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Vandalisme chez des commerces d’Hochelaga-Maisonneuve


IluvMTL

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Mais pourquoi ces actions dernièrement? La gentrification dans HOMA, si le probleme est aussi aigu que ces personnes veulent nous faire croire, a commencé il y a au moins plus q'une dizaine d'années. Il me semble que ça fait longtemps qu'on disait que HOMA était le nouveau Plateau, et presque aussi longtemps qu'on ne disse plus ça...Comme quelqu'un a dit, c'est peut-être juste un petit groupe anarchistes qui aiment être dans les nouvelles...

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/12/06/effets-pervers-embourgeoisement-quartiers_n_4401476.html

 

Montréal: quels sont les effets pervers de l'embourgeoisement de certains quartiers?

 

RCQC | Par Radio-Canada.caPublication: 06/12/2013 07:01 EST

 

 

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Les comités de logement de Saint-Henri, Villeray, le Plateau et Mercier-Hochelaga, des quartiers aux prises avec des hausses vertigineuses de loyer et du coût de l'immobilier, dénoncent d'une même voix l'embourgeoisement de quartiers à faibles revenus.

Dans Hochelaga-Maisonneuve, par exemple, cela fait une dizaine d'années que les condos remplacent les logements locatifs abordables. Le même phénomène se vit dans Ville-Marie où 95 % des logements construits au cours des 8 dernières années sont des condos.

Un effet négatif de cet embourgeoisement, dit Raphaël Lamy, du comité logement du Plateau-Mont-Royal, c'est l'explosion du coût mensuel des loyers : « (...) en 2002, pour donner un exemple, les logements familiaux coûtaient 691 dollars alors qu'en 2012, ils coûtent maintenant en moyenne 1161 dollars ».

Les comités de logement se sont réunis, vendredi, dans Hochelaga-Maisonneuve, théâtre d'actes de vandalisme dans des vitrines de restaurants nouvellement établis, pour réclamer plus de logements abordables.

Des locataires durement touchés

Murielle Trépanier, âgée de 70 ans, vient tout juste de s'installer dans son logement subventionné d'Hochelaga-Maisonneuve. Avant de l'obtenir, le logement de cette retraitée lui coûtait 70 % de ses revenus mensuels.

« Mon revenu de pension, c'était 1000 $. Je payais 700 $ pour mon loyer. Ça, c'est à part de ce qu'on a besoin quotidiennement. C'est à part de l'électricité et du manger. Je devais aller aux banques alimentaires pour être capable d'avoir de la bouffe », dit-elle.

Mme Trépanier n'avait pas d'ambition de luxueux voyages, mais la soupe populaire et les friperies pour se vêtir n'ont jamais fait partie de sa vision de la retraite.

« Je suis rentrée à l'hôpital pour des dépressions. Ils me remettaient sur pieds. Je sortais et je recommençais ma vie. Je me suis battue pour avoir ce que j'ai aujourd'hui ».

Selon les intervenants, c'est toute la classe moyenne qui est touchée.

Les deux tiers des ménages montréalais sont locataires, et leurs revenus médians sont de l'ordre de 30 à 35 000 $ par année.

Le FRAPRU est catégorique : les salaires n'augmentent pas aussi vite que les loyers.

Entre les deux derniers recensements, celui de 2006 et le sondage sur les ménages de 2011, les loyers ont augmenté de 12,9 % à Montréal alors que l'indice à la consommation n'avait augmenté que de 7,4 %.

Les comités de logement demandent plus que jamais l'aide des différents paliers de gouvernement. Selon eux, il manquerait plus de 22 000 logements subventionnés dans la région métropolitaine.

Ils réclament également un moratoire sur la construction de condos, et une augmentation importante du nombre de logements sociaux et de coopératives d'habitation.

Jonathan Aspireault Massé du comité BAILS, estime d'ailleurs que les coopératives d'habitation contribuent à une véritable mixité sociale

« (...) au sein d'une coopérative se côtoient des travailleurs-travailleuses et des gens qui parfois sont sur l'aide sociale, ou à très faible revenu, et c'est d'autant plus une mixité que ces gens-là doivent animer une coopérative, doivent animer une vie démocratique », dit-il.

Les groupes de défense des droits des locataires demandent à la ville de créer une réserve foncière pour le logement social et aux gouvernements d'investir, parce l'embourgeoisement commence à créer de véritables tensions sociales dans certains quartiers populaires de la métropole

D'après les reportages de Pascal Robidas et Marc Verreault

 

 

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Pôvre madame avec 1000$ elle se paye un loyer de 700$ et se plaint qu'il n'en reste plus pour sa bouffe. Y'a plein de logements de moins de 600$ pour une personne seule à Montréal, il suffit de chercher. La débrouillardise, y'en a une batch qui connaissent pas ça.

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Les chiffres cités dans l'article, concernant le coût mensuel moyen d'un logement familial sont peut-être exacts, mais ils sont trompeurs, en ce que la moyenne regroupe deux réalités bien différentes. D'une part, les loyers des logements existants sont étroitement contrôlés, et leurs hausses annuelles suivent à peu près le taux d'inflation; en d'autres termes, ils sont très stables en termes réels ("dollars constants"). D'autre part, les loyers des logements neufs reflètent les coûts dans le "marché libre", un niveau qui dans le contexte actuel est très largement supérieur aux prix des loyers contrôlés. Ceci dit, quand des logements anciens sont supprimés (démolis ou "convertis"), les personnes chassées sont très souvent incapables de trouver l'équivalent au même prix (antérieur). En principe, certaines mesures existent pour "protéger" les locataires, mais il y a probablement des failles. Quant aux "nouveaux-venus", souvent des immigrants, ils n'ont jamais la chance de mettre la main sur un logis au loyer bas et contrôlé; les pauvres parmi eux sont les plus mal lotis. (Mais pas de problèmes pour les immigrants "riches") . Notion centrale de l'intervention: la moyenne n'a aucun sens dans ce contexte.

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Pôvre madame avec 1000$ elle se paye un loyer de 700$ et se plaint qu'il n'en reste plus pour sa bouffe. Y'a plein de logements de moins de 600$ pour une personne seule à Montréal, il suffit de chercher. La débrouillardise, y'en a une batch qui connaissent pas ça.

 

Désolé mais un peu de compassion t'aiderait peut-être à comprendre, que la pauvreté n'est pas un choix, mais une condition de laquelle on ne s'échappe pas facilement. Il est vrai qu'il se construit aujourd'hui plus de condos un peu partout à Montréal, que de logements. Un pourcentage des logements existants disparaissent aussi pour toutes sortes de raisons sans qu'ils ne soient remplacés par quelque chose d'équivalent. Les plus démunis ont donc moins le choix et qui dit baisse de l'offre, dit en même temps hausse des coûts. La loi du marché quoi? Le phénomène est réel et inquiétant pour plusieurs.

 

On ne demandera pas aux promoteurs de bâtir sans rechercher le profit, c'est le moteur du capitalisme et la formule fonctionne assez bien. Tout le monde y trouve son compte, sauf bien sûr ceux qui n'ont pas de marge de manoeuvre pour payer plus. Montréal est une ville de locataires et c'est dans plusieurs quartiers anciens que l'on y recense le plus grand nombre de ce type de résidents. Ils font partie du tissu social et forment dans la majorité des cas l'âme du quartier. Pour plusieurs ils sont là depuis des générations, leur quartier étant leur village et leur vie.

 

C'est ça avant tout une ville: un milieu de vie. Si Montréal est ce qu'elle est encore aujourd'hui, c'est beaucoup à cause de ce phénomène de stabilité, qui fait que la population s'attache à son quartier et tente par tous les moyens d'y demeurer. On déménage beaucoup mais on reste dans le coin. Ce comportement apporte plein d'avantages et favorise de meilleurs services, mieux ciblés et plus nombreux. C'est aussi un gage de paix sociale et d'un taux de criminalité sous contrôle quand il n'est pas plus bas que la moyenne. On aime vieillir là où on a vécu, parmi son monde et ses repères quotidiens.

 

Il est alors avantageux pour la ville d'encourager cette stabilité, sans pour autant refuser tout changement. La vie est une mouvance où tout évolue. Cependant il est souhaitable de promouvoir et reconduire ce qui marche bien, en tentant de retenir les populations originales, tout en densifiant les quartiers. Donc le logement social fait partie de l'équation et doit jouer un rôle concret, puisqu'une érosion réelle du nombre de logements abordables est indiscutable. C'est à ce niveau que les décisions doivent être prises et je continue de penser que la formule coopérative est de loin la meilleure, comme certains l'affirment aussi dans l'article de Radio-Canada, un peu plus haut. Parce que cette formule responsabilise ceux que l'on aide. Pour les autres des HLM bien intégrés, ou idéalement dans du bâti existant.

 

Montréal est demeurée une ville humaine où la spéculation et le développement sauvage ne se sont pas imposés, comme ailleurs au pays. C'est en même temps un choix de société que l'on fait, et à mon avis c'est le meilleur. Les valeurs humaines doivent dicter nos comportements et nous guider dans notre développement. On attirera peut-être pas les plus riches de la terre, qui de toute façon s'en iront une fois leur argent encaissée. Mais on servira mieux notre population et on tentera d'en accueillir d'autres pour partager cette qualité de vie exceptionnelle, qui nous distingue de la majorité des grandes villes nord-américaines.

 

On n'est peut-être pas les plus riche en matière de revenus et de dépenses, mais on est certainement les plus riches sur le plan humain, et c'est ce qui compte le plus à mes yeux. Donc avec un esprit ouvert et un peu de compassion, répondons positivement aux attentes des groupes de citoyens qui réclament plus d'équité au niveau du logement. Il y a de la place pour tout le monde et différentes formules à appliquer pour encourager la mixité sociale. On arrête pas le progrès, mais on peut l'orienter pour qu'il soit le plus inclusif possible.

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  • 11 mois plus tard...

Situation semblable a HOMA se reproduit dans St-Henri ... du graffiti sur les façades des commerces... selon un tweet de marc-andre carignan.

 

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Modifié par IluvMTL
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  • 1 mois plus tard...

Journal de Montreal

 

MONTRÉAL – Ce qui se voulait au départ une blague du propriétaire du café Bobby McGee à une cliente a pris une tout autre proportion en menant à des tensions sur les réseaux sociaux, au départ de six employés et à une vitrine fracassée à l’aide de briques, deux nuits de suite.

La vitrine du commerce a été brisée les nuits du 29 et du 30 décembre. La deuxième nuit, un signe mauve, évoquant un symbole féministe, a de plus été peinturé sur le grillage du café. Le propriétaire, Patrick Pilon, a depuis fait deux plaintes pour vandalisme au Service de police de la Ville de Montréal.

Il y voit une action féministe et fait un lien avec une altercation survenue le 27 novembre dernier avec une cliente. Il raconte que cette journée-là, deux religieuses ont pris place dans son café.

«Une cliente est venue me voir et elle a fait une blague en disant que ça leur ferait peut-être du bien d’avoir une vie sexuelle, a-t-il relaté. J’ai renchéri en disant que oui, et si ça pouvait leur rendre service je pourrais en amener une dans la cave.»

Ces propos n’ont pas plu à une autre cliente, qui a interpellé le propriétaire sur place pour ensuite écrire un message devenu viral sur Facebook, et qui associe les propos à la culture du viol tout en invitant au boycottage.

Mauvaise gestion de crise

Patrick Pilon reconnaît avoir eu une part de tort dans l’escalade des évènements et avoir mal géré la crise.

«J’ai des propos qui manquent de retenue. J’ai peu de censure de moi-même», a-t-il dit. Il a répondu à ses détracteurs en utilisant des insultes et un ton agressif, ce qui a jeté de l’huile sur le feu, selon ses dires.

Des employés du café ont publié une lettre sur Facebook dans la foulée des évènements pour se dissocier des propos du propriétaire tout en dénonçant leurs conditions de travail.

« Nous avons très souvent reçu nos paies en retard, et ce, jusqu’aux derniers jours encore. L’ambiance de travail autour de notre employeur est stressante et instable : propos déplacés, colère explosive, comportements inappropriés, et le tout, de façon récurrente », ont-ils écrit.

Six employés sur une douzaine ont quitté le mois dernier. D’autres ont toutefois défendu leur patron dans une lettre et affirment qu’il n’est pas sexiste ni misogyne.

 

 

La Presse

 

Un petit café du quartier Hochelaga-Maisonneuve a été vandalisé deux soirs de suite cette semaine et le compte Facebook de l'établissement a été piraté. Son propriétaire, Patrick Pilon, est persuadé d'être la cible de féministes radicales.

 

Le 29 décembre, un premier pavé a été lancé dans la vitrine du Café Bistro Bobby McGee. Le lendemain M. Pilon a relaté les événements sur Facebook en se demandant s'il n'était pas victime des «anarchistes» qui ont déjà vandalisé des restaurants pour dénoncer l'embourgeoisement du secteur.

 

La nuit du 30 décembre, sa vitrine a de nouveau été fracassée. Et cette fois, le symbole de Vénus, souvent utilisé par les féministes, a été peint en mauve sur la grille devant la porte.

 

Patrick Pilon a immédiatement fait le lien avec un incident survenu il y a environ un mois dans le café. «Je suis victime de dénigrement et de diffamation depuis ce temps», a-t-il expliqué à La Presse hier matin.

 

Le propriétaire a déclaré à plusieurs reprises qu'il était «à boutte!» «Ça va être quoi, la prochaine étape, un incendie criminel?» s'est-il insurgé.

 

« Joke de mauvais goût»

 

Il y a un mois, une altercation avec une cliente a entraîné une crise parmi les employés. Six d'entre eux ont fini par claquer la porte. «Le 27 novembre, j'ai fait une joke de mauvais goût. J'ai dit que j'aimerais bien baiser une nonne. C'était stupide de ma part et je m'en suis excusé», a expliqué le propriétaire, qui a lancé sa phrase controversée alors qu'une religieuse venait de quitter l'établissement.

 

Parmi les clients, une femme qui s'est décrite, au dire de M. Pilon, comme une étudiante de l'UQAM a entendu les propos et les a dénoncés dans le café puis sur les réseaux sociaux en appelant au boycottage du commerce. La Presse a tenté en vain de la joindre.

 

C'est à partir de ce moment que les choses ont dégénéré. Patrick Pilon a répondu agressivement sur Facebook à la déferlante de commentaires de plusieurs personnes. «J'aurais dû me taire et m'en remettre aux avocats. Mais je suis en colère, et si on me traite de misogyne, je vais t'envoyer chier parce que ce n'est pas vrai», a-t-il déclaré.

 

Certains employés se sont rencontrés pour rédiger une lettre d'appui à la militante, intitulée «Le feu aux poudres», qui dénonçait les propos tenus après le départ de la religieuse. «Ce qui s'est passé [...] est selon nous une aberration, et nous la condamnons de toutes nos forces, nous la rejetons en bloc: cela nous répugne complètement», pouvait-on lire.

 

L'incident a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et entraîné la vague de départs, selon deux anciennes employées à qui La Presse a parlé, mais qui ont souhaité garder l'anonymat. Elles maintiennent que M. Pilon tient souvent des propos déplacés et qu'il a tendance à piquer des crises de colère.

 

Le principal intéressé reconnaît qu'il a un caractère bouillant et qu'il s'exprime souvent sans filtre. «Je n'ai pas d'autocensure et j'ai toujours été spontané. Je suis un livre ouvert», dit-il. Il admet aussi que la consommation d'alcool a pu parfois infléchir son comportement.

 

Appel au calme

 

Le propriétaire a reçu cette semaine l'appui d'un groupe de 10 employés du café qui ont décidé de le défendre en lançant un appel au calme dans une lettre.

 

«Son comportement [de Patrick] s'est redressé, mais la campagne persiste [...] C'était déjà assez malsain comme c'est là, ça ne fait que s'exacerber et il faut que ça cesse!», peut-on lire dans la missive.

 

Le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé hier avoir ouvert une enquête sur les actes de vandalisme. «Aucune piste n'est écartée pour l'instant», a indiqué le porte-parole Simon Delorme.

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http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201501/02/01-4832186-un-restaurateur-dit-etre-la-cible-de-feministes-radicales.php

 

http://www.journaldemontreal.com/2015/01/04/lead-2-usa/obseques-des-policiers-tournent-le-dos-a-de-blasio

 

On n'est pas vraiment dans un cas de vandalisme, mais plutôt dans une réaction très négative et disproportionnée qui a été amplifiée injustement par les médias sociaux. On voit ici malheureusement une situation qui aurait dû demeurer dans le domaine privé, entre des individus au comportement peut-être mal inspiré, mais qui n'était certainement pas d'intérêt public.

 

On peut en l'occurrence intervenir directement auprès des gens responsables de certaines incivilités, mais en aucun cas est-il souhaitable d'amener le débat sur un terrain plus large, où il a toutes les chances de déraper. Rien n'excuse la vulgarité du proprio du café qui manque de façon flagrante de respect vis à vis d'une partie de sa clientèle. Mais rien non plus n'autorise quiconque de s'emparer de l'événement pour en faire une vendetta publique. Si on commence à agir de cette manière avec toutes les altercations stupides entre individus dans un commerce quelconque, on perdra vite le contrôle de la société et cet état de fait ne fera que des perdants.

 

Les médias sociaux sont des outils d'échanges qui ont un pouvoir qui est loin d'être anodin. Ils ont à la rigueur une capacité de destruction massive qui en fait une arme redoutable quand elle est mal employée. Dans notre code civil, nul n'a le droit de se faire justice et encore moins de manière aussi irresponsable et gratuite. Agir ainsi cause un dommage indu qui nuit délibérément à la réputation d'autrui et peut conduire à des pertes financières considérables. C'est à mon avis une forme de délation intolérable qui conduit à faire un procès public d'une affaire privée. On nie en même temps le droit fondamental à toute personne d'avoir une défense pleine et entière et de jouir de la présomption d'innocence jusqu'à preuve du contraire.

 

Les nouvelles technologies, comme les médias sociaux, ont des répercussions insoupçonnées, qui ont le pouvoir de changer durablement la société. Non seulement elles transforment le rapport de force entre individus, mais obligent en même temps à un plus grand jugement et discernement. On ne permettrait pas, pour leur propre sécurité, à des enfants de jouer avec le feu. Pareil pour des gens qui n'ont pas la maturité pour analyser les conséquences de leurs gestes sur les médias sociaux. On n'a pas d'autre choix que de sanctionner le comportement de ceux qui s'en servent sans réfléchir, car en voulant jouer au justicier, ils se transforment naïvement en criminels.

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le restaurant Le Chasseur ferme ses portes! et ce n'est pas en raison du vandalisme

 

via le Huffington Post :

 

Le restaurant Le Chasseur est mort. Vive le Blind Pig!

 

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Le Huffington Post Québec

Publication: 05/01/2015 16:17 EST Mis à jour: il y a 4 heures

Le restaurant de la rue Ontario, le Chasseur, fermera ses portes les 18 janvier prochain. Mathieu Ménard, proprio de l'endroit, en a fait l'annonce sur la page Facebook du restaurant lundi le 5 janvier au matin.

 

Heureusement, le restaurant ne perdra pas sa vocation: un resto-bar nommé le Blind Pig verra le jour d'ici mars 2015.

 

" J'ai vendu le local à deux jeunes créatifs de l'industrie des bars", affirme M. Ménard pour expliquer sa décision. "Je gère le Chasseur seul depuis le début. J'avais simplement envie de passer à autre chose. Je voulais cependant m'assurer de passer le flambeau à des gens qui ont le quartier (Hochelaga) à cœur."

 

Un de ces jeunes créatifs, Antoine Ormandy, a bien hâte de prendre possession des nouveaux locaux. Et le nom du bar à venir en fera sourire plus d'un!

 

" Le nouveau bar va s'appeler le Blind Pig ("le cochon aveugle"). Il y a plusieurs années, sur le boulevard St-Laurent, à l'heure où les bars fermaient, il y avait quelques établissements clandestins qui ouvraient, explique M. Ormandy. Les policiers étaient au courant de ce qui se passait et ils fermaient les yeux. C'est de là que le nom de ces établissements venaient: les "blind pigs". C'est notre inspiration!"

 

Le vandalisme répété des dernières années à la Place Valois n'ont pas découragé ni M. Ménard, ni M. Ormandy de faire des affaires dans le quartier. D'ailleurs, M. Ménard affirme que ses relations avec l'arrondissement ont toujours été bonnes. M. Ormandy dit qu'il est bien conscient du quartier dans lequel il s'installe.

 

"J'habite le quartier depuis longtemps, et je sais que les gens veulent une offre à bas prix, affirme le nouveau propriétaire. Je veux bonifier l'offre avec un bar où les clients ne laisseront pas leur chemise. Les bocks de bière seront à trois dollars!"

 

Aussi, la bouffe du nouvel établissement sera axée vers les snacks du sud des États-Unis. "Il n'y aura pas d'ustensiles, que du finger food; le Texas et les États américains du sud sont à l'honneur."

 

Il ne reste donc que quelques jours pour profiter une dernière fois de la table du Chasseur!

 

Le Chasseur

3882 Rue Ontario Est

(514) 419-2141

 

Suivez le Blind Pig sur Facebook

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