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Louis Audet: la Charte des valeurs menace l'économie


WestAust

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Vaillant, shouldn't you and your gang be chasing the evil kippa wearing doctors out of Quebec?

 

ton commentaire est clairement de mauvaise foi! Le parti Québécois tente de nous donner une vision Républicaine de la société et c'est une décision qui fait consensus chez les Québécois selon les sondages... Concernant M. Audet cela est clairement partisans et de mauvaise foi de sa part.

 

Audet, Louis 500,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2012

Audet, Louis 2 350,00 $ 4 P.L.Q./Q.L.P. 2003

Audet, Louis 2 200,00 $ 3 P.L.Q./Q.L.P. 2004

Audet, Louis 1 850,00 $ 4 P.L.Q./Q.L.P. 2000

Audet, Louis 625,00 $ 3 P.L.Q./Q.L.P. 2005

Audet, Louis 1 000,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2011

Audet, Louis 1 200,00 $ 2 P.L.Q./Q.L.P. 2002

Audet, Louis 1 000,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2001

 

Les donnés sont disponibles sur le site du DGEQ

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Je contribue tout comme toi à l'économie en étant un consommateur de biens produits dans notre marché!

 

 

 

Louis Audet proven business person. Key contributor to the Quebec economy... meanwhile you Mr.Vaillant?

 

Voici le texte d'Audet sur la presse

 

La Charte nuira à l'économie

Louis Audet, PDG de Gogeco.... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, archives LA PRESSE)

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Louis Audet, PDG de Gogeco.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

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Banque Nationale | CROP | Charte des valeurs québécoises | Normes et standards | Société

LOUIS AUDET

J'aimerais maintenant vous parler d'un sujet qui tient à coeur à toutes les personnes dans cette salle, celui de la prospérité du Québec, du bien-être de nos concitoyens et des générations futures. Ce sujet ne cesse de nous hanter parce que nous sommes tous cruellement conscients du fait que nous ne créons pas assez de richesse au Québec. J'aimerais porter à votre attention deux exemples de situations face auxquelles nous ne pouvons rester indifférents.

 

Un examen des statistiques du produit intérieur brut par habitant de l'année 2012 démontre que sur les 13 juridictions territoriales du Canada, le Québec se classe au dixième rang, avec 44 428$. En incluant les États américains, nous nous classons au 37e rang sur 64. Ce classement inclut tous les citoyens, qu'ils soient riches ou non.

 

Et si environ 42% des Québécois et des Canadiens ne paient pas d'impôt à cause de leur situation sociale, il en est de même aux États-Unis. Il s'agit donc bel et bien d'un indicateur valable pour la comparaison de la richesse collective.

 

Pourtant, comme société, nous persistons à nous infliger des torts économiques énormes lorsque nous prenons certaines décisions. Je ne fais pas de politique, mais je ne peux m'empêcher de penser que le projet de Charte des valeurs québécoises est un projet nuisible à notre économie et, ultimement, à notre capacité de financer les programmes sociaux que nos élus voudront favoriser, indépendamment du parti au pouvoir.

 

Pourquoi en serait-il ainsi? C'est tout simple. L'économiste en chef de la Banque Nationale a démontré clairement que les pays industrialisés qui ne favorisent pas l'immigration sont condamnés à la décroissance économique. Or, à l'étranger, le message de la Charte des valeurs québécoises est perçu comme une stratégie d'exclusion xénophobe, le contraire de la société multiculturelle et ouverte que nous sommes.

 

Ce message n'est pas de nature à attirer chez nous les immigrants dont nous dépendons pour notre croissance économique. Certains pays qui ont usé de méthodes d'exclusion diverses, tels le Japon et la Russie, l'ont appris à leurs dépens.

 

De grâce, ne répétons pas les mêmes erreurs qu'eux. Il ne s'agit plus de débattre de la recevabilité de tel ou tel article de ladite Charte; il ne s'agit plus de débattre du mérite de la laïcité; il ne s'agit plus pour la société québécoise de perdre confiance en elle-même et de craindre la différence. Le discours de division et d'exclusion que ce projet engendre est inquiétant et contraire aux valeurs de tolérance qui ont caractérisé le Québec jusqu'ici. Le contraste entre le slogan publicitaire du gouvernement, «Un Québec pour tous», et ce projet de charte, expose un cynisme que notre société ne saurait tolérer plus longtemps, pas plus que l'intimidation d'ailleurs.

 

Lorsque ce projet est apparu dans le paysage, on se demandait quel problème l'on tentait de régler. À l'heure actuelle, il est manifeste que les divisions qui en découlent causent des problèmes encore bien plus grands. Cela n'en vaut tout simplement pas la peine.

 

Il vaudrait mieux pour le Québec que cette Charte soit mise de côté. J'en appelle au gouvernement du Québec afin qu'il ait le courage politique de mettre fin à ces démarches humiliantes tant pour les Québécois de longue date que pour les Québécois plus récemment arrivés.

 

***

 

Nous avons voulu aller plus loin et comprendre ce qui se passe dans la société québécoise. Déjà, le fait que 30% des Québécois aient appuyé la marche des carrés rouges qui a paralysé Montréal pendant plusieurs mois en 2012 et fortement contribué à la chute d'un gouvernement nous avait interpellés. Nous avons donc demandé à la firme de sondages CROP de définir le cadre d'une analyse pour comprendre les motivations des Québécois. L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1000 Québécois vers la fin d'octobre 2013.

 

Une des premières constatations est le niveau de division des Québécois sur les enjeux étudiés. À titre d'exemple, la prédisposition à l'égard des entreprises divise grandement les Québécois. Environ une personne sur deux reconnaît leur valeur ajoutée dans la société, leur apport, alors que l'autre moitié exprime des attitudes fort critiques, allant même jusqu'au cynisme, croyant que les entreprises causent plus de tort que de bien au Québec.

 

Je me permets donc d'aller plus loin et d'affirmer que dans ces conditions, il est impossible pour le Québec d'avancer à sa juste vitesse de croisière. Si la première moitié de la population doit continuellement tirer la deuxième moitié vers le haut, nous n'y arriverons jamais.

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Tout ce discours est malsain, surtout celui que les gens d'affaires essaient de promouvoir en se mêlant de politique à outrance. Ce sont eux qui envoient les mauvais messages en criant à la catastrophe, faisant peur à d'autres gens d'affaires et investisseurs par leur inflation verbale démesurée. Une chose est sûre: la société québécoise ne peut se permettre d'aller d'une crise à l'autre à chaque fois que des problèmes d'intégration font surface.

 

Nous sommes engagés dans un processus de clarification et de décision sur les droits fondamentaux des individus versus la société, tout cela afin de trouver une formule équilibrée qui permettra de fixer des balises claires pour tout le monde. J'en doutais au début, mais si les québécois s'intéressent à cette question, en tant que peuple, les sondages disent que oui. Alors ils ont le droit souverain de se poser la question et d'y répondre définitivement.

 

De ce fait ils n'ont pas de permission à demander aux hommes d'affaires ou à tout autre ensemble de personnes, pour savoir si leur questionnement est pertinent ou pas. Ce serait contraire au principe même de la démocratie, qui veut que ce soit le peuple en tant que citoyens, donc individuellement et en leur nom personnel seulement, qui peuvent décider légitimement et librement du choix ultime. Les hommes d'affaires peuvent donc s'exprimer en tant qu'électeurs-citoyens (comme tout le monde), ont aussi droit de donner leur opinion personnelle, mais certainement pas de tenter de court-circuiter un mouvement qui ne leur appartient pas.

 

Comme toute proposition, loi ou énoncé présentés devant le parlement, passent par le processus d'amendements et de compromis, puis au vote majoritaire des élus. Nous savons alors très bien que la formulation telle qu'elle est présentée actuellement différera du texte final. Alors pourquoi paniquer et monter aux barricades? Restons sereins et laissons les débats sociaux ou la politique suivre son cours, sans intervention extérieure, et arrêtons de tout mêler comme si l'économie était l'unique valeur d'importance dans notre société.

 

Si je me rappelle bien, la dernière crise économique est bien venu du "beau monde" de la finance, comme la plupart d'ailleurs. Alors on a certainement pas de leçons à recevoir de ce milieu qui n'a même pas corrigé ses propres abus, puisque tous les germes de la dernière récession sont encore tous bien présents dans le système financier, comme si ces gens n'avaient rien compris. Et je vous fais grâce de l'endettement astronomique que ces "sages" nous ont légués au passage.

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Tout ce discours est malsain, surtout celui que les gens d'affaires essaient de promouvoir en se mêlant de politique à outrance. Ce sont eux qui envoient les mauvais messages en criant à la catastrophe, faisant peur à d'autres gens d'affaires et investisseurs par leur inflation verbale démesurée. Une chose est sûre: la société québécoise ne peut se permettre d'aller d'une crise à l'autre à chaque fois que des problèmes d'intégration font surface.

 

Est-ce que ça veut dire que les syndicats non plus ne devraient pas essayer de promouvoir leurs idées en se mêlant de politique à outrance ou bien seuls les gens d'affaires devraient en être interdit?

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Tout ce discours est malsain, surtout celui que les gens d'affaires essaient de promouvoir en se mêlant de politique à outrance. Ce sont eux qui envoient les mauvais messages en criant à la catastrophe, faisant peur à d'autres gens d'affaires et investisseurs par leur inflation verbale démesurée. Une chose est sûre: la société québécoise ne peut se permettre d'aller d'une crise à l'autre à chaque fois que des problèmes d'intégration font surface.

 

De ce fait ils n'ont pas de permission à demander aux hommes d'affaires ou à tout autre ensemble de personnes, pour savoir si leur questionnement est pertinent ou pas. Ce serait contraire au principe même de la démocratie, qui veut que ce soit le peuple en tant que citoyens, donc individuellement et en leur nom personnel seulement, qui peuvent décider légitimement et librement du choix ultime. Les hommes d'affaires peuvent donc s'exprimer en tant qu'électeurs-citoyens (comme tout le monde), ont aussi droit de donner leur opinion personnelle, mais certainement pas de tenter de court-circuiter un mouvement qui ne leur appartient pas.

 

Tu appliques des doubles standard quand ça fait ton affaire! Jouer à la vierge offensée sur une affirmation qui ne va pas du bord de ton opinion, mais jamais ne soulever un doute lorsque ca penche du bon bord!

 

Tu as déjà sur ce forum encensé des lettres provenant d'artistes qui se voulaient contre des projets de développement pétrolier, je prend une citation de ton propre post

Un autre document, celui-ci opposé à l'exploitation pétrolière au Québec, vient d'être publié par le Devoir de ce lundi matin, 20 janvier. Une vision différente, une interprétation qui soulève des questions pertinentes et fait réfléchir.
puisque ces gens penchent du coté de ton opinion, ils dont droit de s'exprimer sans réserves sur le sujet, aucun commentaire de ta part comme quoi ca doit être clairement exprimé à titre de citoyen votant et non selon leur occupation (donc utiliser leur status pour obtenir de la visibilité)

 

http://www.mtlurb.com/forums/entry.php/604-L-%C3%89conomie-du-Qu%C3%A9bec

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Louis Audet peut bien dire ce qu'il veut.

Comme un artiste, mettons Guy A Lepage (pour accélérer le rythme cardiaque de certains de ces détracteurs), il a le droit de s'exprimer comme n'importe qui et puisqu'ils sont des figures publiques, on leur accorde un espace médiatique.

 

Mais comme tout le monde ici, les deux messieurs sont québécois et donc émotionnellement affectés par le débat.

 

Le Québec est un petit monde et on cherche beaucoup à se désemmerder.

C'est facile de créer un enjeux local, d'y ajouter une dose de politique et espérer s'en servir à des élections (charte ou frais de scolarité, par exemple).

 

 

Bref, c'est cool que Audet se prononce, mais son opinion n'est pas plus importante pour moi que celle de Guy A Lepage.

Et si jamais vous dites le contraire...prenez une semaine de vacances, allez jouer dehors, prenez une marche et détachez vous de ce faux débat.

 

Que la Charte passe ou non, on va se lever le lendemain, manger nos céréales -qui goutteront la même chose que la veille-, entrer dans le métro/auto, et revenir le soir embrasser votre chum/blonde/enfants.

Modifié par UrbMtl
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Je me cite : Les hommes d'affaires peuvent donc s'exprimer en tant qu'électeurs-citoyens (comme tout le monde), ont aussi droit de donner leur opinion personnelle, mais certainement pas de tenter de court-circuiter un mouvement qui ne leur appartient pas. C'est l'élément principal de mon énoncé, cela dit, comme tout groupe d'individus, associations, syndicats, organismes d'affaires, etc. Tout le monde a droit de présenter un mémoire, collectivement ou individuellement, et exprimer sa vision et ses objections.

 

C'est le processus qu'on attaque qui me fait réagir. Et c'est contre cela que je m'élève. En ce qui me concerne je n'ai aucun problème qu'il y ait une Charte ou pas, je n'y voyais d'ailleurs pas d'urgence. Mais à partir du moment où le mouvement est enclenché et qu'il est démocratique, je souhaite alors qu'il aboutisse et qu'on en finisse avec cet exercise. Je peux comprendre que d'autres personnes soient dérangées par les accommodements ou tout autre aspect de l'intégration des autres cultures. Personnellement j'étais d'accord avec la Commision Bouchard-Taylor et ses recommandations. Mais en tant que démocrate je n'ai d'autres choix que de me plier à la volonté de la majorité et c'est ce droit que je défends, rien d'autre.

 

Plus vite on en aura fini avec ses tergiversations, plus vite on pourra passer à d'autres priorités. Vox populi, vox dei.

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