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J'ai hâte que l'effet PQ se fasse ressentir sur les prix de l'immobilier ... :sarcastic:

 

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Montréal «sévèrement inabordable»

 

Publié le 22 janvier 2013 à 06h26 | Mis à jour le 22 janvier 2013 à 10h25

 

Maxime Bergeron

La Presse

 

 

 

L'époque où le marché immobilier montréalais était considéré comme une aubaine est loin, très loin derrière. La métropole est aujourd'hui jugée «sévèrement inabordable», aux côtés de Vancouver et de Toronto.

 

Aussi: Nouvelles règles hypothécaires: impact énorme sur les Montréalais

 

Dans son neuvième classement annuel publié hier, la firme américaine Demographia dresse le palmarès de 337 villes de la planète. Le Canada - et surtout ses grandes villes - y fait encore une fois mauvaise figure.

 

«L'accessibilité des maisons a peu changé dans les principaux marchés métropolitains du Canada, qui sont dans l'ensemble considérés comme sérieusement inabordables», écrivent les chercheurs de la firme, établie en Illinois.

 

Selon les barèmes utilisés par Demographia - et par bon nombre d'analystes -, un marché immobilier est abordable lorsque le prix médian d'une propriété équivaut à moins de trois fois le revenu brut médian des ménages. Quand ce facteur est de 3,1 à 4, le marché est considéré comme «modérément inabordable»; de 4,1 à 5, «sérieusement inabordable»; et à plus de 5,1, «sévèrement inabordable».

 

Le facteur global des grandes villes canadiennes est passé de 4,5 à 4,7 depuis un an, indique l'étude. Avec un multiple de 9,5, Vancouver demeure de loin la ville la plus inaccessible du pays et la deuxième du monde après Hong Kong.

 

Toronto et Montréal, pour leur part, sont «à surveiller», a observé hier l'économiste Hélène Bégin, du Mouvement Desjardins. Le ratio s'est établi à 5,9 dans la Ville reine, et à 5,2 dans la métropole québécoise, toutes deux considérées comme «sévèrement inabordables» par Demographia.

 

Le prix médian des propriétés s'élevait à 287 300$ à Montréal au troisième trimestre de 2012, tandis que le revenu médian des ménages était de 56 700$, souligne l'étude. À Toronto, c'était 430 200$ pour 73 300$, et à Vancouver, 621 300$ pour 65 200$.

 

Les trois marchés les plus abordables du pays sont Moncton, Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) et Windsor (Ontario), avec des ratios de moins de 2,5.

 

Surévaluation extrême

 

Le Canada dans son ensemble est perçu comme l'un des pays les plus surévalués de la planète en matière d'immobilier. Selon un classement publié à la mi-janvier par The Economist, les prix sont surévalués de 34% par rapport aux revenus moyens des ménages, devancés seulement par ceux de la France (35%).

 

Lorsqu'on évalue la valeur des maisons par rapport au loyer moyen, le Canada obtient la pire cote de tous les pays industrialisés, d'après The Economist. La surévaluation atteint alors 78%, comparativement à 69% à Hong Kong, 57% à Singapour et 50% en France. À l'autre bout du spectre, les prix sont largement sous-évalués au Japon, aux États-Unis et en Allemagne, indique le magazine.

 

Ces chiffres extrêmes donnent des arguments aux observateurs qui estiment que le Canada flirte avec une bulle immobilière, d'autant plus que l'endettement des ménages atteint des records. Plusieurs analystes s'attendent à une certaine correction des prix à court et à moyen terme.

 

Sans surprise, le classement publié hier par la firme Demographia reflète bien la déflation des prix aux États-Unis. Parmi les 337 marchés mondiaux étudiés, les 20 plus abordables sont dans ce pays. Le ratio prix/revenu des 51 plus grandes villes américaines s'établit à 3,1.

 

Detroit est la ville la moins chère. Le prix médian des maisons y atteint 75 700$, tandis que le revenu des ménages s'établit à 49 800$, ce qui donne un multiple de 1,5. «Ce ratio extraordinairement bas est le résultat du déclin économique extrême de cette ville», indiquent les chercheurs de Demographia.

 

Hong Kong conserve la palme des prix les plus stratosphériques de la planète, avec un ratio de 13,5. Vancouver demeure deuxième, bien que la baisse des prix des derniers mois ait fait reculer son ratio de 10,6 à 9,5. Honolulu, à Hawaii, est troisième (9,3).

 

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Acheter une maison au Canada

 

ABORDABLE

 

Indice médian: 3 ou moins

 

Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

 

Fredericton (Nouveau-Brunswick)

 

Moncton (Nouveau-Brunswick)

 

Saguenay (Québec)

 

Saint John (Nouveau-Brunswick)

 

Thunder Bay (Ontario)

 

Trois-Rivières (Québec)

 

Windsor (Ontario)

 

TRÈS INABORDABLE

 

Indice médian: 5,1 et plus

 

Abbotsford (Colombie-Britannique)

 

Kelowna (Colombie-Britannique)

 

Montréal

 

Toronto (Ontario)

 

Vancouver (Colombie-Britannique)

 

Victoria (Colombie-Britannique)

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