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  • 1 année plus tard...

Demi-victoire pour des Lavallois opposés à la construction de tours à condos

 

Un projet de tours à condos de 12 étages dans un quartier résidentiel de Laval vient de tomber à la suite d'une mobilisation citoyenne. Le conseil municipal, qui avait adopté un changement de zonage au début du mois, l'a finalement abandonné lors d'une réunion extraordinaire hier soir. Mais la victoire n'est pas entière, selon les citoyens.

 

Un texte de Marie-Ève Maheu

 

C'est la fin d'une saga qui aura duré cinq ans. Les résidents du secteur Sainte-Dorothée, près du terrain boisé du Mont-Laval, avaient déjà bloqué deux fois des projets du même promoteur à l'époque du maire Gilles Vaillancourt, en signant le registre pour éviter un changement de zonage.

 

Deux tours de 6 étages et de 9 étages ont malgré tout été construites.

 

Puis, au début du mois, le conseil municipal mené par le maire Marc Demers a adopté un règlement pour permettre la construction de tours de 12 étages, sans restriction. Des résidents du secteur se sont de nouveau mobilisés pour bloquer le projet de Maisons Charplexe.

 

 

Compromis

 

Les résidents menaçaient de signer le registre pour déclencher un référendum, mais ils ont finalement obtenu un compromis du promoteur, qui pourra construire des tours de 4 à 6 étages, pas plus. Une section du terrain, où coule un ruisseau, devrait également être préservée.

 

Pour le comité, la victoire n'est pas entière. « On aurait vraiment aimé que tout le terrain devienne un mini-centre de la nature de Laval-Ouest. On est un peu déçu, mais on estime quand même qu'on n'a pas tout perdu », dit Josiane Léger.

 

Le porte-parole du maire de Laval, François Brochu, estime que l'histoire finit bien. « L'administration Demers a été réceptive à leur demande, elle a accepté d'agir comme intermédiaire avec le promoteur immobilier et on en est venu à une entente. »

 

La Ville reconnaît que le développement à Laval s'est « parfois fait de façon anarchique » ces dernières années, mais elle veut y remédier en se dotant d'un schéma d'aménagement.

 

« Il n'y a pas eu de schéma d'aménagement à Laval depuis 20 ans. Avec un schéma, les règles seront beaucoup plus claires sur ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas être fait et dans quel secteur on souhaite qu'il y ait des habitations en hauteur, dans quel secteur on souhaite préserver et valoriser les rives, etc. », dit François Brochu.

 

Les consultations commenceront en août.

 

 

 

(Source : http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/07/21/001-tours-condos-laval-sainte-dorothee-mobilisation-citoyenne-changement-zonage.shtml)

-------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

 

C'est un pas dans la bonne direction.

À mon avis, il est absurde de vouloir construire un projet aussi énorme (et affreux) à cet endroit, dans la nature (à l'extrémité ouest du boulevard Saint-Martin).

Le long d'une autoroute, j'aurais au moins compris où ils voulaient en venir. Mais là...

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Anarchique? -- En apparence, oui. Mais pas plus qu'ailleurs dans le monde. Les exemples se trouvent par dizaines de milliers, voire davantage. Plusieurs facteurs entrent en jeu, dont l'histoire, les structures administratives, les obstacles naturels et "artificiels", etc. Souvent, c'est la soudaine pression démographique qui "impose" des solutions qui après coup apparaissent déficientes.

 

Des expériences de planification urbaine "globale" ou à grande échelle ont été poursuivies depuis des siècles. Parfois, c'était un "souverain" (roi, prince, etc.) qui décidait d'un "plan" qui sortait littéralement de la planche à dessin. Au 20 e siècle, on a eu des plans d'ensembles régionaux (comportant souvent des "ceintures de verdure") et aussi des villes modèles ex nihilo--Brasilia étant un exemple bien connu de ce type.

 

Mais quoi qu'on fasse, on ne peut pas tout prévoir. Dans l'histoire récente (100 dernières années), des changements majeurs dans les modes de transport (introduction massive de l'automobile), puis dans les structures économiques (recul relatif et parfois absolu du secteur secondaire) ont induit des transformations inattendues. Aujourd'hui, l'évolution démographique (vieillissement, accompagnée d'un fort ralentissement de la croissance) est à nouveau un facteur déterminant. Sans compter que les progrès technologiques ne s'arrêteront pas. C'est peut-être le mode de vie qui est en train de radicalement changer!

 

Dans tous les cas, je ne conçois pas le paysage urbain comme un ensemble en forme de pyramide avec ses hautes tours au centre et des structures progressivement plus basses vers la périphérie. Des variations dans la densité sont normales. Idem pour la répartition géographique des autres fonctions urbaines. Si j'ai un souhait, c'est qu'on ne confonde pas "anarchie" avec "diversité"; sinon, au nom de la "lutte contre l'anarchie", on risque de s'emprisonner dans la préservation de l'uniformité à perpétuité--ennuyant à mourir!

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Anarchique? -- En apparence, oui. Mais pas plus qu'ailleurs dans le monde. Les exemples se trouvent par dizaines de milliers, voire davantage. Plusieurs facteurs entrent en jeu, dont l'histoire, les structures administratives, les obstacles naturels et "artificiels", etc. Souvent, c'est la soudaine pression démographique qui "impose" des solutions qui après coup apparaissent déficientes.

 

Des expériences de planification urbaine "globale" ou à grande échelle ont été poursuivies depuis des siècles. Parfois, c'était un "souverain" (roi, prince, etc.) qui décidait d'un "plan" qui sortait littéralement de la planche à dessin. Au 20 e siècle, on a eu des plans d'ensembles régionaux (comportant souvent des "ceintures de verdure") et aussi des villes modèles ex nihilo--Brasilia étant un exemple bien connu de ce type.

 

Mais quoi qu'on fasse, on ne peut pas tout prévoir. Dans l'histoire récente (100 dernières années), des changements majeurs dans les modes de transport (introduction massive de l'automobile), puis dans les structures économiques (recul relatif et parfois absolu du secteur secondaire) ont induit des transformations inattendues. Aujourd'hui, l'évolution démographique (vieillissement, accompagnée d'un fort ralentissement de la croissance) est à nouveau un facteur déterminant. Sans compter que les progrès technologiques ne s'arrêteront pas. C'est peut-être le mode de vie qui est en train de radicalement changer!

 

Dans tous les cas, je ne conçois pas le paysage urbain comme un ensemble en forme de pyramide avec ses hautes tours au centre et des structures progressivement plus basses vers la périphérie. Des variations dans la densité sont normales. Idem pour la répartition géographique des autres fonctions urbaines. Si j'ai un souhait, c'est qu'on ne confonde pas "anarchie" avec "diversité"; sinon, au nom de la "lutte contre l'anarchie", on risque de s'emprisonner dans la préservation de l'uniformité à perpétuité--ennuyant à mourir!

 

Bien dit. :applause: Mais je persiste à croire que ce projet-ci était mal inséré dans la trame urbaine, plutôt éloigné des hubs de transports collectifs...

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Laval base beaucoup son développement sur ses autoroutes (en particulier la 15 et la 440, dont le sprawl va toujours plus loin à l'est).

Je pense qu'en planifiant une diversité de projets qui sont près de celles-ci, on peut arriver à stimuler des zones bien desservies par les autoroutes, mais également par le transport en commun (comme Montmorency ou, dans une moindre mesure, le Carrefour).

Des quartiers extrêmement accessibles, mais par exclusifs à la voiture. Si les autoroutes sont souvent synonyme de sprawl, je crois toujours qu'il est possible de construire dense à proximité de la 15 ou de la 13, par exemple, et que le développement ne soit pas basé sur l'automobile.

 

Il y a eu plusieurs projets de tramway à Laval notamment celui de Bordeleau, qui prévoit des lignes suivant la 440 et la 13. On leur colle ainsi une fonction supplémentaire et axée sur le transport collectif (en plus de trouver une utilité à ces espaces gaspillés entre les voies des autoroutes lavalloises). Ce projet peut avoir l'air grandiose et fou, mais c'est une réponse intéressante pour assurer le développement intelligent de l'île.

 

Pour revenir au Mont-Laval, on avait un projet non seulement éloigné d'un axe de transport (donc car oriented), mais mal conçu en soi. Je suis également contre une centralisation totale de la densité, mais le projet de Charplexe me semble d'une autre époque... Dans une ville qui souhaite évoluer tout en conservant ses espaces naturels, je ne pense pas qu'il ait sa place.

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  • 8 mois plus tard...

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