité de vie. Je parle plutôt d’une fierté collective qui se rapproche davantage des pays scandinaves avec une architecture à échelle humaine, respectueuse de l’environnement et qui reflète notre identité culturelle.

 

Assurons-nous d’obtenir le meilleur pour notre société. Pas le minimum requis.

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Il serait grand temps que le gouvernement s'intéresse à ce dossier et en fasse la promotion. L'architecture est un moyen d'expression culturel aussi valable que la musique ou toutes autres formes d'art. Elle permet aussi au bâti, à non seulement se distinguer, mais surtout à passer avec succès à travers les âges. Faire la promotion de l'esthétisme urbain, est une formule gagnante assurée, autant pour la qualité de vie des résidents, que pour l'attrait des villes et campagnes auprès des visiteurs. L'architecture de qualité contribue à la richesse globale d'une société et dans l'histoire, a été la démonstration claire de l'avancement d'une civilisation, de son influence et de son rayonnement dans le monde.

 

L'architecture est une source de cohésion sociale et de fierté nationale. Elle est rassembleuse et contribue comme toutes les autres formes d'art à l'élévation de l'esprit. Ne négligeons pas son importance, on n'a qu'à voir l'immense intérêt qu'elle suscite partout dans le monde. Les bâtiments anciens comme modernes, qui ont fait appel aux meilleurs créateurs de génie, sont devenus des legs précieux à toute l'humanité. Ils sont de ce fait, pour plusieurs, reconnus par nos institutions internationales les plus prestigieuses, et jouissent du statu de trésor national et de patrimoine mondiale de l'humanité. J'ajouterais d'une nation et d'un pays.

 

Il n'est jamais trop tard pour enfin s'engager dans cette voie, et constater par nous-mêmes les innombrables avantages que nous pouvons en retirer. La différence budgétaire entre deux projets, dont l'un fait appel au design réussi, se répercutera en gains substantiels pour toute la durée de vie d'une construction donnée. Elle aura aussi un effet d'entrainement positif qui incitera au dépassement au niveau de la création, sans pour autant le faire automatiquement au niveau des coûts. Comme je le dis dans une de mes phrases signatures: investir dans l'architecture, c'est investir doublement dans l'économie d'une ville.

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http://www.oaq.com/esquisses/politique_nationale_de_larchitecture/dossier/de_lutilite_dune_politique_nationale.html

 

DE L’UTILITÉ D’UNE POLITIQUE NATIONALEOUVRIR LA VOIE

 

 

On ne compte plus les avantages d’un cadre bâti de qualité. Et une politique nationale est le meilleur moyen pour y arriver.

Corinne Fréchette-Lessard

 

On l’attendait depuis plusieurs années. En 2012, elle est enfin arrivée avec moult tambours et trompettes : la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction, dite commission Charbonneau. Et elle tient ses promesses. En plus de faire les manchettes, elle met fin à des carrières et crée des vedettes.

 

Mais depuis le début, une question brille par son absence. « On s’indigne des dépassements de coûts et du copinage, mais à aucun moment on ne s’est demandé si, comme société, on construit bien, à quelles fins, selon quels critères », remarque Marc Chevrier. Certes, ce n’est pas le mandat premier de la commission. Mais pour ce professeur en sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal, c’est symptomatique.

Malgré les nombreux slogans déclinés autour du thème « Bâtir le Québec », la classe politique s’intéresse peu à l’environnement bâti. « L’État se contente du rôle de donneur d’ouvrage sans avoir une vue d’ensemble », poursuit-il. Pourtant, les effets de l’architecture et de l’aménagement du territoire sont profonds. Et le gouvernement y engage des sommes considérables. Des raisons qui, selon lui, justifient amplement l’adoption d’une politique nationale de l’architecture.

 

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Gros impact

 

Winston Churchill disait : « Nous façonnons nos bâtiments, puis ce sont eux qui nous façonnent. » François Dufaux, professeur à l’École d’architecture de l’Université Laval, abonde dans le même sens. « Beaucoup de gens voient l’architecture comme un fond de scène inerte. Or, elle structure nos vies. Elle rend certaines choses possibles et d’autres impossibles. »

En plus, son impact est inévitable. « Si tu n’aimes pas Picasso, tu ne vas pas voir son exposition au musée. Mais impossible d’échapper à un bâtiment. Une fois qu’il est construit, il faut vivre avec », ajoute Yves Gosselin, ex-président de l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC). (Photo: Abbaye de Val-Notre-Dame, Atelier Pierre Thibault. Crédit: Alain Laforest)

Dans les années 1990, alors qu’une série de pays européens adoptaient des politiques nationales de l’architecture, l’IRAC s’est penché sur la question. « Mais instaurer une politique relève du palier provincial. L’IRAC pouvait seulement ouvrir le débat. » Énoncée en 2005, sa politique modèle vise quatre objectifs : améliorer la qualité de vie, assurer la durabilité, enrichir la culture et le patrimoine, promouvoir l’innovation et la recherche. Or, elle a trouvé peu d’échos dans les provinces.

Pas si étonnant. « Avant les années 1960, l’Église avait en quelque sorte une politique nationale de l’architecture : un projet monumental, économique et durable », rappelle François Dufaux. Mais le projet social de la Révolution tranquille a fait peu de place à l’architecture. « Par exemple, dans notre volonté de rendre l’école accessible à tous, on a construit des polyvalentes et des cégeps partout sans jamais réfléchir au type de bâtiment le mieux adapté à ces établissements », poursuit-il.

Essentiellement, la législation se limite à des garde-fous, comme le Code de construction et le Code de sécurité. « En gros, on dit : les bâtiments ne doivent pas être mortels et doivent avoir une durée de vie raisonnable. Disons que c’est un début », lance Brigitte Desrochers, agente de programme, Architecture au Conseil des arts du Canada. Il faut dire que le Québec est bien loin d’une politique intégrée qui engloberait le patrimoine, l’aménagement du territoire, le développement durable, l’habitation, etc.

 

Montrer la voie

 

Lise Bissonnette en est convaincue : la Grande Bibliothèque de Montréal doit son succès à son architecture. Selon le programme donné aux architectes, le lieu à construire devait être poétique, littéraire et libre, un antidote élégant au chaos et ancré dans la ville, en harmonie avec le quartier et les saisons. « Si on avait fait un bâtiment uniquement fonctionnel, les gens ne m’arrêteraient pas dans la rue pour me dire que la Grande Bibliothèque a changé leur vie. »

Mais cette bibliothèque est une exception, déplore-t-elle. « On ne reconnaît aucune valeur culturelle à l’architecture. Pour une société qui prétend être la championne de la culture en Amérique du Nord, c’est honteux. »

Une politique nationale de l’architecture renverserait la vapeur. « Elle indique une valeur commune à la population et justifie des mesures pour la favoriser, explique Brigitte Desrochers. Elle place l’architecture au cœur de la discussion, en amont, pour garantir des espaces de qualité. » C’est aussi une façon de sensibiliser le public à l’importance du cadre bâti et d’épauler les décideurs et constructeurs. Par exemple, aux Pays-Bas, l’adoption d’une politique nationale, au début des années 1990, a donné naissance à plusieurs centres d’expertise et de recherche qui font la promotion de l’architecture et appuient la pratique locale.

Pour le gouvernement, une telle politique nationale permettrait aussi de montrer l’exemple. « Les équipements publics doivent lancer un signal et ouvrir la voie. Ce qui appartient à tous devrait être plus beau que tout le reste », croit Jean-Paul L’Allier, président de Mission Design et ancien maire de Québec, à qui on doit entre autres la réinvention du quartier Saint-Roch.

À l’heure actuelle, c’est loin d’être le cas. « L’État lui-même se contente le plus souvent de louer des mètres carrés », remarque Marc Chevrier. Quand il construit, la qualité architecturale arrive bien bas dans sa liste de préoccupations. « Le cas de la Maison symphonique nous l’a clairement démontré, dit Lise Bissonnette. La seule grille d’analyse était économique. Et selon l’ancien gouvernement libéral, de la belle architecture aurait coûté trop cher. »

Les concours sont rares et réservés aux projets culturels, comme les bibliothèques et les salles de concert. « Comme si l’architecture n’avait pas sa place dans les bâtiments du transport ou de la santé », poursuit-elle. « L’architecture n’est pas une dépense, affirme Fred Schoorl, directeur de l’Institut royal des architectes néerlandais. C’est un investissement pour le patrimoine, le développement durable, l’innovation, le renouveau urbain, le développement régional, la vie en société. »

Protégé par une politique nationale de l’architecture, cet investissement contribue au rayonnement des États. Ne serait-on pas fous de s’en passer ?

 

 

 

<dl class="csc-textpic-image csc-textpic-firstcol csc-textpic-lastcol" style="margin-bottom: 10px; display: inline; text-align: left; float: left; width: 460px; margin-right: 0px !important; margin-left: 0px !important;"><dt style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline; float: none;">

92fadfde45.png</dt><dd class="csc-textpic-caption" style="margin: 0px; padding: 4px 0px; font-size: 0.9em; color: rgb(155, 155, 155); text-align: right; float: none;">Quartier international de Montréal, le consortium Daoust Lestage inc.-Provencher Roy et associés. Photo: Stéphan Poulin</dd>

 

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https://vivreenville.org/elections2014

 

 

Vivre en Ville - la voie des collectivités viablesNos positionsCommuniquésCommuniqués

 

ÉLECTIONS : DES ENGAGEMENTS POUR MIEUX CONSTRUIRE NOS VILLES ET NOS QUARTIERS

 

06 mars 2014

 

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

ÉLECTIONS QUÉBÉCOISES

 

DES ENGAGEMENTS POUR MIEUX CONSTRUIRE NOS VILLES ET NOS QUARTIERS

 

 

Québec, 6 mars 2014 – Au lendemain du déclenchement des élections, Vivre en Ville demande aux partis politiques de prendre un engagement ferme en faveur d’un virage majeur dans la manière de construire nos villes et nos quartiers.

À partir de 3 mesures prioritaires, présentées dans le document Des engagements pour mieux construire nos villes et nos quartiers(vivreenville.org/elections2014), les partis sont invités à se positionner sur les moyens concrets de diminuer les coûts en infrastructures, la dépendance au pétrole et de protéger les espaces naturels et agricoles du Québec, notamment.

Trois mesures prioritaires

Infrastructures, transports, développement économique, environnement, affaires municipales, aménagement du territoire, habitation, énergies, etc., autant de champs d’action de l’État où les décisions ont un impact important sur la qualité de ville. Vivre en Ville demande que les partis politiques s’engagent sur trois plans :

 

  • Adopter une Politique nationale de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ;
  • Investir un milliard de plus par an dans les transports collectifs et actifs ;
  • Réformer la fiscalité municipale pour endiguer l’étalement urbain.

« Nos politiques en urbanisme et en aménagement du territoire au Québec ont jusqu’ici été caractérisées par un laisser-faire qui a eu des impacts négatifs sur notre économie, notre qualité de vie et notre environnement. Il est temps de prendre le taureau par les cornes, et les partis qui souhaitent former le prochain gouvernement du Québec doivent démontrer leur volonté d’aller en ce sens », soutient Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville. Les trois mesures prioritaires proposées sont accompagnées de mesures complémentaires incontournables pour s’assurer que nos villes et villages demeurent attrayants et que le Québec prenne la voie des collectivités viables.

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À propos de Vivre en Ville

Organisation d’intérêt public, Vivre en Ville contribue, partout au Québec, au développement de collectivités viables, œuvrant tant à l’échelle du bâtiment qu’à celles de la rue, du quartier et de l’agglomération. Par ses actions, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes. www.vivreenville.org

 

Renseignements

Philippe Cousineau Morin

Coordonnateur – Affaires publiques et communications

514-799-1906

philippe.cousineaumorin@vivreenville.org

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L'architecture, je trouve que c'est secondaire. On peut avoir des beaux bâtiments qui sont quand même complètement horribles comme endroit pour vivre. Allez voir Brasilia.

 

Mais je crois qu'il faut vraiment que le gouvernement provincial fasse plus d'encadrement des pratiques municipales, principalement au niveau du zonage. Admettons-le, la majorité des villes du Québec n'a pas la compétence requise pour faire des politiques de zonage sensées. L'étendue du zonage dans la majorité des villes, c'est un zonage euclidien le plus basique, les gens regardent ce qui est déjà bâti dans un quartier, font la moyenne des mesures des dimensions des lots et des bâtiments, et écrivent des zonages très détaillés imposant de ne construire que ce qui est déjà construit, rendant la densification illégale (on ne peut même pas remplacer un bungalow par trois maisons en rangée sans demander dérogation et prêter le flanc aux "pas dans ma cour").

 

Par exemple, voici un exemple de zonage de Saint-Jean-sur-Richelieu, pour une seule zone... et des zones, il y en a des centaines dans la ville, pratiquement chaque rue a sa propre zone:

60kj.jpg

 

Ce zonage là étouffe les développements urbains... il n'y a que l'étalement qui est facile. Quand un promoteur construit dans un champ, il peut faire environ ce qu'il veut, la ville viendra par la suite faire ses mesures et établir le zonage selon ce que le promoteur a construit.

 

Peut-être qu'on devrait faire comme le Japon. Au Japon, le zonage est une loi nationale, et non un règlement municipal, mais son application est municipale. Le gouvernement national définit 12 zones différentes, allant du résidentiel à bas étage aux zones exclusivement industrielles. Ces zones permettent un certain mélange de bâtiments et sont associées à des critères de développement (telle que la superficie au sol) spécifiques. Par exemple, le zonage ne différencie pas l'unifamilial du multifamilial, contrairement à ici, et même les secteurs résidentiels les moins denses permettent la construction d'écoles, d'églises et de cliniques médicales. De plus, le zonage japonais ne sépare pas toujours les usages, il y a des restrictions, mais ces restrictions ne sont qu'une limite "maximale" et non minimale. Si on cotait les zones de 1 à 12, où 1 est le résidentiel de bas étage et 12 est l'industriel lourd, alors chaque zone permet un certain type d'usage PLUS tous les usages permis dans les zones avec une cote plus basse. Donc dans la zone 4, tous les usages de la zone 3 sont permis, plus des usages additionnels, et dans la zone 5, tous les usages de la zone 4 sont permis, plus de nouveaux usages, etc...

 

Les villes n'ont donc pas à définir ce que sont les zones, elles ne sont chargées que de définir où chaque zone s'applique et de spécifier quelques critères secondaires. Comme il y a une certaine uniformisation et une réduction de la complexité des zonages, ça donne plus de latitude aux redéveloppements des quartiers. Ça étouffe moins les développements dans les quartiers bâtis et ça diminue l'incitatif à ne construire qu'en périphérie tout le temps.

 

Pour un survol du zonage japonais: http://www.mlit.go.jp/common/000234477.pdf

 

Il me semble que le tout fait beaucoup plus de sens que ce que nous faisons actuellement, où nous imposons le maintien des quartiers dans leur état actuel par le zonage strict. Or, les villes doivent pouvoir évoluer, ce que nos pratiques actuelles ne permettent pas.

 

Ça, ou interdire carrément les villes de zoner.

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