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Musée d'art contemporain de Montréal (Transformation)


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15 hours ago, ToxiK said:

L'îlot Voyageur est techniquement dans le QdS (de justesse, à la frontière, mais quand même).  Peut-être que l'arrivée du MAC dans la partie est de QdS serait le catalyseur pour développer ce secteur.  Et si le musée McCord-Stewart prenait l'emplacement actuel du MAC (joujours en supposant que celui-ci déménage), la partie ouest du QdS ne serait pas affaiblie.

Les disciplines artistiques et créatives  de l'UQAM sont assez connues (de la danse au design). Leur galerie d'art est à proximité de l'Îlot Voyageur. Le MAC pourrait bénéficier de cette synergie et même collaborer sur plusieurs projets. Même chose avec la GB.

Le site du square Emelin-Gamelin avec les installations de Melvin Charney  pourra être utilisé pour des installations artistiques, projections extérieures, des happenings contemporains, comme les soirées nocturnes au musée. Ils avaient déjà l'utilisé pour la sculpture fil de Janet Echelman pendant deux ans. Ils auront l'opportunité de sortir le musée de leurs murs pour l'exposer, pour la démocratiser et peut-être l'influencer la société..... L'art de devrait pas être pour l'élite et ce musée est financé par le gouvernement. Ça serait une façon de poursuivre l'expansion du centre-ville vers l'est.

Le site actuel à côté de PDA est un peu coincé, et il va être encore plus avec un agrandissement. Ceci va rendre la tenue des festivals de plus en plus difficiles. Ils ont déjà perdu plusieurs terrains (ilot Clark, site de l'ONF, et bientôt site du Spectrum). 

Puisqu’on est dans l'est, pourquoi pas réfléchir  également sur le site Hôpital de la Miséricorde entre St-Hubert et St-André? C'est à proximité de la BAnQ sur Viger.  Le site semble immense.  Il cherche actuellement une nouvelle vocation pour ce bâtiment patrimonial. Si on peut restaurer et sauver ce bâtiment en même temps...

http://faubourgs.ocpm.qc.ca/carte-interactive.html#

SECTEUR DES FAUBOURGS

Secteur 8 - Hôpital de la Miséricorde

Au cours de son histoire, l’ancien hôpital de la Miséricorde aura porté plusieurs appellations, mais aura toujours eu comme principale vocation de desservir les besoins de la population locale. Connu d’abord sous le nom du couvent des Sœurs de la Miséricorde, il deviendra par la suite l’Hôpital général de Miséricorde qui fermera ses portes en 1973, pour enfin devenir le Centre hospitalier Jacques‐Viger jusqu’en 2008.

01.jpg

Figure 1 - Plan de localisation

L’avenir des propriétés publiques identifiées comme excédentaires par le gouvernement est un enjeu majeur au centre‐ville. L’ancien hôpital de la Miséricorde offre des potentiels de reconversion intéressants qui permettraient à la fois de préserver un immeuble de haute valeur patrimoniale, de redynamiser le secteur et d’augmenter le parc de logements et d’équipements collectifs.

Des réponses sont donc à apporter aux enjeux suivants :

  • L’état de vétusté ainsi que l’ampleur de ce complexe immobilier nécessitent un modèle de financement viable et des investissements importants de rénovation et de restauration.
  • Les parties de bâtiments contribuant à l’intérêt patrimonial du site et à conserver doivent être identifiées.
  • Un projet de reconversion de cette propriété publique devrait contribuer à répondre aux besoins de la communauté.
  • La réflexion sur le devenir du site doit prendre en compte l’ensemble de l’îlot, l’unité paysagère environnante et les quartiers limitrophes.
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Si on regarde le projet d'agrandissement du MAC sous un autre angle. Force est d'admettre que c'est le Ministère de la Culture qui finance les travaux. Le budget alloué au départ a même été coupé avec une enveloppe moins importante qu'estimée au départ. Le MAC devra donc faire avec. Raison de plus pour oublier un nouveau musée en ville, que ce soit à l'ilot Voyageur ou ailleurs.

On comprendra que le coût de construction d'un édifice tout neuf dépasserait facilement les 150 millions, en étant conservateur. Je doute alors de l'intention du ministère de se lancer dans une dépense semblable quand il y a tant d'autres priorités en ville, dont justement la sauvegarde des magnifiques ensembles couventaux dont il faut assurer le réaménagement.

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  • 3 semaines plus tard...

Les architectes du MACM revoient leurs plans pour récupérer 8 millions

https://www.ledevoir.com/culture/548354/macm-chantier-retarde

Jérôme Delgado

22 février 2019

Culture

Le report du chantier du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) n’était pas seulement une question de logistique, mais de finances, a appris Le Devoir.

Huit millions de dollars : c’est le montant en trop par rapport au budget initial de cinquante millions de dollars. C’est ce qui oblige les architectes à revoir les plans, afin d’« occasionner des économies ». Mais le projet dévoilé en avril 2018 resterait le même.

Révélé en décembre par la Société québécoise des infrastructures (SQI), ce dépassement a été jugé inacceptable par tous les partenaires, au premier chef le musée d’État, ainsi que le gouvernement caquiste.

« On fait un exercice de réingénierie du concept pour n’intervenir qu’au niveau de la structure, assure Alexandre Taillefer, président du conseil d’administration du MAC. On aura un musée très semblable à celui présenté, dit-il. L’extérieur n’est pas modifié. »

Autre conséquence du report, la dernière programmation dans l’actuel MAC s’étalera sur un an, de juin 2019 jusqu’à la fin de l’été 2020. Les expositions ne seront cependant pas dévoilées avant avril.

Questionné sur ce pas en arrière, Alexandre Taillefer soutient que le dépassement budgétaire n’est pas lié à la proposition de Saucier + Perrotte, la firme lauréate du concours. « Les 8 millions contiennent des coûts afférents réels, comme les coûts de financement, mais aussi des coûts estimés, puisqu’aucun appel d’offres n’a encore été lancé. Les 8 millions incluent des sommes importantes que nous sommes en train de circonscrire. »

« On ne nous demande pas de couper 8 millions. Ce que nous devons faire, c’est occasionner des économies. Ça se chiffre, on le chiffre bientôt », commente pour sa part l’architecte Gilles Saucier.

Le budget est divisé presque à parts égales entre les coûts de financement et les coûts de construction. Ces derniers, liés au projet architectural, incluent les plans et devis, les honoraires et les dépenses concernant le chantier. Évalués d’abord à 22 millions de dollars, ils atteignent aujourd’hui 24 millions de dollars, soit un dépassement minime, selon Alexandre Taillefer.

Les coûts de financement, ou de « mise en oeuvre », incluent les taxes ou les frais relatifs à la gestion du projet, par exemple, mais aussi, dans le cas du musée du centre-ville, des dépenses reliées à l’entreposage des oeuvres, au déménagement et au « MAC temporaire » — le plan d’exposer ailleurs pendant le chantier.

Sauver le béton

Gilles Saucier avoue n’avoir aucun contrôle sur les coûts dits de financement. Mais il reconnaît que repenser le projet aura un impact sur l’ensemble du budget, dont les postes « qui sont en dehors de l’architecture ».

Comment construire autrement ? C’est la question qui s’est imposée à l’architecte lorsque le dépassement budgétaire lui a été révélé. Gilles Saucier soutient avoir passé les Fêtes à mijoter sa solution. Et être parvenu au même projet, amélioré. « C’est comme donner plus de temps à un réalisateur pour refaire le montage d’un film », dit-il.

La principale modification, plus cohérente, estime-t-il, avec le développement durable, concerne la structure actuelle en béton. Plutôt que de démolir murs, colonnes et toits, l’architecte les conserve pour « mieux mettre en valeur le lieu ».

« On allait démolir la totalité de la structure. On ne la démolit plus. On sauve dans le béton, dans l’infrastructure, sur la démolition. Ce sont des économies directes », fait-il noter.

Aussi, ajoute-t-il, ce choix de préserver le béton a un impact sur le chantier. « La manière dont on fait le projet raccourcit le temps de construction. Si on réduit de six mois le temps de construction, ce sont six mois de grues [en moins], de structures, de conteneurs », commente le lauréat, avec son partenaire André Perrotte, de la médaille d’or 2018 de l’Institut royal d’architecture du Canada.

On ne la démolit plus. On sauve dans le béton, dans l’infrastructure, sur la démolition. Ce sont des économies directes.

— Gilles Saucier

 

Échéancier indéterminé

Le chantier ne commencera qu’après l’été 2020, mais Alexandre Taillefer promet que le MAC renouvelé ouvrira en septembre 2022. Le calendrier des étapes demeure pour le moment nébuleux, Gilles Saucier admettant même ne pas « avoir reçu des délais précis » pour livrer ses plans.

À la SQI, on confirme que tous les efforts visent actuellement « à optimiser la réalisation du projet, tant sur le plan conceptuel que sur le plan des conditions de mise en oeuvre du chantier, afin de respecter le budget autorisé ». « L’échéancier, selon Martin Roy, de la Direction des communications, sera ajusté au terme de cet exercice. »

Le cabinet de la ministre de la Culture, Nathalie Roy, a pris acte du dépassement de coûts « considérable », mais ne remet pas en question le projet. « Bien qu’elle ait des répercussions sur le début des travaux et les délais, la décision de la part du MAC de suspendre la mise en oeuvre du projet de transformation constitue un geste responsable et démontre le souci d’une gestion rigoureuse des fonds publics. C’était la meilleure décision à prendre », dit Brigitte Roussy, l’attachée politique de la ministre Roy.

Alexandre Taillefer assure que le changement de gouvernement n’y est pour rien dans la mise en arrêt du projet de construction. Ses occupations pendant les dernières élections — il a dirigé la campagne du Parti libéral — ne nuisent pas à ses relations avec le gouvernement. C’est lui qui a décidé de stopper le processus, après avoir vu les chiffres. Il est convaincu que le projet de 2018 sera bel et bien réalisé.

« Il se peut que la configuration des salles d’exposition [change], concède-t-il. Ce qui est important, c’est de maintenir nos objectifs, soit doubler les espaces d’exposition, augmenter ceux de l’éducation de 50 % et améliorer l’accès. »

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  • 8 mois plus tard...

Des nouvelles du MAC dans le Devoir:

https://www.ledevoir.com/culture/565929/chaos-au-mac?fbclid=IwAR3nCSUf_b3fhM-ZgmsZZ7bthCzpYEWFyeY-3iyl1Ya_I1XpHqf16Ro_Ioo

Les aléas de la métamorphose du Musée d’art contemporain de Montréal

 

Les écueils s’accumulent pour le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) : le projet d’agrandissement de l’établissement ne pourra être achevé avant 2024, soit deux ans plus tard que la dernière projection. Le report, qui s’ajoute à d’autres dossiers délicats — problème d’entreposage, grève des employés —, aura des répercussions sur la capacité de planification des expositions, avec un « risque réputationnel », estime la direction.

« Ce qu’on discute présentement, c’est hypothétique, mais c’est 2024 ou 2025 pour la réouverture », a indiqué, mercredi en entrevue avec Le Devoir, le directeur des opérations du MAC, Yves Théoret. D’abord prévue pour septembre 2021, la fin des travaux avait déjà été reportée à l’automne 2022.

Le délai qui vient de s’ajouter prolongera donc la période d’instabilité que vit le MAC depuis plusieurs mois. « Il y a des impacts à tous les niveaux, selon John Zeppetelli, directeur général de l’institution. Il y a de l’incertitude à l’intérieur pour les employés et pour la direction. Mais il y a aussi la question de ne pas pouvoir planifier correctement… »

Parce que voilà : l’échéancier demeurant nébuleux, le MAC doit jouer ses cartes prudemment dans un milieu « où on planifie normalement deux ou trois ans d’avance », rappelle M. Zeppetelli.

« Dès le début des discussions avec la Société québécoise des infrastructures [SQI, qui est la gestionnaire du projet], mon point de vue était de dire : est-ce qu’on doit inviter quelqu’un au MAC en 2019 — date à laquelle on devait être en chantier ? Parce qu’on ne peut pas inviter [un gros nom] pour lui dire ensuite que le musée sera fermé, note-t-il. On s’adapte, mais il y a un risque réputationnel, il faut être conscient de ça. »

Quoi faire ?

La direction jongle depuis un moment avec cette question. Suivant la planification initiale des rénovations, le MAC avait préparé son déménagement fin 2018, et fermé ses portes le 21 janvier 2019. Il avait toutefois annoncé dix jours plus tard qu’il devait tout mettre sur la glace, le temps de revoir à la baisse le budget du projet de transformation (aujourd’hui estimé à 51 millions).

Le plan de déménager une partie des activités du musée à la Fonderie Darling fut ainsi promptement annulé. « On s’est reviré de bord, dit John Zeppetelli. On n’avait pas signé de bail : c’est une situation fâcheuse, mais ce n’était pas responsable d’avoir un lieu en location quand on a un musée vide. »

Et que mettre dans ce « musée vide » ? Voilà le défi. M. Zeppetelli donne l’exemple de l’exposition de Rebecca Belmore, qui vient de se terminer. « On avait un trou, il fallait le remplir : on a la possibilité de pouvoir réagir à des enthousiasmes soudains, ce qu’on ne peut normalement faire parce qu’on planifie longtemps d’avance. Mais le désavantage, c’est que dans nos façons de faire et d’élaborer, on ne peut pas planifier et avoir une cohérence dans le temps. »

Le d.-g. « assure que la programmation va rester pertinente et intéressante ». « Mais ce manque de planification à long terme nous rend un peu anxieux », reconnaît-il.

Budget

Le projet d’agrandissement du MAC traîne depuis huit ans et a connu différentes incarnations. Au départ, le conseil d’administration avait approuvé une ébauche qui impliquait la destruction de toute la structure hors terre, qui date de 1992. Une version plus modeste du chantier avait reçu l’aval de Québec en février 2014. Les plans du projet actuel ont été dévoilés en avril 2018.

Les quatre partenaires impliqués (le MAC, la SQI, la Place des Arts et le ministère de la Culture) ont toutefois choisi de repousser le projet quand ils ont constaté qu’il pourrait coûter quelque huit millions de plus que prévu. « On a demandé aux architectes de revenir sur le design pour trouver des solutions plus économiques, expliquait mercredi John Zeppetelli. On a trouvé, et je pense que le projet en est amélioré. »

Sur les 51 millions budgétés, 37,6 millions seront fournis à parts égales par Québec et Ottawa. La Fondation du MAC contribuera à hauteur de 7 millions. Ce qui manque pour compléter le financement « sera partagé également entre les partenaires, dit Yves Théoret. Le provincial et la Fondation ont dit oui, et le fédéral est en examen de notre demande ». « On espère, on prie pour que ça se passe », ajoute le d.-g. Zeppetelli.

Ce n’est qu’après cette approbation que le projet pourra vraiment s’ébranler — M. Théoret pense que les travaux pourraient débuter dans les 18 mois suivants. Entre-temps, le MAC aura eu le temps de déménager deux fois les oeuvres qu’il entrepose sous l’esplanade de la Place des Arts, où des travaux sont en cours.

« Ça a ajouté une complexité au dossier, raconte John Zeppetelli. Il a fallu déménager les oeuvres dans des salles de collection, qui ne peuvent donc plus accueillir le public. C’est un chantier monstre, il a fallu tout emballer… »

Les travaux de l’esplanade se terminent, et une partie des oeuvres pourra dès lors être relogée dans les salles d’entreposage. Mais on les laissera emballées en attendant les travaux d’agrandissement du MAC, qui imposeront de vider à nouveau ces salles.

Grève

Dans l’immédiat, la direction du MAC doit aussi composer avec un conflit de travail : la trentaine d’employés qui sont membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont exercé mercredi une première journée de grève — le mandat en prévoit jusqu’à dix.

Les enjeux de la précarité et de l’absence de sécurité d’emploi sont au coeur du conflit : plus de la moitié de ces employés sont des occasionnels, ce que le syndicat juge injustifiable. L’offre financière, rédigée par le Secrétariat du Conseil du Trésor (5,25 % sur cinq ans), est aussi jugée « famélique ».

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Citation

On a demandé aux architectes de revenir sur le design pour trouver des solutions plus économiques, expliquait mercredi John Zeppetelli. On a trouvé, et je pense que le projet en est amélioré.

Ouais, je demande à voir.....

Un Musée d'art contemporain, c'est justement le genre d'immeuble qui se doit d,avoir de l'audace architecturale, un brin de hors norme. J'ai bien peur qu'on se ramasse avec du Prével institutionnel.

On verra bien, mais je commence à avoir peur.

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  • 1 année plus tard...

Pourquoi est-ce qu'on est toujours aussi conservateur avec notre architecture à Montréal depuis les années 2000? Le rendue n'est pas laid, mais c'est quand même très sobre pour une musée d'art contemporain. 

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Il y a 2 heures, anjou a dit :

Pourquoi est-ce qu'on est toujours aussi conservateur avec notre architecture à Montréal depuis les années 2000? Le rendue n'est pas laid, mais c'est quand même très sobre pour une musée d'art contemporain. 

Plutôt que mettre une araignée géante sur le parvis (re:Balboa) pourquoi pas un cône orange géant stylisé ?

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3 hours ago, anjou said:

Pourquoi est-ce qu'on est toujours aussi conservateur avec notre architecture à Montréal depuis les années 2000? Le rendue n'est pas laid, mais c'est quand même très sobre pour une musée d'art contemporain. 

Parce que ça coute chère une architecture vraiment audacieuse. 

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Il y a 4 heures, Spiter_01 a dit :

Parce que ça coute chère une architecture vraiment audacieuse. 

À San Francisco par exemple, ils ont réus si à amasser 305 millions en donations privées uniquement pour l'agran dissement du SF MOMA conçu par les starchitectes Snohetta. Et c'était en 2009!! On est loin du 57millions pour notre MAC...

Tout de même j'ai confiance qu'on aura un très beau résultat minimaliste. Pas nécessairement besoin d'être flamboyant pour avoir quelque chose de qualité. 

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