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http://www.lapresse.ca/sports/autres-sports/olympisme/201806/18/01-5186233-la-maison-olympique-enfin-ouverte-au-grand-public.php

Publié le 18 juin 2018 à 13h22 | Mis à jour à 13h22

 

La Maison olympique enfin ouverte au grand public
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L'exposition «l'Expérience olympique canadienne» permettra aux jeunes et moins jeunes de se mesurer à des étoiles de l'olympisme, de découvrir leurs aptitudes sportives, d'en connaître plus sur l'histoire des Jeux et de vivre les compétitions comme s'ils y étaient.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE


FRÉDÉRIC DAIGLE
La Presse Canadienne

 

Après trois années de retard, le Comité olympique canadien est enfin prêt à ouvrir les portes de sa Maison olympique au grand public. Mais le COC admet que l'Expérience olympique canadienne, exposition qui ouvrira ses portes à compter de mercredi, aurait bien pu ne jamais voir le jour.

Petit retour en arrière: la Maison olympique canadienne, sise au 500 boulevard René-Lévesque Ouest, est le seul bâtiment outre celui qui abrite les quartiers généraux du CIO, à Lausanne, à être coiffé des anneaux olympiques. C'était un projet de l'ex-président du COC Marcel Aubut. Inaugurée avec faste en juillet 2015, le parachèvement du projet a en quelque sorte été mis sur la glace quand Aubut a dû démissionner dans la tourmente en octobre de la même année, faisant face à des allégations de harcèlement sexuel.

«En 2015, beaucoup de remises en question ont été faites au sein de l'organisation, pas seulement sur ce projet, mais sur l'ensemble: nos politiques de gouvernance, etc., a déclaré Éric Myles, directeur exécutif, Sport, du COC, qui a procédé à l'inauguration en compagnie de l'actuelle présidente du COC, Tricia Smith. Comme plusieurs autres projets ou approches de culture dans l'organisation, on s'est donné le temps de revoir les choses. À partir de là, pour toutes les décisions que nous avons prises - comme celle-ci - on s'assurait de dire que si on le fait, faisons-le comme il le faut.

«Concrètement, ce que ça veut dire dans ce cas-ci, c'est que nous sommes retournés à la table à dessin, on a revu les délais et on s'est associé à de nouveaux joueurs.»

 

Parmi ces nouveaux joueurs, la firme montréalaise GSM Project, qui a peaufiné toute l'expérience muséale.

 

«Nous sommes des experts du Mouvement olympique, mais nous ne sommes pas des experts de toute l'expérience qu'offre la visite», a ajouté Myles.

L'expérience qui sera offerte au public est très différente de celle qui avait été imaginée au départ, surtout en ce qui a trait au volet éducatif et à l'exposition permanente.

«Mais elle nous permet surtout de respecter notre parole envers nos partenaires, soit de livrer l'expérience», a précisé Myles.

Expérience pour tous les sens

Cette exposition occupe une grande partie des bureaux montréalais de l'organisme - quelque 5000 pieds carrés - et elle est divisée en trois zones distinctes, qui sollicitent tous les sens des participants. Elle permettra aux jeunes et moins jeunes de se mesurer à des étoiles de l'olympisme, de découvrir leurs aptitudes sportives, d'en connaître plus sur l'histoire des Jeux et de vivre les compétitions comme s'ils y étaient.

La première zone, la plus interactive des trois, permet aux visiteurs de découvrir leur profil athlétique et sportif. Après quelques tests physiques, on pointe vers les trois sports pour lesquels il semble démontrer le plus d'aptitudes. On pourra même l'orienter vers les fédérations sportives provinciales et nationales de ces sports s'il souhaite pousser plus loin l'expérience.

«Nous étions soucieux de faire ce lien, parce qu'au-delà du plaisir, nous voulions aussi créer une continuité, a souligné Myles. Il est tout aussi important pour nous qu'un jeune visiteur ait envie de se retrouver sur une piste ou dans un bateau après être passé ici. Si on fait jaillir l'étincelle, tant mieux.»

C'est également dans cette zone que les visiteurs peuvent prendre un départ face à un Bruny Surin virtuel, effectuer une descente de bobsleigh sur la piste utilisée pour les JO de Vancouver, en 2010, ou encore skier des bosses contre Mikaël Kingsbury.

Les visiteurs pourront ensuite passer à la portion plus muséale du parcours, alors que la zone 2 relate l'histoire des Jeux, mais plus particulièrement des performances canadiennes, racontées en photos, vidéos et bandes audio.

Finalement, dans la zone 3, située dans la salle Lausanne, les visiteurs seront plongés en plein coeur des performances des Canadiens, présentées en rafale sur un écran géant incurvé.

Il en coûtera de 9 à 13 $ pour visiter l'exposition, qui est appelée à évoluer au fil du temps, alors qu'elle sera adaptée en raison des performances canadiennes lors des prochaines éditions des Jeux olympiques. Un forfait familial est également offert à 39 $. L'exposition sera ouverte du mercredi au dimanche entre 10h et 18h, il faudra toutefois réserver une plage horaire au moment de l'achat des billets en raison de l'espace limité et du caractère interactif de l'exposition. Le COC vise accueillir 25 000 visiteurs par an avec cette exposition.

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