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Mobilier urbain: informations, discussions générales et actualités


Messages recommendés

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6197,47484237&_dad=portal&_schema=PORTAL

 

Catalogue de mobilier urbain

 

Bancs

 

Plusieurs choix de bancs en bois ou en plastique recyclé

 

Banc secteur 5 avec dossier en plastique recyclé

Banc secteur 5 sans dossier en plastique recyclé

Banc secteur 8 avec dossier en plastique recyclé

Banc sans dossier en plastique recyclé

Banc "Parc Lafontaine" avec dossier

Banc "Parc Lafontaine" sans dossier

Banc "Parc Lafontaine" simple avec dossier

Banc long "Roy-Lafontaine"

Banc double "Square des Frères-Charon"

Bac à fleurs

 

Un mobilier urbain en harmonie avec l'environnement

 

Bac à fleurs secteur 5 en plastique recyclé

Corbeille

 

Corbeille alliant esthétisme, robustesse et durabilité

 

Corbeille secteur 5 en plastique recyclé

Tables de pique-nique

 

Une solution pratique et écologique

 

Table de pique-nique régulière en plastique recyclé

Table de pique-nique adaptée en plastique recyclé (pour personnes à mobilité réduite)

Table de pique-nique hexagonale en plastique recyclé

Table de jeu

Autres services offerts

 

La Direction du matériel roulant et des ateliers est un maître d’œuvre du mobilier urbain, mais aussi des meubles de bureau et de style qui peuvent être fabriqués, par exemple pour un hôtel de ville ou un édifice luxueux. Nous offrons également des services de rembourrage et de peinture électrostatique (filières, corbeilles).

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http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/383458/comment-renouveler-le-banc-public

 

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Photo : Carle Bernier-Genest

Un banc de la ville de Londres

Ils offrent un répit aux marcheurs fatigués, un lieu d'observation de la vie urbaine et font paraître moins longue l'attente aux arrêts d'autobus. Les bancs publics sont partout en ville, mais à Montréal, certains citadins pensent qu’il en faudrait davantage, alors que d'autres trouvent trop conventionnel le mobilier urbain.

 

Un candidat à la mairie de Montréal, Michel Bédard, dénonçait récemment la rareté des bancs de trottoir dans l'arrondissement de Ville-Marie, particulièrement à l'est du centre-ville. Comme ces bancs disséminés dans le paysage urbain attirent les itinérants en quête d'un lieu pour roupiller, il y voyait une manœuvre visant à soustraire à la vue des touristes la pauvreté à Montréal et obliger les sans-abris à continuer à errer. Et ce, au détriment des personnes âgées qui, pour prendre une pause, doivent se contenter des bancs installés dans les parcs et les places publiques. En désespoir de cause, des citoyens du quartier Centre-Sud ont même bricolé des bancs à certains arrêts d'autobus.

 

À l'arrondissement de Ville-Marie, on se défend bien de tels desseins. L'arrondissement n’est pourtant pas en mesure de faire le décompte de ses bancs publics sur son territoire. Il s'est toutefois engagé dans une opération de géoréférencement pour mieux planifier l'entretien et la réparation de son mobilier urbain, explique Anik de Repentigny, chargée de communication à l'arrondissement de Ville-Marie. Ce système aidera aussi l'arrondissement à déterminer où il faudrait en ajouter, soutient-elle.

 

Des designers à la rescousse

 

Le mobilier urbain est-il trop conventionnel à Montréal? À l'heure actuelle, la Ville offre à ses arrondissements plusieurs modèles de bancs publics aux arrondissements. Parmi eux, le classique banc «Parc Lafontaine», conçu à l'origine pour le parc Lafontaine, ou celui au nom quelconque de «Banc secteur 5» muni d'un dossier en plastique recyclé.

 

La Ville s'éloigne parfois des modèles conventionnels pour des projets particuliers tels que le Quartier international, la Place des festivals et certains parcs, comme le parc Laurier qui propose maintenant des chaises longues.

 

Mais certains Montréalais voient dans le mobilier urbain une occasion de faire preuve de créativité. Maintenant que Montréal fait partie du réseau des Villes Unesco de design, aussi bien le démontrer concrètement. Le Festival Mode & Design a lancé en 2011 un concours pour transformer le banc «Parc Lafontaine» en «objet utilitaire et esthétiquement façonnable», afin de créer pour le 375e anniversaire de Montréal un parcours de 20 bancs au centre-ville de Montréal. Les bancs des lauréats de la première édition du concours ont été exposés l'an dernier sur le site du Festival et devraient être installés l'an prochain dans l'arrondissement de Ville-Marie de façon permanente. Quelques exemples sont présentés à la fin de ce texte.

 

Les bancs de Michel Dallaire

 

En 2008, l'arrondissement de Ville-Marie, alors dirigé par le maire Benoit Labonté, avait confié au designer Michel Dallaire le soin de concevoir de nouveaux bancs publics dans le but de donner au centre-ville une «signature particulière».

 

Michel Dallaire avait effectivement dessiné un nouveau banc. Plutôt sobre, il était doté d'accoudoirs positionnés, non pas aux extrémités, mais au centre, empêchant toute possibilité d'y dormir. «J'ai voulu que ce banc ne soit pas perçu comme un empêchement de dormir, mais plutôt qu'il donne des places à tout le monde», avait dit le designer à l'époque.

 

Cinq ans plus tard, les bancs de Michel Dallaire n'ont jamais dépassé l’étape du prototype. Mais le projet n'est pas mort, assure Anik de Repentigny: «Un prototype avait été fabriqué, nous essayons actuellement de le faire revivre. Il s'agit d'un mobilier dispendieux et nous devrons le tester avant de l’implanter partout», a-t-elle expliqué.

 

Pour le Centre d'écologie urbaine de Montréal, le design du mobilier urbain importe moins que la qualité des sites où les bancs publics sont installés. «Ça peut être un geste anodin d'implanter un banc, mais en même temps, c'est l'étincelle qui peut créer un achalandage, une vie de quartier, une animation dans un secteur. L'achalandage crée l'achalandage», estime Marie-Hélène Armand, chef d'équipe en aménagement et transport actif au Centre d'écologie urbaine de Montréal.

 

«Nous, ce qu'on revendique, c'est une ville qui appartient à tous et qui privilégie les transports actifs et les transports en commun», dit-elle en soulignant que le mobilier urbain soulève la question plus large de l'espace accordé aux piétons et aux marcheurs dans une ville et de la planification en matière d’aménagement. «Encore faut-il que les trottoirs soient suffisamment larges pour accueillir des bancs». Elle ne croit pas par ailleurs qu'un banc placé face à la circulation automobile suscite beaucoup d'attrait. «Est-ce que c'est intéressant de voir passer l'autobus ou le camion de vidanges? J'en doute.»

 

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Je viens de tomber sur ce beau blog sur les bancs à Montréal!

 

Blog de Carle Bernier-Genest

 

C'est toi ma Ville

Mon regard sur Montréal

Publié par : cbernier | 29 juillet 2013

http://cbernier.wordpress.com/carle/

 

À pareille date l’an dernier, dans Bancs publics: pour plus d’originalité, j’écrivais sur le concours Sur les bancs publics du festival Mode et Design. Celui-ci revient cette année (du 31 juillet au 3 août 2013), avec pour objectif, à terme, de constituer un circuit de bancs originaux au centre-ville de Montréal. Ceux qui existent déjà, sont-ils si ordinaires? C’est curieux de constater que, si spontanément on a tendance à répondre "oui" à cette question, c’est loin d’être le cas dans les faits.

 

Même si le catalogue en ligne du service de la voirie de la Ville ne semble pas très riche en propositions, on trouve sur le terrain de nombreuses variantes non cataloguées, comme ce banc "Parc Lafontaine" qui épouse une courbe, ou ce banc "Square des Frères-Charon", qui combine des sections avec et sans dossier.

 

Banc "Lafontaine" Centre-ville Banc Place d'Armes

 

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Plateforme Place d'Armes

 

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Chaise-longue Sud-Ouest

 

Les plateformes de la Place d’Armes montrent aussi que, du modèle de base, les employés de la Ville sont capables d’innover en fonction des besoins de l’endroit. Cette capacité de s’adapter a aussi mené à l’ajout de nouveaux modèles de base au catalogue, comme le banc pour une personne (que je n’ai encore vu nulle part…) et la chaise-longue, qui se multiplie depuis l’an dernier, du Plateau au Sud-Ouest. Agréable!

 

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La chaise "Adirondack"

Elle a fait un retour en force depuis le succès instantané des deux géantes du Plateau, qui font le bonheur des passants depuis plusieurs années (au Parc-des-Compagnons-de-Saint-Laurent cette année). Moins médiatisées, les différents modèles des parcs de l’île-des-Sœurs méritent aussi notre attention. Leur rouge flamboyant contraste avec le vert environnant, créant un très bel effet. Plusieurs sont assez grandes pour deux personnes, permettant de belles pauses dans vos promenades.

 

Adirondack Plateau Adirondack Ile-des-Soeurs

 

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Le modèle commercial de base est aussi de plus en plus utilisé, j’en ai vu dans le Sud-Ouest et dans Hochelaga-Maisonneuve ces dernières semaines. Dans ce dernier cas, sur le terrain de la bibliothèque elles offrent un oasis de couleurs au coin Pie-IX/Ontario des plus apprécié. Un petit plus qui fait toute la différence!

 

Adirondack Hochelaga

 

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Le modèle "sur mesure"

Les efforts de la Ville concernant le design l’ont amené à penser le mobilier urbain en fonction de l’espace où il se retrouverait installé. Initialement, peut-être par la force des choses, comme dans le Quartier Chinois où sont installés depuis plusieurs années des bancs et tables en pierre… Plus récemment, l’aménagement de la Place Valois a été le théâtre de la création de bancs de pierre à la fois bruts et beaux, comme l’est Hochelaga. Envahis par la population locale aussitôt qu’il fait un peu chaud, ils offrent une touche monumentale à l’endroit, véritable cœur du quartier.

 

Chinatown Hochelaga Place Valois

 

Depuis quelques années c’est très consciemment qu’on imagine les bancs (et autre mobilier urbain) en fonction de l’endroit auquel ils se destinent, comme dans le parc linéaire de la Commune, inauguré l’an dernier sous le nom poétique de "belvédère du Chemin-Qui-Marche". L’apparition des chaises-longues vertes du Jardin botanique semblent suivre la même logique. Parfaitement intégrées au décor qui les entoure, elles procurent une halte reposante aux visiteurs, qui peuvent y jouir d’un cadre enchanteur.

 

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Parc Faubourg Québec Bancs Jardin botanique

 

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Le Quartier des Spectacles, avec son ambition affichée pour positionner Montréal sur la map (qui lui valait encore des prix récemment), n’a pas lésiné sur les moyens pour faire design. En plein centre-ville, il fallait des bancs robustes, durables, mais aussi à la hauteur de la réputation de l’endroit. C’est ainsi qu’on a choisi les fameuses banquettes blanches, similaires à certaines utilisées ailleurs (comme à la Promenade Samuel-de-Champlain à Québec), mais en y ajoutant une touche toute Montréalaise, avec les bancs en étoiles du parc de la Maison du développement durable. Magnifiques.

 

Divans du Quartier des Spectacles Parc de la Maison du Développement Durable

 

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Ailleurs, on a même fait l’effort de sauvegarder un banc au design d’une époque révolue, mais pourtant si agréable à regarder. Tout juste rénové, le Parc Beaudet, de Saint-Laurent, offre toujours aux passants ce banc, pratiquement patrimonial. Combien de souvenirs, de toutes les générations des habitants de cet arrondissement, y sont rattachés? Une attention qui mérite d’être soulignée! Tout comme celle qui a menée à la création des bancs du Parc des Rapides de Lachine, avec leurs courbes qui rappellent les rapides.

 

Banc Saint-Laurent LaSalle

 

Les bancs sculptures

 

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Comme si cette diversité ne suffisait pas, il y a à Montréal des bancs publics qui sont en fait des œuvres d’art. De vraies œuvres! C’est un peu fou quand on y pense, mais tellement à l’image de notre ville… Elles sont peu nombreuses, évidemment, mais probablement qu’elles répondent au désir de bien des artistes de démocratiser leurs œuvres. Ainsi, après Le banc du secret (de Léa Vivot), installée au centre-ville depuis belle lurette, un autre de ces bancs-sculptures vient d’apparaître tout près, La Leçon (de Cédric Loth). Comme vous le voyez sur ces photos, leur fonction de banc est aussi importante que leur fonction artistique. Il y a au moins un autre banc du genre au Jardin botanique. Espérons que le mouvement prenne de l’ampleur, parce que l’interaction entre l’art et l’humain y est des plus inspirant!

 

Centre-ville 1 Centre-ville 5

 

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Alors, originaux, les bancs publics de Montréal? Le portrait que j’en dresse ici ne tient compte que des bancs que j’ai déjà photographiés en plus… Il faudrait ajouter les bancs-hommage à la communauté portugaise (sur le Plateau) et tous les autres que je n’ai pas encore vus ou que j’oublie au moment d’écrire ces lignes. Montréal a une belle diversité de bancs publics, que le Festival Mode et Design entend enrichir de son concours. Je vous invite donc à aller constater l’originalité des propositions qui vous y sont présentées cette année encore (du 31 juillet au 3 août 2013) et de photographier votre banc préféré. #bancpublics sera le mot-clic du concours. Vous pouvez voir mes préférés de l’an dernier dans mon texte Bancs publics: pour plus d’originalité…

 

Ha oui, j’oubliais! Les bancs publics ont aussi une utilité : se reposer… Mais c’est tellement plus agréable de le faire sur un beau banc, n’est-ce pas?

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Du même auteur que mes deux post précedents, mais celui date de l'annee passé. Je n'ai pas rérproduit ses images, mais vous pouvez voir tout dans son integralité sur ce lien.

 

http://cbernier.wordpress.com/2012/08/04/bancs-publics-pour-plus-doriginalite/

 

Le Festival Mode et Design de Montréal lançait l’an dernier un concours visant, d’ici 7 ans, à doter Montréal d’un parcours de 35 bancs publics exceptionnels (à raison de 5 bancs publics par année).

 

Après avoir repoussé le dévoilement des premiers bancs issus de ce concours, voici qu’il les exposent à l’édition 2012 de l’événement, qui se termine le 4 août (aujourd’hui donc!). Au cas où vous n’auriez pas le temps d’aller les voir sur place, voici quelques photos.

 

Pour lire mon texte de 2013 sur le même sujet, c’est ici: Des bancs publics pour tous les goûts.

 

Mais puisqu’on nous annonce qu’ils sont dévoilés au public "en primeur" au festival, il y a fort à parier que le concept du parcours se mettra en place… Du moins, espérons-le… Ainsi vous pourrez peut-être les découvrir au détour d’une promenade au centre-ville!

 

 

Je peux difficilement ne pas mentionner aussi les "divans" de la STM, qu’elle trimballe d’un festival à l’autre. Vraiment géniaux! Et confortables en plus.

 

Se comparer

 

Mon texte de 2013 sur le même sujet, montre les différents bancs publics de Montréal, dont certains très originaux: Des bancs publics pour tous les goûts.

 

Depuis plusieurs années, je prends en photo des bancs publics lors de mes voyages, pour illustrer les bonnes idées qui pourraient nous inspirer. Parce que du beau mobilier pour animer nos villes, il y en a! En voici quelques exemples:

 

Lequel préférez-vous?

 

Publié initialement le 4 juillet 2011, ce texte a été substantiellement remanié en août 2012.

Modifié par IluvMTL
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Merci IluvMTL

 

Très rafraichissant de lire un article sur un sujet où l'on fait une véritable comparaisons entre "ailleur" et "ici" en souligant les bons coups de chancun pour pouvoir avancer.

 

J'ai parfois l'impression que la tendance chez les architectes et urbanistes est plutôt d'aller "ailleur" et de revenir ici en disant là-bas c'est hot et ici c'est de la merde et il n'y a rien de potable en architecture et urbanisme. Alors que c'est tellement faux.

 

Je vais les appeler les architects et urbanistes de la haine envers l'autre. L'autre étant nous même. Malheureusement c'est la mode.

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C'est interessant de voir le le rapport du choix du mobilier avec et son environnement dans les exemples.

 

Quand je regarde les bancs dans le QdS (toute seule dans la photo) je me suis dis que c'est assez banal comme design, mais dans le contexte des grands espaces épurées du QdS, c'est assez reussi. Regarde l'exemple du Jardin Botanique, simple, mais trés organique, presque vivant.

 

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Et de croire qu'il n'y a pas si longtemps, la Ville mettait le meme modele de banc partout! Nous avons 'experimenté' avec differents modeles 'décoratifs' de lampadaires, mais c'est assez récent qu'on a appris que tout le mobilier urbain doit naitre de la meme code génétique que son environnement immédiat.

Modifié par IluvMTL
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C'est interessant de voir le le rapport du choix du mobilier avec et son environnement dans les exemples.

 

Quand je regarde les bancs dans le QdS (toute seule dans la photo) je me suis dis que c'est assez banal comme design, mais dans le contexte des grands espaces épurées du QdS, c'est assez reussi. Regarde l'exemple du Jardin Botanique, simple, mais trés organique, presque vivant.

 

jardin-botanique.jpg?w=225&h=168

 

Et de croire qu'il n'y a pas si longtemps, la Ville mettait le meme modele de banc partout! Nous avons 'experimenté' avec differents modeles 'décoratifs' de lampadaires, mais c'est assez récent qu'on a appris que tout le mobilier urbain doit naitre de la meme code génétique que son environnement immédiat.

Je trouve cette variété plus intéressante pour le mobilier urbain que pour les lampadaires. Pour ce qui est du mobilier, il est adapté à son environnement ou à un contexte particulier. Dans le cas des lampadaires, ça me donne plutôt l'impression d'un catalogue de luminaires un peu disparates. Finalement, le bon vieux col de cygne simple n'est pas si mal et ne se démode pas.

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Je suis d'accord que le design des lampadaires semble plus difficile à conquerir (faudra rechercher dans les exemples pour voir s'il y a des réussites), mais je ne suis pas un fan des col de cygne générique dans la ville. Selon moi, ils doivent rester sur des autoroutes. On peut certainement trouver un modele plus adapté pour les milieux urbains. Peut-etre l'ancien modele suffisait à l'époque des maisons de 2 ou 3 étages, mais en face de chez moi l'ampoule d'un col de cygne est à la meme hauteur que mon unité. Je dois fermer mes rideaux pour ne le pas avoir directement en face.

Modifié par IluvMTL
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  • 2 semaines plus tard...

http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/384676/qui-a-deshabille-les-lampadaires-de-la-rue-saint-denis

 

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On ne pouvait pas les manquer: 50 lampadaires de la rue Saint-Denis recouverts de tricots de toutes les couleurs, toutes les formes, tous les formats. De l'art urbain rigolo, tout en douceur, qui faisait sourire et rendait la ville plus belle, tout simplement.

 

Ne cherchez plus ces oeuvres iconoclastes, elles ont disparu. Tout d'un coup, ou à peu près. Quelqu'un les a volées. Oui, on a volé les vêtements de laine qui devaient habiller les lampadaires de la rue Saint-Denis, le temps d'un été.

 

Qui? Pourquoi? Comment? Mystère.

 

Ces oeuvres sont apparues le 6 juillet dernier, gracieuseté des Ville-Laines, groupe de tricoteuses sans peur et sans reproche qui a pour mission d'habiller de laine le mobilier urbain montréalais. Les commerçants de la rue Saint-Denis, établis entre les rues Roy et Gilford, avaient commandé ces oeuvres aux Ville-Laines. Les tricots devaient rester en place jusqu'au 30 septembre. Ils se sont volatilisés en moins de trois semaines.

 

«L'art urbain est toujours éphémère, on n'a jamais le contrôle sur nos oeuvres une fois qu'elles sont dans la rue, mais on s'attendait à ce que ça dure plus longtemps», raconte Marilène Gaudet, membre des Ville-Laines.

 

Il y avait des heures et des heures de travail derrière ces pièces tricotées serré: trois mois à temps partiel, de la part des cinq tricoteuses du groupe.

 

«C'était bien apprécié du public et des commerçants. Ça faisait rayonner la rue Saint-Denis. Pour nous, l'art public est une façon de se différencier», dit Joël Pourbaix, directeur de la Société de développement commercial Pignons rue Saint-Denis, qui a eu l'idée d'habiller les 50 lampadaires.

 

C'est quand même bizarre, la disparition de ces 50 oeuvres. Les voleurs ont dû utiliser une échelle, des ciseaux, et peut-être un camion. Ils n'ont laissé aucune trace, aucun dégât. Personne ne semble les avoir vus. C'est bien joli, du tricot, mais ça ne vaut pas une fortune. Pourquoi voler tout ce matériel? Peut-être est-ce l'oeuvre d'un groupe opposé aux graffiti? Un groupe anti-tricot? Si oui, pourquoi s'opposer au tricot?

 

On peut quand même se consoler, parce que le parc Garneau, dans l'arrondissement du Sud-Ouest, s'habillera aussi de laine, à compter de ce jeudi soir.

 

Plus de 300 citoyens du quartier ont tricoté tout l'été pour recouvrir une vingtaine de bancs du parc. La maison de la culture Marie-Uguay et l'organisme Voies Parallèles ont mené ce projet formidable.

 

Le tricot comme objet d'art public s'appelle le yarn bombing. C'est une sorte de graffiti de laine. Le Devoir en a parlé en 2011. On en voit de plus en plus en ville. Tant mieux. Souhaitons que l'escouade anti-tricot se calme le pompon.

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