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Via le journal Les Affaires :

 

«Je veux diriger le QI avec folie et audace» - Damien Silès, directeur général du Quartier de l'innovation

 

Offert par Les Affaires

 

PAR ANNE GAIGNAIRE

 

Édition du 13 Septembre 2014

 

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« Notre objectif est de garder le savoir-faire montréalais en lui donnant des outils pertinents pour rester à Montréal et faire rayonner la ville », dit Damien Silès, du Quartier de l’innovation.

 

Cliquez ici pour consulter le dossier sur les 40 ans de l'ÉTS

 

À 46 ans, Damien Silès, a pris ses fonctions à la tête du Quartier de l'innovation (QI) le 16 juillet 2014. Rencontre avec un «faiseur de projets».

Les Affaires - Vous êtes un homme de projets. Qu'est-ce qui vous a fait accepter celui-ci ?

 

Damien Silès - Le QI est, selon moi, l'un des projets phares de Montréal aujourd'hui, et moi, je suis un faiseur de projets. On me donne un concept et je le réalise. C'est ce que j'ai fait dans mon poste précédent à la direction générale de la Société de développement social de Ville-Marie. Mon rôle était de promouvoir les projets pour innover socialement en partenariat avec les entreprises locales. Nous avons mis en place des programmes en responsabilité sociale qui ont contribué à faire sortir des gens de l'itinérance. Nous avons aussi piloté la mise en place de services aux itinérants dans plusieurs stations de métro de Montréal. En prenant ce nouveau poste, j'ai voulu sortir de ma zone de confort, me remettre en question. Je l'ai fait souvent dans ma carrière. De par mon cursus, je suis un intra-entrepreneur : je prends en charge un projet au service duquel je mets mes compétences et mon réseau afin de le mener à bien. À la tête du QI, je veux agir avec folie, dans le bon sens du terme, et audace !

 

L.A. - Qu'est-ce que le QI exactement ?

 

D.S. - Le QI, c'est une plateforme qui met en relation les forces issues de la créativité de différentes personnes, un écosystème propice à l'innovation. Le QI sera un entremetteur, un stimulateur, un émulateur. Il sera une force de proposition tout autant qu'il coordonnera les projets qui émergeront dans quatre volets : économique, urbain, socioculturel et recherche et développement. Notre objectif est que, quand c'est possible, chaque projet comprenne ces quatre dimensions.

 

L.A. - Quelles sont les visées du QI ?

 

D.S. - On veut redonner vie au quartier [le QI englobe Griffintown, Pointe-Saint-Charles et Saint-Henri/Petite-Bourgogne], revaloriser cette zone au riche passé industriel. On souhaite également créer un sentiment d'appartenance à ce quartier. Pour cela, il faut utiliser les savoirs, rassembler les talents, stimuler l'audace et accompagner les créateurs. On s'appuie sur un riche terreau constitué d'entreprises innovantes : le territoire comprend notamment la Cité du multimédia et la Cité du commerce électronique. C'est la plus grande concentration en technologie de l'information et du multimédia au Canada. Dans ce secteur, le quartier compte plus de 20 000 emplois répartis dans 350 entreprises, une communauté artistique importante, de nombreuses organisations à but non lucratif. Le QI veut s'articuler à l'idée, évoquée d'ailleurs par le maire Coderre, de ville intelligente.

 

L.A. - Quels sont les projets en cours ou à venir ?

 

D.S. - Nous sommes installés depuis peu, mais plusieurs projets sont déjà en cours, comme le projet du Salon 1861, qui consiste à reconvertir une église abandonnée en un espace social et culturel, des incubateurs, le Laboratoire de culture urbaine, etc. En 2015, un des projets phares sera celui de la reconversion du Planétarium Dow acquis récemment par l'ÉTS et qui deviendra une signature forte à l'entrée du Quartier de l'innovation.

 

L.A. - La proximité géographique des acteurs suffit-elle à susciter plus d'innovation ? Ce type d'initiative ne risque-t-il pas de faire augmenter les loyers dans les quartiers concernés ?

 

D.S. - Il y a des entrepreneurs et des entreprises innovantes dans de nombreux secteurs de Mont-réal, mais aucun d'entre eux ne s'appuie sur une masse critique de chercheurs, d'ingénieurs, de techniciens de laboratoire, d'experts en transfert, en technologie et en commercialisation d'innovation, comme peuvent rassembler autour d'elles l'ÉTS et l'Université McGill. Il faut un écosystème qui, pour donner ses fruits, s'appuie sur une infrastructure physique propice à la synergie et à la pollinisation d'idées et de projets. Notre objectif est de garder le savoir-faire montréalais en lui donnant des outils pertinents pour rester à Montréal et faire rayonner la ville.

 

L.A. - Quels sont, selon vous, les défis que vous aurez à relever ?

 

D.S. - Apporter des choses concrètes. Comme nous sommes nouveaux, nous devons montrer concrètement ce qu'on va faire. L'autre défi sera de ne pas nous emballer et d'y aller étape par étape. Le QI suscite de l'engouement et beaucoup de projets émergent déjà. Mais il ne faut pas agir comme une poule sans tête. Les autres villes qui ont créé des QI, comme Barcelone ou Boston, ont mis de 10 à 15 ans pour les mettre en place réellement. Je suis un marathonien : je sais qu'il faut commencer lentement pour être sûr d'arriver à la fin.

 

Damien Silès, Directeur général du Quartier de l'innovation

 

 

Avant de travailler à l'ÉTS, il été directeur de projet et de développement d'une fondation en Équateur, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie franco-équatorienne, puis directeur, membership et ventes de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, de 2002 à 2008, et enfin directeur général de la Société de développement social de Ville-Marie. Lors des dernières élections municipales, il a été candidat et porte-parole de la plateforme sociale du maire de Montréal, Denis Coderre.

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  • 5 mois plus tard...
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sur le site de l'université Concordia :

 

‘The potential is limitless’: Concordia joins Montreal’s Quartier de l’innovation

The university lends its social capital and research expertise to the ambitious business-cultural-residential-intellectual initiative

Posted on February 11, 2015|By: Christian Durand

 

What would it take to propel Montreal’s urban core to a Silicon Valley North-style position in the international knowledge economy?

The enterprising answer, according to Quartier de l’innovation (QI), is to integrate industrial and education/research sectors with urban and sociocultural spheres. An “ecosystem of innovation” would pave the way for the emergence of the bourgeoning made-in-Montreal creative class as a worldwide leader.

Concordia has now joined forces with QI to lend its social capital and research expertise to the ambitious initiative.

 

“The knowledge economy, technology and growth are all dependent on the relationship between cities and their universities,” says Alan Shepard, president of Concordia. “So for us, this is a natural fit.”

To date, QI — whose geographic borders comprise Griffintown, Saint-Henri, Little Burgundy and Pointe Saint-Charles — has supported the development of 20 projects, in industries as diverse as biofuels, communication technology and urban design.

Damien Silès, QI’s executive director, believes the project is ripe for further growth.

“The area we are focused on boasts the largest concentration of information and technology workers in Canada,” he says. “It houses 350 companies, which translates into 20,000 jobs. Couple this with the fact that it’s a dynamic artistic and educational community with numerous non-profit organizations, and the potential is limitless.”

At its heart, QI seeks to be a unifying force by promoting an active partnership between residents and the economic development sector. Concordia’s researchers, students and entrepreneurial partners are no strangers to this type of collaboration.

“Whether it’s in the areas of gaming, genomics and aerospace or geography and design, our research community has been intrinsically linked with the people and businesses that make this city tick,” says Graham Carr, vice-president of Research and Graduate Studies.

“The collaboration will create new opportunities for our students and faculty to do what Concordia does well: to think creatively, to think outside the box and to partner with start-ups, community organizations and other institutions that have a passion for innovation.”

QI was formed in 2013 under the leadership of the École de technologie supérieure (ÉTS) and McGill University.

For QI board chair Jean-Pierre Desrosiers, also a member of the Concordia Board of Governors, the university’s addition as a partner institution is a natural next step.

“Concordia is deeply rooted in Montreal’s business, intellectual and innovation classes,” he says. “It will contribute greatly to our mission.”

For more information about how to develop projects and partnerships with the Quartier de l’innovation, contact Prem Sooriyakumar.

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  • 4 semaines plus tard...

Damien Silès, PDG du QI est venu faire une présentation chez Desjardins sur ce qu'est le QI

 

« Le Quartier de l'innovation (QI), lancé en mai 2013 par l’École de technologie supérieure et l’Université McGill, est un écosystème d’innovation en plein cœur de Montréal qui vise à accroître le potentiel de créativité de la métropole.

Lors de cette conférence Damien Silès, directeur général du QI, nous expliquera pourquoi le Quartier de l'innovation a été créé et quelle est sa mission. Mais il nous parlera également de l'état de l'innovation à Montréal et du rôle des entreprises comme Desjardins dans cet écosystème. »

 

 

voici le vidéo disponible sur YouTube :

[video=youtube;-mXMzKwvOfE]

Modifié par ScarletCoral
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  • 1 mois plus tard...
Wow! Scarlet, you're a preciuos lady! Tks :thumbsup:

 

Je seconde, ta contribution est toujours très pertinente et enrichissante :thumbsup:

 

Pour revenir à ce projet, je passais sur Peel ce weekend et me demandais sérieusement ce qui allait se passer avec l'énorme infrastructure de l'ancienne brasserie au coin de la rue. On trouve une réponse intéressante dans le document vidéo qui montre en même temps que les grands murs aveugles seront percés de fenêtres et l'ensemble modernisé et revitalisé.

 

En ce qui a trait à la rue elle-même: elle est pour le moment absolument moche, d'aspect totalement négligée et peu invitante. Il faut qu'elle devienne un trait d'union entre le quartier et le centre-ville, en rejoignant le canal, idéalement par une promenade urbaine. Tout son parcours est à reconstruire de part et d'autre, tout comme Griffintown dont on voit apparaître quelques îlots de développements, ici et là. Un quartier prometteur qui devrait cependant servir de modèle de développement durable. Un aspect qu'on ne sent pas vraiment actuellement, chaque projet évoluant plus ou moins en vase clos.

 

Même la rue Notre-Dame nous laisse sur notre faim, trop minérale avec absence flagrante de verdure. La plupart des relativement nouveaux édifices à logements, sont ordinaires et tranchent négativement avec l'architecture plus recherchée de l'ETS lui-même. Pas de doute nous avons des croûtes à manger en design et en aménagement urbain, car il manque beaucoup de cohérence dans l'aspect visuel en général. Les projets ne manquent pas, mais le fil conducteur est peu évident, en nous donnant la désagréable impression de travailler encore et toujours à la pièce et au cas par cas :(

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  • 1 mois plus tard...

via LaPresse:

 

Publié le 17 juin 2015 à 09h00 | Mis à jour à 10h32

Effervescence techno

 

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D'ici la fin de 2016, l'ancien Planétarium Dow deviendra la Maison de l'innovation de Montréal.

PHOTO CHARLES LABERGE, COLLABORATION SPÉCIALE

 

 

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Collaboration spéciale

La Presse

 

Lancé par l'École de technologie supérieure (ETS) et l'Université McGill en mai 2013, le Quartier de l'innovation est en effervescence avec une multitude de projets en développement. Ancré dans une tendance mondiale, il devrait atteindre son plein potentiel d'ici 5 à 15 ans, selon Damien Silès, directeur général du Quartier de l'innovation. Quatre mots pour comprendre.

 

Innover

 

Plus qu'une étiquette accrocheuse, l'innovation est au coeur du développement du quartier. D'ici la fin de 2016, par exemple, l'ancien Planétarium Dow deviendra la Maison de l'innovation de Montréal, un investissement de 10 millions. « Il y aura une vitrine où les gens vont pouvoir commenter, toucher et acheter les innovations montréalaises, décrit M. Silès. Il y aura aussi un hall de conférence et un hub de créativité. »

 

De son côté, l'ancienne église Saint-Joseph sera revalorisée pour devenir le Salon 1861. « Ce sera le premier laboratoire socioculturel du Québec », note M. Silès. Cet investissement de 3,5 millions devrait être complété en septembre. Il accueillera des projets de recherche collaborative, des expositions, des événements, des ateliers d'artistes et des organismes communautaires.

 

Travailler

 

Au moins trois entreprises en nouvelles technologies totalisant « plusieurs centaines d'emplois » devraient s'installer dans le quartier dans les prochains mois, selon Benoit Dorais, maire de l'arrondissement du Sud-Ouest. Impossible toutefois d'en savoir plus pour l'instant, car certains détails restent à ficeler. Mais déjà, le Quartier de l'innovation affirme avoir la plus grande concentration d'entreprises en technologies de l'information et du multimédia au Canada.

 

Le dynamisme entrepreneurial est également très fort avec six incubateurs et accélérateurs sur le territoire. « Chacun a sa spécificité, souligne M. Silès. On parle d'environ 250 start-ups totalisant plus de 1000 emplois. »

 

La présence et l'engagement des établissements universitaires permettent aussi de favoriser la naissance de nouveaux projets. Le Centre de l'entrepreneurship technologique (CENTECH), un incubateur de l'ETS, s'est d'ailleurs agrandi en 2013.

 

Vivre

 

« Les générations Y et Z sont plus que préoccupées par la qualité de vie, constate M. Silès. Les entreprises de jeunes ont une ribambelle de questions comme la proximité des musées et des installations sportives ainsi que l'accès au transport. Il faut en tenir compte. » D'ailleurs, un nouveau parc familial devrait être inauguré dès cet automne, souligne M. Dorais. Il s'agit d'un investissement de 3 millions.

 

Toujours en mode innovation, le quartier a aussi été choisi pour tester les infrastructures du projet de ville intelligente. « Il sera utilisé comme laboratoire pour les nouveautés qui seront mises en place comme le WiFi et les bornes pour les voitures électriques », explique M. Silès.

 

De plus, différents événements comme la conférence internationale C2 Montréal, le tournoi QI Challenge et le Sommet de Montréal sur l'innovation rythment la vie du quartier.

Habiter

 

Plus de 15 000 nouveaux logements devraient être construits dans le secteur d'ici 10 ans, souligne M. Silès. L'arrondissement du Sud-Ouest a aussi plusieurs projets pour agrémenter la vie des citoyens de Griffintown, qui compose une grande partie du Quartier de l'innovation, dans les prochaines années. « On vise l'élargissement de trottoirs où c'est possible sur le concept des rues habitées, indique M. Dorais. Nous créerons des jardins de rue avec des bancs de parc, des fontaines, des végétaux et des oeuvres d'art publiques. » Les premières rues habitées seront d'ailleurs inaugurées cet automne.

 

Par ailleurs, les élus veulent conserver les immeubles patrimoniaux du secteur. « Nous sommes très stricts au sujet des permis de démolition », insiste M. Dorais. Ils s'assurent également que le développement immobilier comprenne des logements sociaux et communautaires.

 

LE QUARTIER DE L'INNOVATION EN CHIFFRES

 

> 20 000 emplois

 

> 350 entreprises

 

> 6 milliards d'investissements prévus en projets immobiliers

 

> 100 000 étudiants

 

> 141 millions seront investis par la Ville de Montréal

 

> 5000 personnes environ habitent actuellement dans le secteur Griffintown

Sources : Quartier de l'innovation et Ville de Montréal

DÉMARRER

 

> Nom : Mecademic

 

> Nombre d'employés : 4

 

> Dans le quartier depuis deux ans

 

Démarrer son entreprise au Centre de l'entrepreneurship technologique (CENTECH), un incubateur de l'École de technologie supérieure, était un choix évident pour Jonathan Coulombe. À l'époque, il étudiait en génie électrique au sein de l'institution. Il pouvait ainsi avoir un local à une fraction du prix. « Le Carrefour INGO, situé aussi dans le quartier, permet aux entreprises d'utiliser les laboratoires de recherche de l'ETS, souligne le président de Mecademic. Nous avons donc accès à du savoir-faire et à de l'équipement spécialisé. » L'effervescence du quartier est également bénéfique pour lui. « Comme il y a une bonne concentration d'entreprises, plusieurs personnes nous entourent pour nous aider et nous financer », note-t-il. Ses bémols : les coûts élevés des loyers commerciaux hors de l'incubateur et les différents travaux qui rendent la circulation parfois difficile.

 

Coup de main

 

> Nom : Certimail

 

> Nombre d'employés : 3

 

> Dans le quartier depuis janvier 2014

 

Originaire de la Rive-Sud, Philippe Le Roux a d'abord communiqué avec le centre local de développement de sa région pour démarrer son entreprise. « Quand je leur ai expliqué que je voulais lancer un produit technologique innovateur, ils m'ont dit qu'ils ne touchaient pas à ça, raconte-t-il. Je me suis donc tourné vers le Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RESO). On m'a ouvert grand les portes et on m'a donné un bon coup de main. » La présence de plusieurs entreprises en démarrage ainsi que la possibilité d'obtenir des conseils et de s'entraider l'ont aussi séduit. « Pour moi, c'est une grande valeur ajoutée », souligne le fondateur de Certimail. Il a d'ailleurs contribué à la mise en place de l'accélérateur Griffin Camp.

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  • 2 semaines plus tard...

via le journal Métro

 

28/06/2015

Mise à jour : 28 juin 2015 | 17:22

 

800 000$ pour le développement du Quartier de l’innovation

 

Par Roxane Léouzon

Métro

 

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Le Quartier de l’innovation est délimité par les rues McGill et Atwater, le boulevard René-Lévesque et le canal Lachine.

Yves Provencher/Métro

 

Le maire de Montréal Denis Coderre et le ministre responsable de la région de Montréal Robert Poëti ont annoncé dimanche matin un soutien financier respectivement de 600 000$ sur trois ans et de 200 000$ sur un an à la Société du Quartier de l’innovation (QI).

 

Le Quartier de l’innovation est délimité par les rues McGill, Atwater, René-Lévesque et le canal Lachine, englobant ainsi une partie des arrondissements Sud-Ouest et Ville-Marie. L’École de technologie supérieure (ÉTS), plus de 300 entreprises en démarrage (start-ups) et de plus en plus de tours à logements y sont notamment situées.

 

Selon le maire de l’arrondissement Sud-Ouest, Benoit Dorais, le quartier est en effervescence depuis quelques années. Plusieurs projets ont déjà été mis de l’avant par la Société, fondée et financée par l’ÉTS et l’Université McGill, pour stimuler la créativité et le développement économique dans ce secteur de la ville. Il y a notamment eu le QI Challenge, un festival de gaming ayant eu lieu pendant deux jours en mai. «Les citoyens pouvaient venir tester des jeux d’Ubisoft et de jeunes entreprises projetés sur les façades de l’ÉTS», s’est enthousiasmé M. Dorais.

 

«Le QI, c’est aussi un laboratoire vivant. Par exemple, on fait des tests d’asphalte et de béton avec l’ÉTS et on développe des applications mobiles», a poursuivi M. Dorais.

 

Damien Silès, directeur général de la Société, estime que les fonds octroyés par le gouvernement serviront à développer de nouveaux projets. «Au planétarium Dow, nous voulons mettre en place une vitrine où on va montrer tout ce qui se fait en innovation à Montréal. Les gens pourront toucher, commenter, acheter», a-t-il expliqué. Le QI veut aussi organiser des «mash-up», des cocktails de maillage entre des grandes entreprises et des start-ups.

 

«On prend toutes les forces du milieu, on va propulser Montréal dans les nouvelles technologies et, ça, c’est de la création d’emplois pour notre population», s’est réjoui M. Dorais.

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  • 1 année plus tard...

20*SEP *Par*Antoine Leduc

 

VIDÉOTRON, ERICSSON, L’ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE ET LE QUARTIER DE L’INNOVATION S’ASSOCIENT POUR CRÉER LE PREMIER LABORATOIRE À CIEL OUVERT DE LA VIE INTELLIGENTE AU CANADA

Vidéotron, Ericsson, l’École de technologie supérieure et le Quartier de l’innovation (QI) s’unissent pour annoncer la création du premier laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente. Premier laboratoire du genre au Canada, il sera situé au cœur du Quartier de l’innovation et permettra de tester la multitude de facettes associées à cette nouvelle industrie des télécommunications de cinquième génération. Il permettra de tester sur le terrain, dans des conditions réelles, des applications technologiques concrètes qui pourront améliorer et simplifier le quotidien des Québécois.

 

Cette collaboration unique en son genre permettra de regrouper dans un vaste terrain d’étude l’expertise, le savoir et la technologie pour mettre en place quelques-uns des jalons de la vie intelligente. Le laboratoire sera également un modèle de collaboration où la communauté, la municipalité, l’enseignement supérieur, l’industrie manufacturière et l’industrie des télécommunications cohabiteront pour participer à cette révolution technologique.

 

Le laboratoire se veut également inclusif. En effet, dès sa mise sur pied, ses portes seront grandes ouvertes aux entrepreneurs technologiques et développeurs montréalais gravitant autour de l’écosystème industriel des TIC et désirant participer au projet.

 

La résidence étudiante intelligente : un premier projet concret

Les premiers témoins privilégiés de ce grand laboratoire seront les étudiants de l’ÉTS, qui bénéficieront dès le début de 2017 de l’expertise des divers partenaires au cœur même de leur campus. Ainsi, les étudiants en résidence vivront l’expérience de la « maison connectée » dans laquelle la gestion de tout l’environnement s’appuiera sur l’analyse des données produites par de multiples objets présents dans leur quotidien.

Videotron, Ericsson, l’Ecole de technologie superieure et le Quartier de l’innovation s’associent pour creer le premier laboratoire a ciel ouvert de la vie intelligente au Canada - Quartier de l'innovation de Montreal

 

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Tres bonne nouvelle! Un pas de plus pour rendre plus attractive pour les start-ups (qui se connecteront inévitablement à cela) et augmenter la proportion d'étudiants qui resteront à Mtl après leurs études pour profiter du climat d'opportunités ouvertes. Plus de jeunes brains, on en veut!

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