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OCPM : Ancien Hôpital Royal Victoria et de l’Institut Allan Memorial


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Je suis très septique à l'idée d'intégrer les parties non développer au parc du mont-royal, les amis de la montagne sont contre presque tous développement ou activité additionnel sur la montagne. Pour eu la seul option acceptable ca serais d'enlever l'asphalte et de reboiser le tous.  

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Il y a 9 heures, Rocco a dit :

Nous somme maintenant 7 ans après la fermeture du Vic, mais n'ouvrira qu'en 2028 (on rajoute combien d'années après qu'ils "découvrent" de l'amiante et des squelettes mohawks?) On va dire 2030. Donc 15 ans après la fermeture on ouvre le bâtiment principal seulement. Il reste tout le reste. En 2050? Tellement Montréal. Mais on va dans la bonne direction... On avance. 

Les délais sont certes importants. Cependant, c'est faux de sous-entendre qu'on a rien fait depuis la fermeture du site. McGill a exprimé très tôt son intérêt, et après un peu de politicailleries, une étude de faisabilité de 8 millions (de mémoire) était annoncée, financée à part égale par le gouvernement provincial et McGill. Une fois l'étude de faisabilité complétée, le financement des études d'avant-projet a suivi. Le projet "finalisé" a alors été présenté, et après un épisode de tragicomédie politico-linguistique, on a finalement annoncé que le projet allait de l'avant. 

Est-ce que les choses auraient pu être menées plus rondement? Poser la question c'est y répondre. Cependant, il n'y avait pas de grand sentiment d'urgence ni une grande volonté politique (AKA partisane) pour "justifier" un processus plus rapide, donc le projet a suivi les canaux habituels. À ce titre, les délais m'apparaissent standards pour un projet de cette envergure, et certainement pas le pire exemple en la matière... 

Pour ce qui est de l'horizon 2028, je reste aussi très sceptique. Nous savons tous que les projets de réhabilitation de sites patrimoniaux sont de nature plus complexe que les projets neufs. Je m'attends donc à des retards prévisibles, tout comme des dépenses "surprises" (quoique la présence d'amiante est ici connue). Ton estimé de 2030 m'apparaît donc comme assez réaliste. Ce projet est autrement plus complexe que la construction du campus Mil de l'UdeM...

Une partie du blâme face à ces longs délais et à l'inoccupation prolongée du site revient à notre manque collectif de vision. Dans un monde idéal, on aurait préparé un projet dès que le déménagement du RVH était planifié. En réalisant les études en amont du déménagement, on aurait pu réaliser le projet beaucoup plus rapidement et minimiser l'inoccupation du site. C'est certainement une situation de laquelle nous aurions intérêt à tirer les leçons, mais permettez-moi de modérer mes attentes et mon optimisme... Aux dernières nouvelles, on est dans une situation semblable pour l'Hôtel-Dieu de Montréal, et tout indique qu'on va se retrouver dans la même situation avec l'Hôtel-Dieu de Québec... L'avenir nous dira si l'Histoire est belle et bien une vieille folle qui se radote!

Finalement, je suis d'accord qu'on devrait être plus proactif pour les pavillons qui ne sont pas inclus dans le projet Nouveau Vic. Les possibilités sont grandes, mais les défis aussi. J'ai malheureusement l'impression qu'on assiste à un phénomène d'éclipse où l'attention demeure concentrée sur le projet de McGill, et ce n'est qu'une fois celui-ci "digéré" que l'attention se portera sur les autres ailes. Personnellement, j'aimerais que le pavillon Hersey trouve un usage temporaire, et lorsque le besoin se fera sentir il pourrait permettre à McGill de prendre de l'expansion. Les pavillons Ross et Women's pourraient servir de résidences étudiantes, ce qui en contexte de prix de location galopants et de gentrification estudiantine pourrait avoir une certaine acceptabilité sociale. Finalement, le Allan Memorial est encore utilisé pour les unités externes de psychiatrie. Lorsque/si ces activités seront déménagées, une remise en valeur de Ravenscrag et une destruction des annexes modernes et hideuses serait indiqué. Je verrais d'un bon oeil que Ravenscrag, historiquement le "crown jewel" du Golden Square Mile, soit intégré au campus de McGill. Il viendrait compléter l'impressionnante collection de villas anciennes préservées par l'université. Il pourrait accueillir des bureaux ou des services administratifs, une bibliothèque avec espaces d'études (quoique un peu trop excentrée), ou encore une petite faculté. 

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Il y a 3 heures, Spiter_01 a dit :

Je suis très septique à l'idée d'intégrer les parties non développer au parc du mont-royal, les amis de la montagne sont contre presque tous développement ou activité additionnel sur la montagne. Pour eu la seul option acceptable ca serais d'enlever l'asphalte et de reboiser le tous.  

Un développement immobilier sur ce site n'aurait pas sa place de toute façon, sans parler de l'acceptabilité sociale. Il n'a jamais été question d'y construire des tours de condos... Les seules constructions envisagées dans le projet Nouveau Vic sont pour remplacer les bâtiments modernes qui défigurent présentement le site, et ils visent à remettre en valeur les bâtiments historiques. En fait, on va probablement réduire le nombre de mètres carrés par rapport à l'ancien hôpital, car on retire des étages sans réellement augmenter l'empreinte au sol.

Je suis assez convaincu que le redéveloppement des autres pavillons se fera dans la même veine. En fait, les pavillons Hersey, Ross et Women's sont tous historiques et devraient donc être conservés dans leur quasi-intégralité. Le Allan Memorial comprend l'ancienne villa Ravenscrag et ses écuries qui ont malheureusement été passablement altérées, ainsi que des annexes modernes dignes d'un parc industriel à Lachine. Je crois qu'une remise en valeur de Ravenscrag et de ses écuries serait indiquée, ainsi qu'une destruction des annexes modernes, probablement sans remplacement. Certaines sections du mur de pierre présentement en ruine qui ceinturait jadis le site pourraient être remises en état (ex: près de l'avenue des Pins), mais les portions à l'arrière du site justifieraient difficilement un tel investissement, donc je les retirerais. 

Pour ce qui est des espaces de stationnement, l'objectif déjà annoncé est de les réduire d'au moins 50% au profit d'un verdissement du site. Un verdissement et un reboisement partiel, notamment des stationnements à l'arrière du site (très visibles du chemin Olmstead), serait en soit une excellente nouvelle. La création d'au moins une nouvelle entrée au parc à partir de la rue University ferait déjà partie des plans. Considérant qu'actuellement le seul accès réel à partir du centre-ville est celui de la rue Peel, ce serait une excellente nouvelle! Un escalier pour rejoindre le chemin Olmstead à la hauteur de University serait un gros plus. Je verrais aussi d'un bon oeil la création d'une deuxième entrée à partir de l'avenue des Pins (ex: au niveau de l'intersection avec Docteur-Peinfield), mais je n'ai rien vu à ce sujet pour le moment.

Finalement, le seul développement que je pourrais entrevoir (et approuver) pour une portion du site serait d'y intégrer des équipements sportifs ou récréatifs (ex: modules d'exercices, terrains de tennis, terrains de volley-ball, etc.). Le site me semble un peu trop excentré et enclavé (donc à l'abri des regards et de la surveillance) pour une piscine municipale, donc je retirerais (avec un pincement au coeur) l'ancienne piscine du RVH. Le site m'apparaît également éloigné des familles pour justifier des modules de jeux pour enfants (à moins d'une démonstration prouvant le contraire).

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7 hours ago, Né entre les rapides said:

Les sept dernières années ne se sont pas passées à ne rien faire: c'était important de déterminer les usages permis sur les différentes parties du site, avant d'autoriser quoi que ce soit.  Dans la précipitation, des erreurs qu'on aurait regrettées plus tard auraient pu être commises.  Aussi, je ne pense pas qu'il y avait un réel sentiment d'urgence.

Mon second point concernant ton message est probablement sans intérêt pour la plupart, mais je persiste à contester l'attribution automatique aux "Mohawks" (Agniers/Anniehronnon/Kanien'kehaka) des vestiges (squelettes et autres) de l'occupation antérieure du territoire par le groupe appelé "Iroquoiens du Saint-Laurent".  La parenté linguistique et culturelle est incontestable, mais je ne suis pas disposé à conclure que les descendants des survivants sont invariablement, ni même majoritairement des Mohawks.   

Troisièmement, je ne crois pas qu'il soit possible ni même désirable de prétendre planifier aujourd'hui dans les moindres détails tout l'avenir d'une ville ou du territoire en général.  On peut vouloir aller "dans la bonne direction" avec les connaissances dont on dispose présentement, mais c'est bien aussi de se laisser une marge de manoeuvre  (conserver de la flexibilité) pour aborder efficacement des changements/transformations imprévisibles -- lesquels, avec l'accélération de l'histoire, sont de plus en plus rapprochés dans le temps (anciennement, c'était sur des centaines d'années, au siècle dernier, sur une génération, maintenant, guère plus de dix ans, dans l'avenir?) 

LOL no wonder they get away with everything and this province is what it is!!!

a grown person is telling us with a straight face (I guess) that it is perfectly fine if authorities take 7 YEARS to... «déterminer les usages permis sur les différentes parties du site, avant d'autoriser quoi que ce soit»... 7 YEARS...

and rocco is the problem here???!!!!

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Les sept dernières années ne se sont pas passées à ne rien faire: c'était important de déterminer les usages permis sur les différentes parties du site, avant d'autoriser quoi que ce soit.  Dans la précipitation, des erreurs qu'on aurait regrettées plus tard auraient pu être commises.  Aussi, je ne pense pas qu'il y avait un réel sentiment d'urgence.

Mon second point concernant ton message est probablement sans intérêt pour la plupart, mais je persiste à contester l'attribution automatique aux "Mohawks" (Agniers/Anniehronnon/Kanien'kehaka) des vestiges (squelettes et autres) de l'occupation antérieure du territoire par le groupe appelé "Iroquoiens du Saint-Laurent".  La parenté linguistique et culturelle est incontestable, mais je ne suis pas disposé à conclure que les descendants des survivants sont invariablement, ni même majoritairement des Mohawks.   

Troisièmement, je ne crois pas qu'il soit possible ni même désirable de prétendre planifier aujourd'hui dans les moindres détails tout l'avenir d'une ville ou du territoire en général.  On peut vouloir aller "dans la bonne direction" avec les connaissances dont on dispose présentement, mais c'est bien aussi de se laisser une marge de manoeuvre  (conserver de la flexibilité) pour aborder efficacement des changements/transformations imprévisibles -- lesquels, avec l'accélération de l'histoire, sont de plus en plus rapprochés dans le temps (anciennement, c'était sur des centaines d'années, au siècle dernier, sur une génération, maintenant, guère plus de dix ans, dans l'avenir?) 

Les demandes de recherche d'ossements concernent de possibles sépultures anonymes sur le site de l'Institut Allan Memorial, où on sait qu'il y a eu des expérimentations illégales sur le brainwashing dans le cadre du Project MK-Ultra de la CIA. Il y aurait eu plusieurs victimes qui ont dit que des enfants autochtones étaient des 'patients' à l'époque et qu'il y aurait des corps enterrés (Autochtones ou non) de victimes sur ces terrains. On parle donc de quelque chose de plus récent et qui, même si revendiqué par une organisation Mohawk avec d'autres demandes, pourrait techniquement comprendre des gens de toutes origines.

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il y a 1 minute, la1994 a dit :

Les demandes de recherche d'ossements concernent de possibles sépultures anonymes sur le site de l'Institut Allan Memorial, où on sait qu'il y a eu des expérimentations illégales sur le brainwashing dans le cadre du Project MK-Ultra de la CIA. Il y aurait eu plusieurs victimes qui ont dit que des enfants autochtones étaient des 'patients' à l'époque et qu'il y aurait des corps enterrés (Autochtones ou non) de victimes sur ces terrains. On parle donc de quelque chose de plus récent et qui, même si revendiqué par une organisation Mohawk avec d'autres demandes, pourrait techniquement comprendre des gens de toutes origines.

Merci pour cette information sérieuse.  

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On a déjà établi dans les médias qu'il faudrait un milliard de dollars pour réaménager complètement l'ensemble du complexe Royal-Victoria. Un gros morceau à digérer pour une ville, quand on sait qu'il y a d'autres édifices publics, tels les hôpitaux mentionnés plus haut et plusieurs anciens édifices religieux dans différents quartiers (pas seulement des églises, mais aussi des couvents ou autres), qui se cherchent eux aussi simultanément une nouvelle vocation.

Un point commun pour la plupart de ces bâtiments publics ou privés est leur caractère généralement patrimonial qui demande une attention particulière, des analyses en vue de leur conservation et des budgets substantiels pour les mettre à niveau en accord avec le code moderne du bâtiment. C'est d'ailleurs au Canada un problème vraiment particulier à Montréal, qui était à l'époque l'épicentre des communautés religieuses et des services de santé public.

Bien sûr la Ville tente d'intégrer du mieux possible un nombre important de ces riches et vastes constructions, qui font partie du paysage urbain montréalais depuis parfois plus d'un siècle et qui sont en partie indissociables de l'identité passé et présente de la métropole. 

Encore une fois c'est globalement qu'il faut aborder le sujet, parce que chaque site nécessite les meilleurs choix possibles pour lui assurer la pérennité. Entendu que la Ville n'est qu'un maillon dans la chaine de décisions, dont le premier défi (loin d'être évident) est de trouver preneur(s) pour chaque projet. Ensuite elle doit généralement composer avec les autres niveaux de gouvernement, qui n'ont pas nécessairement le même sentiment d'urgence pour en financer les études et les incontournables transformations.

À ce chapitre on peut dire que chaque immeuble à réaménager est un cas d'espèce et demande une attention particulière, à cause de ses propres spécificités et surtout de ses volumes plus ou moins importants à absorber dans la communauté. Par ailleurs toutes ces grandes surfaces disponibles sont en concurrence directe dans un marché où le neuf à cause des couts moindres, est par nature avantagé.

Donc qu'on le veuille ou pas rien ici n'est simple et dépend en plus grandement de la conjoncture économique qui varie beaucoup d'une année à l'autre. Ce qui m'amène à conclure que l'absorption du Royal-Vic doit se faire par tranche parce que trop vaste pour un seul projet. Il prendra nécessairement du temps, surtout qu'il n'est pas non plus le seul site montréalais de cette nature qui attend une nouvelle vie. La concurrence est grande parce que l'offre est considérable et le nombre d'acheteurs ou de locataires potentiels demeure lui très limité.

En conséquence le mot d'ordre est patience et on doit comprendre que dans ce contexte les villes sont des projets sans fin.

 

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  • 5 mois plus tard...

L’injonction est accordée aux Mères mohawks pour stopper les travaux à McGill

Un juge de la Cour supérieure du Québec a ordonné l'arrêt temporaire des travaux d'excavation sur un important projet de l'Université McGill après qu'un groupe autochtone eut soulevé des inquiétudes concernant d'éventuelles tombes non marquées.

Le juge Gregory Moore a accordé l'injonction interlocutoire tard jeudi à la suite d'une demande d'un groupe d'aînées de Kahnawake connu sous le nom de Mères mohawks. 

Kimberly R. Murray, l'interlocutrice spéciale indépendante nommée par le gouvernement fédéral pour les enfants disparus et les lieux de sépulture non marqués, a déclaré vendredi dans une entrevue que le juge avait demandé aux parties de préparer un plan de recherche de tombes non marquées. 

Les Mères mohawks ont intenté une action en justice en mars contre McGill et la Société québécoise des infrastructures (SQI), un organisme provincial qui soutient les projets d'infrastructures publiques.

Aucune preuve de tombes anonymes, selon les avocats de McGill 

Lors d'une audience cette semaine, des avocats représentant McGill et la SQI ont fait valoir qu'il n'y avait aucune preuve de tombes anonymes sur ou à proximité du site de l'ancien hôpital Royal Victoria, que McGill envisage de transformer en centre de recherche, d'enseignement et d'apprentissage. 

Les Mères mohawks ont affirmé avoir découvert des éléments de preuve grâce à des entretiens avec une personne ayant survécu aux expériences psychiatriques menées par le Dr Donald Ewen Cameron à l'Institut Allan Memorial de McGill, sur le terrain du Royal Victoria, dans les années 50 et 60. 

Mme Murray, qui a demandé le statut d'intervenante dans l'affaire en août, a déclaré que le juge avait accepté sa demande et qu'elle participerait à des conférences et à des réunions avec les parties.

L'Université McGill a refusé de réagir à la décision et a renvoyé toutes les questions à la SQI, qui n'a pas immédiatement répondu à une demande de La Presse canadienne pour commenter le dossier.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1928861/justice-cour-travaux-royal-vic-mkultra-tombes

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