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Îlot Balmoral (ONF) - 13 étages (2020)


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L’Îlot Balmoral finaliste du prestigieux concours international du MIPIM

 

Montréal, le mercredi 29 janvier 2020. – C’est avec une grande fierté que les équipes engagées dans la conception et la construction de l’Îlot Balmoral (place des Festivals, Montréal) ont appris que le projet se classe parmi les finalistes dans la catégorie des « meilleurs développements à usage mixte » du prestigieux concours international du MIPIM, le plus grand marché international des professionnels de l’immobilier. Le concours évalue notamment la signature architecturale, l’innovation, les caractéristiques environnementales et l’intégration des projets dans leur milieu.

 

La Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), propriétaire et maître d’œuvre du projet, a confié à la firme d’architecture Provencher_Roy le mandat de concevoir un immeuble emblématique à vocation culturelle pour compléter la place des Festivals. Avec l’emménagement de l’Office national du film du Canada ainsi que de l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) de l’UQAC, l’Îlot Balmoral est aujourd’hui la vitrine du cinéma et des arts numériques dans le Quartier des spectacles.

 

 

Nancy Shoiry, directrice générale de la SHDM : « Depuis le début, la SHDM souhaitait développer un projet ambitieux, marquant, qui témoigne de l’esprit créatif de Montréal et qui intègre les plus hauts standards en matière d’écoresponsabilité. Nos partenaires de Provencher_Roy ont relevé le défi avec talent et nous sommes fiers que l’Îlot Balmoral se distingue dans des concours d’envergure internationale. En tant que société paramunicipale, j’ajouterai que nous sommes aussi fiers d’avoir réalisé ce bâtiment de grande qualité qui s’ajoute à notre important portefeuille immobilier. »

 

Claude Provencher, associé principal et cofondateur de la firme Provencher_Roy : « Voir notre travail reconnu par des observateurs exposés aux meilleurs projets dans le monde est toujours la source d’une grande fierté. Soutenus par la vision et l’ambition de la SHDM, nous avons développé pour l’Îlot Balmoral un concept architectural qui transforme le paysage urbain tout en étant écoresponsable, attirant pour le public et valorisant pour les organisations qu’il accueille. Nous avons aussi une pensée émue pour notre défunt collègue Eugenio Carelli, qui a largement contribué, avec l’équipe, au succès du projet et qui aurait été fier de cette reconnaissance. »

 

 

Avec une facture visuelle exceptionnelle, l’Îlot Balmoral contribue à l’aspect éclatant de la place des Festivals, lieu de rassemblement et de culture. Une immense brèche oblique, d’un rouge vif, scinde le bâtiment en deux et dévoile un atrium pleine hauteur qui permet à la lumière naturelle de pénétrer et d’éclairer les passerelles entre les deux volumes. Le hall traversant a été pensé en fonction des piétons qui pourront à loisir traverser cet espace public dont les premiers niveaux sont vitrés sur trois côtés.

 

Candidat pour une certification LEED-NC Or, l’Îlot Balmoral a été conçu et construit selon les principes du développement durable, avec une conception qui favorise les économies d’énergies et la qualité de l’air, un toit vert et des aménagements favorisant le transport actif et les énergies propres.

 

L’Îlot Balmoral s’est distingué parmi 228 candidatures, en provenance de 45 pays, soumis à l’édition 2020 de ce concours phare du secteur immobilier, avec une compétition d’un très haut niveau. Les gagnants seront annoncés lors de la rencontre annuelle du Marché international des professionnels de l’immobilier (MIPIM), qui aura lieu du 10 au 13 mars 2020 à Cannes (France). La liste des finalistes dans toutes les catégories est présentée ICI (en anglais seulement).

 

De l’excavation à l’emménagement des locataires, visionnez l’impressionnant chantier qui a évolué au nord-ouest de la place des Festivals ces dernières années en vidéo.

 

À propos de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM)

La SHDM est une société paramunicipale à but non lucratif financièrement autonome, c’est-à-dire qu’elle intervient sans subvention ni financement de la Ville de Montréal. Experte en immobilier responsable, elle contribue au développement économique et social de Montréal par la mise en valeur d’actifs immobiliers de nature résidentielle, institutionnelle, industrielle, commerciale et culturelle sur son territoire. C’est un partenaire privilégié de la Ville de Montréal dans la mise en œuvre de ses politiques et dans l’atteinte de ses objectifs. Pour plus d’information, visitez le www.shdm.org

 

À propos de Provencher_Roy Architectes Associés

Reconnu à travers le Canada pour la qualité de ses réalisations, Provencher_Roy se spécialise en architecture, design urbain, aménagement intérieur, design industriel et développement durable. Dans les 37 dernières années, la firme a eu un impact majeur sur les villes canadiennes, et plus particulièrement Montréal, tant à travers des projets contemporains que des réhabilitations de bâtiments iconiques. Nommée Firme d’architecture de l’année par l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) en 2015, Provencher_Roy a reçu de nombreux prix pour ses réalisations. Pour plus d’information, visitez le www.provencherroy.ca

 

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Membres prolifiques

Une preuve supplémentaire que c'est en donnant préséance à la qualité architecturale que l'on gagne des prix et que l'on contribue à la renommée internationale de Montréal. En plus on embellit la ville de manière durable, en enrichissant le paysage urbain d'un immeuble emblématique que tous pourront admirer, dans un quartier dont la vocation première est justement de promouvoir les arts sous toutes leurs formes.

C'est un nouveau fleuron pour la ville et une grande une fierté pour les montréalais. :applause::applause::applause:

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Malheureusement les Montréalais ne trouvent aucune fierté dans l'expression architecturale. Ils méprisent le Stade Olympique, et n'ont que faire de l'architecture, à moins que ça ne fasse pas d'ombre sur le trottoir. Le commun des mortels n'a aucun intérêt envers l'architecture.

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Il y a 13 heures, Rocco a dit :

Malheureusement les Montréalais ne trouvent aucune fierté dans l'expression architecturale. Ils méprisent le Stade Olympique, et n'ont que faire de l'architecture, à moins que ça ne fasse pas d'ombre sur le trottoir. Le commun des mortels n'a aucun intérêt envers l'architecture.

Les montréalais ne sont ni mieux ni pires que les autres citadins des autres grandes villes du monde. Ils savent reconnaitre le beau et apprécier la qualité quand elle se présente. Tout le monde s'entend qu'il y a encore du travail à faire pour améliorer la sensibilité des gens vis à vis de l'architecture en général. Mais à mon avis il y a bien plus de travail à faire du côté des promoteurs qui ont bien plus tendance à niveler par le bas.

Ne mélangeons pas non plus deux perceptions bien différentes: le ressentiment vis à vis du complexe olympique tient bien davantage à son cout astronomique qu'à la critique de l'oeuvre en tant que tel. Bien sûr la saga se poursuit avec la recherche d'un concept pour un toit permanent. Mais encore là c'est complètement indépendant de la reconnaissance et l'appréciation (pour ne pas dire la fierté) de cet ensemble architectural unique au monde.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

Les montréalais ne sont ni mieux ni pires que les autres citadins des autres grandes villes du monde. Ils savent reconnaitre le beau et apprécier la qualité quand elle se présente. Tout le monde s'entend qu'il y a encore du travail à faire pour améliorer la sensibilité des gens vis à vis de l'architecture en général. Mais à mon avis il y a bien plus de travail à faire du côté des promoteurs qui ont bien plus tendance à niveler par le bas.

Ne mélangeons pas non plus deux perceptions bien différentes: le ressentiment vis à vis du complexe olympique tient bien davantage à son cout astronomique qu'à la critique de l'oeuvre en tant que tel. Bien sûr la saga se poursuit avec la recherche d'un concept pour un toit permanent. Mais encore là c'est complètement indépendant de la reconnaissance et l'appréciation (pour ne pas dire la fierté) de cet ensemble architectural unique au monde.

D'autant plus que le traumatisme du stade est un traumatisme d'une génération. Il n'y a pas beaucoup de 35/40 ans et moins qui n'abominent le stade autant que leurs aînés. Dans mon entourage, il est davantage vu comme une oeuvre très impressionnante. 

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Le 2020-01-30 à 15:33, acpnc a dit :

Tu as bien raison, les moins de 40 ans n'ont pas vécu cette charge émotive qui a tant nuit à l'image du Stade et du Complexe Olympique. Ils n'ont pas eu connaissance des promesses téméraires du maire Jean Drapeau, ni de l'explosion des couts due à une mauvaise gestion du chantier, sans oublier la corruption qui sévissait déjà à l'époque.

 

Étant quelqu'un qui n'est pas originaire de Montréal, et quelqu'un dans sa trentaine, je trouve le stade impressionnant et rien de moins. Je connais l'histoire mais quand-même... ça me fait un peu mal au coeur quand les gens le haïssent.

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Il y a 6 heures, Kilgore Trout a dit :

Étant quelqu'un qui n'est pas originaire de Montréal, et quelqu'un dans sa trentaine, je trouve le stade impressionnant et rien de moins. Je connais l'histoire mais quand-même... ça me fait un peu mal au coeur quand les gens le haïssent.

En fait les gens qui disent le haïr l'associent directement aux couts astronomiques qu'ils ont dû débourser sous formes de taxes de toutes sortes, dont la fameuse taxe des fumeurs sensée rembourser la dette olympique. Il faut aussi ajouter au tableau la morosité économique qui a suivi les Jeux et qui a duré une bonne décennie avec son taux de chômage élevé et l'absence de projets mobilisateurs, notamment pour l'est de la ville.

Donc un symbole de dépenses somptueuses qui ont enrichi plusieurs entreprises, nourries par une corruption larvée et des attentes démesurées issues des fausses promesses du maire Drapeau. Pas étonnant alors qu'avec ce triste scénario, la vision de plusieurs ait été biaisée (de façon permanente) au point de les rendre aveugles à l'esthétisme de l'oeuvre elle-même. Ce qui m'amène à conclure que les émotions négatives issues de cette saga, auront longtemps supplanté les émotions positives que la qualité architecturale du complexe aurait dû susciter dans le public. 

Aujourd'hui avec le recul on peut heureusement plus facilement se détacher de l'histoire elle-même. Donc se laisser séduire par un concept des plus audacieux pour l'époque et qui impressionne encore aujourd'hui les véritables amoureux d'architecture. N'oublions pas non plus le plus d'un million de visiteurs du parc olympique en 2018 qui en fait un des attraits montréalais parmi les plus populaires auprès des touristes. https://parcolympique.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/Rapport_annuel_2018_Parc_olympique.pdf

 

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Le 2020-01-29 à 19:17, Rocco a dit :

Malheureusement les Montréalais ne trouvent aucune fierté dans l'expression architecturale. Ils méprisent le Stade Olympique, et n'ont que faire de l'architecture, à moins que ça ne fasse pas d'ombre sur le trottoir. Le commun des mortels n'a aucun intérêt envers l'architecture.

Alors que les architectes et les clients (et les membres des Skyscraper forums) ont tendance à admirer la forme sculpturale d'un projet de construction, les citoyens qui vivent dans la ville sont plus susceptibles d'apprécier la façon dont le bâtiment affecte les rues qui l'entourent.

C'est l'une des raisons pour lesquelles des bâtiments comme le stade olympique et la tour de la Bourse sont moins appréciés qu'ils ne le pourraient. Parce qu'ils présentent peu ou pas d'intérêt ou de beauté aux gens qui marchent à côté d'eux dans les rues autour d'eux.

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Mais paradoxalement il y a un point qui se démarque autant pour le «commun des mortels» qui marche dans les rues que pour  les «dieux architecturaux» qui fréquentent le MTLurb : la hauteur d'un gratte-ciel... sauf que les simples mortels n'iront pas discuter pendant des pages et des pages à propos de la limite des 200m à Montréal. 

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