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Il faudrait peut-être penser à stabiliser les structures ou à clôturer l'endroit.»

 

Ben oui!:rolleyes: C'est ça! Qu'on cloture le tout et qu'on laisse ça pourrir pendant une décennie ou deux. Ça va vraiment aider le secteur. Bravo le petit Chien...

 

Je ne vois pas pourquoi on cherche à préserver un immeuble qui a été détruit à 70%, 80% ou 90% par les flammes? Il ne reste prèsque plus rien de l'ancien édifice...qu'on passe à autre chose. Pourquoi empecher de redonner un peu de vie à ce quartier? Des fois je me demande si ces gens ne préféreraient pas voir Montréal tomber en ruines...peut-être qu'à ce moment ils seraient heureux!?

 

Je comprends que Bumbaru peut avoir son utilité de temps à autres, mais dans ce cas ci, il devrait se fermer la trappe!

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Je crois que le but actuel est de donner du fil à retordre à Vincent Chiara, promoteur mafieux qui a prouvé son incompétence dans plusieurs dossiers.

 

Il a eu tous les passes-droits possibles et je crois que là la Ville veut être plus transparente.

 

Saviez-vous qu'il n'est même pas assuré, i.e. il a dû couvrir lui-même tous les frais reliés à l'incendie. Il s'expose à toutes les poursuites possibles en matière de responsabilité civile.

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  • 2 mois plus tard...

10 millions pour un terrain payé 1$ en 2006

 

Le Devoir

Jeanne Corriveau

Édition du vendredi 08 mai 2009

 

Mots clés : Terrains, Vincent Chiara, Expropriation, Québec (province), Montréal

 

Le propriétaire conteste l'offre de Québec qu'il juge nettement inférieure à la valeur marchande

Québec a adopté un décret visant l'expropriation d'une partie des terrains des anciens ateliers du CN à Pointe-Saint-Charles afin de permettre à l'Agence métropolitaine de transport (AMT) d'y aménager ses futurs ateliers ferroviaires, a appris Le Devoir. Cette expropriation serait assortie d'une compensation de 10 millions de dollars versée au propriétaire de ces terrains, le promoteur Vincent Chiara, qui avait acquis ces terrains pour la somme de 1 dollar en 2006.

 

En septembre dernier, le gouvernement du Québec avait imposé une réserve foncière sur la moitié des 33 hectares, soit 1,7 million de pieds carrés sur plus de 3,5 millions, appartenant à Vincent Chiara, président du Groupe Mach, en prévision de l'acquisition éventuelle du terrain. M. Chiara s'est d'ailleurs adressé à la Cour supérieure pour contester cette réserve et l'affaire est toujours devant les tribunaux.

 

Or, le 22 avril dernier, le conseil des ministres a entériné un décret qui prévoit l'expropriation de ces terrains au nom de l'AMT, responsable du réseau de trains de banlieue. Selon les informations obtenues par Le Devoir, Québec accordera une somme de 10 millions au promoteur, soit deux fois moins que le montant envisagé par M. Chiara qui souhaitait signer une emphytéose d'une durée de 50 ans pour 20 millions.

 

Rappelons que le promoteur avait fait l'acquisition des anciens ateliers du CN en 2006 pour la somme de un dollar alors que la proposition de 20 millions de la firme Canderel avait été rejetée. Vincent Chiara s'était toutefois engagé à décontaminer les terrains. À cette époque, il était question de déménager le Casino de Montréal non loin de là, au bassin Peel, et Loto-Québec souhaitait acheter les anciens ateliers pour y construire un centre de foires commercial. Objet de vives contestations dans la population du quartier, le projet de casino en partenariat avec le Cirque du Soleil a été abandonné.

 

Vente à un dollar

 

Vincent Chiara a l'intention de contester le montant de 10 millions qu'offre le gouvernement en guise de compensation pour l'expropriation, une somme qu'il juge «nettement inférieure à la valeur marchande du terrain». «Si un avis d'expropriation est déposée, comme bon citoyen je vais m'y plier, mais il faudra évaluer la valeur du terrain et il y a des évaluateurs qui vont entrer dans le dossier. Je veux juste être compensé [sic] pour la juste valeur marchande du terrain en temps et lieu, c'est tout», a-t-il expliqué lors d'un entretien téléphonique.

 

Quand on lui fait remarquer que la vaste propriété lui a coûté un dollar, M. Chiara rétorque: «Quand j'ai acheté ces terrains pour un dollar, j'ai pris des engagements envers CN, engagements que j'ai respectés. Jusqu'à maintenant, mes investissements sur ces terrains dépassent 15 millions, dit-il. À l'époque, j'étais le seul qui a voulu prendre le risque de l'acheter. Avec les risques, viennent les retours.» Parmi ces dépenses figurent une lettre de garantie bancaire de 2 millions remise au CN, une assurance de 3,5 millions lors de l'acquisition et 1 million en honoraires versés à divers consultants.

 

Lors des négociations, M. Chiara, qui ne souhaitait pas céder la propriété, avait proposé une emphytéose. Or, cette option ne pouvait être envisagée par l'AMT, a-t-il appris au cours des discussions.

 

Les anciens ateliers sont dans la mire de l'AMT depuis un certain temps, car celle-ci projette d'y aménager un centre d'entretien moderne pour ses locomotives et ses wagons de passagers, un projet évalué à 168 millions.

 

En novembre dernier, un incendie avait éclaté dans un des bâtiments où étaient entreposés illégalement des ballots de papier destinés au recyclage. Une enquête est toujours en cours pour déterminer l'origine de l'incendie qui a lourdement endommagé l'immeuble.

 

Les sols des anciens ateliers du CN sont contaminés et l'AMT le sait, mais M. Chiara soutient que dans le cadre de l'expropriation, le terrain sera livré tel quel. La décontamination pourrait ne pas être nécessaire si l'AMT utilise le site pour le même usage ferroviaire, explique-t-il. Pour ce qui est du reste du site, le promoteur projette d'y construire 1000 logements et d'y aménager un secteur industriel.

 

Ami du parti du maire

 

Important propriétaire foncier à Montréal, Vincent Chiara a exercé la profession d'avocat avant de se lancer dans l'immobilier. Il s'est porté acquéreur de plusieurs immeubles en partenariat avec la famille Saputo, dont la Tour de la Bourse.

 

Il entretient également des liens étroits avec le parti du maire Gérald Tremblay. En 2005, sa résidence de Laval avait d'ailleurs accueilli une activité de financement d'Union Montréal, qui avait rapporté 54 000 $ à la formation politique du maire.

 

La mairie de l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc Extension loge aussi dans un immeuble qui lui appartient. En 2007, l'arrondissement avait conclu une entente de gré à gré de 10 millions sur une période de 10 ans pour la location de 40 000 pieds carrés au 405, rue Ogilvy, malgré l'opposition de la mairesse Anie Samson, membre de Vision Montréal et minoritaire au conseil.

 

http://www.ledevoir.com/2009/05/08/249446.html (8/5/2009 7H13)

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Je sais que vous allez me dire que ce gars a pris des risques financiers et qu'il mérite une compensation juste et équitable mais il y a plus que ça : les terrains qu'il a acquis lui ont certainement permis d'investir des sommes qui lui ont procuré au bout du compte un joli profit. Je doute que Mr Chiara soit du genre bon samaritain. Il doit plutôt être du genre à flairer la bonne affaire quand elle se présente.

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C'est surtout ce qu'on appelle un crosseur.

 

Le monsieur a longtemps siégé à la Société du Havre ( où le CN est très présent), il connait plein d'administrateurs du CN et il est pluggé à fond à la Ville, où il a aussi magouillé plein de cochonneries.

Je me rappelle avoir dénoncé ses agissements sur le forum il y a plusieurs mois et plusieurs membres du forum l'ont défendu.

 

Ohh surprise en 2006 il reçoit un des plus grands terrains à Montréal pour 1$,

Alors que le CN refuse une offre concurrente de 20M$. Le CN a toujours refusé de commenter ce dossier.

Si j'étais un actionnaire du CN, je les poursuivrais.

 

Si c'est ça prendre des risques, amenez-en moi tous les jours , j'ai plein de pièces de 1$ à investir !!!

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Conditionnellement à la vente du terrain, Chiara renonçait à toute réclamation pouvant survenir en cas de dépassement de coût lors de la décontamination du site, ce que Canderel n'acceptait pas. Le CN sait bien les surprises qui se cachent dans ce sol, et on peut raisonnablement présumer que le coût de la décontamination dépassera 20M$.

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Conditionnellement à la vente du terrain, Chiara renonçait à toute réclamation pouvant survenir en cas de dépassement de coût lors de la décontamination du site, ce que Canderel n'acceptait pas. Le CN sait bien les surprises qui se cachent dans ce sol, et on peut raisonnablement présumer que le coût de la décontamination dépassera 20M$.

 

comment sais-tu cela ? Aucun détail n'a jamais été dévoilé sur cette transaction !

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