Aller au contenu

Musée d'art contemporain de Montréal (Transformation)


Messages recommendés

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/353024/le-mac-abandonne-son-projet-d-agrandissement

 

Le nouveau président du CA veut augmenter l’achalandage du musée

Isabelle Paré 20 juin 2012

 

Homme d'affaires prospère et mécène, le nouveau président du conseil d'administration du Musée d'art...

CHER LECTEUR, LE RESTE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/353024/le-mac-abandonne-son-projet-d-agrandissement

 

Le nouveau président du CA veut augmenter l’achalandage du musée

Isabelle Paré 20 juin 2012

 

Homme d'affaires prospère et mécène, le nouveau président du conseil d'administration du Musée d'art...

CHER LECTEUR, LE RESTE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS.

 

Stratégie potentiellement plus payante. Si en, mettons 10ans, le MAC réussit son pari d'augmenter substantiellement son achalandage (ce qu'il fait lentement depuis plusieurs années d'ailleurs) et sa visibilité, un nouveau projet d'agrandissement pourrait revenir sur le tapis et sembler indispensable et plus acceptable à ce moment là. Le financement serait alors plus facile à trouver. Reculer pour mieux bondir.....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

http://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/201209/13/01-4573634-musee-dart-contemporain-projet-dagrandissement-de-25-a-30-millions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_arts_244_accueil_POS3

 

NATHALIE PETROWSKI

La Presse

 

Lorsque Alexandre Taillefer, le nouveau président du conseil d'administration du Musée d'art contemporain (MAC), a annoncé en juin la mise au rancart du projet de reconstruction de 88 millions de dollars du musée, il a semé tout un émoi dans le milieu des arts. Certains ont cru que c'en était fait d'un musée qui, bien qu'il soit le seul musée dédié à l'art contemporain au Canada, tarde à attirer des foules et à soulever l'enthousiasme.

 

Mais Alexandre Taillefer n'avait pas dit son dernier mot. Depuis, le président âgé de 40 ans, nommé par l'ex-ministre de la Culture Christine St-Pierre, planche sur un projet plus modeste d'agrandissement qu'il espère faire valider au cours des prochains mois. Budget prévu: entre 25 et 30 millions.

 

Une vaste consultation

 

«J'étais contre la reconstruction de 88 millions parce que je n'aime pas les projets pour aller sur la Lune», a-t-il confié à La Presse, lors d'une rencontre dans les bureaux du Fonds XPND, un fonds d'investissement dans les entreprises de nouvelles technologies qu'il a lancé il y a deux ans. «Avec 25-30 millions, on peut très bien régler le problème de l'agrandissement, doubler la surface d'exposition et faire une entrée attirante et accueillante. On veut que ce musée soit efficace, que les gens aient du fun à y aller et, surtout, qu'ils aient le goût d'y revenir.»

 

Dès sa nomination, l'entrepreneur et mécène, qui possède une importante collection d'art contemporain, a entrepris une vaste consultation auprès des gens du milieu des arts. Il s'est aussi beaucoup promené dans les salles et les couloirs du musée et a constaté que l'institution, qui fêtera bientôt ses 50 ans, accusait son âge.

 

«Le MAC est mal conçu sur le plan du design et de l'architecture, dit-il. C'est sombre, étouffant, l'entrée est ridicule, la colonnade au milieu a mal vieilli, il n'y a pas assez d'espace d'exposition. Il faut changer tout ça pour créer un coeur rassembleur et faire en sorte que le MAC devienne un lieu de grande fréquentation et qu'il soit aussi hip et le fun que le MOMA à New York.»

 

Les défis

 

Ambitieux projet s'il en est un, mais Alexandre Taillefer n'a pas peur des défis ni des causes désespérées. Président pendant sept ans du conseil d'administration de l'Opéra de Montréal, c'est sous sa gouverne que l'opéra déficitaire a retrouvé une santé financière et un fonds de dotation qui lui permet d'envisager l'avenir avec une certaine sérénité. Le sauvetage de l'opéra est d'ailleurs à l'origine de sa nomination au MAC. Mais Alexandre Taillefer est bien conscient qu'il y a un monde entre l'opéra et l'art contemporain.

 

«Le MAC a sensiblement le même budget que l'Opéra de Montréal, mais disons qu'au plan de la game politique et des enjeux émotifs, c'est beaucoup plus complexe et délicat», affirme-t-il.

 

Quand Alexandre Taillefer rêve au nouveau MAC, il voit un musée bondé, animé et bruyant. «Je veux qu'on présente au moins une expo blockbuster par année. Je pense que le musée peut s'ouvrir en étant moins hermétique et plus grand public. L'expo Zoo est un bel exemple. C'était un bon show, mais on aurait pu aller plus loin avec une meilleure commercialisation et des à-côtés inédits, comme offrir du popcorn et de la barbe à papa, comme ça se fait au zoo. C'est nécessaire d'avoir deux niveaux de langage quand on présente une expo comme celle-là et encore plus important, de développer une visibilité et un affichage qui vont attirer les gens.»

 

En attendant le nouveau musée, Alexandre Taillefer se prépare pour le grand bal du musée - un des bals les plus allumés en ville - qui aura lieu samedi sous le thème de l'interdit. Il y a deux ans, c'est à titre de président d'honneur du bal annuel qu'il est entré au musée. D'un bal à l'autre, autant dire que son mandat s'est considérablement élargi.

 

À lire samedi, dans le cahier des Arts, un grand portrait d'Alexandre Taillefer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est encourageant. Tout comme le président directeur général de la RIO, David Heurtel, il me semble énergique et intéressé de mettre de la vie dans son musée. C'est important car un musée d'art contemporain se doit d’être très ouvert, attirant et dynamique. Notre MAC est définitivement trop renfermé sur lui-même au point ou on ne sait même pas que c'est un musée lorsqu'on passe devant ou que l'on assiste à un festival quelconque. Une nouvelle entrée grandiose sur Ste-Catherine, une meilleure intégration avec son nouvel entourage et un agrandissement serait la moindre des choses pour lui donner ses lettres de noblesses !

 

Bien sur je privilégie toujours le déménagement du MAC au Silo no 5 mais il me semble que ça ne se fera pas, dommage !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est encourageant. Tout comme le président directeur général de la RIO, David Heurtel, il me semble énergique et intéressé de mettre de la vie dans son musée. C'est important car un musée d'art contemporain se doit d’être très ouvert, attirant et dynamique. Notre MAC est définitivement trop renfermé sur lui-même au point ou on ne sait même pas que c'est un musée lorsqu'on passe devant ou que l'on assiste à un festival quelconque. Une nouvelle entrée grandiose sur Ste-Catherine, une meilleure intégration avec son nouvel entourage et un agrandissement serait la moindre des choses pour lui donner ses lettres de noblesses !

 

Bien sur je privilégie toujours le déménagement du MAC au Silo no 5 mais il me semble que ça ne se fera pas, dommage !

 

Je partage ton opinion, le Silo no5 aurait été merveilleux et aurait donné une poussée d'adrénaline à une expansion spectaculaire et un réaménagement total de cette partie du Vieux-Port. Mais bon, il faudra se contenter d'une rénovation qui sera un compromis, mais tout de même un pas dans la bonne direction, en rapprochant physiquement le musée de la rue. Je trouve d'ailleurs ce projet plus raisonnable que l'ancienne proposition de 88 millions, que je ne trouvais pas convaincante du tout, et qui m'apparaissait comme une dépense somptueuse sans garanti réelle d'amélioration.

 

Donc un projet plus modeste, mais qui fait appel à la créativité et qui me semble plus réaliste dans les circonstances.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais agrandir par ou?

 

Le musée occupe déjà beaucoup de place sur le site et il est déjà coincé. J'aimera pas perdre d'avantage de place utilisée comme espace public et aussi pour les festivals. Je trouve la seule option est d'agrandir verticalement (si c'est possible), sinon transférer certaines activités (entreposage, ateliers,....) à un'autre endroit pour créer des nouvelles espaces d'exposition en attendant le moment opportun de trouver un'autre site ailleurs qui permettra d'autres expansions à l'avenir (comme le Silo No 5, ou dans Griffintown ou les galeries contemporains se loge de plus en plus), car ce n'est pas l'endroit idéale pour un grand musée (d'être en face de la Place des festivals et au centre de la QdS). Ensuite cette pavillon pourront trouver une vocation plus approprié à son emplacement.

 

J'aimera aussi qu'il règle, un jour, le problème avec les entrées de stationnement de la PDS sur Jeanne-Mance. Être obliger de garder la rue ouverte avec des cônes en même temps que les spectacles sur la grande scène... Peut-être avec la construction du stationnement sous îlot Clark, ils pourront les amalgamer?

Modifié par IluvMTL
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Dans sa conférence à l'Université Laval la semaine dernière, monsieur Provencher du bureau Provencher+Roy architectes nous a parlé de ce projet et nous a présenté de nouvelles images. Il a confirmé qu'il ne restera pas grand chose de l'ancien bâtiment, donc c'est plus une nouvelle construction qu'un agrandissement. Les rendus intérieurs sont très beaux! C'est très éclairé, et très ouvert sur l'extérieur. Pour ce projet, il nous a dit que pour l'instant c'était tranquille puisqu'ils cherchent du financement, mais il semblait convaincu que le projet allait se faire, et que ce n'était qu'une question de temps.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 mois plus tard...

http://www.canadianart.ca/news/2013/04/05/three-depart-macm-with-staff-cuts-en-route/

 

NEWS

 

 

By Leah Sandals

POSTED: APRIL 5, 2013

 

Though temperatures are warming up in Montreal this spring, a chill has struck its Musée d’art contemporain, one of Canada’s leading contemporary-art museums.

 

In the past three weeks, three senior staff members have announced plans to leave: director Paulette Gagnon, chief curator Marie Fraser, and director of communications Danielle Legentil.

 

According to Alexandre Taillefer, the self-described “pro-interventionist” board chair, more big changes—including significant staff cuts and a more populist approach to programming—are on the way.

 

Staff cuts slated for the future

 

“We are still working on our budget for 2013 and 2014, but I can tell you that yes, there will be cuts in services and yes, there will be employees that we unfortunately have to let go,” Taillefer tells Canadian Art.

 

Another goal Taillefer has is to boost attendance, lifting box-office revenues from $400,000 to $1 million within the next three years—and to do that, in part, by offering exhibitions that will attract a more general audience.

 

“Our objective is not to create Walt Disney shows” or ones about Picasso either, he says. “It’s important to note we are a museum of contemporary art.”

 

However, Taillefer says that he is looking for exhibitions that could help the wider public develop a palate for some of the more challenging forms of contemporary art.

 

“I’m not a big fan of Australian wines,” Taillefer says by way of analogy. “And I’m not a big fan of California wines. I’m drinking very rare Burgundies”—an acquired taste. “But if you want people to drink Burgundies, you need to start with Shirazes and Cabernets.”

 

Tensions on deck for months

 

Though the departures of Gagnon, Fraser and Legentil have only been announced recently, and the full details of the MACM’s new strategic vision won’t be available until June, these changes could well have been predicted last May when Taillefer was appointed as chair of the museum’s board.

 

In recent years, Taillefer has been hailed in the Quebec press for having helped “save” the Opéra de Montreal through the use of similarly dramatic measures.

 

Soon after Taillefer joined the OdM board in 2005, the opera faced a $2 million deficit. When he became OdM board chair in 2006, the opera’s artistic director left and the organization slashed staff from 24 to 12, including the letting go of its general director. Due to the staff cuts and other factors—including grants from three arts councils—the OdM deficit was eliminated within two seasons.

 

In the May 2012 press release for his MACM board-chair appointment, Taillefer said that “a number of important decisions will need to be made regarding the future of our museum.” One of his first major decisions was to put the brakes on an $80-million expansion plan put forward by Gagnon. (Taillefer says the MACM is still planning a renovation that will double its exhibition space, but thanks to “efficiencies” will achieve it for just $30 million.)

 

Question of necessity highlighted

 

Many Montreal arts lovers have lauded Taillefer’s actions with the Opéra de Montréal, which came at a time of clear financial crisis. Yet others wonder whether such measures are needed at a museum that isn’t known to be burdened by major continuing deficits.

 

In a blog post for Montreal alt-weekly Voir, artist Nicolas Mavrikakis expressed concern about the museum’s new direction under Taillefer—an entrepreneur who made his money in tech startups, is now managing partner of a growth capital fund, and appears as a judge in the Quebec version of Dragon’s Den.

 

When it comes to the museum’s new vision, Mavrikakis asked, “Are we talking about art or business? A museum is not a business; it may not be economically viable in the short term, but should be a socially profitable investment in the long term.”

 

Taillefer insists that dramatic cuts and changes are needed at the MACM due to projected declines in government funding and increases in staffing expenditures.

 

“Our employees are entitled to a pay increase of 3 per cent a year,” he says, which can add up to hundreds of thousands of dollars over the course of a few years.

 

The MACM lists 58 staff members on its website, with wages and benefits forming $4.9 million (or 34 per cent) of its $14.5 million budget in 2011–2012.

 

Exiting legacy considerable

 

What might be less quantifiable is what the MACM loses with the departure of Gagnon, Fraser and Legentil.

 

Gagnon worked as chief curator from 1992 to 2009 and as director since then. During her years as curator, she put together a number of important exhibitions, including ones on Louise Bourgeois in 1996; Shirin Neshat in 2001, which toured to the United States as Neshat’s first major exhibition there; and Anselm Kiefer in 2006, the German painter’s first major exhibition in Canada. Her last day on the job will be June 1.

 

Fraser, who came from an academic position at UQAM and will be returning there after she departs in May, has only been at the MACM since December 2009, but is known for her international connections. Before arriving at the museum she created exhibitions with Casino Luxembourg and Musée d’art Moderne de Lille, and she co-organized the gallery’s current Laurent Grasso show with Paris’s prestigious Jeu de Paume.

 

Legentil has been with the institution for 25 years.

 

All three of those leaving declined to be interviewed for this story.

 

A board committee which does not include Taillefer has been formed to find a new director—possibly someone with a background in marketing, promotions and museum management more so than art.

 

“I like to work with people who share my passion and understand that my interest is, above all, the contemporary art scene in Montreal,” Taillefer says. He is an avid art collector who owns works by Pascal Grandmaison, Scott McFarland and Marc Séguin, among other artists.

 

“We celebrate our 50th anniversary next year,” Taillefer also notes. (Founded in 1964 by the Quebec government, the museum had other sites early on in Place Ville Marie, Chateau Dufresne and Cité du Havre.) “I care about making sure that the MACM is here in another 50 years.”

 

This article was corrected on April 8, 2013. The original article stated that the MACM had a $14 million budget in 2011–2012. The actual total budget was $14.5 million.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

http://voir.ca/nicolas-mavrikakis/2013/05/25/taillefer-a-la-rescousse/

 

25 mai 2013 12h03 · Nicolas Mavrikakis

 

Il est sur toutes les tribunes et de tous les projets. Après être intervenu à l’Opéra de Montréal, le voici au Musée d’art contemporain (MAC) en tant que président du Conseil d’administration. Entrevue avec Alexandre Taillefer.

Aux sceptiques, il demande d’être jugé sur les résultats.

 

Je me permets de vous livrer la quasi-entièreté de la transcription d’un échange de plus de 50 minutes. Malgré des longueurs, je crois qu’il est intéressant pour comprendre ce que sera certainement l’avenir du MAC. Cette discussion est aussi intéressante à lire dans le contexte des changements profonds que vivent les musées en Occident.

(Transcription par Nicolas Mavrikakis et Philippe Chevrette).

 

VOIR LE LIEN

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...