MtlMan Posted January 14, 2013 Share Posted January 14, 2013 Paul St-Pierre Plamondon: «Montréal ne doit pas déroger de son plan d’affaires» Chaque lundi, un blogueur invité a pour mandat de nous dire de quoi Montréal a besoin, concrètement. Cette semaine, Paul St-Pierre Plamondon, président de Génération d’idées* et vice-président de Delegatus services juridiques, se prête au jeu. Le professeur de Harvard Michael Porter est l’un des théoriciens les plus connus au monde en administration des affaires, en raison de ses multiples théories sur ce qui donne à une compagnie un avantage concurrentiel sur ses rivales. L’une de ses théories les plus célèbres va comme suit : dans un marché, une compagnie peut soit offrir un produit standard à faible coût et ainsi capturer une large part de marché, ou alors miser sur un produit hautement différent qui répond au besoin d’une plus petite part du marché, mais qui peut se vendre à plus fort prix. Ainsi, pour un joueur de petite taille, la différentiation permet de se bâtir une niche à part des produits de masse et de charger davantage pour des différences dans la mise en marché, la qualité, et les caractéristiques inhérentes du produit. Montréal est un tel joueur de niche et nous le savons depuis longtemps. Seule métropole francophone d’Amérique du Nord, elle ne battra pas New York, Boston, Toronto et Chicago sur le plan de la taille, de la vigueur du marché financier, de l’architecture aussi riche qu’austère ou des sommes astronomiques consenties par la philanthropie pour les arts. Pour tirer son épingle du jeu dans une concurrence avec les autres villes nord-américaines, elle doit miser à fond sur sa différence. Des exemples? Si les villes nord-américaines n’ont pas de rues centrales piétonnes comme on retrouve en Europe, il nous en faut une. Si l’Amérique ne mise pas sur les transports en commun comme on le voit en Europe, il nous faut le faire. Si l’urbanisme nord-américain mise d’abord sur la liberté individuelle et sur le plus faible coût, nous devons miser sur un urbanisme hautement planifié et de haut de gamme, quitte à en payer le prix. Si les touristes et travailleurs nord-américains ne parlent pas français, il nous faut leur parler en français. Plus l’expérience sera différente et unique, plus une certaine part du marché adhérera à notre niche. Il faut donc se garder de mettre en veilleuse notre plan d’affaires et de se fondre aux standards nord-américains. Nos sources d’avantages concurrentiels résident dans des modèles européens et asiatiques, dans la promotion de nos différences inhérentes et dans notre créativité unique. * Génération d’idées est une organisation à but non lucratif, indépendante et non partisane dont la mission est d’offrir à la relève un espace dans lequel elle peut contribuer activement à l’avancement de notre société. http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl/2013/01/14/paul-st-pierre-plamondon-%c2%abmontreal-ne-doit-pas-deroger-de-son-plan-d%e2%80%99affaires%c2%bb/ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ouaouaron Posted January 15, 2013 Share Posted January 15, 2013 Je ne suis pas du tout d'accord avec ses propos. Parler français a des gens qui ne comprennent pas la langue? Ridicule. Une économie encore plus planifiée? Le passé montre que c'est voué a l’échec. Ce qu'il faudrait au contraire c'est copier des villes non-anglophones similaires et qui prospèrent: Amsterdam, les villes Suisses et Scandinaves. Qu'il aille donc en Europe voir s'il se fait servir en Suédois, Danois ou Suisse Allemand. Franchement! PS: Le groupe Monitor de Michael Porter a fait faillite. Peut-être le temps de repenser certaines de ses idées sacrosaintes! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habsfan Posted January 15, 2013 Share Posted January 15, 2013 Entièrement en accord avec Marc ac. Juste pcq certaine villes nous ont éclipsée sur le plan financier, ne veut pas dire que nous devons baisser les bras. Je déteste cette mentalité de loser. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Davidbourque Posted January 15, 2013 Share Posted January 15, 2013 Je ne vois pas de mentalité de Looser dans l'article comme vous... Il dit juste en gros, pour vous battre, n'utiliser pas les leviers que les autres ont utilisé avant vous en pensant obtenir les mêmes résultats. Le marché est déjà pris. Prenez plutôt vos forces, et amplifiez les pour obtenir vos résultats. Coté économie, nous avons le port de Montréal, la bourses des produits dérivés, l'économie électronique etc.... Un NASDAQ canadiens transigé à Montréal? une synergie entre les produits dérivés et le port ? etc... Etc... Les moyens sont nombreux et il faut juste être imaginatif et fonceur. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habsfan Posted January 15, 2013 Share Posted January 15, 2013 Je ne vois pas de mentalité de Looser dans l'article comme vous... Il dit juste en gros, pour vous battre, n'utiliser pas les leviers que les autres ont utilisé avant vous en pensant obtenir les mêmes résultats. Le marché est déjà pris. Prenez plutôt vos forces, et amplifiez les pour obtenir vos résultats. Coté économie, nous avons le port de Montréal, la bourses des produits dérivés, l'économie électronique etc.... Un NASDAQ canadiens transigé à Montréal? une synergie entre les produits dérivés et le port ? etc... Etc... Les moyens sont nombreux et il faut juste être imaginatif et fonceur. Je ne suis pas d'accord avec ton interpretation de cet article. Montréal est un tel joueur de niche et nous le savons depuis longtemps. Seule métropole francophone d’Amérique du Nord, elle ne battra pas New York, Boston, Toronto et Chicago sur le plan de la taille, de la vigueur du marché financier, de l’architecture aussi riche qu’austère ou des sommes astronomiques consenties par la philanthropie pour les arts. Pour tirer son épingle du jeu dans une concurrence avec les autres villes nord-américaines, elle doit miser à fond sur sa différence. JE suis d'accord que si notre ville a des différences avec les autres villes, il faut absolument les exploiter. Mais ce que cette personne dit c'est qu'on ne devrait même pas essayer d'améliorer notre sort au point de vue de l'économie. Qu'on ne devrait pas se battre pour essayer de rendre notre ville plus prospère. Qu,on ne devrait pas compétitionner avec Toronto et Boston (deux villes avec qui nous DEVONS compétitionner sur prèsque tout!) C'est une attitude défaitiste, et je n'aime pas ça...c'est pour ça que je dis que c'Est une attitude de loser. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Davidbourque Posted January 15, 2013 Share Posted January 15, 2013 (edited) Et quel est ton plan pour compétition avec New York et Toronto sur le secteur financier ? Il y a du défaitisme et il y a du réalisme... C'est pas demain qu'on va les dépassé. Boston, est probablement plus joignable dans certain domaines mais ça sera difficile dans d'autre L'article ne dit pas non plus de baisser les bras mais de pas faire son plan d'affaire pour faire la même chose qu'eux. L'article parle plutôt de viser des secteurs niches Edited January 15, 2013 by Davidbourque Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ToxiK Posted January 16, 2013 Share Posted January 16, 2013 C'est comme dans un marathon: ce n'est pas parce qu'on ne pourra pas rattraper les meneurs qu'il faut arrêter de courir. Si on s'arrête, c'est sur qu'on ne gagnera rien. Si on continu à courir de plus bel, on va améliorer notre temps et dépasser d'autres coureurs. Et qui sait, peut être que les meneurs se fatigueront ou tomberont (ou seront disqualifiés pour dopage...) et que nous finiront par les rattraper. Et ce qui est beau avec ce genre de marathon, c'est qu'il ne fini jamais. Tant que l'on continue à courir, on a des chances de rattraper les meneurs! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ToxiK Posted January 16, 2013 Share Posted January 16, 2013 Want to catch up?Reduce taxes, reduce certain legislation to make it a bit more friendly, and seek loops to reduce corporate taxes. You can't have a society that works without a strong economy. Ask Greece, Spain, Italy, Portugal, Ireland, and now France! Lets aim for efficiency and productivity. If we can get the public services to be more efficient, we could save a lot of money. Not only that, but by needing less qualified employees to work for the government (for the same results) we would free those employees for the private sector and that would help alleviate the worked shortage (it would help, not solve the problem entirely). Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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