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L'Économie du Québec


Habsfan

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il y a 6 minutes, andre md a dit :

Plutot on devrait prendre le milliard de $ est baissé les taxes sur la masse salarial . Ca coute cher a nos entreprises et ca decourage l'embauche

Si je ne me trompe nous sommes la provinces ou les taxes sur la masse salarial sont les plus elevés. 

 

 

 

On est déjà en pénurie d'employés, cette baisse de taxe serait un coup d'épée dans l'eau.

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il y a 21 minutes, fmfranck a dit :

Quelle drôle d'idée quand même : retourner l'argent "non-dépensé" qu'on avait soutiré aux contribuables serait un "cadeau". Je te donne 10$ pour acheter un sac de chips et une boisson gazeuse, ça t'en coûte 7$. Tu me fais un cadeau quand tu me remets le 3$ de change?

Du langage de politicien pour mieux saisir l'imagination des électeurs en prévision du prochain scrutin. Ce retour d'impôt tombera d'ailleurs à point durant l'année électorale 2018. Le hasard fait donc bien les choses...

il y a 9 minutes, andre md a dit :

Plutot on devrait prendre le milliard de $ est baissé les taxes sur la masse salarial . Ca coute cher a nos entreprises et ca decourage l'embauche. 

Si je ne me trompe nous sommes la provinces ou les taxes sur la masse salarial sont les plus elevés. 

 

 

 

On est déjà en pénurie d'employés, cette baisse de taxe serait un coup d'épée dans l'eau.

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Just now, acpnc said:

Du langage de politicien pour mieux saisir l'imagination des électeurs en prévision du prochain scrutin. Ce retour d'impôt tombera d'ailleurs à point durant l'année électorale 2018. Le hasard fait donc bien les choses...

On est déjà en pénurie d'employés, cette baisse de taxe serait un coup d'épée dans l'eau.

Taxes sur la masse salarial affecte aussi notre salaire. L'assurance parentale me coute pres de 400$ par année et je n'ai pas d'enfants. 

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il y a 2 minutes, andre md a dit :

Taxes sur la masse salarial affecte aussi notre salaire. L'assurance parentale me coute pres de 400$ par année et je n'ai pas d'enfants. 

Je paie des taxes scolaires de $1500 par année et je n'ai pas d'enfants...

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7 minutes ago, acpnc said:

Je paie des taxes scolaires de $1500 par année et je n'ai pas d'enfants...

Et ca n'arrete pas de monter les taxes scolaires aussi meme si les ecoles tombe en ruine ou va l'argent dit moi? 

Taxes sur la masse salarial ca fait une serieuse ponction sur ton salaire apres avoir payer l'assurance emploi, assurance parentale , cotisation regime des rentes en plus des impots federales et provinciales et cotisaton syndicales pour certains et cotisation d'assurance collective etc.... 

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Enfants ou pas, ces jeunes qui grandiront seront éduqués avec notre argent, ils travailleront et paieront des taxes à leur tour pour fournir des services à la population vieillissante. Une roue qui tourne et que j'appellerais la solidarité sociale.

Si on entre dans ce débat, on n'en sortira jamais car il y aura toujours quelqu'un pour dire qu'il n'est pas directement concerné. 

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3 minutes ago, acpnc said:

Enfants ou pas, ces jeunes qui grandiront seront éduqués avec notre argent, ils travailleront et paieront des taxes à leur tour pour fournir des services à la population vieillissante. Une roue qui tourne et que j'appellerais la solidarité sociale.

Si on entre dans ce débat, on n'en sortira jamais car il y aura toujours quelqu'un pour dire qu'il n'est pas directement concerné. 

Je suis pas contre de payer des taxes pour l'education des enfants et assurance parentales meme si j'en ai pas . C'est pour le bien commun. 

Mais ya des limites a presser le citron.

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Publié le 20 novembre 2017 à 05h00 | Mis à jour à 06h15

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201711/19/01-5144113-internet-haute-vitesse-290-millions-pour-brancher-100-000-foyers-en-region.php

Internet haute vitesse: 290 millions pour brancher 100 000 foyers en région

Ottawa, Québec et des entreprises de télécommunications verseront... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)

Ottawa, Québec et des entreprises de télécommunications verseront 290 millions afin de brancher à l'internet haute vitesse 360 villes et villages ruraux et éloignés dans 14 régions du Québec.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

Ottawa, Québec et des entreprises de télécommunications débloqueront 290 millions de dollars afin de donner accès à l'internet haute vitesse (50 Mbits/s) à environ 100 000 foyers québécois d'ici cinq ans, a appris La Presse. Les deux ordres de gouvernement annonceront aujourd'hui cet investissement qui permettra de réduire de 28% le nombre de foyers mal desservis.

L'argent servira à brancher 360 villes et villages ruraux et éloignés dans 14 régions du Québec (toutes les régions, sauf Montréal, Laval et le Nord-du-Québec; cette dernière région fera l'objet d'annonces subséquentes de Québec et d'Ottawa). Parmi les villages couverts par cette annonce, il y a celui du conteur et artiste Fred Pellerin, Saint-Élie-de-Caxton, en Mauricie.

290 millions

Il s'agit de la somme totale investie par les deux ordres de gouvernement et les entreprises de télécommunications. Ottawa versera 86,4 millions par l'entremise de son programme Brancher pour innover, Québec, 104,6 millions par l'entremise de son programme Québec branché et les entreprises de télécoms - Bell, Cogeco et plusieurs PME régionales de télécoms -, 99 millions. Dans son plus récent budget, le gouvernement Trudeau a annoncé une somme de 500 millions sur 5 ans pour améliorer l'accès à l'internet haute vitesse à l'échelle du pays. Québec a aussi annoncé une centaine de millions pour le programme Québec branché dans son budget le plus récent.

 

10%

Actuellement, environ 340 000 foyers québécois n'ont pas accès à l'internet haute vitesse (50 Mbit/s), soit environ 10% des foyers du Québec. L'annonce d'aujourd'hui touchera 96 000 foyers dans 360 villes et villages du Québec en région rurale ou éloignée. Quatre-vingt-deux projets ont été sélectionnés par Québec et Ottawa dans le cadre d'un appel de projets. Le nombre de foyers québécois non desservis par l'internet haute vitesse passera ainsi de 340 000 à 244 000, soit une diminution de 28%.

10 000 entreprises

Ces investissements de 290 millions permettront aussi à 10 000 entreprises d'avoir accès à l'internet haute vitesse.

«Pour notre gouvernement, résoudre le problème de la fracture numérique est une priorité. C'est une question d'égalité des chances. À l'ère du numérique, tous les citoyens doivent être en mesure de bénéficier de cet outil indispensable à leur succès qu'est l'internet haute vitesse, peu importe leur code postal. Les services internet haute vitesse abordables [...] sont des outils essentiels pour tous les Canadiens», affirme Navdeep Bains, ministre fédéral de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.

50 Mbit/s

L'accès à l'internet haute vitesse dans les régions éloignées est une question qui préoccupe autant les gouvernements que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). En décembre 2016, le CRTC a indiqué son intention que tous les Canadiens aient accès à l'internet haute vitesse de 50 Mbit/s d'ici 10 ou 15 ans. Actuellement, 98% des Québécois ont accès à une vitesse internet supérieure à 5 Mbit/s, 95% d'entre eux, à 10 Mbit/s et 90%, à 50 Mbit/s, selon les données du CRTC pour l'année 2016.

«Avoir accès à une connexion internet haute vitesse au XXIe siècle, c'est aussi essentiel pour le développement économique et social des régions du Québec que l'électricité au XXe siècle. En soutenant des projets porteurs pour les communautés mal ou non desservies, le gouvernement du Québec contribue à la vitalité de tout le territoire québécois et au dynamisme de ses régions», dit Dominique Anglade, ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec.

 

Quatre

 

Quatre ministres des gouvernements Trudeau et Couillard - le premier ministre Philippe Couillard, le ministre fédéral du Développement économique Navdeep Bains, la vice-première ministre du Québec Dominique Anglade et la ministre du Tourisme du Québec et ministre responsable de la Mauricie Julie Boulet - procéderont à l'annonce aujourd'hui à Louiseville, en Mauricie. Des projets précis seront annoncés en Mauricie, notamment pour 7700 foyers de la MRC de Maskinongé (10,4 millions), à Saint-Thomas-de-Caxton et Le Petit-Village, et à Saint-Barnabé.

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  • 2 semaines plus tard...

Taux à 5,4 au Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1070608/taux-chomage-canada

Citation

Le taux de chômage a diminué de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 5,9 % en novembre, son niveau le plus bas depuis février 2008, a annoncé vendredi Statistique Canada. Au Québec, le taux de chômage a diminué de 0,7 point de pourcentage pour atteindre 5,4 %.

PRESSE CANADIENNE

L'emploi a augmenté pour le deuxième mois consécutif, en hausse de 80 000 en novembre au pays, a précisé l'agence fédérale.

Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en novembre, l'emploi a progressé de 390 000 (+2,1 %), et la totalité de cette hausse a été observée au chapitre du travail à temps plein (+441 000 ou +3 %), le travail à temps partiel ayant légèrement baissé. Au cours de la même période, le nombre total d'heures travaillées a augmenté de 1 %.

Le taux de chômage a poursuivi sa tendance à la baisse durant la période de 12 mois ayant pris fin en novembre, ayant diminué de 0,9 point de pourcentage pendant la période.

L'emploi a progressé en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard. Parallèlement, il a diminué au Nouveau-Brunswick et a peu varié dans les autres provinces.

Au Québec, l'emploi a progressé pour le deuxième mois consécutif, en hausse de 16 000 en novembre. La majeure partie de cette hausse a été observée dans les secteurs de la fabrication et de la construction.

Après avoir progressé en octobre, l'emploi au Nouveau-Brunswick a diminué de 2 700 en novembre, et cette baisse était entièrement attribuable au travail à temps partiel.

Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage, passant à 8,3 %. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi dans la province a peu varié.

 

En même temps...

http://plus.lapresse.ca/screens/c814b43b-8039-4caf-a1da-981e678a6180|_0.html?utm_medium=Twitter&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

Pas grave. Attendez un peu avant de fermer. Dans 20 ans, les millions de bébés magiques bien Québécois purs de la CAQ arriveront à la rescousse! :P

Citation
 
FLEURY MICHON

120 POSTES VACANTS, 0 CANDIDAT

L’usine de Fleury Michon à Rigaud a été forcée de retirer du marché une quarantaine de produits vendus dans les supermarchés du Québec. Même si deux augmentations de salaire y ont été consenties depuis le début de l’année, la production des repas Fleury Michon, Kilo Solution (Isabelle Huot) et Compliments (IGA) a dû cesser parce qu’il manque… 120 travailleurs.

UN DOSSIER DE MARIE-EVE FOURNIER

 
FLEURY MICHON

DES REVENUS AMPUTÉS DE 15 MILLIONS

MARIE-EVE FOURNIERLA PRESSE

L’entreprise Fleury Michon, qui cuisinait 55 000 repas par semaine dans son usine de Rigaud appelée Delta Dailyfood, sera privée de 15 millions de dollars de revenus en mettant fin à la production de ses gammes de repas frais vendus en épicerie.

 

« C’est tellement niaiseux ! », lâche le président du conseil d’administration, Claude Bergeron, au cours d’un entretien avec La Presse. Il n’arrive tout simplement pas à croire qu’une usine doive cesser une partie de ses activités faute de personnel et de logements à proximité, alors que l’intérêt des consommateurs et la rentabilité sont au rendez-vous.

Heureusement, la production des repas congelés destinés aux compagnies aériennes comme Air Transat et Air Canada – la principale source de revenus de l’usine – se poursuit. Avec 330 employés. Mais il faudra rapidement investir 20 millions pour automatiser davantage les installations pour suffire à la demande qui croît en moyenne de 10 % par année.

Si la rareté de la main-d’œuvre dans cette industrie est un enjeu connu et répandu, c’est la première fois que le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) entend parler d’un tel impact.

« C’est raide. […] Une fermeture [de ligne de production] comme celle de Fleury Michon, c’est une première. C’est un signal. »

— Dimitri Fraeys, vice-président à l’innovation et aux affaires économiques

La pénurie a commencé « il y a deux ou trois ans, mais on sent une nette accélération en 2017 », ajoute l’expert en main-d’œuvre du CTAQ.

« ON A FRAPPÉ UN MUR »

« Dès janvier et février, on a eu des problèmes de recrutement. En juin, c’est devenu extrêmement critique […] on a frappé un mur. Il a fallu faire des choix de production », raconte Claude Bergeron. Le recours à des employés provenant d’agences est essentiel. « Ils sont voyagés en autobus à partir d’Anjou tous les jours. Ça leur prend deux fois 1 h 10. » Les autres sont syndiqués TUAC.

Six mois après l’augmentation des salaires de 2 %, en janvier, Fleury Michon les a de nouveau bonifiés. « On a rouvert la convention collective en juin et on a eu de bonnes augmentations de salaire, de 50 ¢ à 1 $ de l’heure », précise le représentant syndical Pierre Plante. En échange, la production passera de 5 à 7 jours par semaine.

Claude Bergeron ajoute que « tous les trucs possibles et impossibles » de recrutement ont été essayés. En vain. « Le problème, c’est juste qu’il n’y a pas assez de monde disponible », dit-il en précisant que le taux de chômage dans la région est de 4,2 %.

Le CTAQ confirme. « Ce n’est pas juste une question de salaire. C’est vraiment une question de rareté due au taux de chômage », dit Dimitri Fraeys.

DES MAISONS FLEURY MICHON ?

L’usine de Rigaud souffre aussi de sa situation géographique. Pour les travailleurs de Montréal, c’est loin. Et ceux qui voudraient déménager dans le coin ne trouvent pas de logis. Il y a pénurie.

Au désespoir, le conseil d’administration a même envisagé, à la blague, de construire « des appartements Fleury Michon » autour de l’usine de 170 000 pieds carrés, comme ça se voyait à une autre époque. L’entreprise essaie aussi d’avoir accès à une « fast-track » pour obtenir des visas permettant d’embaucher des travailleurs de France pour qui le nom Fleury Michon, connu depuis 100 ans, est attirant, confie-t-on.

Le déménagement n’a pas été envisagé, car « il y a plus de 100 millions de dollars d’investissement » dans l’usine, ce qui se transporte difficilement.

Au bout du compte, il a fallu se rendre à l’évidence. La production de la quarantaine de mets vendus en épicerie devait cesser. Une perte de « de 12 à 15 % » des revenus (soit 15 millions) qui n’est pas sans conséquence. « Il faut revoir notre structure de dépenses, nos coûts fixes. Il faut revoir le personnel, voir qui fait quoi », explique Claude Bergeron. En outre, près de 15 personnes responsables des liens avec les détaillants ont été mises à pied.

Seule la production du poulet général Tao vendu chez Costco a été maintenue, « parce que c’est du gros volume ». La production des repas destinés au secteur HRI (hôtel, restaurant, institution) sera vraisemblablement la prochaine à écoper. « À terme, on ne pourra pas les garder. »

Claude Bergeron souligne que les impacts des problèmes de main-d’œuvre ont été « très durs à faire accepter » par la direction de Fleury Michon en France. « Pour eux, le succès s’évalue selon le taux de pénétration de leurs produits dans les grandes surfaces. En plus, ils ont mis cinq, six ans à se bâtir une crédibilité ici et on les laisse tomber. C’est très difficile. » 

Selon la haute direction, en France, la situation à Rigaud ne remet pas en cause son intérêt à demeurer au Québec. « Nous avons toujours des projets pour développer une offre de qualité dans le retail en Amérique du Nord », nous a-t-on écrit.

La décision de Fleury Michon a aussi des conséquences fâcheuses pour Isabelle Huot et son entreprise Kilo Solution (voir onglet suivant). Et pour toutes les chaînes de supermarchés du Québec qui sont forcées de remplir des espaces vides avec d’autres mets frais, alors que ceux-ci sont peu nombreux. L’impact est double pour IGA : l’usine de Rigaud cuisinait ses repas frais des marques Compliments et Sensations. Et la production de la gamme C’est prêt achève. La recherche de nouveaux fournisseurs s’avère ardue, car l’expertise est rare, spécialement pour de gros volumes, précise l’épicier.

FLEURY MICHON

ISABELLE HUOT DOIT REPARTIR À ZÉRO

Pour la nutritionniste et femme d’affaires bien connue Isabelle Huot, la fin de la production des mets préparés Kilo Solution par Fleury Michon est « un dur coup » qui lui occasionne un paquet de dépenses imprévues. Et la force à repartir à zéro.

MARIE-EVE FOURNIERLA PRESSE

Déception, incompréhension

« C’est tellement décevant. Moi, je croyais tellement en eux […]. Je m’attendais à faire plusieurs années avec eux. J’avais visité plusieurs usines au Québec avant de les choisir. Je les trouvais solides. Ils ont une bonne réputation en France. En plus, mes ventes étaient en croissance. Alors je ne comprenais pas. Je n’y croyais pas. Moi, je reçois tellement de CV ! Je me disais : y a tellement de monde qui se cherche une job. Mais quand j’ai cherché une autre usine, elles m’ont toutes dit qu’elles manquaient de personnel. Plus j’ai visité d’usines et plus j’ai réalisé que tout le monde corroborait ce que Fleury Michon disait. »

Pertes importantes

« C’est des pertes de revenus importantes, des pertes de fidélisation importantes pour moi. Mon concurrent [Bravodeli par Minçavi] a les ventes du siècle en ce moment ! »

« J’ai visité plein d’usines, mais ce n’est pas facile, il faut que je fasse relister [obtenir l’approbation d’un détaillant pour vendre un produit dans ses points de vente] tous mes produits chez IGA, Loblaw, Metro, Costco. C’est des coûts importants. J’ai engagé quelqu’un pour s’occuper de ça. J’embauche pour l’avenir, car désormais, je vais tout faire moi-même : la commercialisation, la distribution, etc. Pour le moment, je ne vois pas la fin, mais je pense que je vais revenir avec un produit plus intéressant. »

Retour à la case départ

« Je voulais repartir en janvier, car c’est mon meilleur mois de l’année et je lance un livre. Mais je ne serai pas là en janvier. Peut-être en mars. C’est sûr que je perds de la visibilité en magasin. Heureusement, Fleury Michon m’a aidée. Ils m’ont remis mes recettes standardisées. Ils ont vraiment coopéré pour que je reparte. »

Un coup dur

« De l’extérieur, tout le monde se dit que ça doit bien aller mes affaires parce que je suis connue. Mais non, je suis sur le même pied d’égalité que les autres entrepreneurs. C’est une bad luck de plus.

« C’est un dur coup comme entrepreneure. Il faut que je recommence tout. »

FLEURY MICHON

TRAVERSER L’ATLANTIQUE POUR IGA

Fondée en 1905, l’entreprise familiale française Fleury Michon est arrivée au Québec il y a 11 ans en achetant l’usine Delta Dailyfood à Rigaud.

C’est le président de Sobeys Québec (IGA) de l’époque, Marc Poulin, qui l’avait convaincue de faire le saut en Amérique pour développer le marché du prêt-à-manger frais. Selon le PDG, il était impératif de se tourner vers l’entreprise française pour développer ce créneau alors en forte croissance puisqu’aucune entreprise canadienne n’en était capable, avait-il dit.

Au départ, Fleury Michon a uniquement cuisiné les marques privées d’IGA (Compliments et Sensations), avant de lancer en épicerie sa marque homonyme en 2013, en collaboration avec le chef Danny St-Pierre, et d’accepter divers contrats, dont celui d’Isabelle Huot (voir onglet précédent).

Fleury Michon exploite 15 sites de production dans le monde et réalise des ventes de 738 millions d’euros (1,1 milliard CAN). Elle compte plus de 3800 employés. L’an dernier, 79 % des Français ont acheté un produit Fleury Michon.

— Marie-Eve Fournier, La Presse

 

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