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Les Bassins, Quai 2 - 8 étages (2018)


monctezuma

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Je suis sensible au bruit. Ceci dit, par expérience, les nuisances associées au bruit peuvent se retrouver partout: on pensera évidemment aux corridors d'atterrissage et de décollage des avions, aux voisins bruyants, mais aussi, dans les régions montagneuses (pas à Montréal, mais dans des secteurs d'autres villes assez peuplées), la réverbation (par définition prolongée) du bruit original causé par le passage d'une simple voiture, d'un camion ou d'un train. Et puis il a les chants/cris! des oiseaux, qui peuvent être franchement stridents... En comparaison, le passage en ville à basse vitesse d'un train est bénigne. Quant aux pistes cyclables: ça prend une imagination sans bornes pour s'en inquiéter!:rotfl: Dormez en paix.

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Le bruit fait partie de notre univers et chaque endroit choisi pour habiter a sa gamme caractéristique. Personnellement j'habite à 250 m sur un plateau, en zone agricole avec vue sur les montagnes, le fleuve et la rive-sud. Le bruit du vent qui coure sans obstacle lors de tempêtes est impressionnant. Celui de la charrue qui roule à pleine vitesse pour pousser la neige le plus loin possible du chemin est comme un train qui approche. Je l'entends déjà venir dans le creux de la vallée et on dirait à chaque fois qu'elle va accrocher le coin du lit en passant. Celui des cornes de brume lorsque la visibilité est nulle pour les bateaux, et même celui des grosses vagues lors de tempêtes de vent venant dans ma direction, une sorte de rumeur sourde très particulière. Celui des cloches au loin de l'église de St-Irénée et du train de Charlevoix pour prévenir les badauds de son approche. Ou encore le bruit moins poétique des voitures qui roulent le long de la Route du fleuve. Il y a aussi les animaux en forêt toute proche et les loups qui parfois attaquent la nuit. Finalement les oiseaux, les insectes, les rainettes, les canards, les crapauds et autres bestioles sur le petit lac d'à coté à la belle saison.

 

Certains bruits peuvent nous paraitre agressant, d'autres réconfortant et indépendamment de notre lieu de résidence, il y aura toujours du meilleur et parfois du pire. La paix du silence total n'existe pas, à moins que l'on soit en plein milieu de la forêt en plein hiver et encore... Mais c'est bien plus notre attitude et notre tolérance qui fera que l'expérience sera agréable ou pas, et que notre mental fera la distinction entre les mots bruit et son. Alors à chacun d'être assez conscient, au moment de choisir son "logement", de l'univers perceptible dans lequel il baignera. L'environnement sonore est donc la manifestation d'une sorte de présence, souvent furtive, qui nous indique en même temps qu'on n'est heureusement pas seul au monde.

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Mon expérience à vivre au centre-ville ou tout près est que les bruits les plus dommageables originent des systèmes de ventilation ou climatisation et des clients des bars la nuit. Les sirènes de pompiers sont pas loin derrière. Les trains qui sortent de la gare centrale près de chez moi ne dérangent pas. C'est même agréable car ça met de la vie dans le paysage visuel et sonore. J'ai d'ailleurs hâte de voir passer le REM.

 

Le bruit que j'aime le plus est le "cloc cloc" des chevaux de calèches qui passent le matin sur Ottawa pour se rendre dans le Vieux Montréal. Il en est passé un justement ce matin. Quand j'habitais sur Anderson, J'aimais aussi les cloches de Saint-Patrick qui sonnent les heures.

 

J'imagine que les résidents des Bassins du havre ont un environnement sonore agréable, même s'ils peuvent entendre les trains qui passent au loin dans Pointe-Saint-Charles.

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J'imagine que les résidents des Bassins du havre ont un environnement sonore agréable, même s'ils peuvent entendre les trains qui passent au loin dans Pointe-Saint-Charles.

 

 

 

En effet, notre environnement sonore est plutôt agréable, car on n'entend pratiquement rien. On n'entend pas vraiment le roulement des trains, mais seulement un tchou tchou de temps à autre quand ils s'approchent de la gare. Les bruits les plus fréquents sont très faibles, comme celui des cyclistes, celui des piétons qui placotent entre eux ou parfois deux chiens qui aboient. On entend même très peu le bruit de la construction des prochaines phases, sauf lors de la phase d'enfoncement des paraplanches dans le sol.

 

Bref c'est très tranquille, tout en étant à 10 minutes de marche du Centre Bell et 15 minutes du c-v. On espère seulement que la sortie Griffintown de la station REM du Bassin Peel soit le plus près possible pour améliorer notre offre de tec.

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