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Emploi - Perte de 25 700 emplois au Québec en décembre


monctezuma

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Voila un autre 600 emplois de perdus courtoisie du syndicat

 

Papiers White Birch annonce la fermeture permanente

 

QUÉBEC – Dans la foulée du rejet par ses syndiqués de son offre de la dernière chance, Papiers White Birch a annoncé jeudi la fermeture permanente de son usine de Stadacona, à Québec, «avec effet immédiat».

 

«La fermeture de l'usine fait suite au rejet par le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) de l'offre globale finale faite le 6 janvier 2012 par la compagnie aux employés de Stadacona membres de ce syndicat», a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

 

Mercredi, les employés de Québec se sont prononcés à 90,4 % contre la proposition finale que la direction avait déposée le 6 janvier. Cette proposition prévoit des réductions de salaire de 20 %, en moyenne, ainsi que la suppression du fonds de retraite à prestations déterminées et son remplacement par un régime à cotisations déterminées, ce qui entraînerait des pertes moyennes de 40 % chez les employés.

 

Cette proposition a laissé un goût amer aux employés, en lock-out depuis le 1er janvier. Certains avaient déjà repris le piquet de grève, jeudi matin, en face de l'usine du quartier Limoilou.

 

«Nous avons déployé des efforts répétés pour préserver Stadacona et le nombre important d'emplois dans cette usine, mais malheureusement, cela n'a pas été réciproque, a déclaré le président de l'entreprise, Christopher Brant. Au cours de la dernière année, de multiples offres et tentatives faites de bonne foi pour négocier une solution viable ont été sommairement rejetées par le SCEP et ses dirigeants.»

 

«Regrettablement, la situation financière de l'usine et la détérioration économique dans l'industrie du papier journal signifient que l'heure a sonné pour Stadacona, a-t-il ajouté. Le rejet par le syndicat de notre offre finale ne nous a donné d'autre choix que de fermer l'usine de manière permanente.»

 

L'entreprise se trouvait sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers depuis près de deux ans et avait jusqu'au 17 février pour soumettre une offre à ses créanciers.

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Membres prolifiques

Relativisons: 5,4 millions de chômeurs en Espagne

 

 

 

samedi 14 janvier 2012, 17:06

Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, a estimé samedi à 5,4 millions le nombre de chômeurs en Espagne fin 2011, une chiffre “astronomique”, a-t-il dit, qui confirme la progression alarmante du nombre de sans-emploi dans le pays. “Cette année (2011) va se terminer avec 5,4 millions” de chômeurs, a déclaré M. Rajoy, soit plus de 400.000 chômeurs supplémentaires par rapport à la fin septembre, lorsque l’Espagne affichait déjà un taux de chômage de 21,52%, le plus élevé du monde industrialisé.

 

On parle d'un taux de 50 pct chez les moins de 26 ans.Et c'est le taux officiel car beaucoup de gens ne sont plus indemnisés.En Grèce c'est encore bien pire.Portugal, Irlande, Italie, Uk, France, Belgique ...la liste est longue.

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Il ne faut surtout pas oublier qu'en décembre beaucoup de gens dans le secteur de la construction tombent en chômage jusqu'en mars - Avril donc il n'y a aucune raisons de s'alarmer avec ces pertes d'emplois cela ne touche qu'un seul secteur et c'est une perte normal vue le nombre de chantiers et d'investissement dans les infrastructures au Québec!

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Trouvé sur cyberpresse.ca. Il faut croire que notre économie n'Est pas aussi robuste que certains pensaient!

 

Le blues de la métropole

 

Sophie Cousineau

LaPresse

 

Montréal a le blues. Et il n’y a aucune petite granule qui réussira, ce matin, à lui remonter le moral.

 

Coup sur coup, cette semaine, deux géants pharmaceutiques ont annoncé des coupes importantes.

 

La société française Sanofi supprime une centaine d’emplois, et l’essentiel de ces postes en R&D se trouvent à Montréal. Le groupe américain Johnson & Johnson ferme carrément le centre de recherche spécialisé dans les produits hygiéniques attenant à son usine d’Hochelaga-Maisonneuve, où travaillent 126 professionnels.

 

Ces réductions d’effectif reflètent la volonté des multinationales de la santé de réduire leurs coûts à l’échelle mondiale. Leurs brevets expirent, et elles ont de plus en plus de mal à remplacer leurs médicaments-vedette, les molécules étant moins prometteuses et plus coûteuses à développer et à mettre en marché. À l’été de 2010, par exemple, Merck a fermé son centre de recherche de Kirkland où travaillaient 180 scientifiques et laborantins.

 

Mais cela ne rend pas la chose plus facile à avaler pour le Québec. La province a historiquement misé gros sur le secteur pharmaceutique et en particulier sur les médicaments dits d’origine par opposition aux médicaments génériques.

 

Le gouvernement l’a fait avec de généreux crédits d’impôt à la recherche et au développement. Et avec la fameuse «règle de 15 ans». En vertu de cette règle, Québec rembourse le médicament d’origine pendant 15 ans à partir de son inscription sur la liste des médicaments de la province, même si son brevet expire avant. Ce faisant, le Québec se prive d’économies importantes.

 

Or, il n’y a pas que la recherche dans les multinationales qui se porte mal. Les PME en biotechnologies crient famine. Elles ont de plus en plus de mal à attirer des capitaux, les financiers étant déçus par les rendements historiques de ces entreprises. Même la vedette Theratechnologies, qui a vu son médicament Egrifta approuvé par la FDA aux États-Unis en 2010, a dû licencier une soixantaine de salariés – les deux tiers de son effectif! – pour protéger ses liquidités.

 

Le secteur pharmaceutique n’emploie plus que 7550 personnes au Québec en R&D et en fabrication, selon les données les plus récentes de Statistique Canada, contre plus de 10 420 salariés à la fin de 2006, rapporte le Globe & Mail. Une chute dramatique.

 

Le gouvernement et en particulier le ministre du Développement économique, Sam Hamad, ont de sérieuses questions à se poser, sans plus tarder. Il faut revoir de toute urgence la stratégie biopharmaceutique mise au point en 2009 qui, à l’évidence, ne fonctionne pas.

 

Et il faut oser remettre en question la règle du 15 ans. Vu l’état précaire de ses finances publiques, le Québec n’a pas les moyens de jeter de l’argent par les fenêtres au nom d’une politique industrielle périmée. Si Québec est incapable de faire la démonstration que cette politique rapporte à la province, il faut la balancer sans plus tarder.

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Ça vas très mal dans le domaine pharmaceutique oui. Des emplois spécialisés et bien payés supprimés par milliers :(

 

Ça peut consoler un peu par contre :

 

La Presse canadienne

13 janvier 2012 Économie / Emploi

En bref - Bell Mobilité supprime des postes en Ontario, mais en ajoute à Montréal

 

Bell Mobilité supprime des emplois à un centre d'appels en Ontario, mais affirme ajouter des postes à ceux de Montréal et Vancouver.

 

Mark Langton, porte-parole de Bell, n'a pas voulu préciser combien d'emplois étaient sacrifiés au centre d'appels de Mississauga ou combien étaient ajoutés aux deux autres centres. La croissance aux centres de Montréal et Vancouver est équilibrée par une certaine réduction de postes à Mississauga, a expliqué le porte-parole.

 

Le quotidien Toronto Star a cité des employés de Bell Mobilité ayant affirmé que de 300 à 500 travailleurs perdraient leur emploi au centre d'appels de Mississauga.

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Finances

Le Québec va survivre

Agence QMI

Annie Saint-Pierre

17/01/2012 19h29

 

QUÉBEC - Malgré la crise financière qui frappe en Europe et la reprise économique qui tarde aux États-Unis, l'économie du Québec va réussir à se maintenir cette année et encore plus dans la région de la capitale.

 

Comme la plupart des économistes de la province, M. Pierre Fortin, du département des études économiques de l'UQAM, se dit optimiste pour cette année en dépit de plusieurs enjeux internationaux qui menacent la province.

 

«Par contre, évidemment si la zone euro se met à capoter et qu'il y a une crise financière majeure, ce sera impossible d'éviter que nos propres institutions financières soient prises dans la tourmente», a-t-il dit en insistant cependant sur le fait que le système financier canadien est le plus solide au monde.

 

Quant à la récession américaine et à la crise immobilière qui se poursuit, elles continueront d'influencer les exportations canadiennes et québécoises, mais d'une façon plutôt lente, selon Pierre Fortin qui note que les ménages aux États-Unis ont perdu 1100 milliards $ en valeur immobilière.

 

«Ils sont encore en état de choc, mais les nouvelles sont relativement bonnes récemment en provenance des États-Unis», indique M. Fortin en parlant d'un rebond qu'il attend d'ici trois trimestres et qui favoriseraient les exportations québécoises.

 

Du côté politique, c'est l'absence du gouvernement fédéral au Québec et à Québec qui cause le plus de tort à l'économie, ont mentionné l'animateur Jean Lapierre et le chroniqueur Jean-Jacques Samson.

 

«Vraiment, on sent un vide total... actuellement nous ne sommes pas là», a affirmé M. Lapierre en disant que rares sont les Québécois qui occupent de hautes fonctions dans l'appareil fédéral.

 

La fermeture imminente du Centre de recherche et de sauvetage de la Garde côtière à Québec est un exemple de l'indifférence totale du gouvernement de Stephen Harper dans la région, a pour sa part dit M. Samson. Ce dernier mise toutefois sur l'arrivée d'une franchise de la LNH en 2012 pour stabiliser l'économie de Québec.

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http://www.thestar.com/business/article/1118061--bell-mobility-laid-off-worker-sees-local-job-posting-for-the-position-she-held-for-three-years-until-last-week

 

Bell mobility: Laid-off worker sees local job posting for the position she held for three years until last week

 

When Shorty Leo got the call from an HR manager telling her she’d been laid off from her job at Bell Mobility last week, she was devastated.

 

When she saw the exact same job posted on Workopolis this week, she got mad.

 

“They said they were restructuring and moving things to Montreal or B.C., but the posting said people need to be able to get to Creekbank within an hour in case the systems go down. That’s kind of hard to do from Montreal,” said Leo of the Mississauga-based call centre where she’d worked as a customer service representative for three years.

 

“I’m so worried, because if I don’t get another job within 14 weeks, I lose my daycare subsidy. You only get it if you’ve got a job,” said Leo, who has two young children.

 

Bell didn’t immediately respond to a request for comment. Last week, a company spokesperson had said the Mississauga layoffs came because of expansions at call centres in Montreal and Vancouver. Some employees told the Star they believed the layoffs came because of their unsuccessful attempts to unionize, a claim denied by the Bell spokesperson.

 

Bell’s Creekbank road office is the second-largest in the company, after the firm’s Montreal headquarters. Thousands of Bell workers in various departments work at the Creekbank office.

 

Leo had been on the waiting list to be allowed to work from home, as many of her colleagues were doing. Instead, she and up to 500 of her colleagues were told they were no longer needed.

 

“I know the HR person was just doing their job, and they had to call 100 people. They said ‘sorry to have to tell you, but you’ve been laid off.’ They were nice about it, but that doesn’t help me very much,’” said Leo.

 

This week, dozens of Bell jobs were posted on popular job-seeking site Workopolis. While many of them were for positions in Montreal, some were for work-from-home customer service jobs.

 

“It’s the exact same job I was doing. There’s no question about it,” said Leo.

 

She’s considering applying for the position, but worries that she’ll be turned down. Even if she gets it, she wonders what conditions it would come with.

 

“I wonder if they just want to pay less, or if they’d put me all on nights or weekends. I already worked some weekends, but the call centre’s open until midnight,” said Leo.

[/Quote]

 

Parfois on en perd et parfois on en gagne.

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Pénurie dans plusieurs secteurs d'activité.

 

L'Ordre des ingénieurs du Québec n'a pas la réputation de compter un grand nombre de chômeurs, peu importe la spécialité. De plus, certaines catégories d'ingénieurs connaissent leur heure de gloire.

 

Les deux grandes écoles d'ingénierie à Montréal, l'École de technologie supérieure (ETS) et l'École polytechnique font la même constatation: les ingénieurs logiciels et informatiques sont en grande pénurie actuellement.

 

«Nous avons quatre offres de stage par étudiant en génie logiciel et TI», affirme Pierre Rivet, directeur du service de l'enseignement coopératif de l'ETS.

 

«L'an dernier, 78% des finissants dans cette spécialité avaient un emploi avant la fin de leurs études. On avait ensuite 21 postes offerts pour chaque candidat disponible», ajoute-t-il.

 

«Plusieurs étudiants ont choisi le génie informatique et logiciel au début des années 2000, mais avec l'éclatement de la bulle technologique, le secteur a été délaissé», explique Allan Doyle, directeur du service des stages et du placement à Polytechnique.

 

«On parle souvent des emplois à Montréal dans les jeux, mais c'est la pointe! Pratiquement toutes les entreprises ont besoin de gens en génie logiciel», affirme M. Rivet.

 

L'ETS remarque depuis 2008 une augmentation des inscriptions en génie logiciel, mais les besoins demeurent encore importants en ce moment pour le nombre de finissants disponibles.

 

En génie électrique, l'ETS remarque le même genre de pénurie.

 

«Lorsqu'on a 97 finissants pour près de 500 emplois offerts, c'est que quelque chose ne va pas. Trop peu de jeunes s'intéressent à cette spécialité pour répondre aux besoins du marché», affirme Pierre Rivet.

 

Même chose dans les mines

 

Le génie des mines est également un secteur où les finissants sont très recherchés, selon les constatations de Polytechnique.

 

«Le boom minier est de plus en plus fort et il manque d'ingénieurs miniers. La difficulté, c'est que ça nous prend un minimum de quatre ans pour former un ingénieur», explique Allan Doyle. Compte tenu de l'état des routes de la métropole, on peut imaginer que le génie civil est en forte demande. D'ailleurs, au Réseau des ingénieurs du Québec (RéseauIQ), on affirme que la pénurie d'ingénieurs civils est chronique.

 

«Ça durera encore quelques années, le temps de voir de nouveaux ingénieurs terminer leurs études. Nous croyons que le secteur du génie civil sera très fort pour encore 5 à 10 ans grâce aux nombreux gros projets d'infrastructures», affirme Étienne Couture, président du RéseauIQ.

 

Polytechnique remarque également que les ingénieurs industriels sont très recherchés.

 

«Le secteur manufacturier est en recul, mais il a besoin d'ingénieurs industriels pour restructurer les usines et améliorer la productivité», affirme M. Doyle.

 

Toujours très populaire auprès des jeunes, le génie mécanique est aussi en bonne position.

 

«Le taux de placement est très élevé. Il faut dire qu'il n'y a pas un secteur du génie qui va mal», affirme Pierre Rivet.

 

«D'autant plus qu'avec le génie-conseil qui se développe toujours, il y a énormément de possibilités pour les ingénieurs de différentes spécialités», ajoute M. Doyle.

 

En avril, Polytechnique verra ses premiers finissants terminer leurs études en génie aérospatial et en génie biomédical.

 

«Nous croyons que nous aurons de bons taux de placement, affirme M. Doyle. Le secteur de l'aérospatiale est fort à Montréal et les hôpitaux ont grand besoin d'ingénieurs maintenant en raison de l'équipement ultra sophistiqué.

 

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/portfolio/ingenierie/201201/18/01-4486925-penurie-dans-plusieurs-secteurs-dactivite.php

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Mabe ferme son usine de Montréal: 740 emplois perdus.

 

 

Le fabricant d'électroménagers Mabe Canada annonce la fermeture de son usine de sécheuses à Montréal d'ici la fin de 2014, ce qui se traduira par la perte de près de 740 emplois.

 

Il s'agit d'une démonstration on ne peut plus claire d'une tendance lourde reliée au déclin du secteur manufacturier.

 

Cette usine, qui était autrefois exploitée sous la raison sociale de Camco, avait déjà procédé à un transfert de près de 30% de sa production au Mexique au printemps 2009.

 

Il reste présentement 510 travailleurs dans cette usine, auxquels s'ajoutent plus de 200 autres qui figurent sur la liste des employés mais avaient été victimes de coupes précédentes.

 

La direction de l'entreprise a expliqué, par voie de communiqué, que la forte appréciation du dollar canadien au cours des dernières années et le ralentissement économique aux États-Unis, où est exportée 90% de la production de l'usine de Montréal, l'ont amenée à prendre une décision «jugée nécessaire et finale».

 

Selon Mabe Canada, l'usine a perdu des sommes importantes au cours des six dernières années. Ces pertes se chiffrent à 15 millions $ sur une base annuelle et récurrente, selon Michel Ouimet, vice-président du Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ), qui note que les dirigeants de l'entreprise ont toujours joué franc jeu avec les syndiqués.

 

«Nous avons été surpris par l'annonce, a-t-il reconnu. Nous étions à l'aube de débuter les négociations pour une nouvelle convention collective. Mais je pense que l'employeur ne voulait pas commencer les négociations avec nous pour rien. C'est probablement pour ça qu'ils nous ont annoncé aujourd'hui la fermeture permanente en 2014.»

 

La direction offre par ailleurs une fin de non-recevoir à toute éventuelle tentative de sauvetage, affirmant «qu'il n'y a pas de voie vers la rentabilité pour l'usine, même si celle-ci devait recevoir d'importantes subventions gouvernementales en combinaison avec des concessions salariales de la part du syndicat».

 

Ce constat est partagé par Michel Ouimet, même si le syndicaliste ne le fait pas de gaieté de coeur.

 

«La marche est tellement haute pour combler la perte qu'ils vont avoir à subir année après année que ce serait impossible de penser à demander à leurs employés des concessions. Il faudrait quasiment qu'ils coupent leurs salaires de moitié - sans compter d'autres concessions - ce qui est complètement inacceptable et impensable, dans le fond», a dit le syndicaliste.

 

Mabe Canada rappelle avoir fait d'importants investissements depuis 2006 à l'usine située à l'angle des rues Notre-Dame et Dickson, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, et reconnaît que ses employés syndiqués ont déjà fait leur part pour accroître la productivité.

 

Ceux-ci avaient en effet accepté, à l'époque, des concessions de 25 millions $ sur cinq ans, en échange d'une garantie de maintien des activités durant cette période. Michel Ouimet note d'ailleurs que l'employeur a respecté ses engagements, et ce, même s'il perdait des sommes importantes.

 

La direction prévoit une réduction graduelle de la production et estime qu'il n'y aura pas de perte significative d'emplois en 2012. Le plan de fermeture prévoit que presque la moitié des employés resteront en poste jusqu'à la fin des activités.

 

Mabe Canada promet par ailleurs de respecter ses obligations contractuelles, notamment à l'égard de ses régimes de retraite et entend même négocier une nouvelle convention collective pour la fin des activités de l'usine.

 

«Il va y avoir toute la question de sécuriser les régimes de retraite, sécuriser les avantages sociaux après-retraite, sécuriser les indemnités de départ, a fait valoir Michel Ouimet. Il va aussi y avoir toute la question de la rétention sur trois ans. Il faut que nos gars de métier, autant en production que dans les bureaux, demeurent en poste sinon ça peut compromettre la viabilité de l'usine.»

 

La production de sécheuses de l'usine de Montréal sera transférée à d'autres usines existantes de la compagnie aux États-Unis et au Mexique.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201201/26/01-4489736-mabe-ferme-son-usine-de-montreal-740-emplois-perdus.php

 

 

 

 

Le moral surprenant des PME montréalaises.

 

Les derniers chiffres publiés sur l'emploi font craindre le pire pour l'économie québécoise en 2012. Un malheur n'arrivant jamais seul, d'autres statistiques montrent que la confiance des entrepreneurs s'émousse. Derrière ces données macroéconomiques, comment les dirigeants de PME montréalaises entrevoient-ils les prochains mois? Quel est le moral des troupes dans les usines d'Anjou, Saint-Laurent et de Montréal-Nord?

 

Dans un article sur l'état de l'industrie du meuble publié le 16 janvier dans La Presse Affaires, on apprenait que les fabricants appréhendaient la nouvelle année, les ventes des détaillants de meubles ayant démontré des signes évidents de ralentissement dans les derniers trimestres. Allait-on constater le même état d'esprit dans les autres sphères de l'économie?

 

Pour le savoir, nous avons pris contact avec les patrons de six PME d'autant d'industries pour sonder leur moral en ce début d'année. À elles six, elles réalisent des ventes annuelles d'environ 70 millions de dollars et donnent du travail à pas moins de 600 employés. Or, surprise, la presque totalité s'attend à une meilleure année en 2012 que la précédente. Des embauches sont même prévues pour quatre d'entre elles et l'une de celles-ci envisage d'ouvrir un établissement à l'extérieur du Québec.

 

Deux entrepreneurs particulièrement optimistes ont misé sur l'innovation pour se démarquer dans un contexte qui reste extrêmement difficile pour les fabricants québécois. Un autre fait concurrence aux pays à faible coût de production en faisant de la productivité de son usine une vraie obsession. Deux PME de services tirent leur épingle du jeu en se servant des créateurs qui font la réputation de Montréal. Cinq sur six exportent leurs produits, notamment aux États-Unis où le climat d'affaires paraît enfin s'améliorer, à leur grand soulagement.

 

Quoi qu'il en soit, la plupart des entrepreneurs avec qui nous avons discuté ont dû réinventer leur modèle d'affaires dans les dernières années pour assurer sinon la croissance de leurs ventes, au moins leur pérennité.

 

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http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201201/26/01-4489736-mabe-ferme-son-usine-de-montreal-740-emplois-perdus.php

 

 

 

Plus de 3600 postes à pourvoir en aérospatiale.

 

 

En dépit des turbulences de l'économie, l'industrie québécoise de l'aérospatiale est en plein essor et devra pourvoir plus de 3600 postes en 2012.

 

C'est le message qu'a lancé hier le Comité sectoriel de main-d'oeuvre en aérospatiale au Québec, le CAMAQ, à partir des résultats d'un sondage réalisé l'automne dernier auprès de plus de 200 entreprises du secteur.

 

Selon ce sondage, l'industrie prévoyait employer 47 279 employés au 1er janvier 2012 et 49 594 au 1er janvier 2013. Il s'agit d'une augmentation des effectifs de 2315 personnes. Il faut y ajouter les postes qu'il faudra pourvoir pour remplacer des personnes qui partent à la retraite, qui quittent l'industrie ou qui accèdent à de nouvelles fonctions. Ce taux de roulement tourne autour de 3%, soit 1327 postes additionnels, pour un total de 3642 postes à pourvoir en 2012

 

«Non seulement le ralentissement économique semble derrière nous, mais les entreprises aérospatiales au Québec peinent déjà à recruter pour certains postes qualifiés, a déclaré le directeur du CAMAQ, Serge Tremblay, dans un communiqué publié hier. Nous pouvons envisager des défis constants de recrutement dans un futur proche si les jeunes et les employés d'expérience n'envisagent pas de venir grossir les rangs des travailleurs de notre industrie.»

 

La finition en pleine croissance

 

Il a notamment indiqué que le secteur de la finition intérieure et extérieure des appareils était en pleine croissance. Les effectifs ont augmenté de 48% depuis 2008. Si on ne tient pas compte du remplacement des personnes qui partent à la retraite ou qui quittent l'industrie, ce sont 266 postes qu'il faudra pourvoir cette année. Ces emplois se retrouvent dans des PME, mais aussi dans de plus grandes entreprises comme Bombardier, Bell Helicopter et Innotech-Execaire.

 

La Comission scolaire de Montréal (CSDM) a d'ailleurs fait savoir qu'elle avait déposé une demande auprès du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport pour agrandir les locaux de l'École des métiers de l'aérospatiale de Montréal afin d'offrir six nouveaux programmes en finition d'appareils, comme l'ébénisterie, le rembourrage et la peinture.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201201/26/01-4489578-plus-de-3600-postes-a-pourvoir-en-aerospatiale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS22

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