Aller au contenu

OCPM : Ancien Hôpital Royal Victoria et de l’Institut Allan Memorial


MDCM

Messages recommendés

Very good point. As exciting as the new RVH campus would be, it seems difficult to justify it when the state of the current campus is in such poor shape. I always found it strange that McGill occupied so many homes and random buildings around the city rather than consolidating these offices into one location. Many of these homes, especially the ones one Peel and Pine, could potentially be converted into great office spaces for smaller companies and startups.*

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas juste un problème comptable, mais aussi un problème d'égo et de vanité.

 

McGill pourrait très bien vendre certaines de ses propriétés qu'elle a du mal à entretenir, par exemple, les merveilleuses maisons de ville le long de Peel au nord de Sherbrooke, ou elle est propriétaire d'environ la moitié, on voit la différence entre celles appartenant au privé et celles de McGill dans leur entretien. Elle ne logent principalement que des associations. Si elle vendait juste ces immeubles là, elle pourrait facilement prendre cet argent et rénover/adapter/agrandir d'autres immeubles qu'elle possède et reloger ces gens, avec des coûts annuels moindre.

 

Elle préfère les garder et les laisser dépérir juste pour dire que c'est à elle!

 

On parles beaucoup des promoteurs privés qui laissent aller des batiments en décrépitude, mais nos institutions publiques le font également sans que cela n'offusque personne! Tout comme on préfère voir le gouvernement racheter tout ce qui est bâtiment avec moindrement d'intérêt patrimonial, quite à les laisser vide et avec un minimum d'entretien plutot que de les laisser dans les mains du privé qui oui ne les garderas pas parfaitement intact, mais qui au moins dans bien des cas vont lui assurer une 2e ou 3e vie dans un meilleur état!

McGill est en déficit d'espace, (l'égo??), elle a besoin de ces espaces, il y a des facultés et des associations à l'intérieur. On a même délocalisé le bookstore cette année pour aller chercher plus d'espace. Le nouveau bookstore est dans des locaux loués vraiment trop petits.

 

D'aller chercher des sommes minimes avec ces maisons, ne va pas régler le problème, s'il fallait fonctionner de cette manière, de vendre à chaque réno, on aura tout privatisé le campus dans 25 ans, je pense qu'il faut changer les façons de faire, comme d'autres le mentionnent ici. La planification à long terme c'est la solution. Et si McGill veut le RVH, il faut régler les problèmes à la maison d'abord. La vérité est que, comme ailleurs à Montréal, la plupart de ces maisons auraient été démolies si McGill n'avait pas été propriétaire.

Modifié par MDCM
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La planification à long terme c'est la solution. Et si McGill veut le RVH, il faut régler les problèmes à la maison d'abord.

 

La planification à long terme, je veux bien, mais il impératif qu'elle s'appuie sur une lecture honnête et réaliste de la situation et des perspectives budgétaires. Sinon, ça fait «pie in the sky».

 

Concrètement, cela implique non seulement des prévisions crédibles quant aux besoins d'espace, mais tout autant des dépenses et investissements que cela suppose, et ensuite des sources de financement nécessaires. S'il s'avère, lors de cet exercice de planification, que les revenus prévisibles sont insuffisants, il faudra retourner faire ses devoirs en conséquence (on dit «back to the drawing board» en anglais pour illustrer ce genre de situations). On pourrait alors avoir à faire face à des choix difficiles, voire déchirants.

 

En parallèle, la société civile en générale pourrait commencer (ou poursuivre?) sa réflexion quant à la responsabilité de préservation de l'intégrité de bâtiments patrimoniaux. Il se peut qu'on arrive à penser que cette responsabilité n'échoit pas exclusivement aux propriétaires des bâtiments en question--et que l'État devrait y participer.

 

Posée autrement, la question serait: serait-il convenable que le mandat éducationnel de l'université McGill soit affaibli parce qu'une part de ses ressources est «divertie» en faveur d'un autre mandat (la préservation du patrimoine). Si on répond non, il faut faire appel à des sources de financement situées hors de la mission éducationnelle (et logiquement: accepter que les décisions qui seraient prises en matière de préservation du patrimoine ne soient pas sous le contrôle des autorités universitaires).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 année plus tard...

L’ancien hôpital Royal Victoria tombe en ruine


L’ancien hôpital Royal Victoria, fermé depuis près de trois ans, est dans un piteux état. De l’eau s’est infiltrée dans de très nombreux locaux, des murs et des plafonds sont défoncés et on y retrouve des traces de vandalisme.

L’édifice patrimonial, situé sur le flanc sud du mont Royal à Montréal, fête ses 125 ans cette année. Même si les employés et les patients ont quitté les lieux vers le nouvel hôpital du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) en avril 2015, le gouvernement provincial ne sait toujours pas quelle sera la prochaine vocation de l’édifice de l’avenue des Pins Ouest (voir autre texte).

Notre Bureau d’enquête a pu y pénétrer facilement cette semaine, seulement en poussant une porte.

À l’intérieur, le spectacle donne froid dans le dos. Des infiltrations d’eau ont littéralement défiguré de nombreux locaux, notamment des laboratoires. De simples poubelles ont été installées pour récupérer l’eau qui coule à plusieurs endroits. Des traces de moisissures sont visibles sur les murs et les plafonds. On retrouve également certains équipements qui rouillent tranquillement.

Odeur infecte

À plusieurs endroits, une odeur infecte flotte dans l’air, sans compter la présence d’amiante dans plusieurs murs éventrés de l’ancien hôpital.

L’auteur de ces lignes a pu arpenter plusieurs étages de l’hôpital pendant plus d’une heure sans voir personne. Les portes de presque tous les locaux sont ouvertes et l’accès y est facile.

À certains endroits, il y a des traces d’autres visiteurs. Ainsi, sous une hotte de laboratoire traînait une cannette de bière vide. Ailleurs, on retrouve des graffitis, un vieux paquet de cigarettes, des sacs à ordures et même un ballon de soccer.

Pourtant, la direction du CUSM nous a assurés par courriel que quatre agents de sécurité font des rondes de tous les pavillons au moins trois fois par jour.

Avenir incertain

Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal, compare la situation à ce qu’on a vu après Tchernobyl ou plus récemment lors de la faillite de la ville de Detroit où des centaines d’immeubles ont été laissés à l’abandon.

« D’une certaine façon, c’est terrible et lamentable, mais ce n’est pas nécessairement une surprise », dit celui qui avait déjà fait part de ses préoccupations dans le passé.

La porte-parole du CUSM dit que des mesures sont prises pour réduire les risques de dégradation.

« Si une infiltration est détectée, nous nous assurons de corriger la situation. Dépendamment de l’ampleur des travaux, il peut y avoir un certain délai avant leur réalisation », indique Gilda Salomone.

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/01/lancien-hopital-royal-victoria-tombe-en-ruine

L’hôpital Royal Victoria est si vétuste qu’il coûtera une fortune à rénover, quel que soit le projet qui y verra le jour, reconnaît le gouvernement Couillard.

« C’est très, très cher de faire quelque chose avec un hôpital aussi vieux, aussi beau soit-il », reconnaît la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David.

Mme David a visité les bâtiments en décembre en compagnie de ses collègues de la Santé et du Conseil du trésor, Gaétan Barrette et Pierre Arcand.

Complexe

Le caractère patrimonial des immeubles de style victorien en façade et le site du mont Royal aussi classé patrimonial sont autant d’éléments qui rendent les décisions plus complexes pour le gouvernement.

« Il faut trouver une vocation utile, qui perdure dans le temps, à des coûts raisonnables, qui respecte l’environnement et qui ferait consensus social », résume la ministre.

Le projet de l’Université McGill d’agrandir son campus sur le site semble le seul sérieusement à l’étude par le gouvernement.

Une étude de faisabilité est en cours, mais la ministre David refuse de parler d’échéancier quant à une éventuelle décision.

Initialement, le projet McGill était évalué à près de 800 millions $, mais l’université refuse de dire si ces estimations tiennent toujours.

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/01/ca-coutera-tres-cher-reconnait-quebec

  • Sad 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Il faut trouver une vocation utile, qui perdure dans le temps, à des coûts raisonnables, qui respecte l’environnement et qui ferait consensus social », résume la ministre.

Outre ces critères facilement conciliables, Mme David a par la suite demandée qu'on lui apporte le Saint Graal, la Pierre philosophale et la boite de Pandore pour l'aider dans sa réflexion.

Modifié par fmfranck
  • Haha 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 01/02/2018 à 19:31, bruno44 a dit :

Une honte!!

 

 

Ne sautons pas trop vite aux conclusions. Royal Vic est un énorme complexe depuis longtemps vétuste et qui souffre maintenant d'un vide, en attendant une prochaine réaffectation. Son avenir est pour le moment dans les mains du provincial, qui est sûrement bien au fait de sa condition précaire.

Dans les faits, il représente un véritable défi logistique, car c'est un gros morceau à avaler parmi toute une série d'autres immenses édifices institutionnels, qui se cherchent eux aussi actuellement une nouvelle vocation dans la métropole.

Le corps principal de l'ancien hôpital a une grande valeur patrimoniale et fait partie intégrante du paysage montréalais dans l'arrondissement protégé du mont Royal. Donc à sauvegarder absolument. Cependant, étant donné l'importante quantité d'espace intérieure répartie dans plusieurs bâtiments, il faudra faire des choix difficiles sur ce qui sera démoli ou restauré.

On sait aussi que l'université McGill a déjà exprimé un intérêt certain pour le complexe, mais tout le monde doute raisonnablement de ses capacités financières à assumer seule la responsabilité de son réaménagement. Sans penser qu'il faudra plusieurs centaines de millions, sinon davantage, pour mener à bien cette tâche colossale, dont Québec devra tout de même partager une partie des coûts.

Le plus probable sera que l'on divise le complexe en différentes sections qui auront chacune une vocation propre. Il faudra alors essayer d'attirer des investisseurs qui seront prêts à prendre les risques financiers pour transformer les édifices en vue d'une vocation mixte: universitaire, résidentielle, bureaux etc. Ce qui représente un véritable casse-tête immobilier, en concurrence directe avec la construction neuve, dont les contraintes sont déjà moindres et plutôt prévisibles.

Il faudra en conséquence être patient, car ce n'est pas évident de se lancer dans une opération d'une telle envergure. Cette dernière nécessitera une longue préparation, beaucoup d'études et des années de travaux très particuliers, afin de redonner vie à ce merveilleux ensemble historique, tout en respectant son caractère patrimonial et son apparence originale.

  • Like 1
  • Confused 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

2 hours ago, acpnc said:

 

Ne sautons pas trop vite aux conclusions. Royal Vic est un énorme complexe depuis longtemps vétuste et qui souffre maintenant d'un vide, en attendant une prochaine réaffectation. Son avenir est pour le moment dans les mains du provincial, qui est sûrement bien au fait de sa condition précaire.

Dans les faits, il représente un véritable défi logistique, car c'est un gros morceau à avaler parmi toute une série d'autres immenses édifices institutionnels, qui se cherchent eux aussi actuellement une nouvelle vocation dans la métropole.

Le corps principal de l'ancien hôpital a une grande valeur patrimoniale et fait partie intégrante du paysage montréalais dans l'arrondissement protégé du mont Royal. Donc à sauvegarder absolument. Cependant, étant donné l'importante quantité d'espace intérieure répartie dans plusieurs bâtiments, il faudra faire des choix difficiles sur ce qui sera démoli ou restauré.

On sait aussi que l'université McGill a déjà exprimé un intérêt certain pour le complexe, mais tout le monde doute raisonnablement de ses capacités financières à assumer seule la responsabilité de son réaménagement. Sans penser qu'il faudra plusieurs centaines de millions, sinon davantage, pour mener à bien cette tâche colossale, dont Québec devra tout de même partager une partie des coûts.

Le plus probable sera que l'on divise le complexe en différentes sections qui auront chacune une vocation propre. Il faudra alors essayer d'attirer des investisseurs qui seront prêts à prendre les risques financiers pour transformer les édifices en vue d'une vocation mixte: universitaire, résidentielle, bureaux etc. Ce qui représente un véritable casse-tête immobilier, en concurrence directe avec la construction neuve, dont les contraintes sont déjà moindres et plutôt prévisibles.

Il faudra en conséquence être patient, car ce n'est pas évident de se lancer dans une opération d'une telle envergure. Cette dernière nécessitera une longue préparation, beaucoup d'études et des années de travaux très particuliers, afin de redonner vie à ce merveilleux ensemble historique, tout en respectant son caractère patrimonial et son apparence originale.

"tout le monde doute raisonnablement de ses capacités financières à assumer seule la responsabilité de son réaménagement"

Jamais il n'a été question de laisser McGill payer seul, si ça avait été possible, et bien les travaux auraient déjà débuté - le besoin d'espace est grand à McGill. Aucune université du Qc a de tels moyens financiers, les établissements font des miracles avec le strict minimum. 

On a ici une situation semblable aux nouveaux pavillons de l'UDEM à Outremont, le gouvernement doit investir, sauf qu'ici ce sera encore plus cher. Le gouvernement devra tôt (payer pour la rénovation), ou tard (démolir) agir. Alors oui moi je veux bien être patient comme tu le suggère, mais cette patience résultera en démolition. 

Modifié par MDCM
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, MDCM a dit :

"tout le monde doute raisonnablement de ses capacités financières à assumer seule la responsabilité de son réaménagement"

Jamais il n'a été question de laisser McGill payer seul, si ça avait été possible, et bien les travaux auraient déjà débuté - le besoin d'espace est grand à McGill. Aucune université du Qc a de tels moyens financiers, les établissements font des miracles avec le strict minimum. 

On a ici une situation semblable aux nouveaux pavillons de l'UDEM à Outremont, le gouvernement doit investir, sauf qu'ici ce sera encore plus cher. Le gouvernement devra tôt (payer pour la rénovation), ou tard (démolir) agir. Alors oui moi je veux bien être patient comme tu le suggère, mais cette patience résultera en démolition. 

Démolition il y aura, patience ou pas, tout en tenant compte de l'importance historique des immeubles à conserver. Et même dans la partie patrimoine on devra pratiquement tout refaire de l'intérieur, incluant d'importants travaux structuraux.

Les immeubles devront nécessairement être remis aux normes du code du bâtiment, ce qui suppose des travaux majeurs de plomberie et d'électricité, ascenseurs, puits d'escaliers, toits, fenêtres, isolation, chauffage etc. Aussi bien dire une reconstruction complète en gardant l'enveloppe et certains éléments décoratifs d'origine.

Finalement selon les vocations choisies, une répartition des espaces intérieurs afin de créer des volumes (bureaux, salles de classe, espaces de réunion, appartements etc) adaptés aux besoins des futurs occupants. On parle donc d'un chantier important et très couteux, qui devra être sélectif et ne concerner probablement que la partie patrimoniale la plus significative de l'ensemble hospitalier. Le reste faisant l'objet de démolitions et de constructions neuves à l'avenant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ferrandez a ses plans pour le royal vic.

Ferrandez said the city is interested in using part of the former Royal Victoria Hospital site for a visitor centre and parking, reducing the number of parking spots on the mountain itself.

[...]

Ferrandez said the city’s plan for the mountain will have to be discussed with partners like the Notre-Dame-des-Neiges and Mount Royal cemeteries, and the two universities — McGill and Université de Montréal — on either side of it.

He said McGill University plans to take over the former Royal Vic site, but that the site is too large for McGill’s needs, so he is hopeful the city will be able to use part of the site to welcome visitors and intercept car traffic.

He also suggested that the non-profit organization Les Amis de la Montagne could move from Smith House, which is too small for its needs, to the Royal Vic, and that all of the Smith House could become open to the public.

http://montrealgazette.com/news/local-news/more-green-less-cars-on-mount-royal-says-plante-administration

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...