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J'ouvre une discussion sur le forum. Habituellement mes "Discussions" ne sont pas toujours populaire mais je m'essais encore. ;)

 

Pourquoi ne pas faire un retour vers une compagnie aérienne d'état? Je m'explique et prenez note que je ne connais pas grand chose au sujet de départ, je ne fais que taper mes pensés.

 

Il est difficile de comparer avec les SAQ, Hydro-Québec ou Loto-Québec qui sont des monopoles ? Mais le Québec a tellement un terrain vaste que toujours se fier sur Air Canada qui se sent forcé d'aller partout, c'est un peu fatiguant. Mon idée est venu du fait que cet été je dois aller aux Îles de la Madelaine. Un billet allez-retour pour la période est 850$ avec Air Canada, seul compagnie aérienne couvrant le territoire à partir de Montréal. à titre comparatif, un vol Montréal Charles de Gaulle pour la même période avec Air Canada........780$. I lest donc plus dispendieux de faire un vol sur un autre CRISSE DE CONTINENT que dans notre propre province.

 

Montréal pourrait être un hub vers des endroits comme

Rouyn, YVY, 1h27 de vol, Prix Air Canada: 760$

Val d'or, YVO, 1h17 de vol, prix AC: 690$ (Air Creebec 2000$+)

Ile de la Madelaine, YGR (4h00 de vol)

Gaspé, YGP (2h50 de vol) Prix AC: 894$

Québec, YQB, 0h52 de vol, Prix AC: 592$

Saguenay (Bagotville), 1h10 de vol, Prix AC: 721$

 

Hors Québec pourrait faire Ottawa, Toronto et les Maritimes par exemple. Nous parlons ici que de vols de quelques heures seulement, il serait donc possible d'avoir, par exemple, une journée ou un équipage pourrait faire Montréal-Val D'or-Québec-Montréal dans la même journée. Comme un Autobus de la STM, un avion pourrait faire 2-3 fois le même voyage dans la journée dépendant la demande. Et quand je dis Montréal ça peut aussi bien être à St-Hubert si les frais d’atterrissage à Dorval sont trop cher.

 

En plus des prix des billets, puisque nous parlons ici d'une compagnie d'état, il pourrait y avoir un revenus sur le tourisme dans les régions servies. Je n'ai jamais été à Val d'Or, j'aimerais peut-être allez y passe une journée ou deux sans avoir à conduire 6h pour me rendre et 6h pour revenir et enlever du temps où je pourrais "gaspiller" mon argent la bas.

 

Je vais comparer mon exemple qui m'est arrivé. Ma conjointe est né à Portoviejo en Équateur, elle a donc cette nationalité. Lors de notre dernier voyage la bas, nous voulions allez au Galapagos dans le même pays. Le vol pour elle, native et possédant son passeport de l'Équateur lui a coûté l'équivalent de 300$c, moi? 1200$ Pourquoi? Pour encourager les natif de visiter ce merveilleux coin du monde. je compare donc les Galapagos avec les ïles de la Madelaine ou Anticosti, ce sont des endroit touristique superbe que la plupart des Québécois ne visiterons jamais. Donc, Moi, Québécois, mon vol pourrait me coûter 300$, le touriste qui utilise AirQuébec, 800$ Nous encourageons donc les Québécois à garder leur argent au Québec et le dépenser localement.

 

Pas besoin de gros avions ici, quelques Regional Jet ou C Series de Bombardiers en échange de prêt et d'aides financières j'imagine que Juujjuaq n'est pas nécessairement une destination pour remplir au Airbus 380, mais un Bombardier CRJ de 50 places serait bien suffisant. Comme il est écrit sur les autobus "Cet autobus remplace 50 automobiles" Imaginez combien un avion pourrait aider la congestions et la pollution sur les routes. En même temps, ça forcerait peut-être Via Rail à revoir ces prix aussi.

 

Je sais que l’expérience a déjà été fait dans le temps, mais je crois fortement que les temps ont changés. Les gens veulent voyager mais pas tout le monde ont les moyens de se rendre dans le sud, le Québec est tellement un bel endroit, pourquoi ne pas en profiter un peu?

 

Qu'en pensez vous?

Est-ce qu'il y a de l'argent à faire un s'il y en avait, le privé l'aurait déjà fait?

Avec l'IATA, IFALPA, OACI, ACI et les compagnies Bombardiers, CAE ou Rolls Royce, notre savoir faire en aéronautique n'est pas à douter, nous avons la main d'oeuvre de qualité et le territoire pour le faire. Je crois que dans cette nouvelle économie, ça vaudrait la peine d'étudier ce genre d'aventure publique.

Modifié par ProposMontréal
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Je ne pense pas non plus qu'un Air Québec aurait de meilleur prix pour les îles de la Madelaine et/ou autres endroits lointains du Québec. Je serais également 100% contre à ce que le gouvernement finance ces voyages pour que les québécois en profitent...

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Ici en Amérique les distances sont grandes et les populations clairsemées, on a alors un marché lent et plutôt saisonnier. En Europe c'est tout le contraire et l'avion pour certains trajets coute moins cher qu'en transport terrestre. Difficile aussi d'obtenir de bons prix car il n'y a pratiquement pas de compétition, ce qui explique notamment les prix astronomiques sur certaines routes. Les Iles de la Madeleine, dans ton exemple, ont déjà une capacité d'accueil limitée et ne peuvent recevoir de moyens porteurs (A319-20), tout au plus du 50 passagers et en turbo-prop. Ici la demande est plus forte que l'offre d'où des couts élevés. Pour le reste AC occupe le marché régional dans un quasi monopole. Il est vrai aussi que dans un marché déréglementé chacun décide de ses tarifs et ses fréquences. De plus les québécois voyagent peu en avion dans leur province, préférant l'automobile pour les longs trajets.

 

Donc la renaissance d'un Québécair est très peu probable, à moins que la dynamique change, mais pour le moment rien n'indique un mouvement dans cette direction. En ce qui concerne Air Canada, il faudrait prendre une participation plus importante dans l'actionnariat, via nos fonds d'investissements, et ainsi faire pression de l'intérieur pour obtenir certaine routes continentales et internationales nécessaires à notre développement. Cette solution serait moins couteuse qu'investir dans un nouveau transporteur à partir de zéro.

 

Une filiale Transat régionale pourrait aussi répondre en partie à nos besoins, mais il faudrait une sérieuse étude de marché avant de se lancer. Il est clair que sans une plaque de correspondance on peut difficilement rentabiliser des routes, car il faut rabattre les passagers d'un vol à l'autre efficacement si on veut un coéfficient de remplissage acceptable. Toute la question du transport aérien au Québec, et à Montréal en particulier, est à réétudier sérieusement, il faut arrêter l'érosion de nos routes. Il faudra alors établir nos priorités pour les années à venir et travailler fort pour les réaliser. Il faut aussi nécessairement améliorer la conjoncture économique et convaincre les décideurs de l'industrie à répondre à nos besoins.

 

Un dossier complexe mais vital pour notre avenir. Il faudra donc être très créatif et savoir négocier pour obtenir satisfaction. En économie tout est relié et la politique n'est jamais bien loin. Il faut donc avoir de la monnaie d'échange et la solution d'un litige peut favoriser d'autres ententes connexes. Je verrais bien une équipe permanente sur cette filière, des gens de talents et connaissant bien le domaine des transports aériens et qui sauront influencer les différents paliers de gouvernement, de même que les entreprises directement concernées.

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