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Tour Quartier des spectacles (Spectrum) - 14, 33 étages (2018)


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Si quelque chose se bâtit sur ce terrain ce sera du mixte. C'est devenu la formule idéale pour limiter les risques et garantir des hauteurs intéressantes. Cependant il faut oublier les rendus, car ce ne sera sûrement pas le même projet.

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Si quelque chose se bâtit sur ce terrain ce sera du mixte. C'est devenu la formule idéale pour limiter les risques et garantir des hauteurs intéressantes. Cependant il faut oublier les rendus, car ce ne sera sûrement pas le même projet.

 

Si tu as aussi les numéros du 6/49 dans ta boule de cristal, envoie les moi en PV.

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  • 5 mois plus tard...

Quand pourra-t-on vraiment faire notre deuil du Spectrum de Montréal?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1030335/quand-pourra-t-on-vraiment-faire-notre-deuil-du-spectrum-de-montreal

 

Le terrain vacant, sur la rue Sainte-Catherine, où se trouvait jusqu'en 2007 le Spectrum de Montréal

Regardez cette photo. On y voit un panneau publicitaire qui annonce un projet de tours de bureaux à venir dans le Quartier des spectacles. Personnellement, la seule chose que je vois, c'est le terrain vague derrière le panneau. Celui où se dressait le Spectrum.

Oui, ce Spectrum-là. Le seul. L’unique. Celui qui se trouvait rue Sainte-Catherine, pratiquement à l’intersection de la rue De Bleury. La meilleure salle de spectacle à Montréal, selon deux ou trois générations d’amateurs de musique et de festivaliers assidus.

Le Spectrum, dont on a fermé les portes il y aura 10 ans le 5 août prochain. Dix ans… Une décennie! Et la seule chose qui trône en lieu et place, c’est ce panneau. Une aberration, s’il en est une. Et pourtant, rappelez-vous, il y avait urgence. Si, si… Retour en arrière.

En 2007, on a appris que le Spectrum allait fermer ses portes à la fin de l’année. Bien des observateurs de la scène musicale s’en doutaient avant que la nouvelle ne soit rendue publique. Spectra, qui, en 1982, avait revitalisé le Club Montreal et l’avait rebaptisé Spectrum, avait un bail emphytéotique avec la société immobilière SIDEV jusqu’au 30 novembre 2007. Et la bâtisse, vétuste, avait besoin de sérieuses rénovations. À l’époque, le président de Spectra, Alain Simard, avait parlé d’une consolidation chiffrée à plus de 1 million de dollars. On n’a pas rénové.

 

Le Spectrum de Montréal en quelques dates

  • 6 mars 1952 : ouverture du cinéma Alouette
  • 1980 : Ouverture du Club Montreal
  • 17 octobre 1982 : ouverture du Spectrum de Montréal. P.I.L. et Claude Dubois sont les premiers à s’y produire
  • 2 août 1983 : The Police enregistre un concert lors de la tournée Synchronicity
  • 5 août 2007 : Fermeture du Spectrum

Il y a bien eu un projet de bâtir un nouveau Spectrum dans l’édifice commercial à venir. Ça aussi, c’est tombé à l’eau. SIDEV a même proposé à Spectra de fermer la salle avant la fin du bail. On a donc fermé boutique aux petites heures le 6 août 2007, quand les derniers amoureux de cette salle l’ont désertée. Un peu avant quatre heures, pour ma part.

Normalement, l’histoire devrait s’arrêter là. Bien au contraire, c’est à ce moment que le roman-savon immobilier a commencé.

Une démolition qui tarde

Comme plusieurs, je m’attendais à voir les bulldozers raser la bâtisse dans les semaines, voire dans les jours qui ont suivi. Après tout, on venait de fermer la salle à la va-vite… Nenni. Rien à l’horizon. L’été a passé, les feuilles d’automne sont apparues et le Spectrum, avec ses plaques de bois dans ses portes, était toujours debout lors des premières neiges, au jour de l’An 2008 et même au printemps suivant.

J’ai toujours pensé qu’il avait manqué un devis technique quelconque pour la nouvelle construction prévue ou qu’un obèse de la paperasserie logé dans le sous-sol de l’hôtel de ville de Montréal voulait 17 autorisations en trois exemplaires avant de donner le feu vert aux démolisseurs.

Je n’étais peut-être pas si loin de la vérité, car ce n’est qu’en mai 2008, soit 9 mois après la fermeture, que le conseil de l’arrondissement Ville-Marie a formellement approuvé la démolition de la salle de spectacles et des immeubles avoisinants. Mais quand est revenue la saison des festivals, le Spectrum, tel un fantôme visible en plein jour, était toujours debout. On a réalisé a posteriori qu’on aurait pu présenter des concerts plusieurs mois encore. Écrivons-le une fois pour toutes, le Spectrum a fermé un an trop tôt.

Il a finalement été démoli à l’automne 2008. Nous ne sommes pourtant pas à la fin de l’histoire. On a appris au début de l’année suivante que la construction était reportée. Raison? La crise économique qui a frappé trop fort et qui a fait mal à nombre de promoteurs. On a donc inauguré la Maison du Festival de jazz à l’été 2009, lors de la 30e présentation du Festival international de jazz de Montréal (FIJM), en face d’un terrain vague. La belle affaire…

Puis, les années ont passé : 2010, 2011, 2012… Toujours ce bout de terrain désert qui ressemblait à une verrue au milieu du visage. Enfin, pas toujours désert. À partir de 2010, Spectra – qui n’avait plus aucun droit sur le terrain – a comblé le vide ambiant en installant des scènes éphémères durant ses festivals. Bonne idée, mais ironie suprême : on jouait de la musique où se dressait le Spectrum.

Promesse de construire

À l’été 2011, le Fonds immobilier de solidarité FTQ a fait l’acquisition du terrain en friche. En 2012, on apprenait que le Fonds et Canderel, nouveau promoteur, proposait un projet immobilier plus ambitieux que celui initialement prévu. Le PDG du Fonds avait déclaré : « D’ici cinq ans, normalement, ça devrait être construit et loué à 100 %. »

En rétrospective, cette déclaration ressemble à un plan quinquennal du Canadien de Montréal pour ramener la coupe Stanley qui ne se matérialise pas. « Construit et loué à 100 %? » Nous sommes à la fin d’avril 2017 et on n’a pas encore fait l’excavation en vue de la construction des tours. Dream On, comme chante Aerosmith.

Ce énième délai s’explique peut-être par le fait que le site a été, un temps, au nombre des lieux pressentis pour la nouvelle Maison de Radio-Canada, ce qui ne sera pas le cas. Ou peut-être parce que l’on cherche encore des locataires pour occuper les tours.

Pensez-y… Depuis une décennie, on a éventré toutes les rues du quadrilatère du Quartier des spectacles deux fois plutôt qu’une pour aménager la place des Festivals et ses alentours. On a ouvert la Maison du Festival de jazz. On a repavé la rue Sainte-Catherine de la rue De Bleury jusqu’à la rue Saint-Dominique. On a refait les couloirs intérieurs des accès à la Place des Arts et sa marquise, et on a changé la localisation de l’entrée de la 5e Salle. Et, actuellement, on complète dans l’édifice Wilder la construction de la Maison de la danse, qui abritera Les Grands Ballets Canadiens et Espace Danse.

Des projets rassembleurs dont les investissements se comptent en dizaine de millions de dollars, des lieux de diffusion de culture rénovés, des espaces communs qui servent à la communauté. Mais l’intersection au coin Sainte-Catherine et De Bleury, elle, est toujours déserte.

Entendons-nous, je n’attends pas avec impatience l’érection d’un nouveau monument de verre et de béton dans la métropole. Mais lorsqu’un immeuble se dressera finalement à cette intersection, il fera office de pierre tombale pour le Spectrum et le deuil sera terminé.

 

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Le nouveau Place de la cité internationale II. Encore un promoteur qui se pogne le beige, frileux malgré la renaissance de Montréal. Criss Canderel, si t'avais deux onces de foi envers Montréal plutôt que Toronto, ça ferait longtemps que tu l'aurais construite ta foutue tour. Si j'étais le président, je fouterais à la porte tous les agents de location de la compagnie.

Modifié par Rocco
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N'empêche, créer un terrain vague en plein centre-ville est plutôt disgracieux. Ce n'est pas ne pratique qu'on doit prendre à la légère, à mon avis. On est supposé améliorer le centre-ville, densifier la trame urbaine, et ça c'est un pas en arrière. 

Vraiment hâte de voir ce terrain se développer. 

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il y a 5 minutes, vincethewipet a dit :

N'empêche, créer un terrain vague en plein centre-ville est plutôt disgracieux. Ce n'est pas ne pratique qu'on doit prendre à la légère, à mon avis. On est supposé améliorer le centre-ville, densifier la trame urbaine, et ça c'est un pas en arrière. 

Vraiment hâte de voir ce terrain se développer. 

C'est vrai en tabar...

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Un autre bel exemple d'un projet ambitieux qui aura mal tourné et qui s'est enlisé dans une décennie d'inertie. Il faut dire que la grande récession de 2008 n'est pas non plus étrangère aux circonstances qui ont mené à ce désolant constat.

Or, nous savons que tout est une question de marché et de concurrence. D'ailleurs aucune entreprise n'a vraiment les moyens de perdre de l'argent volontairement. Ainsi si la conjoncture n'est plus favorable, alors on attend sagement que les choses se tassent. Tout le monde devrait d'ailleurs savoir qu'il y a encore beaucoup de terrains vacants dans le voisinage et que chaque propriétaire de lot souhaite normalement développer le sien un jour.

On peut d'ailleurs en faire un inventaire rapide: en plus de l'immense terrain du Spectrum, il y a celui à côté de SNC sur Bleury et R-L, il y a aussi celui du Square Phillips, et l'autre à côté de La Baie (Hertz) sur Maisonneuve, finalement immédiatement au nord de la Place des Festivals et aussi immédiatement à l'est de Clark, sans oublier celui de St-Laurent et R-L. J'ajouterais d'autres espaces secondaires comme le défunt projet Point Zéro et quelques autres dans le secteur.

Donc un potentiel de millions de pieds carrés à construire si on développait au maximum chaque terrain. Sans parler enfin des autres surfaces tout près du Palais des Congrès. Maintenant tous ces espaces sont aussi en concurrence directe avec les nombreux terrains ailleurs au centre-ville et bien sûr les projets tout proches déjà en construction ou annoncés, comme le Carré St-Laurent, l'ONF, le site de l'Humaniti, etc. 

J'en conclus que le défi est loin d'être simple, puisque ce n'est pas le choix qui manque au niveau de l'offre pour du commercial, du bureau et du résidentiel. Comme on ne peut pas en dire autant en ce qui a trait à la demande. Je crois que la méthode Trump n'y pourra pas changer grand chose, sauf ridiculiser celui qui la mettrait en pratique.

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