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TGV: Liaison Windsor - Québec


mtl_yul

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L'investissement va durer bien plus que 10 ans... Mais la banque qui va prêter l'argent va vouloir le ravoir assez vite vu les risques du projet. Tout dépend de ce qu'ils vont obtenir comme conditions. Si le gouvernement accorde des subventions, ou finance certaines parties du projet (rehaussement des rails, congé de taxes) le projet pourrait être rentable

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  • Administrateur

Tchou! Tchou!

 

 

15/12/2007 08h32 e-journaldequebec.gif

 

 

Le merveilleux rêve d'un train à grande vitesse (TGV) entre Québec et Toronto n'a jamais franchi le test d'une plate réalité: le volume de la clientèle potentielle est insuffisant pour son coût de 11 milliards $ (en argent de 1998). Le prix des billets devrait en conséquence être beaucoup trop élevé. Par contre, un simple train rapide de quelque 500 millions $ est à notre portée.

 

 

Un TGV file à 320 km/h et permettrait de relier Québec et Montréal en 71 minutes, Montréal et Toronto en 141 minutes, toujours de centre-ville à centre-ville. Le train rapide présentement envisagé, en utilisant le corridor de la rive-nord du Saint-Laurent mettrait 2 heures pour rattacher Québec et Montréal. Ce projet est dans la continuité du plan de développement présenté par l'ex-maire de Québec, Jean Pelletier, en 2002, alors que celui-ci était président du conseil de Via Rail Canada. Les rails de la rive-sud sont propriété du CN dont les convois de marchandises ont priorité sur le transport de passagers par Via. Le développement d'une alternative ferroviaire rapide, fiable, ne peut y être envisagé.

 

 

Le corridor Québec-Windsor est la colonne vertébrale de Via au Québec qui y recrute 85% de sa clientèle. Le tronçon Québec-Montréal est utilisé par un peu plus de 300 000 passagers par année, même si la fréquence des liaisons est nettement insuffisante et la fiabilité des horaires encore relative (quoique nettement meilleure depuis quelques années). Le potentiel de développement de la clientèle est énorme. Via accapare actuellement moins de 5% du marché des déplacemens entre Québec et Montréal.

 

Des atouts

 

Un train rapide entre la capitale et la métropole ne comporte que des avantages.

 

 

-Une desserte efficace et très sécuritaire du coeur du Québec où se trouvent les plus fortes densités de population dans deux villes dont les économies sont fortement intégrées.

 

 

-Des économies substantielles sur l'entretien des tronçons les plus achalandés des autoroutes 20 et 40, envahies par le transport des marchandises.

 

 

-Économies d'énergie et protection de l'environnement.

 

 

-Palliatif de qualité au transport aérien dont les coûts sont devenus inaccessibles pour la majorité des citoyens et des entreprises. Gens d'affaires et fonctionnaires privilégieraient ce mode de transport qui permet de travailler en voyageant et de se restaurer.

 

 

-Outil de développement économique et urbain reconnu.

 

Appuis politiques

 

De Robert Bourassa à Jean Charest en passant par Lucien Bouchard, les premiers ministres du Québec ont régulièrement plaidé pour le TGV ou au moins pour une amélioration sensible de la liaison ferroviaire entre Québec et Montréal. Jean-Paul L'Allier a beaucoup travaillé à sensibiliser l'opinion publique et les maires des villes concernées, le long du corridor Québec-Windsor. Ottawa n'a jamais acheté l'idée , même sous Jean Pelletier alors que celui-ci était pourtant l'un des personnages politiques les plus influents de la capitale fédérale. Pragmatique, ce dernier ne cherchait même pas à vendre le TGV pour l'immédiat. Il voulait utiliser le corridor nord, améliorer la qualité des trains et du service aux passagers et tripler le nombre de liaisons pour susciter de l'achalandage. Il n'a pu imposer ses idées.

 

 

La nouvelle mobilisation régionale qui s'amorce est sûrement la plus large jamais réunie autour de cette priorité: le gouvernement du Québec, la Chambre de commerce, le recteur de Laval M. Denis Brière, qui présidera le comité de promotion, le maire Régis Labeaume... La conjoncture politique n'a jamais été aussi favorable non plus: le concept retenu est plus réaliste qu'un TGV, Québec célèbre son 400e, les gouvernements à Ottawa et à Québec sont minoritaires et ont besoin de faire le plein de votes dans la région élargie de Québec, Québec est sous-équipée au niveau des liaisons aériennes ce qui constitue toujours un handicap à son développement économique et notamment pour son industrie touristique, etc.

 

Profitons-en.

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Le Journal de Québec

21/12/2007 Avant de se lancer dans un projet de train rapide entre Québec et Montréal, Ottawa devra obtenir l'assurance qu'il est faisable affirme le premier ministre Stephen Harper.

 

Durant son entrevue au Journal, M. Harper a fait preuve de beaucoup de prudence dans ce dossier qui rallie tous les milieux de Québec. «Ma compréhension c'est que le ministre Lawrence Cannon (Trans-ports) parle avec ses homologues provinciaux. Il faudra faire beaucoup pour nous donner l'assurance que ce projet est faisable. Pour les grands projets économiques, pour ce gouvernement, il faut que ces projets soient, premièrement, des projets de faisabilité économique. Aujourd'hui je ne peux pas me prononcer avec certitude sur ce fait», de laisser tomber M. Harper.

SOURCEhttp://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/12/20071221-105108.html

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  • 3 semaines plus tard...
  • Administrateur

Train rapide Québec-Windsor: Charest et McGuinty aborderaient la question

 

Il y a 9 heures

OTTAWA - Un projet de train rapide entre Québec et Windsor serait toujours envisagé par les gouvernements de l'Ontario et du Québec.

 

Selon certaines sources, les premiers ministres Dalton McGuinty et Jean Charest annonceront jeudi après-midi la tenue d'une étude commune à ce sujet, après leur rencontre prévue à Ottawa.

 

Au fil des décennies, de nombreuses études ont pourtant été réalisées sur un projet du genre, 60 pour cent de la population du Canada vivant au long du corridor Québec-Windsor. Cependant, rien n'a été fait, principalement à cause des coûts très élevés du projet.

 

L'idée refait surface en raison des nouvelles réalités contemporaines: congestion routière, coûts de l'énergie et inquiétudes à propos des émissions de gaz à effet de serre.

 

De plus, la multinationale montréalaise Bombardier se dit capable de mettre en circulation sur ce corridor un train ne coûtant que le tiers des autres projets connus de train rapide. Il serait 20 pour cent plus léger et n'aurait pas besoin de rouler sur des rails spécialement concues pour son déplacement.

 

La rencontre entre les premiers ministres Charest et McGuinty est surtout prévue pour faire front commun, à la veille d'un souper de tous les premiers ministres convoqué par leur homologue fédéral, Stephen Harper. Le Québec et l'Ontario, qui abritent l'essentiel du secteur manufacturier au pays, veulent que le fédéral porte assistance aux industries en difficulté.

L'ensemble des premiers ministres des provinces et des territoires veulent que la rencontre de vendredi porte sur l'économie. Ils veulent atténuer les répercussions de la force du dollar canadien, la hausse des prix de l'énergie et le ralentissement de l'économie américaine, qui affectent les exportations canadiennes.

 

Il n'y a pas d'ordre du jour officiel pour ce souper, qui sera la deuxième rencontre de Stephen Harper avec les premiers ministres en deux ans. Mais il n'y a toujours pas eu de sommet officiel fédéral-provincial convoqué par M. Harper.

 

http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iYv_EX1oq76AtHed_S7FvZsjaSkQ

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Ce qu'on oublie de dire concernant le JetTrain de Bombardier, c'est que c'est une simple évolution de ce qu'on a déjà. Les LRC sont déjà des trains à grande vitesse (plus de 200 km/h). Si on décide de faire rouler un train, peu importe lequel, dans les conditions que doivent rencontrer les trains de Via (spécialement entre Montréal et Québec) avec les mastodontes de marchandise qui lui bloquent le passage, exactement comme Bombardier propose avec son train qui « n'aurait pas besoin de rouler sur des rails spécialement conçues pour son déplacement », il fera toujours Montréal-Québec en 4 à 7 heures.

 

Un mot: bs.

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