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Des bornes-fontaines désaltérantes sur le Plateau

 

11 juillet 2014 18h03 |Florence Sara G. Ferraris | Le blogue urbain

image.jpgPhoto : Jacques Nadeau - Le Devoir

 

Au premier coup d'oeil, l'allure spatiale des structures métalliques des Bornéos pique la curiosité, comme s'il fallait y «boire pour le croire»À compter de lundi, résidents et passants qui transitent via l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal pourront boire et se rafraîchir à même deux bornes-fontaines réinventées. Au premier coup d'oeil, l'allure spatiale des structures métalliques de ces «Bornéos» pique la curiosité, comme s'il fallait y «boire pour le croire». Installés jeudi aux intersections Mont-Royal-Saint-Laurent et De Brébeuf-Mont-Royal, ces éléments de mobilier urbain innovateurs développés par l'Association des designers industriels du Québec (ADIQ) permettront aux citoyens de se réapproprier l'eau qui dort sous leurs pieds.

 

«Il existe très peu de fontaines sur le territoire [de Montréal], estime la chargée de projet Catherine Piazzon qui s'est occupée du dossier du côté de l'arrondissement. Et beaucoup d'autres ne sont pas fonctionnelles à cause d'une tuyauterie désuète. L'idée ici est de donner un accès gratuit à l'eau.» Il sera donc possible, au cours des prochaines semaines, de voir apparaître les Bornéos aux abords des pistes cyclables ou dans le secteur des foires commerciales. En plus de pouvoir s'y abreuver, il sera aussi possible de fuir la chaleur en périphérie des structures puisqu'elles pourront se transformer en brumisateur. En tout, une dizaine de bornes-fontaines revêtiront ces atours estivaux au courant de la saison.

 

Revenir aux sources

 

Après quelques mois de brainstorm, l'équipe de l'ADIQ a approché la Ville de Montréal une première fois il y a plus d'un an. «On parlait de plus en plus d'îlots de chaleur, de la nécessité de s'hydrater lors des canicules», se remémore Alexandre Joyce, l'un des membres du collectif de l'ADIQ à l'origine du projet. Comme l'Association s'y attendait, l'arrondissement du Plateau a très vite répondu à leur appel. «Lorsqu'ils nous ont approchés, nous leur avons demandé quelques ajustements, comme d'approcher les services de l'eau et des incendies, explique Catherine Piazzon. Mais une fois leurs devoirs faits, nous étions très ouverts.»

 

Les fontaines ont donc été conçues pour ne pas entraver le travail des pompiers, l'anneau de métal respectant l'espace nécessaire pour leurs manoeuvres. Les passants n'ont pas à s'inquiéter de la qualité de l'eau puisque cette dernière sera testée à chaque changement d'emplacement. Pour la Ville, c'est aussi l'occasion de faire campagne pour l'élimination des bouteilles d'eau non réutilisables.

 

Pour l'instant, le projet-pilote ne prévoit que deux installations qui pourront être déplacées un peu partout dans l'arrondissement. «Il est encore trop tôt pour le dire, mais peut-être que le temps nous permettra d'en installer à plus grande échelle ou d'en laisser de manière permanente», précise Catherine Piazzon. Si tout se passe bien, la Ville et l'ADIQ espèrent bien voir l'idée faire des petits dès l'an prochain.

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  • 4 semaines plus tard...
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S'entraîner dans un conteneur

 

24 juillet 2014 19h09 |Daphnée Hacker-B. | Le blogue urbain

image.jpgPhoto: Michaël Monnier Le Devoir

 

Durant les deux dernières semaines, le conteneur était posé devant une résidence pour personnes âgées.Depuis quelques semaines, une installation sportive nouveau genre a fait son apparition dans l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG). Ce conteneur converti, équipé de trois appareils d’exercices, se veut un moyen original d'animer la place publique tout en incitant les citoyens à faire de l’activité physique.

 

«Ce n’est pas que le Plateau ou Rosemont qui ont l’apanage de la créativité!» lance à la blague le directeur de l’arrondissement CDN-NDG, Stéphane Plante. Ce dernier se dit particulièrement fier de son équipe, qui a mis sur pied ce projet baptisé «Conex», en référence aux mots conteneur et exercice. Selon M. Plante, le conteneur, qui a coûté environ 22 000 $ à l’arrondissement, connaît déjà «une grande popularité».

 

«Les premiers qui se sont rués sur Conex sont les enfants. Ils se sont approprié l’installation avec une telle rapidité, bien que ce ne soit pas la clientèle visée, admet-il.Au moins, leur enthousiasme a attiré l’attention des parents, puis des autres passants.» Expliquant que l’arrondissement est le plus populeux de Montréal, composé à près de 50 % d’immigrants et à 40 % de personnes âgées, M. Plante espère surtout rejoindre ces deux groupes. «Les nouveaux arrivants sont souvent plus préoccupés de trouver du travail que de s’adonner à l’entraînement physique. Avec une plateforme aussi mobile, on peut aller à leur rencontre, peu importe où ils se trouvent», dit-il ajoutant du même souffle que les résidences pour personnes âgées sont aussi des lieux préconisés pour l’installation de Conex. Se faisant, la structure changera régulièrement d’emplacement dans CDN-NDG jusqu’au mois d’octobre, afin que la ville puisse tester l’intérêt des citoyens envers le projet.

 

Accueil mitigé sur le terrain

 

Devant le parc Benny, au coeur de Notre-Dame-de-Grâce, les responsables de l’arrondissement ont placé le conteneur au cours des deux dernières semaines. Posée devant une résidence pour personnes âgées, l’installation attire autant les curieux… que les critiques.

 

«C’est un projet ridicule, non seulement c’est moche, mais c’est très dangereux de mettre des appareils d’exercices à la disposition de tous sans aucune supervision de professionnels!» fulmine Michael Jelliffe, qui habite la résidence du 4375 rue Benny depuis quelques années. Suivant du regard des enfants agrippés au ski aérien, à la station elliptique et à la machine combo poussée des jambes, l’homme de 70 ans craint de voir ces derniers se blesser.

 

À ses côtés, une autre résidente, légèrement plus âgée et se déplaçant à l’aide d’une marchette, n’affiche guère plus d’enthousiasme. «Si les responsables de la ville veulent vraiment motiver les personnes âgées à bouger, ils pourraient plutôt payer une personne pour venir nous tenir compagnie», fait valoir la dame qui a requis l’anonymat.

 

À l’opposé, d’autres résidents se disent heureux «des bienfaits» du conteneur. «Ça fait parler les gens, ils sortent dehors pour voir, certains s’y aventurent… c’est une belle initiative», estime pour sa part Arleen, 60 ans. Pendant ce temps, un couple de septuagénaires prend d’assaut les appareils du Conex. «Ça m’amuse, je viens faire de l’exercice presque tous les jours depuis que le conteneur est arrivé», témoigne Norman Burns, qui regrette de voir l'installation être déplacée vers un autre lieu.

 

Des conteneurs à toutes les sauces

 

L’arrondissement CDN-NDG compte multiplier les conteneurs «originaux» sur son territoire. «Nous étudions la possibilité d’en faire un qui serait voué aux enfants, avec des jeux adaptés à la grandeur d'un conteneur de moyenne taille. Nous pourrions ainsi l’installer dans des zones qui sont éloignées des parcs, pour que les enfants aient accès à des jeux en tout temps», explique le directeur de l’arrondissement Serge Plante. D’autres conteneurs pourraient aussi servir à animer le marché de Noël, avance-t-il.

 

La compagnie Conterm, qui a crée ce tout premier conteneur à exercice, reçoit de plus en plus de demandes originales. «Depuis quelques années, les conteneurs sont transformés et adaptés à toutes sortes d’évènements», affirme Steve Beauregard, représentant des ventes pour la compagnie. Bureaux mobiles, billetteries, «lounges», kiosques pour restaurateurs, écrans pour projections, autant de nouvelles fonctions pour des conteneurs traditionnellement utilisés pour le transport de marchandises. Ainsi, l'entreprise Conterm a fourni depuis les dernières années des conteneurs pour des festivals tels qu'Igloofest, Montréal en lumière, Juste pour rire, et l'une des plus récentes créations de Moment Factory, le Mégaphone.

 

M. Beauregard précise que 90 % des conteneurs convertis par sa compagnie sont recyclés. «Ça permet de leur donner une seconde vie, tout en repoussant les frontières de la créativité», conclut-il.

image.jpgimage.jpgimage.jpg

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Des bornes-fontaines désaltérantes sur le Plateau

 

11 juillet 2014 18h03 |Florence Sara G. Ferraris | Le blogue urbain

image.jpgPhoto : Jacques Nadeau - Le Devoir

 

!

 

Au premier coup d'oeil, l'allure spatiale des structures métalliques des Bornéos pique la curiosité, comme s'il fallait y «boire pour le croire»À compter de lundi, résidents et passants qui transitent via l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal pourront boire et se rafraîchir à même deux bornes-fontaines réinventées. Au premier coup d'oeil, l'allure spatiale des structures métalliques de ces «Bornéos» pique la curiosité, comme s'il fallait y «boire pour le croire». Installés jeudi aux intersections Mont-Royal-Saint-Laurent et De Brébeuf-Mont-Royal, ces éléments de mobilier urbain innovateurs développés par l'Association des designers industriels du Québec (ADIQ) permettront aux citoyens de se réapproprier l'eau qui dort sous leurs pieds.

 

«Il existe très peu de fontaines sur le territoire [de Montréal], estime la chargée de projet Catherine Piazzon qui s'est occupée du dossier du côté de l'arrondissement. Et beaucoup d'autres ne sont pas fonctionnelles à cause d'une tuyauterie désuète. L'idée ici est de donner un accès gratuit à l'eau.» Il sera donc possible, au cours des prochaines semaines, de voir apparaître les Bornéos aux abords des pistes cyclables ou dans le secteur des foires commerciales. En plus de pouvoir s'y abreuver, il sera aussi possible de fuir la chaleur en périphérie des structures puisqu'elles pourront se transformer en brumisateur. En tout, une dizaine de bornes-fontaines revêtiront ces atours estivaux au courant de la saison.

 

Revenir aux sources

 

Après quelques mois de brainstorm, l'équipe de l'ADIQ a approché la Ville de Montréal une première fois il y a plus d'un an. «On parlait de plus en plus d'îlots de chaleur, de la nécessité de s'hydrater lors des canicules», se remémore Alexandre Joyce, l'un des membres du collectif de l'ADIQ à l'origine du projet. Comme l'Association s'y attendait, l'arrondissement du Plateau a très vite répondu à leur appel. «Lorsqu'ils nous ont approchés, nous leur avons demandé quelques ajustements, comme d'approcher les services de l'eau et des incendies, explique Catherine Piazzon. Mais une fois leurs devoirs faits, nous étions très ouverts.»

 

Les fontaines ont donc été conçues pour ne pas entraver le travail des pompiers, l'anneau de métal respectant l'espace nécessaire pour leurs manoeuvres. Les passants n'ont pas à s'inquiéter de la qualité de l'eau puisque cette dernière sera testée à chaque changement d'emplacement. Pour la Ville, c'est aussi l'occasion de faire campagne pour l'élimination des bouteilles d'eau non réutilisables.

 

Pour l'instant, le projet-pilote ne prévoit que deux installations qui pourront être déplacées un peu partout dans l'arrondissement. «Il est encore trop tôt pour le dire, mais peut-être que le temps nous permettra d'en installer à plus grande échelle ou d'en laisser de manière permanente», précise Catherine Piazzon. Si tout se passe bien, la Ville et l'ADIQ espèrent bien voir l'idée faire des petits dès l'an prochain.

 

Génial !!!

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  • 3 semaines plus tard...

Des ruelles verdissent au centre-ville

 

27 août 2014 18h20 |Florence Sara G. Ferraris | Le blogue urbain

image.jpgPhoto: Destination centre-villeL

 

e Marché des ruelles se trouve au coin de la rue Peel, dans une ruelle adjacente à la rue Sainte-Catherine.Alors que leurs jumelles des quartiers résidentiels se verdissent et s’animent de plus en plus, les ruelles du centre-ville sont, à l’opposé, quasiment inoccupées. Peu accueillantes, trop sombres en soirée, brûlantes par temps de canicule, elles sont délaissées par les passants qui leur préfèrent, de loin, les trottoirs achalandés des grandes artères. À l'heure actuelle, ces tronçons asphaltés servent donc principalement à entreposer les déchets des commerçants. Or, avec la densification accrue du secteur, le manque de places publiques et d’espaces verts est criant.

 

C’est à la suite de ce constat que Destination centre-ville (DCV) a décidé, avec l'autorisation de l'arrondissement Ville-Marie, de mettre sur pied le Marché des ruelles, un marché éphémère dans l’une des ruelles adjacentes à la rue Sainte-Catherine, au coin de la rue Peel. Ouvert du mercredi au vendredi en soirée, ce nouvel espace aménagé permettra de se procurer des légumes et fruits frais en plein cœur de la ville jusqu'à la mi-septembre.

 

Alors que le projet-pilote entame sa seconde semaine d’existence, la réception du public est déjà très bonne. À tel point que DCV envisage de reconduire l’initiative l’an prochain.

 

«Nous travaillons présentement avec la Ville pour mettre sur pied des projets récurrents, explique le directeur général de l’organisme, André Poulin. Les ruelles font partie du domaine public, mais contrairement à ce qu'on voit dans les autres arrondissements, les résidents du quartier n'y ont pas vraiment accès.»

 

C'est à l’appareil municipal, soutient-il, que revient la responsabilité de les rendre agréables à vivre. «On n'arrête pas de dire qu'on manque d'espace dans le centre-ville! Ce n’est pas normal que les ruelles ne soient utilisées que pour entreposer des vidanges.» Selon lui, environ une douzaine de celles qui quadrillent le centre-ville pourraient être transformées en places communes.

 

S’inspirer d’ailleurs

 

Si la réputation de la métropole québécoise en matière de ruelles vertes n’est plus à faire, elle fait toutefois pâle figure au côté d’autres grandes villes du monde quant à l’aménagement de ses ruelles commerciales. «On parle toujours de Melbourne [en Australie], lance André Poulin. Mais prenez Londres: ces ruelles ont presque toutes été transformées en jardin.» Plus près de nous, Boston, Brooklyn et Philadelphie ont, elles aussi, réussi à aménager ces espaces pour qu’ils soient accueillants. «L’idée est de donner envie aux gens d’entrer dans les ruelles, puis de les occuper.»

 

Car, pour le directeur général de DCV, il s’agit aussi de démystifier la ruelle. «Les gens ont l’impression qu’elles sont nécessairement sales, voire dangereuses», déplore-t-il.

 

À ce compte-là, l’expérience du marché est, jusqu’à maintenant, plutôt concluante puisqu’il n’aura suffi d’un aménagement tout simple et peu coûteux – imaginé et conçu par les «créateurs d’espace» de La Pépinière & Co – pour que les résidents et passants s’approprient les lieux.

 

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  • 1 mois plus tard...

[h=1]Y aura-t-il une fuite des aînés vers la banlieue?[/h][h=2]La théorie du nid vide mise à l'épreuve[/h]14 octobre 2014 19h37 |Isabelle Paré | Le blogue urbainimage.jpgPhoto: Pedro Ruiz Le DevoirLa montée en flèche des valeurs immobilières attirera seulement ceux qui jouissent d'une retraite dorée, et fera fuir vers la banlieue ces autres dont les revenus fondent comme peau de chagrin quand sonne l'âge de la retraite.À en croire une étude que vient de publier un chercheur de l'Université Concordia, il faudra redoubler d'efforts pour attirer dans les centres urbains les têtes grises et autres «boomers» qui feront gonfler comme jamais la cohorte des personnes âgées au cours des prochaines décennies.En dépit des analyses qui font miroiter une vague blanche pour revitaliser et densifier les centres-villes, les conclusions du professeur Zak Petterson, professeur au département de géographie, d'urbanisme et d'environnement, ont de quoi laisser pantois. En effet, au cours des années 1990 et 2000, l'analyse fine des données de recensement canadiennes récoltées par ce dernier révèle plutôt une tendance inverse. Non seulement les aînés n'ont pas convergé vers les centres-villes, mais la proportion des adultes de 65 ans et plus qui a choisi de déménager en banlieue n'a cessé de croître. Partout au pays.À Montréal, le portrait des deux dernières décennies s'est avéré pire que dans d'autres agglomérations urbaines. Alors que le tiers des personnes âgées de 65 à 74 ans, et de 75 ans et plus, choisissaient de migrer vers les centres-villes en 1991, seulement 18 % des gens du même âge ont choisi de convoler vers le centre de Montréal en 2006. Seule la ville de Vancouver semble avoir échappé à l'attraction croissante que la banlieue exerce chez les aînés.«À Montréal, c'est toujours la tranche de population des 25 à 30 ans qui est la plus attirée vers le centre-ville. La gentrification attire toujours plus les couches les plus scolarisées de la population et les ménages sans enfant. Nos données ne corroborent pas les hypothèses voulant que les babyboomers sont de retour dans les centres-villes», affirme M. Patterson.Une question de logement?Si les chiffres ne permettent pas de cibler la cause exacte de ce désintérêt, le même recensement révèle qu'il s'est construit au cours de la même période presque trois fois plus de logements en banlieue qu'à Montréal. Bref, la disponibilité de logements abordables pourrait en partie expliquer la désaffection des aînés tant convoités par les élus montréalais, les urbanistes et les promoteurs du développement durable.Impossible de dire pour l'instant si les milliers de condos qui poussent comme des champignons dans le centre-ville de Montréal et dans les quartiers centraux pourront renverser la vapeur pour la prochaine cohorte de cheveux gris. Chose certaine, la montée en flèche des valeurs immobilières attirera seulement ceux qui jouissent d'une retraite dorée, et fera fuir vers la banlieue ces autres dont les revenus fondent comme peau de chagrin quand sonne l'âge de la retraite.La théorie du «nid vide» voulant que les couples sans enfants se rabattent vers de plus petits logements au centre-ville se voit donc quelque peu ébranlée. Certains récents sondages menés par des compagnies de courtage immobilier avancent même qu'une bonne proportion de «boomers» rêvent non pas de réinvestir le centre-ville, mais de plus grandes maisons pour leur retraite! Ces chiffres ne sont une bonne nouvelle ni pour les villes, ni pour les aînés eux-mêmes, compte tenu de la crise de mobilité que laisser planer le vieillissement en banlieue. Maison inappropriée aux personnes à mobilité réduite, accès difficile aux services médiaux, aux activités culturelles et aux commerces: dans les banlieues dépourvues de systèmes de transport collectif efficaces, vieillir sans voiture est une véritable condamnation à l'isolement.Pour attirer tout ceux qui vont rejoindre le clan des têtes grises ces prochaines années,les grandes villes du Québec et du Canada auront beaucoup à faire pour adapter leurs quartiers, leurs rues, leurs trottoirs et leur offre d'hébergement aux besoins des personnes vieillissantes, comme le constatent déjà nos voisins du Sud.Aux États-Unis, où une grande proportion de la population vit dans les banlieues, le vieillissement est d'ores et déjà perçu comme un des plus grands défis sociaux qu'aura à relever le pays au cours des prochaines décennies.

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  • 4 années plus tard...

Publié le 23 avril 2019 à 07h00 | Mis à jour à 07h12

Les Montréalais invités à «rêver» leur ville

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201904/22/01-5223130-les-montrealais-invites-a-rever-leur-ville.php

 

Kathleen Lévesque
La Presse

Montréal suit les traces de Laval et se lance dans un exercice de planification stratégique afin de développer « une vision commune » des citoyens et des employés pour « une métropole influente ».

Pour y parvenir, les Montréalais sont invités à rêver à ce que pourrait devenir leur ville, notamment en matière de mobilité, et à en faire état dans le cadre d'une consultation qui débutera la semaine prochaine. La consultation, intitulée « Rêvons Montréal 2020-2030 », se fera en ligne jusqu'au 17 mai prochain, jour anniversaire de la fondation de Montréal.

La même démarche a été accomplie à Laval, en 2014, dans la perspective du 50e anniversaire de la fusion des 14 municipalités de l'île Jésus. Les mêmes maîtres-mots avaient été utilisés, comme « efficience », « agilité » et « vision ». Des thèmes semblables avaient également été mis de l'avant. Par exemple, Laval parlait d'« équilibre viable entre la protection de l'environnement et la croissance urbaine », alors que Montréal propose de se pencher sur la « transition écologique » et la « mobilité et [l']aménagement durables ».

Mais surtout, Laval et Montréal ont choisi le même chef d'orchestre pour cet exercice : Serge Lamontagne. Ce dernier était directeur général de la Ville de Laval avec l'administration de Marc Demers pour mener une consultation qui a abouti à une vision bâtie sur l'idée et le slogan : « Urbaine de nature ». M. Lamontagne a quitté Laval pour se joindre à l'administration de la mairesse Valérie Plante en juin dernier à titre de directeur général.

Échéancier plus court

Les seules différences notables entre les expériences lavalloise et montréalaise sont l'échéancier et le mode de consultation. Ainsi, Laval rêvait sur 20 ans et Montréal vise une décennie. La consultation montréalaise se fera en ligne, alors que Laval avait organisé des rencontres auxquelles seulement 419 élus, employés, organismes et citoyens avaient participé.

La consultation a été annoncée hier en conférence de presse par la mairesse Plante, le président du comité exécutif Benoit Dorais et le directeur général. « C'est la première fois que la Ville de Montréal fait un exercice de planification stratégique », s'est réjoui M. Lamontagne.

Les firmes externes Hors-Piste et Boostalab ont obtenu un contrat pour accompagner les services municipaux et les arrondissements pour la réalisation de la consultation. Sur son site web, Hors-Piste dit s'adresser aux « anti-conformistes » et offrir des services permettant notamment d'aider les « clients à articuler leurs aspirations, à explorer les possibilités, à établir des feuilles de route audacieuses ». L'entreprise propose également de créer « des expériences collectives » et d'aider « à trouver du sens, consolider les liens de confiance ». Quant à Boostalab, il s'agit d'une entreprise de ressources humaines qui mise sur le leadership.

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il y a 45 minutes, acpnc a dit :

Publié le 23 avril 2019 à 07h00 | Mis à jour à 07h12

Les Montréalais invités à «rêver» leur ville

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201904/22/01-5223130-les-montrealais-invites-a-rever-leur-ville.php

 

Kathleen Lévesque
La Presse

Montréal suit les traces de Laval et se lance dans un exercice de planification stratégique afin de développer « une vision commune » des citoyens et des employés pour « une métropole influente ».

Pour y parvenir, les Montréalais sont invités à rêver à ce que pourrait devenir leur ville, notamment en matière de mobilité, et à en faire état dans le cadre d'une consultation qui débutera la semaine prochaine. La consultation, intitulée « Rêvons Montréal 2020-2030 », se fera en ligne jusqu'au 17 mai prochain, jour anniversaire de la fondation de Montréal.

La même démarche a été accomplie à Laval, en 2014, dans la perspective du 50e anniversaire de la fusion des 14 municipalités de l'île Jésus. Les mêmes maîtres-mots avaient été utilisés, comme « efficience », « agilité » et « vision ». Des thèmes semblables avaient également été mis de l'avant. Par exemple, Laval parlait d'« équilibre viable entre la protection de l'environnement et la croissance urbaine », alors que Montréal propose de se pencher sur la « transition écologique » et la « mobilité et [l']aménagement durables ».

Mais surtout, Laval et Montréal ont choisi le même chef d'orchestre pour cet exercice : Serge Lamontagne. Ce dernier était directeur général de la Ville de Laval avec l'administration de Marc Demers pour mener une consultation qui a abouti à une vision bâtie sur l'idée et le slogan : « Urbaine de nature ». M. Lamontagne a quitté Laval pour se joindre à l'administration de la mairesse Valérie Plante en juin dernier à titre de directeur général.

Échéancier plus court

Les seules différences notables entre les expériences lavalloise et montréalaise sont l'échéancier et le mode de consultation. Ainsi, Laval rêvait sur 20 ans et Montréal vise une décennie. La consultation montréalaise se fera en ligne, alors que Laval avait organisé des rencontres auxquelles seulement 419 élus, employés, organismes et citoyens avaient participé.

La consultation a été annoncée hier en conférence de presse par la mairesse Plante, le président du comité exécutif Benoit Dorais et le directeur général. « C'est la première fois que la Ville de Montréal fait un exercice de planification stratégique », s'est réjoui M. Lamontagne.

Les firmes externes Hors-Piste et Boostalab ont obtenu un contrat pour accompagner les services municipaux et les arrondissements pour la réalisation de la consultation. Sur son site web, Hors-Piste dit s'adresser aux « anti-conformistes » et offrir des services permettant notamment d'aider les « clients à articuler leurs aspirations, à explorer les possibilités, à établir des feuilles de route audacieuses ». L'entreprise propose également de créer « des expériences collectives » et d'aider « à trouver du sens, consolider les liens de confiance ». Quant à Boostalab, il s'agit d'une entreprise de ressources humaines qui mise sur le leadership.

Il ne faut pas oublier que Serge Lamontagne, l'actuel DG de la Ville de Montréal est l'ancien de celle de Laval. 

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il y a 21 minutes, Feanaro a dit :

Il ne faut pas oublier que Serge Lamontagne, l'actuel DG de la Ville de Montréal est l'ancien de celle de Laval. 

Considères tu le fait comme étant positif ou négatif et pourquoi?

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