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La LNH en récession

15 octobre 2008 - 07h00

La Presse

Vincent Brousseau-Pouliot

 

La Ligue nationale de hockey (LNH) vivra bientôt sa première véritable récession depuis le début des années 90.

 

Pour l'instant, les difficultés économiques aux États-Unis - où se trouvent 24 des 30 équipes - n'ont pas eu de conséquences sérieuses sur les finances du circuit Bettman. Les ventes de billets de saison (+4%) et de billets individuels (+12%) sont même en hausse cette année.

 

«C'est un peu surprenant, mais nous sommes une ligue qui est en mode croissance, a dit Bill Daly, commissaire adjoint de la LNH, en entrevue à La Presse Affaires. C'est difficile de déterminer si la récession a influencé nos revenus à la baisse. Si c'est le cas, elle a seulement ralenti notre croissance.»

 

Les dirigeants de la LNH se gardent toutefois de crier victoire trop rapidement - d'autant plus que d'autres ligues de sport professionnel ont été affectées par les difficultés de l'économie américaine. Lundi, la NBA (basket) a licencié 80 employés, soit 9% de ses effectifs.«Je ne nie pas que l'état de l'économie américaine nous préoccupe actuellement, mais nous pensons pouvoir neutraliser tout ça», dit Bill Daly.

 

Effet à retardement

 

L'économiste Philip Merrigan est d'avis contraire. Selon le professeur de l'UQAM, la récession américaine frappera surtout les finances de la LNH à partir de la saison 2009-2010. «Les billets de saison sont généralement achetés durant l'été, soit avant le début de la crise financière, dit-il. Les effets négatifs de la crise pourraient donc avoir lieu seulement la saison prochaine. Si les gens ont le choix entre leurs billets de hockey et leur hypothèque, le choix ne sera pas difficile.»

 

Philip Merrigan fait aussi remarquer que la LNH n'est pas habituée à tirer son épingle du jeu dans un contexte économique difficile. «La LNH n'a vécu qu'une seule récession depuis celle de 1991 -la récession de 2001-, qui a été plutôt brève et suivie de plusieurs années de croissance économique importante», dit-il.

 

Selon le magazine Forbes, 15 des 30 équipes de la LNH sont déficitaires. La LNH, qui ne reconnaît pas la validité de l'étude annuelle de Forbes, estime plutôt qu'une demi-douzaine de ses équipes perd de l'argent depuis deux ans. «La situation n'a pas changé la saison dernière, dit Bill Daly. Notre santé financière est bonne.»

 

Le président du Canadien de Montréal, Pierre Boivin, estime que la LNH ne sera pas affectée trop gravement par la récession américaine. «Je ne peux pas m'imaginer qu'un marché comme celui de New York, où 30 000 banquiers ont perdu leur emploi, ne s'en ressentira pas (...) (mais) les gens ont besoin d'évasion et de divertissement dans les périodes difficiles. Ce sont surtout les plus grosses dépenses -les voyages, les rénovations, l'achat d'une nouvelle voiture- qui vont écoper», a dit le président du Canadien à nos collègues des pages sportives de La Presse il y a deux semaines.

 

Encore une fois, l'économiste Philip Merrigan est en désaccord.

 

Déménagements possibles

 

L'auteur du livre Dernière minute de jeu - les millions du hockey pense même que la récession américaine, qui s'annonce longue et importante, pourrait forcer certaines équipes de la LNH à déménager.

 

«C'est dans une perspective de ralentissement économique et de récession qu'on pourra voir si des marchés comme Nashville et la Caroline sont véritablement solides, dit le professeur d'économie. Je ne serais pas surpris qu'il y ait des équipes qui disparaissent. Si une institution plus que centenaire comme Lehman Brothers est capable de disparaître, je vois mal comment les Hurricanes de la Caroline peuvent être à l'abri de la crise économique!»

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Membres prolifiques

Si vous êtes à Québec, et que vous avez l'intention d'acheter une équipe de hockey, c'est des bonnes nouvelles...

 

ca change rien a la realité économique de Québec, ca en fait pas plus une ville qui serait capable de supporter une équipe de la NHL a long terme et capable de compétitioner coté salaires avec les plus gros marchés.

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ca change rien a la realité économique de Québec, ca en fait pas plus une ville qui serait capable de supporter une équipe de la NHL a long terme et capable de compétitioner coté salaires avec les plus gros marchés.

 

WestAust a raison. Anyways Québec se retrouve loin derrière Winnipeg quand viendra le temps de choisir une ville canadienne pour acceuillir une équipe de la LNH. Au moins eux ils ont une aréna flambant neuve.

 

Avec un plafond salarial de 40 millions$ avec un plancher de 25 millions$, peut être que Québec aurait pu "survivre", mais pas quand le plancher est rendu à 40 millions et que le plafonds est à 57 millions$. Et encore, il va falloir dépenser 200 à 300 millions$ pour une Aréna et un autre 100 à 150 millions $ pour l'équipe! Y a t il quelu'un à Québec qui a un demi milliard à dépenser??? I don't think so!

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  • 1 mois plus tard...

Trouble ahead

Gary Bettman recently reported a sunny forecast for the NHL. A closer look tells a different story

 

ERIC DUHATSCHEK

November 29, 2008 at 12:54 AM EST

 

The survival of the New York Islanders hinges on an arena deal that may be compromised by tightening U.S. credit markets.

 

The Coyotes' future in Phoenix is threatened by the plight of owner Jerry Moyes' trucking firm, Swift Transportation, during an economic slowdown.

 

The Atlanta Thrashers are in court daily, mired in an ownership tug of war that threatens to de-stabilize the franchise.

 

A 27 per cent share of the Nashville Predators is tied up in the William (Boots) Del Biaggio bankruptcy hearing.

NHL commissioner Gary Bettman speaks at a news conference before the NHL season opener.

 

The Tampa Bay Lightning's new owners reportedly needed help from previous owner, Bill Davidson, to complete their purchase.

 

The Florida Panthers are papering the house with ticket promotions and giveaways: present a Florida driver's licence, get a free ticket.

 

The New Jersey Devils moved to a new facility in Newark two years ago, but it has not been a cure-all for their economic struggles either. At the moment, as one of 17 teams experiencing attendance downturns in the first quarter of the season, the club is fighting the city and contractors over who should pay utility bills - and it's hard to make ice without water and electricity.

 

Against this mounting evidence, amid the worst financial crisis since the Great Depression, commissioner Gary Bettman recently reported a sunny forecast for the gate-driven National Hockey League, buffeted by increased attendance in October and brisk ticket sales in many markets.

 

Looking forward, the picture isn't so cheery.

 

"The U.S. economy in June was okay and the Canadian dollar (drop) didn't really happen until October," explains Larry Quinn, Buffalo Sabres managing partner and minority owner. "So a lot of these things don't hit you immediately, but there is a 12-month cycle involved ... and going out, it's looking pretty scary a year from now."

 

Many of Quinn's peers echoed his words. NHL presidents, governors and general managers are worrying and wondering what the future may hold.

 

While the league enjoyed audited revenue growth of 12 per cent last year, growth is expected to flatten to about one per cent this season, according to numerous team executives. Moreover, eight to 10 teams are struggling — at the most dire end of the scale, the New York Islanders and the Phoenix Coyotes are losing tens of millions of dollars annually.

 

HEADS IN THE SAND?

 

Even some of the traditionally prosperous clubs are concerned. The Detroit Red Wings operate in a city that relies heavily on the auto sector.

 

"The biggest concern is for 2010-11," says Detroit general manager Ken Holland, who needs to sign four prominent unrestricted free agents next summer. "The feeling is, we're living (with our heads) in the sand if we think the entire economic system in Canada and the United States can be on a major, major downturn and pro sports is going to hum along, business as usual. Somebody's dreaming if they think that, right?"

 

Bettman, during a speech given in Toronto to a sports business conference, described the NHL as "still in a growth period" while expressing caution about the slowing economy. Meantime NASCAR, with its close ties to the U.S. auto industry, was expected to lay off nearly 1,000 employees. The NBA eliminated about 80 jobs, or nine per cent of its work force. In Major League Baseball, fewer players have been signed at this point of the free-agency period than in any year this decade except 2002.

 

Currently about two-thirds of NHL teams are operating comfortably within the current economic framework, including all six based in Canada. And a few clubs, notably the Chicago Blackhawks and Washington Capitals, are in the midst of startling turnarounds.

 

But the NHL's long been a league of financial haves and have-nots. The question during the economic crisis is, what becomes of the have-nots? Can they survive? Should the league consider contraction?

 

The options for the have-nots are limited under the current collective bargaining agreement, which cannot be amended without player association approval. Selling out is one choice; closing up shop is another. Trying to find investors to pour new cash into the operation is a third, but one that seems increasingly unlikely, given the times. Bettman has steadfastly refused to consider relocating struggling franchises to stronger markets — and the possibility of putting a second team in southern Ontario has been unilaterally dismissed. Contraction is another option and in theory would help the overall health of the league if it eliminated a team that drew heavy annual subsidies from the NHL's limited revenue-sharing pool. According to Quinn, increasing the size of the revenue-sharing pool — to approach the NFL model — would create a better overall distribution of wealth from top to bottom, but that sort of shift in thinking would require that the CBA be re-opened, a decision that is the hands of the players association at the moment.

 

TURNSTILE TURBULENCE

 

Apart from market-specific challenges, the troubled clubs share one common problem: mediocre receipts in a largely box-office driven industry. Hockey teams derive a lower percentage of revenues from media rights and corporate sponsorships than the other three major sports leagues — the NBA, National Football League and baseball. Where there are large gaps in gate receipts and payroll numbers, trouble looms.

 

A few years ago, NHL teams may have looked forward to a one-time revenue boost from expansion fees of $250 million per franchise. Not today. There is no talk in NHL circles of expansion to Las Vegas or Kansas City. Hollywood movie mogul Jerry Bruckheimer, linked to a possible team in Las Vegas, appears to have lacked interested.

 

Hockey relies on people filling the seats, and 17 of 30 teams in the league experienced attendance decreases in the early part of the season. Atlanta was playing to only 72.2 per cent of capacity, New Jersey 78 per cent, the Islanders 81.4 per cent through mid-November.

NHL commissioner Gary Bettman speaks at a news conference before the NHL season opener.

 

The Columbus Blue Jackets, an expansion success story in the early days of the franchise, played to only 75.6 per cent of capacity through the first eight games of the season, the lowest percentage among the 30 NHL teams. President and alternate governor Michael Priest says the "softness" in ticket sales is largely related to on-ice performance and the need to woo back a frustrated fan base.

 

In "a recession-resistant, but not recession-proof" university town, "these are challenging times and anything corporate, or any sponsorship that's up for renewal is going to be a real challenge," says Priest. "We've seen pressure on that front already. How deep will it go? These economic times, I'm not sure we've ever seen anything like this, so I'm not I can even pretend to know the way it's going to go. Our market is certainly being affected, but not anywhere near where our friends in Detroit are."

 

In Rust Belt cities where families are worried about their jobs, does discretionary income go toward buying a ticket or into piggy banks?

 

"Just from looking at the numbers, in the blue-collar communities, you are seeing dips in the attendance — in Detroit, New Jersey, Columbus, Atlanta, Phoenix," says Paul Kelly, executive director of the NHL Players Association. "In blue-collar communities, where there is less disposable income, some people have obviously decided they have to cut back someplace, so walk-up sales are off in some of those communities. But again, they are offset by gains in some other communities, so from a league-wide perspective, we're still doing pretty well."

 

In Detroit, the future is a mystery.

 

"We've lost maybe 3,000 season-tickets from our heyday, but in the last couple of years, we've held our own," said Holland. "Now, are we going to hold our own in 09-10? I don't know. A lot depends upon what goes on in the auto industry in the next six months."

 

About 10,000 work directly or indirectly in the auto sector in Buffalo.

 

"We're up revenue-wise because we raised our prices, but our demand for tickets is softer," said Quinn. "At one point, we were about 20,000 tickets behind last year's total at the same time. We've been closing that gap.

 

"What we've seen is a delay in purchasing. People aren't going to buy January, February, March games near as quickly as they did last year. As each game is played, we have to see if we can we sell it - and it's getting harder. And if the economy gets worse, I suspect it'll be harder yet."

 

CORPORATE DOLLARS

 

There are further concerns about sponsorships. Within the past three months, the NHL has signed on four new sponsors - Honda, Visa, Cisco Systems and Energizer Canada. However, holding onto existing sponsorship arrangements may prove difficult, as Tiger Woods learned this week, when Buick parted company.

 

"It used to be that were six or seven real critical sponsorship categories in sport - automotive, malt beverage, soft drink, financial, credit card, retail, airlines," said Timothy Leiweke, president and CEO of the Anschutz Entertainment Group (AEG), owner of the Los Angeles Kings. "Now, you look and say, the airline industry's never quite recovered, so they're on their butts. The auto industry's in terrible shape. The financial industry is struggling mightily. I think the credit card industry's next. The malt beverage category got down to two.

 

"So you look around and say, these are going to be very challenging times for teams and leagues."

 

AEG owns and operates over a dozen sports teams world-wide, including the Los Angeles Aztecs which lured British soccer star David Beckham with a $250 million compensation package. The Kings are down about 900 paid admissions per night.

 

"Suddenly, a bad economy comes at a time when we probably have more of an issue with our fans than we've had for a long time," said Leiweke.

 

KEEPING BALLAST

 

Without expansion revenues on the horizon, the No. 1 priority is stabilizing teams in their current markets, a familiar challenge for Bettman and the NHL. For more than a decade now, whenever the league succeeds in plugging one financial leak, another springs up elsewhere.

 

Attendance has fallen by four per cent or less in 11 of the 17 markets experiencing declines through mid-November. More important are the rise and falls of gate receipts. While the average NHL ticket price rose 5.1 per cent, according to Team Marketing Report, the Devils dropped theirs by 15.7 per cent in response to weakening demand and the faltering economy.

NHL commissioner Gary Bettman speaks at a news conference before the NHL season opener.

 

Overall revenues this season are being propped up by the rebound of two teams - Chicago, which raised ticket prices by an average of 28.4 per cent, but is still up 65 per cent at the box office year over year; and Washington, which had a more modest 8.3 per cent price increase and a 24 per cent bump in attendance; and Boston, where the team is playing well. In addition, three teams that entered bankruptcy protection within the past decade (the Sabres, the Ottawa Senators and the Pittsburgh Penguins) are nicely stabilized.

 

"The early signs we've seen through the first six weeks of the season, from an attendance and a revenue perspective, do appear positive in the face of what appears to be an economic crisis all around us," says Kelly, of the NHLPA. "As long as teams continue to perform, even in tough economic times, people still seem to want to support their sports teams — and have that distraction; and they're spending money and going out to see the games. Now, how that will continue to play out over the course of the season is anybody's guess."

 

Phoenix, according to team president Doug Moss, was one of the early-season winners with paid admissions up 32 per cent, which translated into 60,000 more tickets sold. However, that still hasn't come close to washing away the red ink.

 

"There are more tickets to sell," said Moss. "The bottom line is, we have to win. The 60,000 tickets mean (fans) believe what we're saying; and in what they're seeing on the ice, but we're only going to sell the remainder of our seats, as we start to win more."

 

Once upon a time, the only marketing the Red Wings' needed was to release the home schedule in early July. The tickets would, in effect, sell themselves.

 

"Those days are gone," said Holland, "and they're gone everywhere, except maybe in Canada - and they've got to be careful there too."

 

Salary Cap

 

Unlike past years, when the players' association openly questioned the NHL's accounting methods, all revenues are subject to an independent audit by a jointly appointed accounting firm.

 

The salary cap is a definitive (and public) measuring stick for the league's overall economic health. Introduced after the NHL locked out its players for the 2004-05 season to seek "cost certainty" in its business model, the system guarantees players 56 per cent of total revenues and leaves the owners with 44.

 

In the first three seasons of the postlockout NHL, revenues rose sharply, from $2.14-billion (all currency U.S.) to $2.32-billion to $2.6-billion, resulting in a salary-cap increase from $39.5-million to $56.7-million.

 

"Since the first year, we've been experiencing real growth rates of about six to eight per cent," said Paul Kelly, the NHLPA's executive director, who added that in last year's growth rate — of 12 per cent — roughly 3 or 4 per cent was as a result of the favourable currency exchange of the Canadian dollar.

 

That revenue spike also raised the spending floor — the minimum dollar amount that lower-revenue teams were obliged to direct towards payroll.

 

For 2008-09, the floor was set at $40-million, or more than the ceiling was just three years ago. The unintended consequence of such rapid growth was that some of the lower-end teams, who couldn't make a go of it with payrolls in the $20-million range prior to the lockout, cannot possibly operate in the black now with payrolls nearly double that amount.

 

Says Detroit GM Ken Holland: "Because the lion's share of the money for 08-09 is in the bank, I don't think the [salary] cap is going to be significantly affected for 09-10, but unless the economy makes a major, major, major recovery in the next 12 months, we've got to be looking for the cap to go down in 2010-11."

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Les Sabres à vendre?

 

Lundi 08 décembre 2008

RDS.ca

Selon un article à paraître le Western New York hockey magazine, l'actionnaire majoritaire des Sabres de Buffalo Tom Golisano tenterait de vendre l'équipe et que Jim Balsillie aurait été approché.

 

Cette affirmation a toutefois été rapidement démentie par le propriétaire minoritaire des Sabres, Larry Quinn lors d'un entretien avec le réseau TSN. «L'équipe n'est pas à vendre et il est encore moins question que l'équipe déménage à Hamilton», a déclaré Quinn.

 

Par ailleurs, le Western New York hockey magazine ajoute que des pourparlers auraient été avancés concernant la possibilité de voir les Sabres disputer quelques parties au Copps Coliseum de Hamilton.

 

Jim Balsillie a déjà été approché en décembre 2007 par Golisano, mais ce dernier avait finalement tourné le dos au millionnaire canadien.

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«6 à 7 équipes de la LNH sont à vendre»

 

(Corus Sports)- Luc Dupont, professeur à l'Université d'Ottawa et auteur de plusieurs ouvrages sur le marketing, était invité à l'émission « Sport du lit », mercredi matin

 

« Il y a des indices qui ne mentent pas. Les Panthers de la Floride, les Coyotes de Phoenix qui perdent des dizaines de millions $ annuellement, le Lightning de Tampa Bay, qui a dû contracter un prêt important pour rembourser sa dette et même payer ses joueurs. Il y a des indices comme quoi ça ne va pas particulièrement bien. L'avocat de Jim Balsillie s'exprime fréquemment sur les ondes d'une radio de Toronto et a précisé que six ou sept équipes de la LNH sont présentement à vendre. »

 

À savoir ce qui a causé une telle situation : « Plusieurs propriétaires sont en difficultés financières. Les revenus publicitaires de la LNH tournent autour de 400 millions $. Ajoutez à ça des revenus quasi inexistants du côté de la télévision. La télé américaine a beau décider que les matchs commencent une heure précise, mais on oublie que l'apport le plus important pour les droits de télévision vient de CBC. »

 

Mais est-ce le bon moment d'acheter? : « Selon moi, c'est le moment propice pour acheter. Une équipe de hockey est toujours utilisée pour cacher ou contre-balancer des revenus. Dans une période de ralentissement économique, quand tu fais des dizaines ou des centaines de millions avec ton entreprise, tu peux mettre les pertes de ton équipe de hockey professionnelle pour contre-balancer et tu paies moins d'impôt. »

 

D'autres secteurs du marché vont mal : « Du côté des ventes d'articles promotionnels, cette année, la baisse est la plus importante depuis le lock-out. Ajoutez à ça le fait que les équipes de la LNH ont des amphithéâtres qui ont moins de 10 ans. Les annonceurs donnaient leur nom à l'édifice. Le Wachovia Center de Philadelphie, par exemple. Wachovia a des problèmes financiers non négligeables et a de la difficulté à payer les équipes pour conserver leur nom sur l'édifice. »

 

Le Canadien est également désavantagé par le partage des revenus : « Pour le Canadien, M. Gillett doit envoyer une bonne partie de ses profits pour aider les équipes plus démunies. Originalement, ce fonds devait servir aux équipes canadiennes, en raison de la disparité de la valeur du dollar. Le deux tiers des équipes de la LNH ont des pertes, présentement. Celles qui font des profits ont possiblement des profits de 4 ou 5 millions $. Certaines équipes juniors canadiennes ont probablement de meilleurs profits. »

 

M. Gillett voudra-t-il vendre, cependant? : « M. Gillett est impliqué dans mille-et-une entreprises. Entre autres dans le club de soccer de Liverpool, le NASCAR. On sait que dans l'industrie automobile, la situation est désastreuse. Le propriétaire de Red Bull veut abandonner une de ses deux équipes de Formule 1. Les trois grands de l'automobile ne vont pas très bien. L'étalon annuel de l'état du sport, c'est le coût du trente-secondes au Super Bowl. Cette année avec 8, 9, 10 publicités de moins au Super Bowl, je serais étonné que l'on atteigne les prix de l'an dernier. Donc au NASCAR, il y a des problèmes, au soccer, ils sont deux dans l'aventure alors ce n'est pas facile. M. Gillett est capable d'en prendre large. À 28 ans, il était un des propriétaires des Dolphins de Miami. Cependant, il a contracté un prêt de 75 millions $, avec un taux qui tournerait autour de 19 %. Le sentiment que j'ai, c'est que si quelqu'un voulait investir dans le Canadien, M. Gillett ne serait pas contre. Mais si quelqu'un a 75 ou 100 millions à mettre, M. Gillett laisserait-il aller sa majorité? »

 

Toute cette histoire lui rappelle de bien mauvais souvenirs : « C'est un contexte qui me rappelle ce que j'avais vu à l'époque à Québec. Jetez un coup d'oeil aux propriétaires qui font partie du comité d'expansion. Si ton propriétaire est là, il est à la recherche de partenaires ou d'acheteurs potentiels. En 1993, les propriétaires des Jets, des Whalers et des Nordiques faisaient partie du comité d'expansion... »

 

Écoutez l'entrevue de Luc Dupont en audio, ci-joint.

 

Sébastien Goulet / Corus Sports

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  • 2 mois plus tard...

Quelles sont les équipes de la LNH vulnérables à la récession?

 

20 février 2009 - 11h52

Sun Média, ARGENT

 

Sièges vides. Propriétaires inquiets. Les signes ne trompent pas: le monde du hockey n’a jamais traversé une période aussi tumultueuse.

 

Voici, selon une recherche effectuée par Sun Média, les six équipes de la Ligue nationale de hockey qui sont les plus vulnérables au ralentissement économique.

 

THRASHERS D’ATLANTA

 

Le directeur général Don Waddell est un véritable gentleman mais il est devenu l’inspecteur Clouseau de la LNH. Malgré le fait que l’équipe ait toujours repêché parmi les premières, les Thrashers se classent même derrière les Maple Leafs en ce qui a trait au développement de leurs joueurs.

 

Lorsqu’il met la main sur un bon jeune joueur, Waddell s’en départi dans le temps de le dire. Après huit saisons, l’équipe est toujours en quête d’une première victoire en séries éliminatoires.

 

La base des partisans de l’équipe s’est érodée, l’assistance a chuté de 7,9 % en première moitié de saison et l’équipe a de sérieux problèmes de liquidités. Sur ce dernier point, le fait que la convention collective oblige l’équipe à dépenser au moins 41 M$ par année n’aide en rien.

 

Personne ne sait vraiment si Atlanta appuierait une équipe de la LNH parce qu’en toute honnêteté, la ville n’a jamais eu une équipe de ce calibre.

PREDATORS DE NASHVILLE

 

Pendant que William Del Biaggio, un actionnaire minoritaire de l’équipe, a des démêlés avec la justice pour des histoires de fraude, l’équipe peine à connaître du succès à la fois sur la glace et auprès des amateurs de hockey.

 

La direction de l’équipe a même évoqué la possibilité d’acheter une série de billets afin que l’équipe hausse sa moyenne de billets vendus par match à 14 000, ce qui lui permettrait du même coup de se qualifier pour le programme de partage des revenus de la LNH. Ce même programme a permis à l’équipe d’empocher 12 millions de dollars la saison dernière.

 

Le propriétaire majoritaire de l’équipe, David Freeman, estime que sa réputation en tant qu’homme d’affaires est en jeu dans ce dossier. Ainsi, il est déterminé à tout tenter pour mousser la popularité du hockey à Nashville et éviter un échec.

 

« Il n’y a pas de plan B », souligne Freeman, ce qui laisse bien peu d’espoir à Jim Balsillie d’acheter et de déménager les Predators à Hamilton.

 

PANTHERS DE LA FLORIDE

 

Dans leurs efforts visant à attirer des gens aux matchs de l’équipe, il semble que la seule chose que les Panthers n’aient pas essayée soit de payer les gens pour assister à ces mêmes matchs. Ce n’est qu’une question de temps.

 

Les Panthers tentent par tous les moyens de se qualifier pour le programme de partage des revenus de la LNH. Pour 17 $ à Miami, le moins que l’on puisse dire c’est que vous en obtenez pour votre argent : on vous donne un billet pour le match, une passe de stationnement, une carte échangeable contre cinq dollars d’essence et un coupon pour de la nourriture. À Toronto, vous ne pourriez même pas vous stationner pour 17 $.

 

Les Panthers de Hamilton, ça sonne bien? Ou plutôt les Panthers de Seattle?

 

COYOTES DE PHOENIX

 

À chaque jour un nouveau scénario est envisagé à Phoenix, et ce scénario est rarement encourageant.

 

Une journée, Wayne Gretzky confirme que l’équipe a besoin d’aide financière et que le propriétaire Jerry Moyes est à la recherche d’investisseurs pour garder l’équipe en Arizona. Une autre journée, TSN rapporte que 80 % des parts de l’équipe seront vendues dans les deux prochains mois. Puis, des sources anonymes disent que l’équipe pourrait plier bagage et déménager bientôt.

 

Mince consolation, l’assistance aux matchs est en hausse, mais avec une moyenne de 14 734 partisans par match, ça demeure le cinquième plus bas total de la ligue. De plus, pendant que les autres équipes génèrent des revenus avec le stationnement, les Coyotes doivent verser à la ville de Phoenix 2,70 $ par véhicule stationné (environ deux millions de dollars par année) en vertu d’une entente discutable entre les deux parties.

 

Toutefois, il y a de l’espoir puisque l’équipe est jeune et elle compte sur Gretzky.

ISLANDERS DE NEW YORK

 

Depuis la dynastie des années 1980, des propriétaires incapables de prendre des décisions ont découragé les partisans, de sorte que les Islanders sont l’équipe qui attire le moins d’amateurs à leurs matchs locaux. Charles Wang s’est avéré un meilleur propriétaire que ce à quoi on s’attendait, mais la construction d’un nouvel aréna est impérative à la survie de l’équipe.

 

En ce qui concerne des améliorations à l’amphithéâtre actuel, le Nassau Coliseum, les pourparlers entre Wang et les dirigeants municipaux n’ont pas donné les résultats escomptés.

 

Sa patience a sans doute des limites. Les Islanders ont annoncé qu’ils disputeront un match pré-saison à Kansas City l’an prochain. Il s’agit là de la même ville que la LNH perçoit comme un marché potentiel, une ville qui dispose déjà d’un édifice digne d’une équipe de la LNH.

 

LIGHTNING DE TAMPA BAY

 

Depuis des mois, on entend à gauche et à droite que les nouveaux propriétaires, Oren Koules et Len Barrie, n’ont pas les reins assez solides financièrement pour permettre à cette équipe de connaître du succès. Et c’est sans compter toutes les rumeurs d’échange entourant Vincent Lecavalier.

 

Comparativement à l’an dernier, on estime qu’au moins 2000 personnes de moins par rencontre assistent aux matchs du Lightning cette saison. Ce n’est sûrement pas en échangeant le meilleur joueur de l’équipe que les partisans reviendront.

 

Non seulement l’assistance aux matchs est à la baisse, mais les cotes d’écoute pour les matchs télédiffusés le sont également de 21%, la pire baisse de la LNH. Les propriétaires en sont à leur troisième entraîneur-chef et ont congédié Jay Feaster, un directeur général expérimenté.

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