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http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/380943/montreal-a-mal-a-sa-main-l-art-a-la-rescousse

 

Montréal a mal à sa Main – L'art à la rescousse?

15 juin 2013 10h03 | Isabelle Paré | Le blogue urbain

 

 

Ce week-end, 30 artistes de rue d'envergure internationale vont maculer de couleurs une vingtaine de façades et murs aveugles sur le tronçon historique située entre Sherbrooke et Mont-Royal.

 

Entre 1970 et 1980, le boulevard Saint-Laurent, c’était le Soho montréalais. Les artistes de l’avant-garde avaient fait leur nid au milieu des commerces traditionnels et marginaux : l’effervescence état palpable sur la Main. La La La Human Step y avait ses quartiers généraux. Entre le Café Mélies et plusieurs librairies underground, on ne ratait pas de croiser un Ryan Larkin, un Édouard Lock et toute une flopée d’écrivains, de poètes, de musiciens. Culturellement, ça bouillonnait. Mêlés à cette faune culturelle, boutiques et commerces juifs, polonais et portugais, assise commerciale de la Main depuis le début du siècle, donnaient au boulevard Saint-Laurent sa saveur unique.

 

Que s’est-il passé depuis ? Les loyers ont caracolé à la hausse, faisant fuir artistes et petits commerçants. Ceux qui insufflaient une texture suave à la Main, comme l’emblématique Warshaw et la pittoresque épicerie Simcha, ont fermé boutique depuis belle lurette. Les Moishes, Schwartz’s, Coco Rico, Slovenia et Berson L & Son tiennent toujours le fort, mais pour combien de temps encore ?

 

Puis, on a vu proliférer les restaurants et bars bling-bling, avec «valet-parking», attirant une tout autre faune, celle des BMW et des Porsche, contribuant à la flambée des loyers commerciaux. La charmante boutique Lola & Emily, American Apparel, Multimags, le Shed Café y ont laissé leurs peaux. Aujourd'hui, une dizaine de commerces sur 36 sont vacants entre Sherbrooke et Prince-Arthur. Plus haut, la boutique Soho a pris la poudre d’escampette, étouffée par des hausses de taxes de 100%.

 

Bref, le cœur de la Main a mauvaise mine. Et si l’art était le remède ?

 

Ce week-end, 30 artistes de rue d'envergure internationale vont maculer de couleurs une vingtaine de façades et murs aveugles sur le tronçon historique située entre Sherbrooke et Mont-Royal. Cette cure de «street art», rendue possible par le festival MURAL, a été financée à 100% (260 000$) par la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBDL), qui veut miser sur la culture pour relancer l’artère. Facile à dire, mais plus difficile à faire...

 

«On ne réinvente pas la roue. Ce qu’on croit c’est que la culture et le commerce doivent travailler ensemble. Il faut utiliser ce qui a toujours fait la renommée de ce quartier», insiste Glenn Castanheira, directeur de la SDBSL et propriétaire de la légendaire rôtisserie Coco Rico. Discours pas trop fréquent dans la bouche d’entrepreneurs!

 

Peu s'en faut, l'Association commerciale a engagé un agent culturel pour conseiller, financer et faire aboutir des projets culturels d'artistes du secteur. L’un deux, piloté par UMA (Maison de l’image et de la photographie), a permis de troquer les pancartes «À louer» de cinq vitrines pour des photographies d’artistes. «Il faut donner carte blanche aux artistes, s’en remettre à eux. Ces projets aident les autres commerces à tenir le cap. On n'a rien à dire sur le contenu. On ne doit pas en faire une affaire commerciale, mais quelque chose d'ancré dans la communauté. Ce sont eux, les artistes, pas nous!», dit-il. Castanheira souhaite même faire changer les règlements de l’arrondissement qui empêchent les artistes de réaliser, sans coûteux permis, des performances sur la rue. Wow…

 

L’art, à petite dose, redonnera-t-il à la Main sa fébrilité d’antan? À suivre.

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http://journalmetro.com/actualites/montreal/331795/manque-de-motivation-pour-redorer-saint-laurent/

 

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Le manque d’entretien récurrent se ressent sur Saint-Laurent avec cette enseigne commerciale brisée et le trottoir érodé.

Des commerçants du boulevard Saint-Laurent, à la hauteur du Quartier des spectacles, se disent découragés par le manque d’initiatives municipales pour les aider à redorer l’image de la Main.

 

Le propriétaire de l’édifice situé au 1420 Saint-Laurent, proche de la rue Sainte-Catherine, admet que la motivation pour rénover sa façade décrépie, qui a plus de 20 ans, n’est pas au rendez-vous. «On parle de phare culturel, d’innover ce quadrilatère important, mais tous les immeubles de la rue sont dans un état lamentable… ça n’encourage pas à passer à l’action», raconte l’homme qui a préféré garder l’anonymat.

 

 

Le résultat de la démolition d’édifices sur boulevard Saint-Laurent, l’an dernier, a laissé des espaces contigus d’une superficie de 40 000 pieds carrés, soit 3 piscines olympiques.

 

 

Ce dernier précise toutefois être au courant que la Ville offre divers incitatifs financiers pour encourager les propriétaires à rénover leur façade. «Si je sens une volonté collective de revigorer la rue, je me lancerai», dit-il, soulignant qu’aucun représentant de la Ville n’est jamais venu le voir pour discuter de revitalisation.

 

Même son de cloche chez le commerçant Indiana. «C’est à travers les journaux que nous apprenons les désirs de revitalisation de la Ville, personne ne vient nous voir pour discuter des options, alors que nous sommes les premiers concernés», indique le gérant Jacques Aflalo.

 

Selon le propriétaire du célèbre Café Cléôpatre, John Zoumboulakis, la détérioration des lieux s’accentue avec les délais des projets immobiliers de la Société de développement Angus (SDA), comme le défunt Club Opéra, placardé et situé à côté d’un trou béant. M. Zoumboulakis qui a résisté à une expropriation l’an dernier, attend maintenant avec impatience ces nouveaux voisins pour «réveiller la Main».

 

«On en vient à croire que la gestion municipale du Quartier des spectacles est dans un état aussi critique que le monde municipal» -Dinu Bumbaru, directeur des politiques d’Héritage Montréal

 

Richard Bergeron, conseiller pour l’arrondissement Ville-Marie et chef de Projet Montréal, se désole de l’inaction municipale. «L’administration est tétanisée par l’ampleur du travail à faire sur cet axe, elle est figée», lance l’urbaniste de formation. Pour le candidat à la mairie, il faut une volonté politique pour convaincre le secteur privé d’aider la Ville à faire bouger les choses, une opération que M. Bergeron estime à plusieurs centaines de milliers de dollars.

 

Du côté de la SDA, propriétaire des espaces qui seront éventuellement développés, on indique que des suggestions d’évènements provisoires sont les bienvenus. «En 2010, le comité du Quartier des spectacles nous avaient approché pour un projet de murale urbaine –Bombe sur la Main-, c’est le genre d’initiative qui pourrait nous intéresser», souligne Marilou Hudon-Huot.

 

La ville passe à l’action

À la suite d’un texte publié par notre chroniqueur Marc-André Carignan, la ville de Montréal a réagit. Alors que M. Carignan déplorait l’état de façades autour du 2-22, de la salubrité des lieux et de la prolifération de graffitis, on lui a indiqué que plusieurs inspecteurs entamaient des vérifications. Sans pouvoir donner plus de détails, la Ville a tout de même identifié un gros problème pour l’élimination des graffitis : depuis début mai, 1500 demandes de service ont été dirigées au fournisseur externe, qui n’en a traitées que 200.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.montrealgazette.com/news/montreal/Landmark+deli+Main+closes+suddenly/8698702/story.html

 

MONTREAL — After 31 years in business, St-Laurent Blvd. landmark Euro Deli closed suddenly last week.

 

 

“Everything is closed, everything’s for rent,” said Jevremovic.

 

“Everything has changed. We have less money, and everything is more expensive.”

 

Businesses on the street are still recovering after over two years of construction chaos that started in 2007 and dragged on for months as the street was dug up, paved over and dug up again.

 

When city crews packed up the last orange cones, the boulevard had wider sidewalks, improved plumbing, fresh asphalt and new granite benches.

 

Customers scared off by many months of impossible parking, loud noise and redirected bus routes are just starting to come back.

 

“The harm was done, but we’re getting over it. In general, this year has been very good. Things are coming up, finally. Consumers are changing their habits,” Castanheira said.

 

But after surviving the street excavation, merchants say they’re being buried under tax hikes.

 

“The city doesn’t do anything to help. They shouldn’t have raised the taxes so much,” Jevremovic said.

 

Since he bought the three-storey building in 2006, he said, his property taxes have more than doubled, from $18,000 to $41,000 per year.

 

“If you raise my taxes by $2,000 a month, do you think I’ll have $2,000 less in my pocket? No. I’m going to have to ask for $1,000 extra from my tenants on this side and that side,” he said.

 

As his taxes have continued to increase, Jevremovic said he hasn’t seen any significant improvements in the city’s services on the street.

 

“They’ve done nothing for the street. Normally when you pay more you should get something for that,” he said.

 

The Euro Deli isn’t alone, Castanheira said.

 

“Many, many, many of those buildings have seen their taxes double. We have some tenants here who are paying tens of thousands of dollars in taxes,” he said.

 

“(Business) is the same, but costs are up,” said Hassan Nassereddine, who is part-owner of a pizza restaurant on St-Laurent Blvd., a few doors down from the Euro Deli.

 

“Property tax, business tax, (goods and services tax), tax for employees, and the cost of food is up. $9.75 for a kilo of cheese — it just went up the other day,” he said.

 

The introduction of pay parking above Prince Arthur St., and what he called overzealous ticketing of his customers were also scaring away business.

 

“I had a guy come in the other day — he bought two slices and it cost him 60 bucks. I heated the slices up, two, three minutes, and he got a $52 ticket,” Nassereddine said.

 

“Look down the street — for rent, for rent, for rent,” he said.

 

“Half of Prince Arthur closed,” said Charlie, who owns a shish taouk place on St-Laurent Blvd.

 

Jevremovic is out next month’s rent—$5,000, including the $1,000 per month business tax—and said the restaurant was short last month as well.

 

“Life is hard. I’m not going to chase after them for (the missing rent),” he said.

 

He’s not worried about the other tenants—offices for the Aveda salon next door, and two apartments—but Jevremovic said he’s not sure about the empty ground floor.

 

He’ll either look for a new tenant, or try to open his own business, the landlord said.

 

If Jevremovic does rent the space, he’ll likely try to lease to a franchise, which he can be sure won’t disappear on the first of the month.

 

“I don’t think an independent can make it,” he said.

 

Most businesses on St-Laurent Blvd. are still family-owned, and losing one is painful, Castanheira said.

 

“Small, independent businesses are one of the luxuries we have on St-Laurent.

 

“It’s not like a Tim Horton’s closing. There’s a family there, there’s a house, a pension fund,” Castanheira said.

 

“It’s a tough business. Some people make it, some people don’t. Maybe they didn’t realize how much people appreciated them.”

 

rsparks@montrealgazette.com

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St-Laurent a toujours eu l'air décrépit depuis 50 ans, je vois pas pourquoi tout le monde s'énerve maintenant. Pis remplacez-moi ces commerces délabrés par de nouveaux modernes, et arrêtons de se plaindre que des commerces sales et dont la bouffe était dégueulasse ferme. La vie est fait de haut et de bas, on ne réinventera pas la roue.

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Plusieurs facteurs négatifs s'accumulent, ce qui explique plusieurs choses. Mais la situation n'est pas irréversible. Il va falloir une stratégie d'ensemble, du tordage de bras et des baisses de taxes ciblées (ou de substantiels crédits d'impôts) pour des projets d'embellissement et de rénovation. Exigeons des candidats à la mairie des engagements concrets. 2017 pourrait être un stimulant assez fort pour élaborer ce genre d'action.

 

1- Pousser Yaccarini dans le cul pour avancer le projet de Quadrilatère St-Laurent

2- programme de revitalisation des façades commerciales appuyé par baisses de taxes et/ou crédits d'impôts avantageux

3- Multiplier les manifestations culturelles (comme Mural, très bon) pour ramener de la vie sur cette artère

4- Adopter une stratégie agressive pour relier dynamiquement les parties de S-L séparées par des "trous" affreusement mortels où tout semble mort

5- Revitaliser la section du quartier chinois, pour faire le lien entre le QdS et le Vieux. Ce qui implique aussi de finalement construire kèque chose de beau et bon sur le coin RL/St-L Tabarnak!!!! Quel non sens ce terrain vague à cet endroit aussi stratégique! Calvaire, MAIS À QUI APPARTIENT CE CRISSE DE SPOT???????:biting:

 

Quelques idées comme ça. On jase là...

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Ce qui implique aussi de finalement construire kèque chose de beau et bon sur le coin RL/St-L Tabarnak!!!! Quel non sens ce terrain vague à cet endroit aussi stratégique! Calvaire, MAIS À QUI APPARTIENT CE CRISSE DE SPOT?

 

Tony Accurso

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Tony Accurso

 

C'est le trou qui m'énerve le plus en ville. Et chaque fois je me dis qu'on ne verra rien de si tôt à cause du propriétaire...

La ville devrait peut-être occuper le terrain d'une manière ou d'une autre, mettre des aménagements temporaires.

 

Mais bon, au sujet de la Main, ça va aller mal jusqu'à ce que la rue retrouve son équilibre. Il faudrait aussi un PPU pour les alentours directs de la rue, renforcer la fonction résidentielle à proximité, etc... Ça a tendance à être un peu déstructuré à proximité, à plusieurs endroits.

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St-Laurent a toujours eu l'air décrépit depuis 50 ans, je vois pas pourquoi tout le monde s'énerve maintenant. Pis remplacez-moi ces commerces délabrés par de nouveaux modernes, et arrêtons de se plaindre que des commerces sales et dont la bouffe était dégueulasse ferme. La vie est fait de haut et de bas, on ne réinventera pas la roue.

 

Une minute là....

 

On parle pas de la section entre RL et St-Laurent, qui est décripit depuis 50 ans.... en tout cas depuis que je suis tout petit (facile 20 ans).

 

Mais bien de la partie bien vivante, en faite qui l'était entre St-Laurent et Mont-Royal... c'est ça le souci.

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