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Montréal

La classe moyenne continue de fuir la métropole

Agence QMI

Étienne Laberge

06/02/2012 18h08

 

MONTRÉAL – La métropole continue de se vider de sa classe moyenne au profit de la banlieue, un « drame inouï » pour l'économie montréalaise estime le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron.

 

Les données de l'Institut de la statistique du Québec parues la semaine dernière démontrent que, l'an dernier seulement, 61 000 personnes ont quitté Montréal au profit d'une autre région du Québec, alors que seulement 39 000 y ont aménagé.

 

Un déficit migratoire d'environ 22 000 habitants que la métropole accumule depuis une dizaine d'années.

 

« Nous perdons des classes moyennes capables d'accéder à la propriété, a dit Richard Bergeron. Les familles qui partent pour Laval, Longueuil ou la Rive-Sud sont compensées par des immigrants en première phase d'intégration qui, eux, sont nettement plus pauvres. »

 

En effet, ce trou béant laissé par ces 22 000 départs pour la banlieue est comblé par près de 40 000 nouveaux arrivants internationaux, qui doivent reprendre leur vie professionnelle à zéro, avec très peu de ressources financières.

 

Cette analyse de la situation ne plaît pas à l'administration du maire Gérald Tremblay.

 

« Est-ce que M. Bergeron préférerait que les immigrants aillent s'établir ailleurs qu'ici sous prétexte qu'ils représentent un boulet pour l'économie? », a rétorqué Martine Painchaud, attachée de presse du maire Tremblay.

 

Accès à la propriété

 

Quant à elle, la chef de Vision Montréal, Louise Harel, déplore le manque de diversité dans le marché immobilier. « Malgré la croissance sans précédent du marché, il ne se construit plus de logements de trois chambres à coucher. Ce sont principalement des studios destinés à des clientèles étrangères », a-t-elle indiqué.

 

Sachant que 42 % des familles quittent la ville à la naissance de leur deuxième enfant, une adéquation plus juste entre l'offre immobilière et les besoins des jeunes familles devient pressante, selon elle.

 

Dur à redresser

 

Peu importe les politiques adoptées par l'administration Tremblay, la barre prendra du temps à se redresser anticipe Jean-François Lachance, démographe à l'Institut de la statistique du Québec.

 

« En un an, on pourrait aller chercher entre 5000 et 10 000 personnes sur les 22 000 manquantes au fruit de beaucoup d'efforts, mais nous assistons à une tendance lourde qu'il sera difficile à inverser », a-t-il soutenu.

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Membres prolifiques

On entend souvent parler des ''head offices'' qui quittent Montréal pour d'autre villes. On entend aussi souvent parler des Montréalais qui quittent pour aller vivre ailleurs, et ce pour toutes sortes de raisons. D'ailleurs la diaspora montréalaise est assez importante et il serait intéressant que Montréal travaille à les inciter à revenir.

 

Mais ce que j'aimerais discuter dans ce fil c'est le contraire. C'est à dire des montréalais qui ont décidé de revenir vivre à Montréal après plusieurs années à l'extérieur. Donc si vous avez des exemples, des articles qui en parlent ou des connaissances personnelles qui ont faites le trajet inversent alors faites nous en part, cela fera changement.

 

Steve_36, I have often wondered about that. About the people who leave Montreal. I left Montreal a few years ago for study in Toronto, but returned to Montreal last May. I have mixed feelings about coming back.

 

Beaucoup de vérités dans cet article selon moi. Quand on vit à l'extérieur de Montréal mais qu'on y a grandit, on est tellement frappé par le charme et le caractère vibrant de la ville à notre retour, seulement pour être frappé en second lieu par le manque de confiance et le constant chiâlage des montréalais...

 

LindbergMTL, I definitely share your sentiments. I enjoy the uniqueness of Montreal when appropriate. In some ways, I wish Montreal was more like other cities in North America, such as when it comes to properly maintaining infrastructure. In other ways, I like that some things are different, such as how people embrace being bilingual or even being trilingual (everyone except Mario Beaulieu and his groups, and other militant Quebec nationalists).

 

However, Montreal of 2012 is very different to the Montreal 2007, which is when I left. Other than the infrastructure problems, corruption, language zealots and racial profiling (which are all embarrassments), I like the direction the Montreal metropolitan region is going in. I like how the population is demanding progress and isn't settling for the status quo, in terms development, infrastructure and politics.

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J’ai toujours aimé ma ville et j’ai souvent éprouvé de la nostalgie en vivant ailleurs mais je dois dire que mon dernier retour à Montréal, en avril 2008, a été de loin le plus positif......

 

Merci bien Enkerli de partager certaines des raisons qui t'ont fait revenir à Montréal. C'est toujours intéressant de connaitre le parcours des autres surtout lorsqu'il implique Montréal.

 

Par contre j'aimerais savoir ce que tu entends par nostalgie. En fait, lorsque tu es ailleurs, tu es nostalgique de quoi par rapport à ici ?

 

Je demande cela car moi aussi je suis nostalgique après un certain temps à l'étranger. Surtout lorsque les gens me posent des questions sur Montréal.

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MONTRÉAL – La métropole continue de se vider de sa classe moyenne au profit de la banlieue, un « drame inouï » pour l'économie montréalaise estime le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron.

 

Les données de l'Institut de la statistique du Québec parues la semaine dernière démontrent que, l'an dernier seulement, 61 000 personnes ont quitté Montréal au profit d'une autre région du Québec, alors que seulement 39 000 y ont aménagé.

 

Un déficit migratoire d'environ 22 000 habitants que la métropole accumule depuis une dizaine d'années.

 

En effet, ce trou béant laissé par ces 22 000 départs pour la banlieue est comblé par près de 40 000 nouveaux arrivants internationaux, qui doivent reprendre leur vie professionnelle à zéro, avec très peu de ressources financières.

 

C'est drole mais moi ça m'inquiète pas trop ce phénomène. Bien sur que j'aimerais mieux que tous reste sur l'ile pour densifier au maximum et rentabiliser le transport en commun, par exemple. mais si les gens partent pour la banlieue direct de Montréal alors ça ne me dérange pas. Je ne considère pas cela comme une perte mais plutot comme un déplacement. Une perte serait que les gens quittent le grand Montréal pour une autre ville dans une autre province ou dans un autre pays. Pour moi Laval ou Longueuil, c'est Montréal.

 

C'est un peu le meme phénomène que New York, alors que la plupart des familles de classes moyennes quittent pour le New Jersey, Queens, Staten Island ou meme Long Island. Pendant ce temps Manhattan ne souffre pas tellement, au contraire, elle assume pleinement son coté urbain et ne tente pas d'imiter la banlieue. Pour les gens qui préfèrent la banlieue il y a le choix mais les autres qui veulent l'expérience de la grande ville alors il y a Manhattan. J'ai donc la forte impression que c'est ce qui va se produire à Montréal. Enfin, c'est déjà commencer et ça va s'intensifier tout simplement.

 

Steve_36, I have often wondered about that. About the people who leave Montreal. I left Montreal a few years ago for study in Toronto, but returned to Montreal last May. I have mixed feelings about coming back.

 

Maisonneuve: What are your mixed feelings about ? And are you originally from Montreal ?

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However, Montreal of 2012 is very different to the Montreal 2007, which is when I left. Other than the infrastructure problems, corruption, language zealots and racial profiling (which are all embarrassments), I like the direction the Montreal metropolitan region is going in. I like how the population is demanding progress and isn't settling for the status quo, in terms development, infrastructure and politics.

 

Maisonneuve, à propos du profilage racial, tu devras avouer que les tensions raciales sont beaucoup plus aigues dans les grandes villes américaines qu'à Montréal. En ce sens, Montréal est certainement l'une des grandes villes où les relations sont, en général, les plus pacifiques entre les communauté présentes. Et je suis absolument certain que n'importe quel citoyen de n'importe quel autre ville en Amérique, ou même en Europe, te dira que sa ville est minée par la corruption! Pour les infrastructures, c'est vrai qu'il y a des problèmes, mais en même temps, les milliards investis maintenant résulteront en du flambant neuf d'ici quinze ans! Et puis, des ponts craquent un peu partout aux États-Unis aussi (à Minneapolis entre autres en 2007 où il s'est littéralement écroulé!). Certaines villes américaines, par faute d'argent ont remplacé certaines de leurs routes secondaires par du gravier, plutôt que de l'asphalte. Moins cher à entretenir. Ayoye....

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C'est difficile de comprendre ce que Maisonneuve subit, te faire questionner/embêter juste parceque tu passes là, pas beaucoup de blancs peuvent comprendre cette dynamique.

 

Même le peu de profilage qu'il y a ici est de trop, c'est inadmissible.

 

Je me considère blanc, mais j'ai un nom arabe, et ça m'aides pas sur certaines choses et c'est très pernicieux. J'imagines pas si ma peau étais un peu plus bazanée...

 

Just my 2 cents.

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Publié le 08 février 2012 à 06h00 | Mis à jour le 08 février 2012 à 06h00

 

Chronique d'un échec annoncé

 

 

 

François Cardinal

La Presse

 

Les Montréalais, malgré tous les beaux discours, sont toujours aussi nombreux à quitter l'île pour la banlieue. L'an dernier, 61 000 citadins ont traversé les ponts avec boîtes et enfants, alors qu'à peine 39 000 nouveaux citadins se sont installés en ville.

 

L'administration Tremblay y voit une fatalité. Il s'agit plutôt d'un échec annoncé...

 

Le départ d'un nombre aussi élevé de personnes montre, en effet, les limites du Plan d'action famille de Montréal, dont l'échéance est imminente. Adoptée en 2008 par le maire Tremblay, cette politique vise, d'ici la fin de l'année, une réduction du déficit migratoire de 25%.

 

On espère ainsi limiter la fuite annuelle à 17 870 personnes (entre 2011 et 2012), alors qu'on en a perdu plus de 22 200 (entre 2010 et 2011).

 

La Ville rétorque qu'il s'agit d'une tendance lourde. Qu'aucune ville canadienne n'y échappe. Et que ces données, dévoilées lundi par l'Institut de la statistique, s'inscrivent dans la moyenne de la dernière décennie.

 

Reste que l'exode se poursuit, que tous les groupes d'âge, sauf les 15-24 ans, préfèrent encore et toujours grossir les rangs du 450. Et ce, malgré les promesses, les programmes et les incitatifs mis sur pied depuis cinq ans.

 

Pour Montréal, cela est dramatique.

 

La métropole se dépeuple, en effet, sous l'effet du départ des jeunes familles, des enfants et donc, de son avenir. Elle perd sa classe moyenne. Et elle est abandonnée par une bonne partie de sa population francophone. Bref, elle se dévitalise, se paupérise et s'anglicise.

 

La faute, bien évidemment, n'incombe pas à l'administration Tremblay. Mais on peut se demander, en revanche, si cette dernière en fait assez pour contrer la migration de ses habitants? Si ses programmes d'accès à la propriété sont assez généreux? Si elle en fait assez pour convaincre les promoteurs de bâtir autre chose que des condos? Si elle fait suffisamment pression sur Québec pour recevoir sa juste part d'investissements en transport collectif et routier?

 

Et surtout, si les gestes qu'elle pose au quotidien sont toujours conformes avec ce qu'elle dit être sa priorité, la rétention des jeunes familles? On ne peut en effet hausser continuellement les taxes, augmenter les tarifs de transport en commun et geler les budgets d'arrondissement (on souhaite enfin y mettre fin) sans que cela nuise à la «mise en marché» de Montréal.

 

Ces questions, l'administration devra se les poser tôt ou tard, car rien ne laisse croire à un essoufflement prochain de cet exode, et ce, malgré le récent Plan métropolitain d'aménagement. Les retraités, en effet, ont beau voir leur nid se vider, ils ne reviennent pas en ville. Et les immigrants sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par la banlieue dès que leur pouvoir d'achat s'accroît.

 

Certes, Montréal ne pourra jamais retenir ceux qui la quittent par choix, pour l'espace et la tranquillité de la banlieue. Mais il peut certainement en faire plus pour retenir ceux qui partent par dépit.

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  • 7 mois plus tard...

Voilà un bel exemple de quelqu'un qui a quitté Montréal il y a de cela 25 ans, qui semblait avoir une belle carrière à l'étranger et même sur Wall street mais qui a décidé de revenir à Montréal avec son épouse. Et qui semble toujours avoir du succès dans le monde de la finance. N'est ce pas merveilleux ?

 

O'Leary's funds managed by Montreal's Stanton Inc.

 

Tuesday, September 18, 2012

By PAUL DELEAN, The Gazette

 

Dragons' Den grouch Kevin O'Leary is one of English Canada's most recognized TV personalities. So you might assume the team behind the line of mutual funds bearing his name would be based in Toronto, Calgary or Vancouver, or maybe even New York, since he's also on a U.S. variation of Dragons' Den, Shark Tank.

 

You'd be wrong.

 

The asset-management firm behind O'Leary Funds is Stanton Inc., based here in Montreal. It was founded a decade ago by Montreal native Connor O'Brien, upon his return to the city after working abroad for 25 years, including a 15-year stint on Wall St.

 

O'Brien, 51, said he and his wife, both avid skiers, came back because they missed the great outdoors and also wanted a different life for their young daughter.

The fact there were special tax incentives for international financial companies that set up shop here also made it appealing.

 

O'Leary selected O'Brien's firm to partner with him for the launch of O'Leary Funds in 2008 after screening several candidates. "I didn't know him at all," O'Brien said. O'Leary did suggest he relocate to Ontario, but that didn't happen.

 

One of the things that made them a good fit was the importance they placed on bonds and dividend stocks, O'Brien said. "We're an income-oriented investment company. That's a theme across all your funds. If there's no dividend, we'll never look at it. That's one of the things Kevin was looking for."

 

O'Leary is active in the marketing of the funds and helps the sales force, but the investment calls are made by the Stanton team, O'Brien said. "The brand gets you in the door, but the assessment (of the funds) is what wins you business," he said.

 

The firm has about 40 employees, most based in Montreal. Some were living here already, some were attracted from elsewhere. Because the supply of talent here exceeds demand, Stanton was able to assemble a strong, driven team, O'Brien said. Montreal is a good place for a firm this size to do business, he said, because it isn't dwarfed by as many competitors as it would be in Toronto and consequently gets more access to corporate executives when they come to town to visit some of the large institutional managers.

 

About 90 per cent of the assets it manages are based outside Quebec, and so are about 80 per cent of its mutual-fund clients, O'Brien said. Assets under management now exceed $1 billion.

[/Quote]

 

http://www.montrealgazette.com/mobile/opinion/columns/Leary+funds+managed+Montreal+Stanton/7256818/story.html

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Vivre à Montréal, y revenir, ou partir pour la banlieue ou ailleurs: toutes des décisions personnelles, dont les motivations sont propres à chacun. On ne parle pas ici d'exode à la Détroit, donc rien pour s'alarmer. On ne parle que d'un mouvement naturel que toutes les villes saines vivent plus ou moins intensément selon plusieurs facteurs. Une ville est un milieu vivant qui bouge constamment, chacune a son rythme individuel d'expansion et contraction. Pour certaines on le compte en décennies, pour d'autres c'est plus rapide, mais chacune respire et se développe selon des politiques favorables ou défavorables, en fonction des points de vue.

 

Montréal n'y échappe pas, et personne ne peut dire ce qui est préférable, car nulle part il est écrit qu'une formule est meilleure que l'autre. Tout est relatif. D'un point de vue écologique on serait tenté de favoriser la ville-centre. D'un point de vue économique, les familles font souvent le choix opposé, bien qu'en calculant bien... Pour d'autres il s'agit de se rapprocher de son travail, et encore pour plusieurs autres, d'éviter les ponts et la congestion. En bout de ligne tout le monde a raison, car toutes les raisons sont bonnes dans une direction ou l'autre, puisqu'elles sont adaptées aux besoins présents de chacun.

 

Dans une économie libre de marché, on sait que la demande commande les prix. Si du jour au lendemain tout le monde choisissait la ville, soudainement plus personne ne pourrait se le permettre. On peut donc dire que les prix sont le facteur déterminant, puisque le logement, toutes formules confondues, est le premier besoin pour chacun. Restent ensuite une infinité de variables qui vont influencer les choix définitifs. Et deux familles semblables feront un choix différent pour répondre à un besoin spécifique.

 

De ce point de vue, on peut dire que les décisions politiques en faveur d'un mieux-vivre en ville ont leurs limites. Et en dépit des bonnes volontés, ont peu d'effet sur le court terme. Les tendances sont donc longues à se manifester et il faut planifier loin en amont pour arriver à des résultats notables. Tout est dans la perception de chacun et aussi les modes de pensées. Aujourd'hui on croit encore qu'il faut plus d'espace pour les familles, paradoxalement les familles sont plus petites qu'il y a plusieurs décennies, et qui vivaient très bien dans leurs quartiers urbains.

 

Le monde change et changera encore. On peut toujours s'arrêter à analyser une tendance ou une autre, mais réalisons que finalement nous avons peu de pouvoir pour en contrôler le mouvement. Les urbains se réjouissent du retour de certains et se désolent du départ d'autres. Et tant que la vie se poursuivra, il y aura ce mouvement naturel et complexe dans une direction ou une autre. Je ne dis pas qu'il faut laisser-faire, les villes ont pleinement raison d'essayer d'attirer les citoyens vers elles. Mais tout le monde le fait, (villes et banlieues) ce qui fait que les efforts s'annulent plus ou moins sur le court terme.

 

Les paradigmes sont lents à changer, et seuls les efforts concertés des différents gouvernements, peuvent arriver à les transformer avec le temps, par toutes sortes d'incitatifs. Alors cessons cette quête qui m'apparait davantage comme une forme d'insécurité face à l'avenir. Montréal va très bien. Il y a de belles histoires de retour, mais aussi de belles histoires de départ, et il y en aura encore. Bien sûr c'est la somme qui peut déranger, mais elle échappe grandement à nos moyens, l'histoire est là pour le prouver.

 

L'exode des anglos dans les années 70 en est un bon exemple. Une conjoncture politique a incité une classe de gens à quitter soudainement une qualité de vie qui pourtant leur plaisait. C'est l'insécurité face à leur avenir et celles de leurs enfants qui les a amenés à choisir un autre milieu de vie. Et aucune ville n'est à l'abri de ces soubresauts, que ce soient la violence ou le crime, ou l'inflation soudaine, le chômage ou toutes autres situations négatives.

 

On serait porté à croire que le choix naturel revient à la ville pour sa proximité à tous les services. Et ce choix de base se confronte ensuite à des moyens économiques et logistiques. C'est à ce niveau que finalement le choix définitif se fait. Et en ce qui a trait aux familles, elles sont nombreuses à succomber à l'éloignement, au profit d'une vision de plus grands espaces de vie.

 

Personnellement j'ai aussi choisi le départ, bien que virtuellement je sois plus présent que jamais. Je suis né à Montréal, ai vécu toute ma jeunesse en ville, et me suis éloigné en banlieue pour une question d'espace et de budget, durant ma vie professionnelle. A ma retraite, choisie prématurément, je n'ai pas voulu assumer une maison de campagne en sus de la ville. Étant un homme de plein air, j'ai donc opté pour l'émigration en région (Charlevoix en l'occurrence) afin de mieux profiter des grands espaces et d'une vie plus près de la nature.

 

Je pourrais donc dire, en réalité, que je suis devenu un résident permanent de Charlevoix, doublé d'un résident virtuel de Montréal, et aussi un touriste heureux de m'y retrouver à l'occasion. Je n'ai pas abandonné ma ville, qui demeure ma référence principale. Mais j'ai choisi une autre forme de vie incompatible avec ce que la ville pouvait m'offrir.

 

Il y a des centaines de choix semblables qui sont faits à chaque année. Pour ma part ils demeurent principalement des statistiques, sans plus. Leur nombre indique une tendance probable, mais ne représente pas un rejet primaire de la ville. C'est plutôt un choix nuancé, individuel que Montréal ne doit pas prendre personnel;)

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