Aller au contenu

Mobilier urbain: informations, discussions générales et actualités


Messages recommendés

Je suis d'accord que le design des lampadaires semble plus difficile à conquerir (faudra rechercher dans les exemples pour voir s'il y a des réussites), mais je ne suis pas un fan des col de cygne générique dans la ville. Selon moi, ils doivent rester sur des autoroutes. On peut certainement trouver un modele plus adapté pour les milieux urbains. Peut-etre l'ancien modele suffisait à l'époque des maisons de 2 ou 3 étages, mais en face de chez moi l'ampoule d'un col de cygne est à la meme hauteur que mon unité. Je dois fermer mes rideaux pour ne le pas avoir directement en face.

 

Les lampadaires, quelque soit le design, devrait avoir un éclairage dirigé là où c'est nécessaire, c'est-à-dire les rues et les trottoirs.

en utilisant un éclairage mieux ciblé, cela permet d'effectuer des économies car il est possible d'utiliser une puissance moindre pour avoir une bonne là où il le faut et l'éviter là où elle ne servirait à rien ou nuirait. En utilisant la nouvelle technologie des DEL, il est possible d'obtenir un éclairage encore moins énergivore.

En face du Mariott Château Champlain, sur la rue de la Gauchetière, les vielles têtes d'éclairages ont été remplacées par des plus performantes aux DEL et les poteaux ont été repeints. C'est une solution plus économique qu'un remplacement complet qui sera de toute manière démodé en quelques années. C'est une pratique qui a intérêt à se généraliser, surtout dans une ville qui n'a pas de sous.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour cette info!

Je vais essayer d'aller faire un tour dans ce coin-là pour voir l'effet que tu décris et évaluer cette solution pour des circonstances comme le mien.

 

 

Les lampadaires, quelque soit le design, devrait avoir un éclairage dirigé là où c'est nécessaire, c'est-à-dire les rues et les trottoirs.

en utilisant un éclairage mieux ciblé, cela permet d'effectuer des économies car il est possible d'utiliser une puissance moindre pour avoir une bonne là où il le faut et l'éviter là où elle ne servirait à rien ou nuirait. En utilisant la nouvelle technologie des DEL, il est possible d'obtenir un éclairage encore moins énergivore.

En face du Mariott Château Champlain, sur la rue de la Gauchetière, les vielles têtes d'éclairages ont été remplacées par des plus performantes aux DEL et les poteaux ont été repeints. C'est une solution plus économique qu'un remplacement complet qui sera de toute manière démodé en quelques années. C'est une pratique qui a intérêt à se généraliser, surtout dans une ville qui n'a pas de sous.

Modifié par IluvMTL
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Métropole économique urbaine du Québec, Montréal fait parti du réseau de villes Unesco de design et nombreux sont les projets qui font la fierté des Montréalais. Par contre, plusieurs aspects importants semblent négligés en ce qui attrait au mobilier urbain. Il est vraiment intéressant de prêter attention à l’utilisation du mobilier des espaces publics et de l’interaction de la clientèle avec ces derniers dans leur environnement. Le texte ci-dessus de Jeanne Corriveau sur comment renouveler le mobilier public fait plein de sens sur plusieurs points névralgiques de cet enjeu urbain. Voyons comment il serait possible d’améliorer encore plus le mobilier urbain.

 

Esthétisme

 

Dans le cadre scolaire d’un atelier de design, plusieurs enjeux entourant le mobilier urbain ont été relevés et remis en question pour fin d’améliorations. Tout d’abord, comme mentionne Isabelle Paré du blogue urbain du Devoir, « le mobilier urbain est souvent moche, bancal, massacré, inopérant ou parfois tout simplement...absent ». Cette affirmation sur l’aspect esthétique des assises est véridique et vérifiable car suite à une recherche photographique ethnographique, le nombre d’assisses dans les lieux publics est effectivement un problème majeur. Souvent en piteux état, les assisses publiques ont la vie dure. Groupées dans des endroits stratégiques, elles sont trop peu nombreuses pour palier au débit de passants en quête de repos.

 

Dans une même ordre d’idées, on retrouve souvent le même type d’assises dites de style « parc Lafontaine » éparpillées un peu partout dans les endroits publics extérieurs. Si Montréal clame son statut Unesco de design, la métropole devrait effectivement songer à donner un caractère plus marquant à ses assisses tout en considérant le côté confort et fonctionnel, détail qui semble déranger plusieurs usagers interrogés lors d’entretiens semi-dirigé réalisés dans le cadre de l’atelier sur les habitudes des usagers avec les assisses.

 

Pour revenir sur la signature particulière du mobilier urbain de Montréal, il serait impératif de travailler sur ce point pour le rendre non conventionnel et identifiable. Par exemple, le design des barrières tout le long du canal de Lachine : distinctes, elles sont uniques par leur esthétique et reconnaissables rapidement d’entre mille. Le design du mobilier urbain du futur pour Montréal devrait aussi être adaptatif au milieu d’implantation pour décupler son appartenance et son intégration au sein de son environnement. Par exemple, Montréal pourrait avoir un mobilier standard identitaire mais chaque arrondissement pourrait se retrouver avec des éléments visuels spécifiques exclusifs selon le type d’environnement dans lequel il est implanté.

 

 

Confort & sécurité

 

Également, le confort et la sécurité sont deux points importants à ne pas négliger, à commencer par le choix de l’emplacement des assises. Il est vrai que les gens ne seront pas portés à aller s’asseoir devant une rue ou il y a une circulation automobile dense qui passe à proximité. Les gens préfèrent un certain confort et une certaine intimité (par exemple : endroit couvert avec végétation) pour échanger ou se reposer tout simplement. Il est important de mentionner que le bruit environnant, la propreté des lieux ainsi que les odeurs sont d’autres facteurs qui influent sur le sentiment de sécurité général.

 

 

Une assise a pour but premier de reposer le voyageur. Effectivement, les passants interrogés de l’entretien semi-dirigé ont souvent fait part de l’inconfort causé par les assisses après une dizaine de minutes seulement. Les commentaires laissaient sous entendre une position trop droite, peu conviviale et statique. Ils quittent prématurément ou s’installent ailleurs (dans l’herbe par exemple) pour compenser cet inconfort.

 

De plus, les assises sont restrictives et ont été conçues pour s’asseoir d’une seule façon. Pourquoi ne pourraient-elles pas laisser places à différentes positions pour s’asseoir ? Lorsqu’on est assis, peu importe l’activité, les gens bougent de façon inconsciente, ou préfèrent s’asseoir sur le mobilier d’une autre façon qui n’a pas été imaginée initialement. Chacun a sa position assise préférée et le mobilier devrait mieux répondre à ce besoin. Également, le mobilier devrait être adaptatif selon les situations : il devrait permettre un échange plus facile entre deux interlocuteurs venu au parc pour discuter ou à deux étrangers d’avoir leur intimité pour reposer sans gêner l’autre.

 

Enfin, la tendance se veut pour un mobilier qui n’accueille non seulement des pèlerins mais aussi des sacs de tout acabit, moyens de transport ou autres commodités transportés par l’usager. Prévoir des installations qui répondraient à ces nouveaux mœurs pourrait amener le mobilier urbain à un niveau d’adaptation et de versatilité rehaussé.

 

Éléments recyclés

 

Puisque nous nous dirigeons de plus en plus vers un monde ou l’écologique et la valorisation de matières résiduelles aura de plus en plus sa place, l’intégration de matières recyclées à même le mobilier sera aussi un aspect à ne pas négliger. L’intégration de ces matériaux n’est encore qu’à ses tout débuts et les possibilités de création aussi grandes que les matériaux façonnables. Il est possible d’utiliser des matières recyclées autres que le plastique pour donner des résultats convaincants et originaux, comme le verre par exemple. Il faut veiller à valoriser ces matières pour qu’elles deviennent une nouvelle référence en terme de choix de matériaux.

 

Conclusion

 

En terminant, pour faire profiter à tout et chacun d’un mobilier urbain, il va de soit qu’il est temps de le faire évoluer pour le faire rentrer dans l’ère du temps. L’aspect esthétique et fonctionnel, le confort ainsi que l’intégration d’éléments recyclés sont tous des facteurs qui permettront d’augmenter la créativité, l’expérience de l’usage ainsi que l’utilisation générale.

 

Des nos jours, les usagers sont connecté en permanence. Comme de fait, il existe déjà des adaptations aux nouvelles réalités urbaines comme le mobilier urbain intelligent. Cependant, nous ne sommes qu’aux prémisses de ce développement et il serait primordial de suivre la vague pour voir les futures innovations de ces concepts.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...
  • 7 mois plus tard...

En plus d'être élégants, ces abribus permettront d'obtenir des renseignement utiles comme l'horaire des bus en temps réel.

Il y a de la pub (nécessaire pour financer ce genre de projet) qui a l'avantage d'être interactive. Les utilisateurs auront au moins l'avantage de sélectionner ce qui est susceptible de les intéresser. Merci milboul pour la vidéo.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2014/07/31/004-bancs-publics-montreal-accoudoirs.shtml

 

De nouveaux bancs publics font leur apparition à Montréal

 

Mise à jour le jeudi 31 juillet 2014 à 20 h 20 HAE

Le reportage d'Émilie Dubreuil

De nouveaux bancs publics munis d'accoudoirs centraux feront leur apparition au centre-ville de Montréal au cours des prochaines semaines.

 

140731_r266o_bancs-publics-montreal_sn635.jpg

 

 

Déjà une dizaine de ces bancs ont été installés autour du métro Berri-UQAM. On prévoit en installer en tout 162 dans l'arrondissement de Ville-Marie.

 

Le banc avec accoudoirs centraux a été conçu par Michel Dallaire, célèbre designer industriel de la métropole à qui l'on doit, entre autres, le design de la flamme olympique de 1976 et celui du BIXI.

Dessiné en 2008, le banc est resté à l'état de projet pendant plusieurs années, notamment en raison de son coût : entre 1500 $ et 2000 $ la pièce. Puis, en décembre dernier, le maire de Montréal, Denis Coderre, a donné le feu vert aux ateliers municipaux pour lancer leur fabrication.

La Ville nie que les accoudoirs centraux du banc servent à repousser ceux qui voudraient s'y allonger.

Avec des informations d'Émilie Dubreuil

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pendant ce temps, le plateau Mont-Royal installe des « placottoir » avec des bancs plus confortables qui permettraient même de s'allonger ;)

 

via Le Devoir

 

Le placottoir, innovation pour causeurs urbains

10 juillet 2014 15h04 |Daphnée Hacker-B. | Le blogue urbain

 

image.jpg

Photo: Pedro Ruiz Le Devoir

Le tout premier placottoir est apparu samedi, au coin des rues Duluth et Saint-André, devant la crèmerie Léo le Glacier.

 

our une énième fois, le Plateau-Mont-Royal s’est lancé dans un projet inusité d’aménagement public. Cette fois-ci, il s’agit du placottoir. Concept inspiré de grandes villes comme San Francisco et Vancouver, les placottoirs, ou «parklets», sont en fait des aires de détente aux allures de terrasses sur rue, installées sur des espaces de stationnements devant un commerce. La différence? Elles sont accessibles à tous, tant aux clients qu’aux passants, et le service et la vente de produits y sont interdits.

 

 

Le tout premier placottoir est apparu samedi, au coin des rues Duluth et Saint-André, devant la crèmerie Léo le Glacier. À peine inaugurée, la nouvelle halte à deux pas du parc Lafontaine a vite connu un franc succès. «Dès que l’entrepreneur a posé la dernière planche, les gens du quartier sont venus voir et ont été enchantés par ce lieu de rassemblement sympathique», soutient Ludovic Charron, propriétaire du commerce. Ce dernier ne cache pas sa joie de voir les passants s’approprier le placottoir avec enthousiasme, le temps de déguster ses glaces artisanales aux saveurs originales de Ricard, de melon-safran ou de campari-pamplemousse…

 

M. Charron se dit convaincu que le projet contribuera à valoriser son commerce. «Cet investissement est aussi une façon de faire ma part pour enjoliver et dynamiser la rue Duluth, qui traverse une période difficile», analyse-t-il. Celui qui a acheté le glacier il y a un an vient tout juste d’investir près de 7000 $ pour l’installation du placottoir, incluant le prix du permis, d’environ 700 $. Ce permis, qui ne nécessite pas de renouvellement, représente une somme tout à fait modique comparée à celle payée par les propriétaires de terrasses privées. Ceux qui tiennent une installation extérieure réservée à leur clientèle déboursent annuellement des montants de plus de 10 000 $ en frais d’occupation du domaine public.

 

 

«Pour les placottoirs, l’arrondissement n’impose pas de frais pour l’occupation de l’espace public étant donné que la plateforme est accessible à tous. C’est en quelque sorte un géant banc public», explique Christine Gosselin, conseillère au Plateau-Mont-Royal. Des citoyens ou commerçants ne risquent pas de broncher en voyant d’autres espaces de stationnement disparaître sous les placottoirs? «Il y aura toujours des insatisfaits. Mais on doit faire plus avec le domaine public que d’y stationner des voitures», rétorque l’élue.

 

 

Plusieurs intéressés

 

 

Léo Le Glacier n’aura pas le monopole du placottoir pour bien longtemps. Selon Mme Gosselin, une dizaine d’entreprises ont déjà fait connaître leur intérêt pour le projet. Des petits commerces optant pour la formule «take out», comme la Maison des pâtes sur la rue Rachel, souhaitent se doter d’un placottoir. «Je crois que les commerçants ont un rôle à jouer pour animer la vie de quartier et franchement, l'idée de voir les passants placoter devant mon commerce me plaît au plus haut point», lance Marc Chiecchio, propriétaire de la pâtisserie Marius et Fanny, sur Saint-Denis, qui devrait avoir son installation d’ici la fin de l’été.

 

 

D’autres établissements, comme le cinéma Excentris sur Saint-Laurent, croient que le placottoir pourrait leur servir. «On n’a rien qu’un petit banc devant le cinéma, et il y a constamment des gens qui s’y assoient avant ou après les projections. Un plus grand espace ce serait certainement très populaire», confie David Lamarre, responsable des communications, ajoutant du même souffle qu’aucune décision finale n’a encore été prise.

 

 

 

placottoir.jpg

 

placottoir2.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...