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Ce serait super si le Waldorf Astoria décidait d'aller de l'avant avec son projet près de Guy et Sherbrooke. Enfin une bannière prestigieuse pour Montréal mais surtout un gratte-ciel qui viendrait s'ajouter à la partie ouest du centre-ville de Montréal.

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Fermetures d’hôtels en série: et ensuite?

 

http://blogues.lapresse.ca/lapresseaffaires/immobilier/2014/01/23/fermetures-dhotels-en-serie-et-alors/

 

Maxime Bergeron

La Presse

 

 

 

La série noire des fermetures d’hôtels se poursuit dans la métropole.

 

Après le Delta Centre-Ville, le Quality Inn et l’Hôtel des Gouverneurs de l’île Charron, voilà que le Holiday Inn de la rue Sherbrooke cessera ses activités en avril, apprenait-on cette semaine.

 

L’établissement de 488 chambres sera transformé en résidences étudiantes, comme le veut la tendance récente.

 

Ces nombreuses conversions constituent évidemment une triste nouvelle pour les employés des hôtels.

 

Au Holiday Inn de la rue Sherbrooke –le plus gros de la chaîne au Québec–, 60 postes disparaîtront.

 

Toutefois, l’industrie hôtelière n’entrevoit pas des jours trop difficiles à Montréal, bien au contraire.

 

Selon un rapport récent de la firme de consultants Horwath HTL, l’industrie connaîtra une embellie au moins jusqu’en 2017 dans la métropole.

 

Déjà, le taux d’occupation a grimpé à 67% l’an dernier, après avoir atteint un creux de 58,4% en 2009.

 

Et il devrait progresser encore cette année, à 69%, selon Horwath. Une remontée causée en partie par la diminution du nombre de chambres dans le parc hôtelier montréalais.

 

En parallèle, la demande connaît une certaine croissance à Montréal, comme en témoignent les niveaux de réservations déjà enregistrés pour 2014 et 2015.

 

Ces deux facteurs pourraient contribuer à de nouveaux investissements dans le secteur hôtelier, fait valoir Horwath.

 

Certains projets, qui végètent sur les planches à dessin depuis des années, pourraient ainsi reprendre vie.

 

C’est le cas du Waldorf Astoria, un projet de deux tours jumelles prévu au centre-ville. (Le groupe annonce une ouverture en 2020 sur son site.)

 

La phase 2 de la Tour des Canadiens prévoit aussi un hôtel, au sud du Centre Bell.

 

Cette offre renouvelée saura plaire aux voyageurs, de plus en plus exigeants.

 

Ils pourront bénéficier d’installations plus modernes, en remplacement des centaines de chambres souvent vétustes transformées en résidences étudiantes.

 

Enfin, toutes ces conversions répondent aussi à une demande réelle, avec quelque 200 000 étudiants collégiaux et universitaires dans la région métropolitaine.

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Il y a aussi le Grand Plaza au coin de Sherbrooke et Berri qui a fermé l'an dernier sans grande fanfare. C'est maintenant une résidence soleil. En fait, ce sont tous les hôtels des années 70 non rénovés qui ferment. Le prochain à fermer selon moi devrait être l'Hotel des Gouverneurs de la Place Dupuis, qui est terriblement outdated.

Modifié par Rocco
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Le prochain à fermer selon moi devrait être l'Hotel des Gouverneurs de la Place Dupuis, qui est terriblement outdated.

 

Avec l'UQAM de l'autre côté de la rue, gageons qu'il deviendra aussi une résidence étudiante!

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From PWC - Emerging Trends in Real Estate 2014

 

Hotels

If survey respondents are correct, 2014 may be a quiet year for

hotel transactions. In the four major markets, an average of 64

percent of respondents would hold hotel assets. Respondents

recommend buying over selling in Calgary and Montreal, while

selling over buying in Toronto and Vancouver.

No particular type of hotel seems to stimulate optimism, how

-

ever. Development prospects are described as “modestly poor,”

but because some other property subsectors receive even less

enthusiastic reviews, hotels land in the middle. Investment pros

-

pects are “weak” for both limited-service and full-service hotels.

Still, survey respondents are not recommending wholesale

liquidation. A high 57 percent of respondents say they would

hold limited-service hotels and an even higher 71 percent make

the same recommendation for full-service hotels.

 

http://www.pwc.com/en_CA/ca/real-estate/publications/pwc-emerging-trends-in-real-estate-2014-en.pdf

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L'industrie hôtelière québécoise en crise

 

 

(Québec) Des fermetures d'hôtels comme celles annoncées du Loews Le Concorde à Québec et du Holiday Inn Midtown à Montréal sont à prévoir au cours des prochains mois, soutient l'Association des hôteliers du Québec (AHQ).

 

Agrandir

 

 

«Ce n'est pas terminé. On s'attend à d'autres annonces de fermeture en 2014», prévient la présidente et directrice générale de l'AHQ, Danielle Chayer.

 

Selon cette dernière, l'industrie québécoise de l'hôtellerie est véritablement en «crise» alors que plusieurs hôteliers peinent à rentabiliser leurs établissements sur une base annuelle. Le taux d'occupation des hôtels serait maintenant de 55 % au Québec.

 

«Les marges bénéficiaires des hôteliers ont fondu de 40 % en cinq ans. Pendant que les revenus stagnent, les coûts d'opération augmentent à une vitesse folle», signale Mme Chayer, en citant notamment les nombreuses hausses successives de taxes foncières observées ces dernières années (3000 $ en moyenne par chambre) et les augmentations de salaires de 7 % entre 2007 et 2011.

 

 

Résultat: les marges moyennes de profits des hôteliers québécois ont fondu comme neige au soleil entre 2007 et 2012, passant de 8,7 % à 5,5 %.

 

Pas étonnant que dans ce contexte, les fermetures d'hôtels se succèdent à un rythme accéléré au Québec, croit l'AHQ. À Québec, la chaîne Loews va fermer l'hôtel Le Concorde de 405 chambres le 12 février prochain pour cause de non-rentabilité. Cette fermeture du Concorde s'ajoute à d'autres observées ces dernières années dans la région de Québec, dont celles de l'hôtel Gouverneur, du Manoir Saint-Castin et de l'Hôtel Val des Neiges.

 

Dans la métropole, plusieurs hôtels ont fermé leurs portes l'an dernier, dont le Maritime Plaza, le Delta Centre-Ville, l'Hôtel des Seigneurs Saint-Hyacinthe et La Sapinière dans les Laurentides.

 

Mardi dernier, le gestionnaire Rosdev a annoncé la vente de l'hôtel Holiday Inn Midtown du centre-ville de Montréal. Le bâtiment de 488 chambres sera transformé en résidence pour étudiants au cours des prochains mois.

 

Clientèle à la baisse

 

En plus de cette explosion des coûts pour exploiter un établissement hôtelier, Mme Chayer rappelle que les clients ne sont plus au rendez-vous comme par le passé en sol québécois. «Les Américains se relèvent d'une crise et les Européens ne viennent plus. Et par-dessus tout, les Québécois préfèrent plutôt aller dans le Sud en achetant un forfait tout-inclus à des prix plus bas qu'opter pour un séjour au Québec», explique-t-elle.

 

La présence très agressive de sites de réservation en ligne a également orchestré tout un changement au sein de l'industrie, fait remarquer la présidente de l'AHQ. «Les prix des chambres sont moins élevés alors que les frais de commissions demandés par ces sites sont considérables (entre 10 % et 25 % par transaction)», fait-elle remarquer.

 

L'AHQ avance que près de 200 établissements hôteliers ont ainsi fermé leurs portes au cours des trois dernières années au Québec, entraînant la disparition de plus de 3000 chambres.

 

L'Association est d'avis que le Québec encaisse plus durement le coup de cette mutation de l'industrie hôtelière en raison de la présence d'un important nombre d'hôteliers indépendants. Ces derniers détiennent 80 % des parts de marché, comparativement à seulement 20 % pour les grands groupes hôteliers, pour la plupart bien capitalisés.

 

Pour tous ces facteurs qui affectent le rendement de l'industrie, incluant celui de l'hébergement illégal, Mme Chayer a bon espoir de voir des pistes de solution émerger rapidement. «Il y a beaucoup de travail à faire», reconnaît-elle.

 

À Québec, le ministre du Tourisme, Pascal Bérubé, semble prendre le dossier au sérieux. Un comité de travail formé de gens de l'industrie sera bientôt créé pour étudier les difficultés du secteur hôtelier dans son ensemble.

 

Le travail de ce comité viendra s'ajouter à celui d'un autre groupe de travail qui se penche en ce moment sur la problématique de l'hébergement illégal.

 

***

 

Les meilleures années seraient à venir

C'est une simple question d'offre et de demande. Pendant que des hôtels disparaissent du paysage québécois, d'autres pourraient tirer profit de cette «consolidation» au sein de l'industrie.

 

C'est du moins l'avis de la firme de consultants Horwath HTL. Dans son plus récent rapport sur l'industrie hôtelière au Québec, les analystes de Horwath HTL croient que les hôtels seront occupés comme ils ne l'ont jamais été depuis très longtemps, notamment dans les régions de Montréal et de Québec.

 

La raison? Les fermetures d'hôtels et les conversions réduisent le stock de chambres disponibles, créant davantage d'achalandage dans les hôtels existants. «La disparation de 405 chambres au centre-ville de Québec avec la fermeture du Concorde aura du bon pour les autres hôteliers du secteur qui verront leurs taux d'occupation augmenter», souligne l'analyste chez Horwath HTL, Peter Gaudet. Ce dernier croit que le taux d'occupation des hôtels du centre-ville de Québec pourrait passer de 62 % à 65 %, alors que le prix quotidien moyen progresserait de 135 $ à 138 $. Avec un dollar canadien faible (autour de 90 ¢US hier), Horwath HTL s'attend d'ailleurs à voir débarquer plus de touristes américains et européens au Québec cette année.

 

«L'industrie hôtelière pourrait connaître ses meilleures années depuis l'an 2000», soutient M. Gaudet. Les données compilées par Horwath HTL font état d'un taux d'occupation moyen de 58 % (avec prix quotidien moyen de 132 $) en 2013 pour les hôtels de la région de Québec, comparativement à un taux de 68 % pour les hôtels de la métropole (prix quotidien moyen de 130 $).

 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201401/24/01-4732246-lindustrie-hoteliere-quebecoise-en-crise.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_voyage_264_accueil_POS2

Modifié par ça coute cher
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Le taux d'occupation à Montréal est bien plus élevé, du moins dans les dernières années. Ce sont les régions, on dirait, qui font baisser la tendance. Ben, peut-être que les Montréalais vont moins les voir? Tannés de se faire chier par des Pineault-Caron, genre.

 

C'est mon cas. Ça m'est arrivé dans chaque région "éloignée" visitée. Plein mon casse. Je visiterai le monde entier... à Montréal.

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