Aller au contenu

Messages recommendés

  • Réponses 68
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

L'organisme en question, soit Un Toi en Ville, opère déjà quatre maisons dont 3 sur la rue de la Visitation (dans le quartier gay) et une sur la rue Wolfe avec beaucoup de succès. Lors de l'expansion au début des année 2000, des voisins se sont même portés en faveur de la construction de leur immeuble lors de consultations publiques car ils ont constatés l'apport positif et les efforts acharnés du groupe pour amélioré la vie dans le quartier. C'est un organisme très bien outillé et structuré qui saura relevé le défis que peut poser la localisation du bâtiment. J'ai confiance qu'ils sauront gérer la situation avec brio. Il y aura toujours des gens pessimistes et sans vision qui croient qu'il vaut mieux regrouper tout les gens en difficulté dans un seul quartier et les laissé là. J'invite ces gens à se remémorer ce qu'avait l'air le Vieux-Montréal fin 70 début 80?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai rien contre l'organisme, en fait je salue ses actions et je n'ai jamais proposé de regrouper tous les gens qui ont des difficultés dans un endroit unique. Ce que je trouve illogique, c'est de loger des gens en situation précaire dans un endroit où ils feront face quotidiennement à des incivilités, à du trafic de drogue, à des actes de violence, de vol et de prostitution. Je connais très bien le coin et le ratio de sobriété gagnerait à être rectifié.

 

Pour que la mixité fonctionne, il faut éviter les regroupements et c'est précisément ce que ce projet ne semble pas avoir pris en considération.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai rien contre l'organisme, en fait je salue ses actions et je n'ai jamais proposé de regrouper tous les gens qui ont des difficultés dans un endroit unique. Ce que je trouve illogique, c'est de loger des gens en situation précaire dans un endroit où ils feront face quotidiennement à des incivilités, à du trafic de drogue, à des actes de violence, de vol et de prostitution. Je connais très bien le coin et le ratio de sobriété gagnerait à être rectifié.

 

Pour que la mixité fonctionne, il faut éviter les regroupements et c'est précisément ce que ce projet ne semble pas avoir pris en considération.

 

Il faut aussi savoir que les terrains disponibles pour le développement de tel projet ne sont pas légions. On doit faire avec.

 

La réinsertion sociale ne signifie pas déracinement. Ces personnes habitent un milieu où les ressources d'aide sont abondantes et ciblées pour ce genre de clientèle. Le centre-ville qu'on le veuille ou pas, offre toutes sortes d'occasions, bonnes ou mauvaises. C'est aux personnes de décider ce qui leur convient et faire les choix qui s'imposent dans leur situation personnelle. Les organismes sont là pour les accompagner dans ces choix tout simplement.

 

Quant aux bars et autres endroits plus problématiques pour ces individus, on ne va tout de même pas les fermer pour les empêcher de les fréquenter? De toute façon la ville évolue constamment, des commerces changent, ferment ou déménagent ailleurs. Il n'y a donc aucune garanti qu'un type de commerce apparaisse ou disparaisse dans le voisinage, puisque tout est question de clientèle, de mode et plein d'autres facteurs qui échappent aux organismes d'aide ou aux pouvoirs de la Ville.

 

Quant à ces personnes que l'on souhaite aider dans leur réinsertion, seule la volonté peut ultimement leur assurer le succès de l'opération. Accompagner ces gens ne veut surtout pas dire être paternaliste, car en bout de ligne la réinsertion suppose que les gens deviendront autonomes et voudront le demeurer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La réinsertion sociale ne signifie pas déracinement. Ces personnes habitent un milieu où les ressources d'aide sont abondantes et ciblées pour ce genre de clientèle. Le centre-ville qu'on le veuille ou pas, offre toutes sortes d'occasions, bonnes ou mauvaises. C'est aux personnes de décider ce qui leur convient et faire les choix qui s'imposent dans leur situation personnelle. Les organismes sont là pour les accompagner dans ces choix tout simplement.

 

Quant aux bars et autres endroits plus problématiques pour ces individus, on ne va tout de même pas les fermer pour les empêcher de les fréquenter? De toute façon la ville évolue constamment, des commerces changent, ferment ou déménagent ailleurs. Il n'y a donc aucune garanti qu'un type de commerce apparaisse ou disparaisse dans le voisinage, puisque tout est question de clientèle, de mode et plein d'autres facteurs qui échappent aux organismes d'aide ou aux pouvoirs de la Ville.

 

Quant à ces personnes que l'on souhaite aider dans leur réinsertion, seule la volonté peut ultimement leur assurer le succès de l'opération. Accompagner ces gens ne veut surtout pas dire être paternaliste, car en bout de ligne la réinsertion suppose que les gens deviendront autonomes et voudront le demeurer.

 

Je pense que les ''bars'' sont le moindre des soucis lorsqu'on parle de sans-abris qui peuvent être en proie avec toutes sortes de problème de consommation. Ton commentaire sur les commerces du quartier me semble un peu à côté de la plaque. Les ''occasions'' qui s'offrent à ces anciens sans-abris de retomber dans leurs problèmes vont plutôt dans le domaine de ce qui se fait illégalement (traffic de drogue, prostitution, etc.) et non dans un cadre légal et commercial. Bien sûr, l'accès à l'alcool est une problématique, mais n'était pas celle que nous abordions particulièrement ici. Je crois que ce que vrioux et moi voulons dire, c'est que cette portion de la ville (Sainte-Catherine entre Saint-Denis et Saint-Laurent, Maisonneuve/René-Lévesque) est littéralement LE petit restant du redlight, un concentré de criminalité, de drogues et d'incivilité à Montréal. Je suis d'accord avec toi par rapport à l'attitude paternaliste et l'accessibilité des ressources et les désirs de la clientèle, mais je persiste à croire que c'est comme enfermer un enfant dans un toy'r'us et l'interdire de jouer avec quoique ce soit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense que les ''bars'' sont le moindre des soucis lorsqu'on parle de sans-abris qui peuvent être en proie avec toutes sortes de problème de consommation. Ton commentaire sur les commerces du quartier me semble un peu à côté de la plaque. Les ''occasions'' qui s'offrent à ces anciens sans-abris de retomber dans leurs problèmes vont plutôt dans le domaine de ce qui se fait illégalement (traffic de drogue, prostitution, etc.) et non dans un cadre légal et commercial. Bien sûr, l'accès à l'alcool est une problématique, mais n'était pas celle que nous abordions particulièrement ici. Je crois que ce que vrioux et moi voulons dire, c'est que cette portion de la ville (Sainte-Catherine entre Saint-Denis et Saint-Laurent, Maisonneuve/René-Lévesque) est littéralement LE petit restant du redlight, un concentré de criminalité, de drogues et d'incivilité à Montréal. Je suis d'accord avec toi par rapport à l'attitude paternaliste et l'accessibilité des ressources et les désirs de la clientèle, mais je persiste à croire que c'est comme enfermer un enfant dans un toy'r'us et l'interdire de jouer avec quoique ce soit.

 

Tu n'as pas tort, mais les solutions ne sont pas si simples que ça. Il y aura toujours des paumés de la société et cette partie de la ville agit comme un aimant. Cependant toutes les grandes villes ont leurs quartiers problématiques, qui ne sont pas nécessairement au centre-ville. Au moins aujourd'hui à Montréal on a des services de réinsertion et une panoplie d'aides qui offrent une chance de s'en sortir. Et ça marche pour plusieurs.

 

Quant au quartier lui-même, il demeure malgré tout le meilleur compromis, puisque c'est là que ce trouve déjà une grande partie de cette clientèle et les organismes d'aide qui s'adressent à eux. Tout le monde connait aussi le fameux syndrome du pas dans ma cour. Donc au lieu d'avoir des protestations des voisins éventuels dans d'autres quartiers et tous les problèmes de rejet qui pourraient s'en suivre. Il est alors plus facile de leur faire une place discrètement dans un secteur où ils sont déjà présents et plus tolérés.

 

C'est aussi sans compter qu'on ne peut pas disperser efficacement le personnel de soutien partout dans la ville, puisque cela rendrait encore plus difficile le suivi des clients. Pour le reste il faut faire confiance aux professionnels spécialisés dans la matière et aussi bien sûr aux personnes elles-même. Malheureusement on ne pourra pas aider tout le monde, car il y a des cas désespérés qui seraient nettement mieux en institution, mais bon, c'est un autre problème. Pour les autres, l'espoir est là, mais comme dans toute dépendance, tant que la personne ne réalisera pas sa propre détresse, personne ne pourra l'aider durablement, que ce soit dans ce quartier ou ailleurs.

Modifié par acpnc
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...