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La mauvaise température du mois de juin et la grève dans l'industrie de la construction ont eu des impacts négatifs dans l'industrie touristique. À preuve, le nombre de chambres occupées dans la grande région de Montréal a connu une baisse de 2,63% en juin comparativement à l'année dernière, selon les données de l'Association des hôtels du grand Montréal (AHGM).

 

 

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201307/30/01-4675589-moins-de-touristes-a-montreal-en-juin.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1

 

 

 

 

Ca ne va pas bien, déjà qu'il y a eu une basse importante l'an dernier due au printemps érable...

Modifié par Nameless_1
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Les problèmes les plus importants de notre belle ville sont 1) Les vols direct vers Montréal de l'étranger . 2) Le prix des billets avions vers Montréal . 3) Ce perdre entre l'aéroport et le centre ville de Montréal . 4) Ce perdre dans les travaux quand ont arrivée en voiture, du au travaux partout . Mes amies de Boston et Turin veulent tous simplement pas revenir . Nous avons une belle ville qui est tout simplement trop cher et trop compliquer pour si rendre . Ces le problème que nous devront regeler dans les 10 prochaines années. Exemple nombre de touristes qui arrivée par avion ; Montréal environ 680,000 annuellement- Toronto 4.2 million, du au vols directs en majeur partie ; il y'a aussi le prix des billets d'avion.

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Il faut bien plus qu'une courte statistique pour évaluer une saison. Une chose est sûre cependant, la météo est un facteur déterminant pour la planification et la rétention des touristes, et là-dessus on a pas grand contrôle. Quant à la perception de Montréal (et du Québec) dans le monde, elle est à mon avis excellente, d'autant que les festivals sont les meilleurs ambassadeurs de la ville, en contribuant plus que positivement à son image de cité où il fait bon vivre et s'amuser. Les congrès sont aussi de grands joueurs dans le domaine et Montréal est parmi les villes les plus choyées dans ce secteur d'activité.

 

Il ne faut pas tout mélanger, la politique provinciale n'intéresse pas les touristes, ni les petits événements anecdotiques qui prennent place dans toutes les villes du monde, en fonction des particularités de chacune. Ce qui peut paraitre notable chez certains, passe souvent inaperçu pour la majorité et on a pas à en faire une obsession. Une chose demeure importante: le tourisme est une industrie fragile qu'il faut promouvoir de manière constante, car la compétition est forte et continuera à s'accroitre avec le développement des pays émergents.

 

Une des forces de Montréal et le Québec en particulier, est notre spécificité et notre différence. C'est ce que nous devons tenter de vendre et qui nous distingue le plus de l'Amérique en général. Nos paysages, notre architecture, notre histoire, notre gastronomie, notre culture, notre langue, nos grands espaces et notre joie de vivre sont déjà des attraits reconnus. Mais il faut sans cesse développer, à l'intérieur de ces caractéristiques, de nouveaux produits, des particularités régionales et s'assurer de maintenir des prix compétitifs. Il faut aussi tenter d'étirer la saison et promouvoir notre hiver par des formules tout compris.

 

Déjà les croisières fluviales d'été et d'automne jouissent d'une croissance intéressante et on développe de nouvelles niches comme les parcs marins et leurs nombreuses activités aquatiques. On est aussi devenu une destination réputée pour le tourisme rose, qui s'étale sur toute l'année, bien que l'été soit sa meilleure saison. Et encore là, il faut poursuivre l'offre de produits et d'événements, pour demeurer parmi les villes les plus intéressantes pour ce type de tourisme international.

 

Quand on regarde le tableau de manière générale, on constate que l'industrie touristique se porte assez bien, mais il y aura toujours place pour l'amélioration. Notre déficit demeure tout de même important, parce qu'une bonne partie de la population québécoise voyage maintenant plus régulièrement dans le sud, été comme hiver. Et malheureusement une semaine dans les Caraïbes coute souvent moins cher (avion compris) qu'une semaine chez nous en région. Difficile alors de faire compétition avec les prix modiques des hôtels et resorts, des plages idylliques et d'une chaleur garantie avec exotisme inclus.

 

Pour compenser, il faut alors aller chercher le maximum de visiteurs étrangers et investir davantage pour diversifier notre offre. Un défi important et permanent qui nous imposera d'ouvrir d'autres marchés en s'attaquant à des pays jusqu'alors négligés. Et c'est là où les pays émergents d'Asie et d'Amérique du Sud peuvent contribuer à rééquilibrer notre balance commerciale touristique. Des campagnes publicitaires agressives, couplées à des formules faites sur mesure, pour plaire à ces clientèles, doivent nécessairement être développées. J'en viens encore à la même problématique: nos liaisons internationales directes sont insuffisantes pour accroitre nos revenus touristiques de manière substantielle.

 

Il est là le défi des prochaines années. Puisqu'on ne peut limiter la croissance des voyages à l'extérieur pour nos québécois les plus "accros", il faut donc faire un effort supplémentaire pour attirer de nouveaux visiteurs en dehors de nos marchés traditionnels. Le tourisme international est appelé à se développer de manière exponentielle dans les prochaines décennies, et c'est maintenant qu'il faut agir afin de récolter notre juste part du gâteau. Pour cela il faut déployer des énergies et une détermination sans faille, afin de développer ce nouveau segment de clientèle devenu indispensable pour l'avenir de notre propre industrie touristique.

 

Ainsi ce n'est pas d'une variable statistique mensuelle dont il faut s'alarmer. Mais plutôt de notre capacité à développer efficacement tous les outils nécessaires, afin d'attirer chez nous le plus de visiteurs possible, du monde entier. Nous sommes présentement handicapés par l'absence de vols internationaux plus ciblés et directs, qui allongent le temps et augmentent les coûts pour les touristes que l'on souhaite attirer chez nous.

 

Dans ce dossier, en dépit de nos attraits particuliers, Montréal n'est pas actuellement suffisamment compétitive par rapport à d'autres villes nord-américaines, et se prive de surcroit d'une manne touristique pourtant indispensable pour son avenir. Le dynamisme de notre économie en dépend, tout autant que l'équilibre de notre balance touristique. Le problème est clair et bien identifié, ne reste plus qu'à négocier la solution et mettre les budgets nécessaires à sa réalisation.

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Hey champion do you know better than the president of Tourisme Montreal?

 

Je te montre des chiffres (de Tourisme Montréal justement) qui démontrent clairement que tu écris n'importe quoi, ou du moins que tu t'excites un peu trop devant les fausses mauvaises nouvelles.

 

J'ignore la situation du tourisme au Québec, mais elle n'a pas baissé à Montréal dans les 2 dernières années.

Même avec le printemps 2012.

Modifié par UrbMtl
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Par ailleurs, Montréal et les hôteliers comptent de plus en plus sur la clientèle des congrès qui dépense deux fois plus qu'un touriste régulier et le mois de septembre est devenu plus important que le mois de juin pour les grands hôtels. Qu'il y ait des légères variations en juin en raison du mauvais temps n'est pas si important, sur le long terme. Par contre, certaines politiques du gouvernement canadien nuisent davantage à l'afflux de touristes fortunés en provenance du Brésil, du Mexique et de la Chine, clientèles en expansion que tous les pays s'arrachent actuellement, ce que plusieurs intervenants du milieu touristique dénoncent. Pour la clientèle asiatique, en constante expansion, le manque de vols directs est en effet une grosse épine au pied de Montréal.

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En tout cas, le demi-dieu Charles Lapointe a avancé "que l'année 2013 s'annonce déjà prospère sur le plan du tourisme d'affaires, avec plusieurs congrès confirmés à Montréal." Youppi! J'appelle tout de suite Geoff Molson pour savoir si c'est vrai.

 

http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/12/17/002-tourisme-montreal-statistiques.shtml#!

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Qu'on ne se leurre pas, le facteur le plus déterminant pour attirer des touristes, est la facilité d'accès d'une destination donnée. Plus ils viennent de loin, plus ils veulent raccourcir le temps de voyage. Personne ne souhaite prendre le risque d'une correspondance avec tous les inconvénients qui peuvent survenir (nuitée additionnelle, retards, météo, etc.), sans compter les attentes entre deux vols, le temps supplémentaire du voyage et les coûts qui s'ajoutent au départ, comme à l'arrivée.

 

Les villes comme Vancouver et Toronto s'en tirent nettement mieux que nous, parce que justement elles ont les vols directs qui leur permettent de rejoindre la clientèle souhaitée. Alors qu'on ne vienne pas blâmer notre situation politique, ou les quelques mouvements sociaux ponctuels, comme étant des obstacles au développement touristique venant des pays non-traditionnels. N'importe qui, qui a le moindrement voyagé comprend cette équation élémentaire, encore plus quand on parle de voyages organisés dont la logistique est déjà plus compliquée. Et on sait que les asiatiques voyagent davantage en groupes que la moyenne des touristes dans le monde.

 

Très souvent aussi, les voyageurs ont déjà fait une correspondance domestique au pays de départ. Le simple fait d'en ajouter une autre à destination, devient indéniablement la meilleure raison pour aller ailleurs. On a donc pas le choix de corriger cet irritant majeur qui nous prive des marchés les plus prometteurs de la planète, pour l'avenir prévisible. Alors si on a sérieusement à coeur l'augmentation du tourisme à Montréal, on ne perdra pas notre temps pour des sornettes qui n'ont absolument aucune influence sur le pourcentage de visiteurs étrangers. Mais on s'attaquera de front au problème no1 de Montréal, son accès direct avec les pays émergents.

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