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jesseps

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Mtlman,

 

Are you still living in a world of denial where Montreal is unofficially officially bilingual?

 

You need a wake up call. Montreal est bilingue

 

 

I'm with you on that one mark_ac; Montreal is bilingual. I believe in promoting, enhancing and giving precedence of french in signage and many other things in the city and in Québec generally, but I dont think denial of english language and culture will help foster a better city and province, in fact it will only damage them further. And this is not because english culture is not a foreign and inimical presence, but because it is a historically co-operative one in Québec.

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Co-operative? hahahaha, elle est bonne. Les anglos du Vermont et du Maine connaissent mieux le français que ceux de Montréal. Je te dirais même que des collègues de travail de la CB connaissent mieux le français. (je ne suis pas Québécois moi même). Les anglos devront s'adapter un moment donné, si tu veux être à Montréal tu choisis de parler français, comme quand t'es à Toronto tu choisis de parler anglais.

 

Le clivage de la langue est un constat universel (Belgique, Espagne...). D'ailleurs ça m'irrite toujours que ce forum soit bilingue.

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Les lois linguistiques ont un effet cosmétique sur la réalité. Montréal est bilingue officieusement, multilingue dans la réalité quotidienne.

 

Quant au gouvernement du Québec, d'un côté on vante le bilinguisme des montréalais (un bilinguisme en fait peu fonctionnel souvent des 2 côtés), et d'un autre on impose des lois qui tentent d'encourager la prévalence du français sur l'anglais. Une chose est sûre, a chaque fois que je retourne à Montréal, j'allume la radio et il y a un débat sur l'érosion du français au Québec.

 

Des débats du même genre font de plus en plus surface aux USA aussi. Ce que je trouve intéressant, c'est de voir chez les jeunes jusqu'à quel point ils s'en fichent de ce débat. Ce qui compte maintenant, c'est beaucoup plus "comment" tu parle les 2 ou 3 langues, comment tu les intègre entre elles, avec un mot de l'une suivi d'un autre mot de l'autre langue... Ce sont des repères de ton statut dans les différents groupes qui se forment. Un jeune francophone du West Island va parler bien différemment d'un autre de Rosemont.

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Co-operative? hahahaha, elle est bonne. Les anglos du Vermont et du Maine connaissent mieux le français que ceux de Montréal. Je te dirais même que des collègues de travail de la CB connaissent mieux le français. (je ne suis pas Québécois moi même). Les anglos devront s'adapter un moment donné, si tu veux être à Montréal tu choisis de parler français, comme quand t'es à Toronto tu choisis de parler anglais.

 

Le clivage de la langue est un constat universel (Belgique, Espagne...). D'ailleurs ça m'irrite toujours que ce forum soit bilingue.

 

C'est pas un peu généraliser que de dire que les anglos hors Québec sont plus connaissant que ceux du Québec? Yen a qui se foutent du français c'est vrai mais ya aussi des francos qui ne peuvent pas non plus dire un mot en anglais. Qu'est-ce qu'on fait? On stigmatise la population anglo et peut-être même franco qui n'est pas bilingue ou on l'amène à se bilinguiser pour son profit? Est-ce que ça veut dire qu'un anglo doit se conformer, et un franco perdre sa culture, son identité? Est-ce que l'attrait de l'anglais est tellement fort que tout s'écroule sur son passage? Peut-être. Moi j'aime mieux créer quelque chose d'hybride et d'humain que quelque chose de ghetto etartificiel; parce que de rester retrancher c'est çà qui est artificiel. La responsabilité de la plus grande ouverture ne réside pas chez les francos ni les anglos à ce stade-ci. Montréal à cause de son clivage a subi des pertes mais se reprend à cause de la force des deux groupes principaux.

 

La Nouvelle-Orléans étaient très bigarrée et riche malheureusement tributaire de la traite esclavagiste mais elle a perdu aussi son multilinguisme Français, anglais, espagnol et créole en même temps que son pouvoir de rebondir à cause de ses retranchements religieux, raciaux et l'intolérance des anglos.

 

Ce que je veux dire c'est que l'uniformité linguistique ne fera pas de Montréal une plusse meilleure ville, et puis moi je trouve çà rafraichissant de pouvoir voyager dans ma propre ville. Ça me fait chier autant que toi quand quelqu'un ne me répond pas en français du premier coup dans le West Island, mais en même temps ça m'amuse parce que je pense que ça fait partie de la vie que d'être irrité, alors; irritons-nous!

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Mtlman,

 

Are you still living in a world of denial where Montreal is unofficially officially bilingual?

 

You need a wake up call. Montreal est bilingue

 

Tu comprends pas ce que je dis. Mtl n'est pas OFFICIELLEMENT bilingue, elle est francophone, renseigne-toi mon ti-pit. Tout le monde y parle les deux langues et même plus, et c'est très bien ainsi. Mais il y a une différence entre officiellement et officieusement. Reconnaître le caractère officiel français de cette ville n'empêche absolument pas le multilinguisme de ses habitants. Ça ne fait que clarifier les choses pour tous ceux qui y viennent: le français c'est pas juste des pancartes pis des noms de rues pour impressionner les touristes, c'est aussi la constituante première de la personnalité de cette ville.

 

Withenshaw aurait pu dire la vérité telle qu'elle est: Mtl est une ville officiellement française, mais où tout le monde parle deux et même trois ou quatre langues, dont l'anglais, bien sûr. Il ne faut pas avoir honte de ce caractère officiel de francophonie de Montréal.

Modifié par MtlMan
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Alors est-ce qu'on pourrait dire que Montréal est une ville française-bilingue. Ou ''A bilingual french city'' ?

 

Peut-etre qu'on peut inventer un terme qui définira la personnalité linguistique de Montréal car non seulement c'est la realité mais les deux composantes sont un atout. Le coté francophone parce que c'est ce qui fait sa différence d'avec le reste de l'Amérique du nord et c'est le coté européen qui nous rend si......si distinct. Et bilingue parce que ça apporte ce coté pratique qui rend les choses plus faciles avec nos nombreux visiteurs qui utilisent ce qui est devenu LA langue internationale de la planète. Mais aussi c'est la langue d'une grande minorité qui a participé et qui participe toujours au succès de Montréal. Donc sans l'un ou l'autre Montréal n'aurait certainement pas le meme attrait ni le meme succès.

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steve_36, oui c'est ce que je pense. Tes deux dernières phrases soulignent en fait le besoin selon moi de reconnaître les composantes linguistiques comme un atout. Si les 2 groupes ne s'entendent pas sur l'importance d'accorder au français la préséance en même temps que l'importance historique ou culturelle de la communauté anglophone, ça nous mènera à plus en plus d'échecs. Les Toronto, Calgary et Vancouver qui étaient sur une lancée, ont quand même profité de la balle qu'on a laissé tomber. Tout le monde sait çà, c'est indéniable. Ce que je veux dire c'est que c'est facile de dire qu'on va retirer nos billes de la Banque Nationale parce qu'un vice-président unilingue anglo y travaille, mais à un moment donné faudrait quand même prendre une distance pis se dire que le genre de chicane qu'on déplore entre les hutus pis les tutsis, ben c'est aussi banal que çà. Moi les Pierre Curzi qui s'insurgent contre des spectacles de Paul McCartney au 400ième de Québec, ça me fait chier parce que c'est hypocrite et ignorant. On aura beau être gentil avec tous les groupes ethniques qui forment le Québec d'aujourd'hui, mais on ferait mieux de reconnaître que ce qui nous distingue n'est pas uniquement le produit d'un peuple qui a fait un bond dans le temps de la Nouvelle-France à aujourd'hui. On est ce qu'on est, de Gilles Vigneault à Leonard Cohen, et moi je refuse de me vautrer dans le ressentiment du vaincu ou du vainqueur.

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Alors est-ce qu'on pourrait dire que Montréal est une ville française-bilingue. Ou ''A bilingual french city'' ?

 

Peut-etre qu'on peut inventer un terme qui définira la personnalité linguistique de Montréal car non seulement c'est la realité mais les deux composantes sont un atout. Le coté francophone parce que c'est ce qui fait sa différence d'avec le reste de l'Amérique du nord et c'est le coté européen qui nous rend si......si distinct. Et bilingue parce que ça apporte ce coté pratique qui rend les choses plus faciles avec nos nombreux visiteurs qui utilisent ce qui est devenu LA langue internationale de la planète. Mais aussi c'est la langue d'une grande minorité qui a participé et qui participe toujours au succès de Montréal. Donc sans l'un ou l'autre Montréal n'aurait certainement pas le meme attrait ni le meme succès.

 

Ça fait éminemment beaucoup de sens.

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