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L'Alberta et les sables bitumineux


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Unemployment rises fastest in Alberta

Jamie Sturgeon, Financial Post

Published: Friday, January 09, 2009

 

Jobs losses mounted on both sides of the border last month as the North American recession bit hard, eliminating 70,700 full-time jobs in Canada.

 

Nowhere was it felt more than in Alberta.

 

Unemployment in the Western province rose the fastest of any in December to 4.1% from 3.4% the previous month, as its once-rollicking construction sector crumbled, shedding 12,000 jobs as housing starts dried up in the face of plummeting demand.

 

"Up until the fall Alberta was skating above the global crisis and was very much in the midst of an economic boom," said Douglas Porter, deputy chief economist at BMO Capital Markets. "Since then we've seen a very dramatic slide."

 

The province has seen construction in both residential and non-residential sectors wither with the virtual collapse of oil prices, Mr. Porter said, leading to steadily falling employment in the sector.

 

"We're seeing cranes being removed from projects that have already been started," said Richard Corriveau, regional analyst for the Canada Mortgage and Housing Corp., which released December data on housing starts shortly after the release of the jobs report from Statistics Canada on Friday.

 

"The story's very telling. We saw a sharp pullback in home construction [and] with that there's naturally much lower labour requirements," he said.

 

Housing starts in December across the seven largest centres in Alberta, a province where one in 10 workers is employed in construction according to BMO's Mr. Porter, showed a contraction of 42% from a year ago compared to a dip of 6% nationally, CMHC figures showed.

 

Calgary witnessed a 30% collapse in demand from a year. Edmonton suffered a fall of 44%.

 

Alberta bore the brunt of overall job losses last month, losing 16,000.

 

The country as a whole sustained a net loss of 34,400 jobs in December, pushing the unemployment rate to a worse-than-expected 6.6%, Statscan reported. Part-time job growth helped offset a sizable plunge of 70,700 in full-time positions.

 

The large majority of full-time losses -- 44,300 -- came from construction across Canada, the sharpest monthly drop in that sector in more than 30 years.

 

Led by Alberta and in turn other Western provinces now buckling as commodity prices fall, "this is probably the start of what will be consistently bad number in that area," said Meny Grauman, economist at CIBC World Markets.

 

Despite posting a "puzzling" gain of 8,900 jobs last month, manufacturing among virtually every other private sector is expected to take further loses, Mr. Grauman said, pushing unemployment to 8%, which is a "conservative" estimate.

 

"We're seeing job losses adding up on a month-to-month basis, it's only just started in Canada and we expect it to continue."

 

A climbing jobless rate here has its roots in the rapidly cooling U.S. economy, which shed another 524,000 thousand jobs in December, fresh data showed Friday.

 

The unemployment rate reached a 16-year high in December to 7.2%, further choking off demand within the largest economy in the world and Canada's biggest trading partner.

 

The U.S. has bled more than 1.9 million jobs since September, according to Joshua Shapiro, economist at New York-based MFR Inc.

 

At best, most economists foresee recovery, both in the U.S. and Canada, beginning in the second half of the year, and that scenario is "dependent" upon major fiscal stimulus from government, CIBC's Mr. Grauman said. "The trillion dollar fiscal stimulus package that Barack Obama is going to hopefully pass and implement is going to be big part of the rebound."

 

The federal Conservative government is expected to announce a raft of public spending measures when the budget is unveiled on Jan. 27.

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Les hauts et les bas de l'or noir

Publié le 21 février 2009 à 10h02 | Mis à jour à 10h05

 

(Alberta) Troy Deckcio fait partie de cette nouvelle génération d'Albertains qui gagnent - très bien - leur vie dans l'industrie pétrolière.

 

Depuis quatre ans, le jeune homme dans la vingtaine construit des chemins reliant les sites d'extraction de pétrole à la route. Jusqu'à l'an dernier, son entreprise était florissante. En six mois, il a vu son chiffre d'affaires s'effondrer de moitié. C'est probablement pourquoi il a le temps de flâner au West Edmonton Mall avec sa femme un lundi après-midi, au lieu d'être au boulot dans la région de Fox Creek, à trois heures au nord-ouest de la capitale de l'Alberta.

 

«Je travaille presque autant, mais j'ai la moitié moins d'employés sous mes ordres, dit-il. Il faut s'attendre à des hauts et des bas dans cette industrie, mais j'espère que ça reprendra bientôt.»

 

Troy Deckcio n'est pas le seul à s'inquiéter de l'état de l'économie albertaine, sensible aux fluctuations de l'or noir qui oscille entre 33 $US et 49 $US le baril depuis deux mois - aussi bien dire à des années-lumière du sommet de 147 $US atteint le 11 juillet dernier. Depuis une semaine, le baril s'échange sous la barre des 35 $US, soit le coût de production du pétrole conventionnel en Alberta.

 

Les vieux routiers comme Gerry Protti, qui a fondé l'Association canadienne des producteurs de pétrole en 1992, voient les mêmes chiffres alarmants. Ils maîtrisent toutefois mieux leurs émotions.

 

«Certains d'entre nous sont assez vieux pour se rappeler les effets d'un ralentissement de l'économie et du prix du pétrole sur l'industrie, mais toute une génération d'Albertains sur le marché du travail n'a pas connu ça, dit M. Protti, aujourd'hui vice-président aux affaires corporatives chez EnCana, géant du gaz naturel et des sables bitumineux dont le siège social est situé à Calgary. Pour ces nouveaux travailleurs, ce sera tout un apprentissage.»

 

Un apprentissage à la dure, car les sociétés du secteur de l'énergie réduiront de 32 % leurs investissements en 2009. Au lieu de nouveaux projets de 50 milliards comme l'an dernier, l'Alberta devra se contenter d'investissements de 34 milliards. Une diminution attribuable en grande partie aux coûts d'exploitation des sables bitumineux, plus élevés que ceux du pétrole traditionnel. Cette année, les investissements dans les sables bitumineux passeront de 20 à 10 milliards.

 

«Les entreprises espèrent que la récession sera de courte durée, mais ils se préparent à une longue récession», dit Greg Stringham, vice-président du marché pétrolier à l'Association canadienne des producteurs de pétrole.

 

Au banc des accusés

 

Devant le ralentissement du secteur-clé de leur économie, les Albertains cherchent des coupables. En premier lieu : l'incertitude entourant le prix de l'or noir, dont les soubresauts rendent difficile la planification de projets de milliards de dollars. À 40 $ le baril, les entreprises y pensent à deux fois avant d'allonger de telles sommes. «Il en coûte présentement de 30 $ à 35 $ pour exploiter un puits de pétrole conventionnel, dit Greg Stringham. Le baril à 147 $ a été favorable à leurs finances à court terme, mais il a aussi fait exposer les coûts de production. Le prix du pétrole a baissé récemment, mais pas les coûts de production. Actuellement, les entreprises sont capables de couvrir leurs coûts d'exploitation, mais pas de rembourser leurs investissements.»

 

Le milieu financier est également montré du doigt, la crise du crédit ayant rendu le financement des projets pétroliers plus difficile. «Avant, les entreprises allaient voir les banques qui leur prêtaient de l'argent parce que tout le monde savait que le prix de l'essence allait augmenter à un moment donné, dit Greg Stringham. Maintenant, les pétrolières n'ont plus accès au financement des banques. Elles doivent vivre à la hauteur de leurs moyens. C'est un phénomène nouveau pour elles.»

 

Aussi au banc des accusés : le gouvernement albertain, qui a haussé de 25 % les redevances de l'industrie pétrolière et gazière payées à la province en octobre 2007. Le nouveau système de redevances, en vigueur depuis janvier, rapportera 1,4 milliard de plus annuellement à la province. Le gouvernement d'Ed Stelmach a bien tenté d'adoucir sa position en se privant par la suite de revenus de 1,8 milliard sur cinq ans, mais le mal était fait selon les représentants de l'industrie. « Le ralentissement économique a commencé en octobre 2007 avec la décision du gouvernement sur les redevances, dit Gerry Protti, vice-président aux affaires corporatives chez EnCana. Les effets de cette décision ne se sont pas fait sentir immédiatement car le prix du pétrole était très élevé, mais ça a détruit la confiance des investisseurs. «

 

L'industrie pétrolière fait valoir que le niveau d'activité chutera de 30 % en Alberta cette année alors qu'elle sera relativement stable dans les provinces voisines (+6 % en Saskatchewan et -5 % en Colombie-Britannique). Des trois provinces, l'Alberta est celle qui verra ses investissements diminuer le plus (-32 % en Alberta contre -30 % en Saskatchewan et -25 % en Colombie-Britannique). «Le nouveau régime de redevances a incité les entreprises à investir en Saskatchewan», dit Rick George, PDG de Suncor Energy, l'une des cinq plus grandes pétrolières au pays.

 

À la défense du gouvernement

 

L'indignation des pétrolières ne fait pas l'unanimité dans le milieu des affaires. À Edmonton, même la chambre de commerce a pris la défense du gouvernement. «Le gouvernement a pris la bonne décision même si le débat a été très émotif, dit le président sortant Patrick LaForge, aussi PDG des Oilers d'Edmonton. Les nouvelles redevances permettront d'aider nos communautés. L'industrie pétrolière ne doit pas oublier que sans communautés, il n'y aurait pas d'industrie du pétrole.»

 

La ministre des Finances de l'Alberta, Iris Evans, se défend d'avoir contribué au déclin de son industrie phare. «Personne dans la rue ne croit vraiment que le nouveau système de redevances a quelque chose à voir avec le ralentissement économique, dit-elle. Le ralentissement est plutôt dû à un tsunami international.»

 

De toute façon, le procès d'intention que les pétrolières veulent intenter au gouvernement Stelmach risque d'être de courte durée si le cours de l'or noir finit par remonter, comme le croit la majorité des Albertains. «Dire que l'économie de l'Alberta est en danger, c'est comme dire que l'Arabie Saoudite aura des difficultés économiques au cours de la prochaine décennie, dit Patrick LaForge. Ça n'arrivera tout simplement pas.»

 

* * *

 

34 milliards$

 

Investissements des sociétés du secteur de l'énergie en Alberta en 2009

 

50 milliards$

 

Investissements des sociétés du secteur de l'énergie en Alberta en 2008

 

Source: Association canadienne des producteurs de pétrole

 

 

 

LE TOP 5 DES PÉTROLIÈRES ALBERTAINES

 

1 - Canadian Natural Ressources (Calgary)

 

Production (barils par jour, en 2007)

 

520 000

 

Profits (milliards, en 2008) 2,6

 

Marge de profit (en 2008) 23%

 

2 - EnCana (Calgary)

 

Production (barils par jour, en 2007)

 

490 000

 

Profits (milliards, en 2008) 6,3

 

Marge de profit (en 2008) 22%

 

3 - Husky Energy (Calgary)

 

Production (barils par jour, en 2007)

 

360 000

 

Profits (milliards, en 2008) 3,8

 

Marge de profit (en 2008) 15%

 

4 - Imperial Oil (1) (Calgary)

 

Production (barils par jour, en 2007)

 

350 000

 

Profits (milliards, en 2008) 3,9

 

Marge de profit (en 2008) 13%

 

5 - Suncor Energy (Calgary)

Production (barils par jour, en 2007)

 

308 000

 

Profits (milliards, en 2008) 2,1

 

Marge de profit (en 2008) 7%

 

(1) Imperial Oil est détenue à 69,5% par la pétrolière américaine Exxon. Note : Profits en dollars canadiens. Sources : Association canadienne des produits pétroliers, résultats financiers des pétrolières.

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Publié le 25 février 2009 à 17h23 | Mis à jour le 25 février 2009 à 19h10

 

Le National Geographic publie un reportage peu flatteur sur le pétrole albertain

 

14486.jpg

L'exploitation des sables bitumineux de la compagnie Suncor, près de Fort McMurray, en Alberta.

 

Alain Robege, La Presse

La Presse Canadienne

Ottawa

 

En parcourant leur copie du magazine National Geographic du mois prochain, des millions de lecteurs à travers le monde prendront connaissance des ravages de l'exploitation des sables bitumineux sur le paysage albertain.

 

L'article de plus de 20 pages, assorti d'images saisissantes, est une publicité dont l'industrie pétrolière canadienne aurait bien pu se passer. Mais ce portrait peu flatteur dressé par le célèbre magazine américain n'a pas fait sourciller le ministre de l'Environnement Jim Prentice, qui s'est contenté mercredi de répéter que le pays était sur la bonne voie grâce à la conclusion d'un accord pour «dialoguer» avec les États-Unis sur l'environnement.

 

«Ce qui est important, c'est que nous avons établi un dialogue avec les Etats-Unis axé sur la technologie et l'innovation, pour s'assurer que nous réduisons collectivement notre empreinte carbone», a-t-il noté à la sortie de la période de questions, à Ottawa.

 

Le chef libéral Michael Ignatieff n'a pas été ému lui non plus devant les photographies comparant les paysages pittoresques des forêts et des marécages albertains avec les images grises de ce qu'il en reste une fois l'exploitation pétrolière entamée.

 

S'il a déploré la politique conservatrice de l'actuel gouvernement à l'égard des sables bitumineux, il a cependant voulu spécifier qu'il ne voulait pas diviser le pays avec ce débat.

 

«Suis-je fier de cette industrie? Je vous parie! C'est un leader mondial. Nous avons simplement à la rendre meilleure. Mais je ne prends pas de leçons du National Geographic», a-t-il lancé.

 

Les chefs du Bloc québécois et du Nouveau Parti démocratique ont eu des mots plus durs envers la politique environnementale des conservateurs et leur stratégie à l'égard de l'exploitation pétrolière albertaine.

 

Gilles Duceppe a indiqué qu'il ne croyait pas que le reportage du National Geographic allait faire changer de cap le gouvernement de Stephen Harper, qu'il juge «complètement vendu aux pétrolières».

 

Jack Layton a dit croire pour sa part que l'inaction du gouvernement canadien pour faire freiner les émissions polluantes avait déjà, bien avant l'article du magazine, entaché la réputation canadienne en matière d'environnement.

 

Mauvaise publicité

 

L'article publié dans l'édition de mars du magazine est coiffé d'un titre évocateur: «Gratter le fond». Le journaliste Robert Kunzig y explique longuement les procédés utilisés pour extraire le fameux or noir des sables qui ont fait la fortune de l'Alberta.

 

Il y interview également de nombreux environnementalistes canadiens ainsi qu'un autochtone issu d'une réserve près de la rivière Athabasca, qui a vu sa vie bouleversée avec le développement de l'exploitation pétrolière.

 

Le texte et les photos qui l'accompagnent jettent globalement un regard critique sur le phénomène.

 

Le responsable de la campagne sur les sables bitumineux à Greenpeace, Mike Hudema, espère que le reportage fera réfléchir les lecteurs aux quatre coins de la planète.

 

«Je pense que de nombreux lecteurs vont en apprendre énormément sur le véritable prix environnemental et humain associé à l'extraction de ce pétrole», a-t-il indiqué en entrevue téléphonique.

 

Selon lui, l'image du Canada à l'étranger en ce qui a trait à la lutte contre les effets de serre est de plus en plus altérée, et l'article du magazine ne contribuera pas à redorer le blason du pays sur ce dossier.

 

L'un des intervenants interrogés par National Geographic, Simon Dyer, de l'Institut Pembina, abonde dans le même sens.

 

«L'image du Canada et de l'Alberta s'est détériorée depuis les dernières années. (...) Cet article du National Geographic obtient beaucoup de visibilité, mais ce n'est qu'un reportage parmi une longue série d'articles écrits sur le sujet au cours des dernières années», a-t-il conclu.

 

Photo :

http://ngm.nationalgeographic.com/2009/03/canadian-oil-sands/essick-photography

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High-Minded Hypocrisy

 

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Rex Murphy

Point of View

February 26, 2009

 

 

National Geographic, the best friend armchair naturalists ever had, has a huge spread on the Alberta Oil Sands in its current issue.

 

With the gloss photography for which the Geographic is justly famous, there are horrendous and ugly displays of despoliation – ravaged landscape – horrible sludge and ooze.

 

It’s going to be a big “hit” against the oil sands project – regardless of whether that was the Geographic’s intention or not. Getting oil out of the ground has never been pretty. Getting anything out of the ground has never been pretty. “An open wound on the fair bosom of mother nature” could be the caption for every single mine that has ever existed on this earth. Getting oil from the oil sands will be – during the process – even more scarifying.

 

But I’d like to offer some counter thoughts. If we want to live the way we do in the 21st century, and apparently we do, if we want to have jobs, houses, hospitals, schools, universities, cars, communications, a military, a transportation network - getting stuff out of the ground, and finding energy to run the world, is an absolutely necessary thing.

 

I dare say some of the great photo spread in the Geographic article came from a helicopter or plane: the photographer didn’t wish himself into the clouds with his high tech cameras: nor did this issue of National Geographic flood North America and the world on the wings of songbirds whistling the Ode to Joy: they probably went by truck and plane, on roads from airports – of concrete, and tar, and crushed gravel --- all the elements of which were harvested from ugly mines, or out of deep black sludgy drill wells that people sweated to build, and risked money to start. The printing presses that produced it probably weren’t staffed by baby seals or panda bears joyfully doing the press run in some sweet forest glade far from the dark satanic mills of any city’s downtown core.

 

National Geographic didn’t take pictures of rural Nova Scotia or Newfoundland for this spread either: of the tiny towns and out ports that have sent their sons and daughters to Alberta during the last decade – spared them from UI and welfare – kept their families intact and their dignity in place, with an honest dollar for an honest day’s work. No foldouts, either, of some of the hospitals and schools and roads and research equipment – revenues from the oil sands enabled; nor did or could they take pictures of what Alberta prosperity has meant for this whole country during the decade before the recession, and how it has left the whole country better positioned than most, now that the recession is here.

 

What comes out of that “necessary ugliness” is what’s missing – the dignity of the person or family who found a joy; the rescue of one region of the country by the prosperity of another; the smooth running of cities, manufacturing, the building of so many other necessary things. You can’t take a picture of misery that didn’t happen – or of hard times forestalled or mitigated.

 

The National Geographic itself is built on the energy and minerals that are so “ugly” to harvest in the first place.

 

National Geographic’s spread is simplistic and hypocritical: deplore the source; ignore the benefits. Bask in “green” applause while riding the great conduits of invention and communication “energy” has made.

For The National, I’m Rex Murphy.

 

http://www.cbc.ca/national/blog/video/transcripts/highminded_hypocrisy.html

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  • 8 mois plus tard...

Calgary group aims to make city a global finance centre

 

By Gina Teel, Calgary HeraldOctober 30, 2009

 

Calgary - already a key hub in energy finance - wants to position itself as a global leader beyond oil and gas.Photograph by: Dean Bicknell, Calgary HeraldCalgary - already a key hub in energy finance - wants to position itself as a global leader beyond oil and gas.

 

Over the next five years a new advisory committee loaded with financial sector heavyweights will leverage Calgary’s cachet as an energy capital to bolster its status as a global financial centre among other industries.

 

The Financial Sector Advisory Committee will focus its efforts on diversifying Calgary’s capital market base to attract global firms to the city to do more than just energy transactions, officials said Thursday.

 

The goal of the nearly two-dozen member committee, a collaboration between Calgary Economic Development and industry leaders, is to educate and to help facilitate the growth of the financial service sector, said George Gosbee, executive director, Macquarie Capital and committee co-chair.

 

“The financial service sector right now is predominantly based off of the backbone of the energy sector and what we would like to do is grow it from just energy to other industries,” he said following an event in Calgary to introduce committee members.

 

Positioning Calgary as a global financial centre is one of several goals arising from the 10-year Calgary Economic Development strategy.

 

The formation of the committee is an important first step to achieving that goal, said Bruce Graham, president, Calgary Economic Development and committee co-chair.

 

“We believe there’s significant opportunities for Calgary to leverage the existing capital investment that is coming into this region and going out of this region,” he said.

 

Gosbee said the committee would also like to grow what’s called ‘assets under management’ in the city to the tune of $200 billion, excluding AIMco (Alberta Investment Management Corp. is represented on the committee.)

 

Having a strong buy side, or assets under management, in the city attracts a lot of companies to come looking for capital, and in turn awareness to the city, he said.

 

“To have $200 billion when there’s a company around the globe that needs to raise money, if it’s Boeing or McDonald’s, they’ll visit Calgary,” Gosbee said.

 

“You can’t buy better publicity for a city than having CEOs of companies around the world come to your city looking for capital or advice,” he said.

 

Among the committee’s goals are attracting a head office of a multinational bank, for instance.

 

However, the wealth of experience the financial service sector has in the transaction-dependent energy patch alone lends itself to plenty of other industries, Gosbee said.

 

In the near term, Graham said the most obvious opportunities would be taking small positions and getting a foothold in the investment banking side.

 

As to whether the committee envisions seeing a national bank headquartered in Toronto relocating to Calgary, Graham said a more likely scenario would be for a bank to expand its presence here because of the unique opportunities.

 

(All Canada’s major banks maintain western head offices here, he noted, making Calgary the banking centre of Western Canada.)“I’m not anticipating that this is about moving a head office or a bank out of Toronto. It may be having a stronger footprint of those institutions here in the west," he told reporters.

 

The financial service sector already has a big footprint in Calgary, he said, employing more than 22,000 people.

 

Over the past 10 years, 80 per cent of the financial service sector jobs created in the province were occurring in Calgary.

 

Mayor Dave Bronconnier said financial services

is vital to any growing economy and a key step to harnessing future growth for the city.

 

“When you look at the expertise that exists in the Calgary marketplace, it’s something that we want to leverage and use that to strengthen the economy in southern Alberta,” Bronconnier said.

 

 

gteel@theherald.canwest.com

 

© Copyright © The Calgary Herald

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I wish Montreal had this kind of vision... or any vision at all. Just to speculate, if one of Toronto's 5 banks moved to Calgary, which one would it be? My money would be on BMO (a completely non-educated guess). It wouldn't be the first time.

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I wish Montreal had this kind of vision... or any vision at all.

 

Ageed. At least they have a drive to move forward. to try to improve, to beocme bigger and better..whereas over here, we are content just sitting on our lazy asses and doing nothing!

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:relieved:L'argent attire l'argent et rien n'est plus mobile que la finance qui n'a pas besoin du support d'une ville pour se développer. Les paradis fiscaux sont les meilleurs exemples de ce phénomène qui dépend beaucoup des politiques fiscales d'un pays.

 

Bien sûr tout peut contribuer au développement d'une ville et la finance est certainement un atout important et indispensable, mais ici nous sommes dans une jungle où la loi du plus fort prédomine toutes les autres. Montréal a bien essayé d'améliorer son accueil pour les CFI notamment, mais c'est fait damer le pion par Toronto et d'autres villes du pays.

 

Le secteur financier est davantage de juridiction fédérale, donc échappe au contrôle des villes et beaucoup des provinces, qui ne peuvent que tenter d'attirer des sièges sociaux par toutes sortes de techniques et d'attraits bien limités. La politique joue aussi un rôle déterminant et là encore la loi du nombre fait tout le poids. Si vous êtes déjà un gros joueur et que vous disposez d'une masse critique financière importante, dont de nombreux sièges sociaux, vous avez un pouvoir de convaincre plus grand qu'un centre secondaire.

 

Malheureusement Montréal a toujours dû se battre pour protéger ses acquis et en dépit de ses efforts, n'a pu empêcher l'érosion de ses sièges sociaux et toute la finance qui les accompagne pour des questions à la base nettement politique. On ne refera pas l'histoire et on comprendra que ce mouvement, bien que ralenti se poursuivra encore longtemps.

 

En finance on ne fait pas de cadeau et ce milieu est dominé par des "boy's clubs" qui on tendance à se regrouper au même endroit en tirant profit de leur présence mutuelle. Comme l'essentiel de cette finance est plutôt à dominance anglophone elle tire donc vers elle (l'ouest) le mouvement des capitaux en nous laissant que des miettes.

 

Rien ne sert de déprimer sur notre sort et sans être défaitiste mais réaliste, on ne pourra pas inverser cette tendance et il faudra vivre avec elle en développant des niches où on pourra tout de même tirer notre épingle du jeu.

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