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Il y a 7 heures, WestAust a dit :

Si ce n'avait pas été de l'obstination de Coderre comme tu le dis si bien, il n'y aurait jamais eu de Formula-E à Montréal, sauf Monaco qui est déjà un circuit urbain et court, ils ne courent pas sur les même circuit que la F1, pour des raisons de spectacle, longueur au tour trop long, donc moins de tours vu la capacité des batteries, et aussi tout leur concept découle d'un festival urbain "intrusive" et pour également éviter les comparaisons de performance.

 

 

Tes arguments sont très défendables et je les respecte, même si d'autres courses ont eu lieu sur des parcours de F1. Je persiste aussi à croire que dans l'empressement on a tout perdu, à cause d'un projet mal ficelé et sans s'assurer de l'acceptabilité du projet auprès de la population. Ainsi Coderre s'est peinturé dans le coin parce qu'il s'était engagé par contrat avec le  risque de pénalités financières. Un beau gâchis qui lui a couté la mairie.

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Il y a 13 heures, acpnc a dit :

Tes arguments sont très défendables et je les respecte, même si d'autres courses ont eu lieu sur des parcours de F1. Je persiste aussi à croire que dans l'empressement on a tout perdu, à cause d'un projet mal ficelé et sans s'assurer de l'acceptabilité du projet auprès de la population. Ainsi Coderre s'est peinturé dans le coin parce qu'il s'était engagé par contrat avec le  risque de pénalités financières. Un beau gâchis qui lui a couté la mairie.

Par acquis de conscience, j'ai vérifié les circuits utilisés depuis le début, le seul autre circuit de Formule 1 utilisé en Formula E autre que Monaco (celui la aussi amputé d'une partie de sa longueur), est celui de Mexico (Autodromo Hermanos Rodriguez) par contre il est en version plus courte que celui utilisé en F1, meme avec la modification utilisée pour 2021

Pour pouvoir faire ce type de modification au Circuit Gilles-Villeneuve, il aurait fallu couper après le pont de la concorde pour revenir via le chemin des floralies au milieu du droit du casino qui longe le bassin olympique, ce qui aurait tout de même nécessité d'importants travaux et des coupes d'arbres assurément, chose qui je crois serait encore moins bien vu coté acceptabilité de la part des Montréalais.

Là ou Coderre a vraiment erré, et c'est entre autre ce qui lui a couté la mairie, c'est son obstination à ne pas vouloir sortir les chiffres sur le nombre de billets réellement vendus durant la campagne.

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il y a 16 minutes, WestAust a dit :

Là ou Coderre a vraiment erré, et c'est entre autre ce qui lui a couté la mairie, c'est son obstination à ne pas vouloir sortir les chiffres sur le nombre de billets réellement vendus durant la campagne.

C'est sûrement l'élément clé qui a déclenché sa chute. Surtout que durant sa première campagne électorale, il avait promis de faire les choses autrement, en promettant la transparence à l'Hôtel de Ville suite à l'ère de corruption de G Tremblay.

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  • 4 mois plus tard...

La santé publique serait prête à autoriser le Grand Prix du Canada à huis clos

On songe à une compétition à huis clos avec concept de bulle sanitaire.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Radio-Canada

Publié à 6 h 58

Radio-Canada a appris que la Santé publique du Québec serait prête à autoriser la tenue du Grand Prix du Canada à huis clos à certaines conditions sanitaires liées au contexte de la pandémie.

Il est question d’un concept de bulle sanitaire avec des hôtels exclusifs, des tests réguliers et transports privés. On n’attendrait plus que la réponse formelle de la santé publique fédérale pour les questions liées à la quarantaine des participants.

La décision sur la tenue de l’édition 2021 de cet événement, prévue le 13 juin sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal, est très attendue.

Lundi, en entrevue au Téléjournal 18 h, la mairesse de Montréal Valérie Plante s’est montrée optimiste en laissant entendre que la question pourrait être réglée dans les prochaines heures.

La Presse rapportait samedi que le groupe Formula One demandait six millions de dollars supplémentaires au Canada pour que la course ait lieu à huis clos.

Fin mars, le président du Grand Prix du Canada, François Dumontier, avait déclaré que cet événement à huis clos n'avait pas de sens. Pas de public, pas de revenus de billetterie et quand même des factures à payer, avait-il insisté.

Il a toutefois indiqué que si quelqu’un en autorité décide de la tenue du grand prix à huis clos, il faudra quand même l’opérer. Il a également précisé qu’il ne comptait pas en assumer les coûts, en évoquant la nécessité d’être compensé.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1784341/formule1-huis-clos-possible-accord-sante-publique

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  • 2 semaines plus tard...

Formule 1 Le Grand Prix du Canada annulé

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Le Grand Prix du Canada sera annulé pour la deuxième année de suite.

Le Grand Prix du Canada de Formule 1 sera annulé cette année pour des raisons sanitaires. Les gouvernements et la F1 ont cependant conclu une entente de principe prolongeant la tenue de l’évènement à Montréal pour deux années supplémentaires, jusqu’en 2031, a appris La Presse. L’annonce officielle doit avoir lieu cette semaine.

Publié le 28 avril 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/sports/course-automobile/2021-04-28/formule-1/le-grand-prix-du-canada-annule.php

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard
La Presse

Selon nos informations, les gouvernements et la F1 ont d’abord convenu d’annuler le Grand Prix pour la deuxième année d’affilée pour des raisons sanitaires. Les deux parties se sont ensuite entendues pour reprendre les deux présentations de la course annulées en raison de la pandémie à la fin de l’entente actuelle, soit en 2030 et en 2031. Les gouvernements et les propriétaires de la F1 (Liberty Media) négocient actuellement les derniers détails financiers de l’entente.

Mais voilà : la somme payée par les gouvernements à la F1 (Liberty Media) augmente un peu chaque année — comme c’est généralement le cas dans ce type de contrat, notamment pour tenir compte de l’inflation. Pour la F1, il ne suffit donc pas de prolonger simplement le contrat de deux ans, car les années 2030 et 2031 « valent » plus cher que les années 2020 et 2021, en matière de droits.

De 2015 à 2024, Montréal, Québec et Ottawa auront payé en moyenne 18,7 millions par an à la F1 (il s’agit d’une moyenne sur la période ; la somme augmente un peu chaque année). De 2025 à 2029, il était déjà prévu que le prix payé passerait en moyenne à 19,7 millions par an, soit une hausse de 5 % par rapport au contrat précédent (2015-2024).

Si les parties s’entendent sur une hausse de 5 % comme la dernière fois (en 2017), la somme annuelle payée par les gouvernements à la F1 passerait de 19,7 millions à 20,7 millions. Il s’agirait alors d’une hausse de 1 million par an, donc de 2 millions pour deux ans.

Dans le cadre du contrat avec la F1, Ottawa, Québec et Montréal (la Ville de Montréal et Tourisme Montréal par le truchement d’une taxe sur l’hébergement) se séparent généralement la facture en trois parts égales.

Pas de décision officielle des autorités de santé publique

Au cours des dernières semaines, la F1 attendait une réponse des autorités de santé publique à Ottawa, à Québec et à Montréal sur son projet de Grand Prix à huis clos, sans spectateurs. La F1 demandait une exemption aux règles sanitaires pour réduire la période de quarantaine pour les 1600 personnes des écuries et de la F1 arrivant de l’étranger à Montréal pour le Grand Prix, du 11 au 13 juin.

La F1 n’a jamais reçu de réponse formelle des autorités de santé publique à Québec et à Ottawa, qui se sont renvoyé la balle au cours des dernières semaines.

Devant la conclusion évidente (mais pas officielle des autorités de santé publique) qu’un Grand Prix à huis clos ne serait probablement pas autorisé, les gouvernements et la F1 ont alors convenu eux-mêmes d’annuler la course de cette année pour des raisons sanitaires, selon nos informations.

Selon ce scénario, la F1 pourrait ainsi déplacer son épreuve prévue à Montréal à la mi-juin 2021 dans une autre ville cette année.

Le premier choix de la F1 : Istanbul, en Turquie. Istanbul a accueilli un Grand Prix en 2020 lorsque le calendrier de la F1 avait été chamboulé par la pandémie. La Turquie a été l’hôte d’un Grand Prix de 2005 à 2011.

Istanbul a aussi l’avantage d’être près géographiquement de Bakou, où aura lieu le Grand Prix de F1 d’Azerbaïdjan la semaine précédente, du 4 au 6 juin. Selon la presse spécialisée automobile européenne, la F1 évalue aussi la candidature de l’Allemagne.

Pour tenir un Grand Prix à huis clos à Montréal en 2021, la F1 demandait au départ aux gouvernements 6 millions de dollars pour payer les dépenses d’organisation de la course, habituellement payées par les revenus générés par les spectateurs.

Selon nos informations, il faut s’attendre à ce que la somme supplémentaire totale déboursée par les gouvernements pour avoir les droits de présenter une course en 2030 et en 2031 (plutôt qu’en 2020 et en 2021) soit inférieure à 6 millions de dollars. Les négociations ne sont toutefois pas terminées.

En 2020 et en 2021, les gouvernements ne paieront pas de droits de course à la F1 (18,7 millions par an en moyenne) puisque l’évènement a été annulé chaque fois pour des raisons sanitaires.

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Le prix de consolation sera le report des deux saisons annulées à la fin du contrat, c’est-à-dire en 2030-2031. Il reste des détails à finaliser en matière de financement, mais au moins Montréal récupérera ces deux années perdues sans trop y perdre au change. :D

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il y a 5 minutes, acpnc a dit :

Le prix de consolation sera le report des deux saisons annulées à la fin du contrat, c’est-à-dire en 2030-2031. Il reste des détails à finaliser en matière de financement, mais au moins Montréal récupérera ces deux années perdues sans trop y perdre au change. :D

Tu m'as devancé de cinq minutes... 💨 je suis bien content que F1 nous permette de récupérer les courses plus tard. 

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Annulation du Grand Prix du Canada

Les gouvernements paieront 25,5 millions en 2030 et 2031

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Québec, Ottawa et Montréal ont annoncé officiellement mercredi matin l’annulation du Grand Prix du Canada de Formule 1 en 2021 pour des raisons sanitaires.

(Montréal et Québec) Les gouvernements paieront en moyenne 25,5 millions par an à la F1 pour avoir le droit de présenter le Grand Prix du Canada en 2030 et en 2031.

Publié le 28 avril 2021 à 11h47 Mis à jour à 12h05

https://www.lapresse.ca/sports/course-automobile/2021-04-28/annulation-du-grand-prix-du-canada/les-gouvernements-paieront-25-5-millions-en-2030-et-2031.php

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard
La Presse

Québec, Ottawa et Montréal ont annoncé officiellement mercredi matin l’annulation du Grand Prix du Canada de Formule 1 en 2021 pour des raisons sanitaires. Les gouvernements et la F1 ont aussi convenu de reporter les deux années perdues par la pandémie (2020 et 2021) à la fin du contrat actuel, qui se terminait originalement en 2029, tel que rapporté mercredi matin par La Presse.

Quatre ministres, dont la ministre fédérale du Développement économique Mélanie Joly et le ministre de l’Économie du Québec Pierre Fitzgibbon, ainsi que la mairesse de Montréal Valérie Plante ont fait l’annonce lors d’une conférence de presse virtuelle mercredi matin.

En 2030, les gouvernements paieront 25 millions à la F1 (Liberty Media) pour avoir le droit de présenter la course. En 2031, ce sera 26 millions. Il s’agit d’une hausse des subventions annuelles versées à la F1 d’environ cinq millions par an par rapport au contrat précédent.

De 2015 à 2024, les gouvernements paient en moyenne 18,7 millions par an à la F1. De 2025 à 2029, il était déjà prévu (depuis une prolongation du contrat en 2017) que le montant annuel de subventions passerait en moyenne à 19,7 millions par an durant cette période.

De 2029 à 2030, le montant versé à la F1 passera donc de 19,7 millions à 25 millions. Il s’agit d’une hausse de 27 % sur le contrat précédent (+5,3 millions par an). En 2031, il y aura une hausse additionnelle de 4 % (+1 million) par rapport à 2030.

Cette hausse de 27 % des subventions à la F1 est beaucoup plus importante que la hausse du dernier renouvellement pour 2025-29, alors que la hausse avait plutôt été de 5 % (+1,0 million).

Cette hausse à 25 millions puis à 26 millions par an servira en pratique de plancher aux négociations avec la F1 quand les parties voudront renouveler leur entente au-delà de 2031.

Ottawa, Québec et Montréal (la Ville de Montréal et Tourisme Montréal par le biais d’une taxe sur l’hébergement) paient généralement les subventions à la F1 à parts égales.

« C’est tout le Québec qui en ressortira gagnant », dit Fitzgibbon

Les gouvernements Trudeau et Legault estiment qu’il s’agit d’une bonne entente.

« Le Grand Prix du Canada génère des retombées économiques importantes, et il fallait assurer son retour l’an prochain et sa pérennité à long terme. Nous sommes arrivés à une bonne entente, et c’est tout le Québec qui en ressortira gagnant », a déclaré le ministre de l’Économie du Québec Pierre Fitzgibbon, par voie de communiqué.

« L’engagement que prend notre gouvernement aujourd’hui en renouvelant son soutien à la tenue du Grand Prix du Canada pour deux années supplémentaires témoigne de l’importance que nous accordons au rôle du tourisme dans la relance économique du pays », a indiqué la ministre fédérale du Développement économique Mélanie Joly, par voie de communiqué.

La mairesse de Montréal Valérie Plante et le promoteur local du Grand Prix, le Groupe de course Octane, se sont réjouis de la prolongation de contrat jusqu’en 2031.

« Bien sûr, on aurait souhaité que le Grand Prix puisse se dérouler cette année. Mais la bonne nouvelle, c’est que Montréal ne perdra pas les Grands Prix de 2020 et de 2021, puisque nous les reportons à la fin de l’entente, soit en 2030 et en 2031 », a souligné Valérie Plante par voie de communiqué.

« Bien qu’il soit difficile et décevant de faire face à une telle conclusion une deuxième année de suite, la santé et la sécurité des Montréalais, des Québécois et des Canadiens sont et resteront toujours la priorité. Je souhaite souligner la collaboration des autorités de santé publique, gouvernementales et municipales au cours des derniers mois et je me réjouis de la nouvelle confirmant aujourd’hui la prolongation de l’entente avec la Formule 1 jusqu’en 2031 », a affirmé François Dumontier, président et chef de la direction du Groupe de course Octane, le promoteur local du Grand Prix du Canada, par voie de communiqué.

Retombées fiscales de 8,1 millions, retombées économiques de 42,2 millions

Dans une année normale – sans pandémie, avec des spectateurs –, le Grand Prix du Canada génère des retombées fiscales de 8,1 millions par an pour les gouvernements (5,7 millions à Québec, 2,4 millions à Ottawa).

L’évènement, qui attire 92 273 spectateurs (dont 52 % qui sont des touristes de l’extérieur du Québec), a généré des retombées économiques de 42,4 millions en 2015, selon une étude réalisée conjointement par Québec, Montréal et le Groupe de course Octane. Cette étude se base sur les chiffres de l’édition 2015. Il s’agit de la dernière étude révélée publiquement.

5,5 millions de dollars aussi pour la promotion

En plus des subventions à la F1 (Liberty Media), Québec et Ottawa dépenseront jusqu’à 5,5 millions de dollars « dans la promotion auprès des amateurs de F1, qui engendrons des retombées majeures pour les commerces et l’économie de Montréal ». Le communiqué de presse diffusé par les différents paliers de gouvernement ne précise toutefois pas comment sera dépensé ce montant de 5,5 millions.

La F1 a hâte de revenir en 2022

La F1 dit avoir hâte de revenir à Montréal en 2022. « Il est décevant pour nous de ne pas pouvoir être au Canada cette année, mais nous avons déjà hâte d’y retourner l’an prochain. Le Canada est une étape fantastique de notre saison. On y trouve des adeptes formidables et un circuit propice à des courses captivantes. Nous serons de retour en 2022 pour offrir des moments des plus palpitants à Montréal », a indiqué Stefano Domenicali, PDG de la F1, par voie de communiqué.

La F1 a annoncé mercredi qu’elle va déménager pour cette année la course prévue à Montréal du 11 au 13 juin à Istanbul, en Turquie.

Avis divergents de l’opposition à Québec

« C’est malheureux » que le Grand Prix soit annulé, « mais honnêtement, la priorité en ce moment c’est encore la situation sanitaire et ça demeure de se sortir de cette crise-là », a réagi le député et leader parlementaire du Parti libéral du Québec, André Fortin.

Selon lui, « il ne faut pas sous-estimer l’impact » de cet évènement en termes de retombées pour Montréal et le Québec. C’est pourquoi une aide financière supplémentaire du gouvernement du Québec peut être justifiée à ses yeux afin d’assurer l’avenir du Grand Prix dans la métropole. Québec doit toutefois présenter une analyse comparative de la valeur de ces investissements par rapport aux retombées économiques de l’évènement et des garanties obtenues quant au maintien de la course à Montréal, a-t-il ajouté juste avant l’annonce des gouvernements.

De son côté, le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, estime que le Grand Prix « mérite la considération que le gouvernement lui accorde en ce moment ». Il avait négocié l’entente avec la F1 en 2013, à titre de ministre du Tourisme sous le gouvernement Marois. Québec avait alors payé pour des nouveaux paddocks et un hôpital de piste, entre autres, afin de préserver la course dans la métropole.

« C’est un évènement hors-norme qui a des retombées extraordinaires pour le Québec en termes de visibilité, en termes de nuitée, de restauration. On peut bien avoir un jugement sur l’industrie automobile et parfois les dépassements nocturnes là, mais ça rapporte beaucoup. On a déjà fait l’analyse d’opportunité, et c’est un évènement qu’on aurait de la difficulté à remplacer », a-t-il soutenu.

Pascal Bérubé rappelle que le promoteur local, François Dumontier, n’a plus de revenus depuis deux ans en raison des annulations de l’évènement causées par la pandémie. Il se demande si l’aide supplémentaire lui permettra de « se maintenir à flot ». « La crainte que j’ai, c’est qu’en 2022, le Grand Prix ne revienne pas et que ça aille en Turquie, par exemple », a-t-il dit, rappelant que tout est une question d’argent dans cette industrie.

Pour Québec solidaire, annuler l’édition 2021 du Grand Prix était « la chose à faire », surtout qu’« on n’a pas encore gagné la lutte contre le virus encore ». Mais contrairement aux autres partis, il s’oppose à toute aide gouvernementale pour cet évènement. « On considère que cette industrie devrait avoir zéro argent public », a lancé sa co-porte-parole Manon Massé. « Ce sont des évènement qui, premièrement sont extrêmement polluants et qui, deuxièmement, font en sorte que l’argent public est investi là où il n’y a pas besoin d’argent public. »

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Le Grand Prix de Formule 1 du Canada a un nouveau promoteur : Bell.

Publié le 30 avril 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-04-30/bell-devient-le-promoteur-du-grand-prix.php

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard
La Presse

Bell, plus importante entreprise de télécoms et de médias au pays, a fait l’acquisition du Groupe de course Octane, de l’entrepreneur François Dumontier, a appris La Presse. Bell a aussi conclu avec la F1 une prolongation de contrat de deux ans pour demeurer le promoteur local du Grand Prix du Canada jusqu’en 2031. L’annonce officielle doit avoir lieu ce vendredi.

Il s’agit d’une nouvelle importante sur la scène sportive québécoise. Avec cette transaction, Bell met la main sur l’un des évènements sportifs les plus importants et les plus prestigieux au pays. Et le Grand Prix – plus important évènement touristique au Canada avec des retombées économiques de 63 millions – bénéficiera de l’appui du plus grand conglomérat canadien de médias et de télécoms.

Depuis 2010, l’entrepreneur François Dumontier, propriétaire unique du Groupe de course Octane, était le promoteur local du Grand Prix du Canada. Il n’était toutefois associé à aucun grand conglomérat médiatique.

Bell s’intéresse depuis longtemps à l’univers de la F1 et le connaît bien : l’entreprise détient déjà depuis des décennies les droits de télé de la F1 au Canada. Ses chaînes RDS et TSN diffusent la F1 respectivement depuis 1994 et 1992. En 2020, RDS et TSN ont renouvelé l’entente leur donnant les droits de diffusion exclusifs de la F1 au Canada jusqu’à la fin de la saison 2024.

François Dumontier reste en poste à long terme

Le promoteur François Dumontier suivra son entreprise chez Bell. En pratique, celui qui connaît bien les rouages et l’univers de la F1 depuis des décennies continuera à long terme son travail de promoteur local du Grand Prix du Canada. Tous les employés du Groupe de course Octane conservent leur emploi.

En fait, le Groupe de course Octane continuera d’être exploité comme une entreprise indépendante. Un peu comme Bell est déjà propriétaire minoritaire des studios MTL Grandé à Montréal, de MLSE (propriétaire des Maple Leafs et des Raptors de Toronto), des studios de cinéma Pinewood à Toronto et du Groupe Juste pour rire – toutes ces entreprises sont exploitées de façon indépendante. La seule différence : Bell a acquis 100 % du Groupe de course Octane.

Remboursement des billets

Avec l’annulation du Grand Prix en 2020 et en 2021 en raison de la pandémie, le Groupe de course Octane n’a pu tirer de revenus de la course de F1 depuis deux ans. Les détenteurs de billets pour l’édition 2020 pourront les conserver pour l’édition 2022. Bell annoncera aussi ce vendredi les modalités pour les détenteurs de billets qui veulent plutôt être remboursés.

Quand la F1 est revenue à Montréal en 2010 après un an d’absence, c’est François Dumontier, longtemps l’un des lieutenants du promoteur Normand Legault, qui est devenu le promoteur local du Grand Prix.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

François Dumontier, propriétaire du Groupe de course Octane

Le Groupe de course Octane a organisé la course de 2010 à 2019. Il avait un contrat avec la F1, distinct de celui liant les différents ordres de gouvernement, pour être le promoteur local jusqu’en 2029. Bell et le Groupe de course Octane annonceront ce vendredi avoir obtenu une prolongation de deux ans.

Comme promoteur du Grand Prix, Bell/Groupe de course Octane couvre les dépenses d’organisation du Grand Prix et touche les revenus locaux de l’évènement (par exemple, les revenus des billets et ceux de la vente de nourriture et de boissons sur le site). Il doit partager un certain pourcentage de ses revenus locaux avec la F1. Il ne touche rien des revenus mondiaux (comme les droits télé).

Le promoteur local n’est pas partie prenante du contrat entre la F1 et les gouvernements, qui paient des droits annuels à la F1 pour pouvoir présenter un Grand Prix à Montréal. Ce contrat entre la F1 et les gouvernements vient d’être prolongé cette semaine pour une période de deux ans lui aussi : Ottawa, Québec et Montréal paieront à la F1 (Liberty Media) 25 millions en 2030 et 26 millions en 2031. Le promoteur local ne touche pas cet argent.

Rivalité avec Québecor

En faisant l’acquisition du Groupe de course Octane, Bell fait d’une pierre deux coups : l’entreprise met la main sur un évènement sportif majeur et dame le pion en F1 à son grand rival Québecor.

Au Québec, Bell et Québecor se livrent une concurrence féroce dans le milieu des médias, des télécoms et de l’industrie du divertissement. Québecor a une valeur en Bourse de 8,3 milliards, comparativement à 52,5 milliards pour Bell. Les activités de l’entreprise dirigée par Pierre Karl Péladeau sont concentrées presque uniquement au Québec, alors que Bell fait des affaires partout au Canada.

Depuis un an, Bell a une chaîne de télé généraliste francophone, Noovo, pour faire concurrence à Québecor, plus important groupe de médias au Québec, tant au petit écran (Groupe TVA) que dans les médias d’information (Le Journal de Montréal, par exemple).

Bell est aussi actionnaire minoritaire du Groupe CH, géant du divertissement au Québec. Le Groupe CH est propriétaire de l’équipe de hockey du Canadien de Montréal, du Centre Bell, de l’Équipe Spectra et du promoteur de spectacles evenko. Il gère nombre de salles de spectacle et de festivals (dont le Festival international de jazz de Montréal) et détient aussi des festivals (comme Osheaga). Ensemble, Bell et le Groupe CH possèdent aussi 51 % du Groupe Juste pour rire.

Autant le Groupe CH et Bell sont importants dans le milieu du divertissement à Montréal, autant Québecor l’est à Québec, en exploitant le Centre Vidéotron, la Baie de Beauport et Le Capitole. Québecor est aussi un acteur majeur en musique (Musicor) et détient deux équipes de hockey junior et un promoteur de spectacles, Gestev, établi à Québec.

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