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Revitalisation de la rue Bishop pour l’éducation et la culture

 

Montréal, le 19*mai 2016 – La Ville de Montréal, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) et l’Université Concordia ont annoncé ce matin la création de Zone Éducation-Culture, un carrefour dynamique aménagé sur la rue Bishop que partagent le Quartier du*Musée et le Quartier Concordia situés dans l’arrondissement Ville-Marie. Ce réaménagement vient rehausser l’identité culturelle de ce secteur en mettant en valeur l’art public ainsi que la transformation novatrice des infrastructures urbaines.

 

La naissance de cette zone vient d’une vision commune qui s’inscrit dans la valorisation de Montréal à titre de ville de culture et de savoir. Un espace public ouvert reliant le nouveau pavillon pour La Paix Michal et Renata Hornstein du MBAM au pavillon Henry-F.- Hall de Concordia sera réservé à des fins de projections publiques et de performances artistiques. En outre, des œuvres d’art provenant de la collection du MBAM, de même que les murales de verre réalisées par Jean*McEwen – célèbre artiste québécois – en processus de restauration par Concordia seront érigées sur la rue Bishop, ainsi que sur la rue Sherbrooke, du côté sud de la rue.

 

« Montréal est une ville de savoir et une métropole culturelle. C’est dans cette foulée que nous avons souhaité un aménagement urbain intégré où l’art inspire le savoir. Avec la création de la Zone Éducation-Culture, incluant l’ajout d’œuvres d’art public, nous rendons acte de notre engagement à développer une ville qui démocratise l’art en le rendant accessible à tous. En donnant une nouvelle vocation à ce secteur, les Montréalais se baladeront dans un quartier urbain et convivial », a affirmé Mme Manon Gauthier, responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal.

 

Le réaménagement de ce secteur du centre-ville, hautement fréquenté par les touristes, les membres de la communauté de Concordia ainsi que les visiteurs du MBAM, notamment un nombre considérablement accru d’écoliers, redonnera un nouveau souffle à ce secteur de la ville et contribuera au rayonnement de la métropole.

 

« Nous sommes ravis de prendre part à ce projet urbain qui insufflera une nouvelle vitalité à ce secteur», déclare le recteur de l’Université Concordia, Alan Shepard. «*Le MBAM et Concordia partageront leur espace et leur expertise avec la communauté montréalaise. Notre relation étroite a déjà donné lieu à une initiative élaborée en partenariat avec des chercheurs de la Faculté des beaux-arts. Des programmes en éducation artistique, en histoire de l’art et en thérapie par les arts ont été mis sur pied,ce qui renforce davantage la synergie entre l’art, l’éducation et la participation citoyenne.*»

 

«*La Paix et la Concorde s'unissent ! La revitalisation urbaine de l'axe Sherbrooke et Bishop grâce au soutien de la Ville permettra non seulement de renforcer physiquement les liens culture et éducation entre l'Université Concordia et le Musée des beaux-arts de Montréal, notamment avec les programmes pédagogiques du futur pavillon de la Paix, mais aussi d'embellir le périmètre grâce à l'ajout d'art public et l'agrandissement de notre jardin de sculptures. Grâce à ces partenariats pluriels et innovants, la proximité créative entre nos deux institutions profite à l'ensemble de nos usagers, au quartier du musée comme il renforce le Centre de Montréal », affirme Nathalie Bondil directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal.

 

Des travaux d’infrastructures seront exécutés sur la rue Sherbrooke, du côté sud, ainsi que sur la rue Bishop, entre le boulevard De Maisonneuve et la rue Sherbrooke. Le coût total de ces travaux est estimé à 4,8 M$.

 

 

http://www.concordia.ca/content/shared/fr/actualites/central/communiques-de-presse/2016/05/19/Revitalisation-rue-Bishop.html

 

 

détails: http://www.concordia.ca/content/dam/concordia/docs/T16-32184-Zone%20Education%20Culture-Bishop-v14.pdf

 

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C'est une excellente nouvelle qui va embellir ce secteur et donner encore plus d'envergure au quartier du musée.....et à celui de Concordia de l'autre coté. Donc une très belle jonction.

 

Par contre, pour bien réussir le tout, non seulement faudra-t-il enlever le ''giant dumpster'' qui est la depuis des lunes mais aussi, et surtout, de refaire la façade de l'édifice ''Atelier d'éducation et d'art thérapie Michel De la Chenelière'' pour le rendre beaucoup plus agréable. Car pour l'instant il est d'un ennui pas possible et il n'aide aucunement à faire ressortir le nouveau pavillon.

 

Aussi, je crois que Concordia possède un petit pavillon dédié aux arts et qui est situé sur René-Lévesque, et si c'est le cas, alors pourquoi ne pas transférer le tout dans le secteur Bishop/Sherbrooke? Non seulement cela serait plus logique de réunir tout ce qui est art dans ce coin mais ca libérerait un terrain sur René-Lévesque pour un développement futur.

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Sur la 1ere photo, le Pavillon du Musée est méconnaissable. L'artiste a bien vu que ça n'avait pas d'allure! J'espère que les gens du Musée saisissent le message.

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great, does that mean that the famous concordia giant dumpster will finally disappear? i'm believe that it has been there since before i was born.

Non il ne disparaîtra pas. Ils vont raser une maison victorienne pour lui faire de la place au pied du radiateur. La trame de rue deviendra ainsi beaucoup plus harmonieuse et cohérente.

 

/s

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Des espaces publics de qualité sont tout aussi importants pour une ville que l'esthétisme de ses immeubles. Les deux vont de pair et c'est ce mariage qui fait qu'une ville est considérée comme réussie par rapport à une autre. Toutes les améliorations apportées depuis quelques années à ce secteur (Concordia) l'ont rendu nettement plus convivial et beaucoup plus agréable à fréquenter. Ce projet s'inscrit donc dans la même démarche, en ajoutant quelques segments de plus dans le décor. Ce sont conséquemment les institutions du secteur qui en profiteront, et même les commerces par une plus grande rétention des visiteurs en général.

 

On ne le dira jamais assez: la beauté est génératrice de richesse.

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Des espaces publics de qualité sont tout aussi importants pour une ville que l'esthétisme de ses immeubles. Les deux vont de pair et c'est ce mariage qui fait qu'une ville est considérée comme réussie par rapport à une autre. Toutes les améliorations apportées depuis quelques années à ce secteur (Concordia) l'ont rendu nettement plus convivial et beaucoup plus agréable à fréquenter. Ce projet s'inscrit donc dans la même démarche, en ajoutant quelques segments de plus dans le décor. Ce sont conséquemment les institutions du secteur qui en profiteront, et même les commerces par une plus grande rétention des visiteurs en général.

 

On ne le dira jamais assez: la beauté est génératrice de richesse.

 

Effectivement! Je suis bien content de voir qu'on commence à marier l'esthétisme de nos immeubles au domaine public par des aménagements personnalisés, depuis quelques temps. Ce projet, La nouvelle Place D'armes qui s'étend jusqu'aux édifices, le parc Lahaie et son église, pour nommer quelques exemples... Ce sont de belles interventions, ça donne une forte personnalité à la rue.

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  • 1 année plus tard...

 Rénovation de la bibliothèque  Webster  de l université de Concordia

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Un bac à sable technologique, un studio de visualisation, des murs végétaux, des salles zéro bruit, des activités de zoothérapie, 3200 places assises, 21 km de rayons de livres…
Rarement une bibliothèque a-t-elle aussi bien illustré la notion de « lieu de vie » que la bibliothèque Webster de l’Université Concordia, qui vient d’être magnifiquement rénovée et agrandie.
Sur 170 000 pi2 d’espaces lumineux et colorés, répartis sur cinq étages, on peut lire un journal dans un fauteuil, s’isoler dans une salle silencieuse, s’amuser dans un espace de création, partager une banquette ou une salle de travail, disposer d’un ordinateur ou d’une tablette numérique, préparer un exposé oral, assister à des ateliers ou à des conférences, faire une entrevue d’embauche, défendre une thèse de doctorat, acheter des bouchons d’oreille ou boire un café.
La bibliothèque Webster est la seule de la ville et du Québec ouverte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
« On est très chanceux », dit Guylaine Beaudry, vice-rectrice exécutive adjointe, stratégie numérique, et bibliothécaire en chef. « Nos étudiants donnent 1 $ par crédit pour l’amélioration des services de la bibliothèque. »
Douze crédits par trimestre, ça donne 24 $ par an, multipliés par le nombre d’étudiants. Cela permet notamment d’ouvrir la bibliothèque la nuit.
Qui peut y aller ?
Tout le monde. C’est une bibliothèque publique, précise Mme Beaudry.
En 1992, lors de son inauguration, il y avait 16 000 étudiants à Concordia. Aujourd’hui, ils sont près de 48 000… « Il n’y avait jamais de places, rappelle la vice-rectrice. Pendant les examens, c’était absolument horrible. J’ai pris des photos, pris des photos, pris des photos. Un moment donné, je suis allée montrer ça au chef et je lui ai dit : “Il faut vraiment qu’on fasse quelque chose.” »
Coût des travaux menés de 2015 à 2018 : 37 millions.
Le gros du financement provient du plan quinquennal d’investissement pour le maintien des actifs du gouvernement du Québec. La part des étudiants ? 1,3 million.
UN DRÔLE DE BAC À SABLE
Le bac à sable des technologies permet l’exploration numérique dans un espace de création. On y teste un large éventail de matériaux : de la machine à coudre à l’imprimante 3D, en passant par des outils et des systèmes de réalité virtuelle. Jasia Stuart, analyste technologique, prévoit donner des ateliers sur le projet Arduino, la découpe de vinyle contrôlée par ordinateur, et comment enseigner à un chat l’art d’envoyer des égoportraits !
DU VÉGÉTAL AU VERTICAL
« Ce projet était complètement fou en consultations, affirme Guylaine Beaudry. On en a fait, c’est pas possible. Dans une de nos premières consultations, on a demandé à nos étudiants de nous dire les 10 choses qu’ils voulaient avoir. Des plantes et des œuvres d’art sont sorties très, très haut. » Les murs végétaux (260 000 $) ont été payés avec la contribution des étudiants. « On n’utilise pas des fonds publics pour faire ce genre de choses », précise la vice-rectrice.
DES ESCALIERS SILENCIEUX
« Une des choses qu’il fallait absolument régler, c’est l’acoustique, indique l’architecte Audrey Archambault, de chez MSDL. La bibliothèque était extrêmement bruyante. Dans l’escalier, on a mis des panneaux acoustiques très performants sur les murs. En tout, il y a 22 types d’environnement de travail : de l’espace collaboratif à la salle zéro bruit. Tout le monde y trouve son compte. »
LA FIN DU PAPIER
Webster achète pour 6 millions de dollars par an : des livres et des articles numériques, des vidéos et des fichiers audio. Des livres papier ? Très peu, comparativement au numérique. L’an dernier, la bibliothèque a acheté pour 500 000 $ de livres en format papier. « Le nombre de prêts en copies imprimées, en 20 ans, a diminué de 80 % dans toutes les bibliothèques au Canada », souligne Mme Beaudry.
DES KILOMÈTRES DE RAYONS
La bibliothèque possède 21 km de rayons de livres. « Tous les livres n’ont pas été numérisés », précise la vice-rectrice. En effet, selon les études, moins de 10 % de ce qu’on a publié au Canada a été numérisé. Pour optimiser l’espace, Webster a tout de même légué 68 000 ouvrages au cours des trois dernières années. Des doublons. « Avant, quand un ouvrage était très populaire et qu’il était très en demande, on achetait trois, quatre, cinq, six copies. Aujourd’hui, on ne fait plus ça parce que c’est en ligne. »
LA PLUS BELLE AU CANADA
La bibliothèque compte 19 espaces de travail de collaboration, cintrés de bois, qu’on peut réserver pour une période de deux heures maximum. Ils sont dotés d’un grand mur blanc sur lequel on peut écrire, d’un écran et d’une caméra. Et aux extrémités de chaque étage se trouvent deux grandes salles de lecture vitrées, munies d’ordinateurs et de lampes de table. « C’est la plus belle bibliothèque universitaire au Canada ! », tranche Audrey Archambault.
LE LUXE DE L’ESPACE
La bibliothèque est composée de deux tours réunies par un atrium. « C’est un grand luxe d’avoir autant d’espace dans un édifice public », assure la bibliothécaire en chef. L’une des tours donne sur Bishop, l’autre sur Mackay, coin De Maisonneuve. « Le mobilier est de super bonne qualité », note Audrey Archambault. « Il faut que ce soit beau et durable parce que je sais que mon université n’aura pas l’argent pour les renouveler avant au moins 20 ans », ajoute Mme Beaudry.

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