Aller au contenu

Messages recommendés

http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/andre-pratte/201103/02/01-4375336-le-poison-imaginaire.php

 

En publiant Le Remède imaginaire - Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec (Boréal), le philosophe Benoît Dubreuil et le démographe Guillaume Marois lancent un pavé dans le débat public sur l'immigration. Citant de nombreuses études, les auteurs concluent que «économiquement et démographiquement, le Québec n'a pas besoin d'immigration».

 

Les deux chercheurs font preuve d'une audace salutaire en s'attaquant aux énoncés simplistes selon lesquels l'augmentation du nombre d'immigrants permettra au Québec de freiner le vieillissement de la population et de contrer la pénurie de main-d'oeuvre appréhendée. En effet, même aux niveaux élevés décidés par le gouvernement Charest, l'immigration ne suffira pas à rajeunir la pyramide d'âges de la population québécoise. De plus, comme beaucoup d'immigrants, même les plus instruits, ont du mal à s'intégrer au marché du travail, il n'est pas dit que ces nouveaux Québécois combleront les besoins croissants des employeurs de la province.

 

Jusque-là, les essayistes font donc oeuvre utile. Malheureusement, leurs conclusions sont tout aussi simplistes que celles qu'ils dénoncent. L'immigration n'est sans doute pas un remède miracle; elle n'est pas pour autant un poison. Le livre n'affirme pas cela, bien sûr. Toutefois on n'y trouve rien de positif au sujet des apports des immigrants. Selon Dubreuil et Marois, outre leur «inutilité» économique et démographique, les immigrants sont responsables du recul du français et de «l'explosion des pratiques religieuses» au Québec, accentuent la «brisure» entre Montréal et les autres régions et grèvent les finances publiques.

 

Or, la plupart des gouvernements du monde industrialisé pensent que l'immigration, si elle n'est pas une solution magique aux problèmes causés par le vieillissement, représente certainement une partie de la solution. C'est pourquoi dans un grand nombre de pays, le nombre d'immigrants a beaucoup augmenté au cours de la dernière décennie. Tous ces gens-là se seraient-ils mis le doigt dans l'oeil?

 

Si Québec réduisait le nombre d'immigrants accueillis ici chaque année, conviennent les auteurs, la population de la province croîtrait moins rapidement, voire diminuerait. Selon eux, c'est sans importance: «Parlez-en aux résidants de la troisième couronne de Montréal, qui cherchent chaque matin à se rendre au centre-ville.» Argument simpliste s'il en est un.

 

Nous restons convaincus que le Québec gagne sur tous les plans quand il ouvre grand ses portes à l'immigration, dans les limites, évidemment, de ses capacités d'intégration. Cela dit, Le Remède imaginaire met en lumière des faiblesses dans l'argumentaire du gouvernement. À l'avenir, la détermination des cibles d'immigration du Québec devra reposer sur une analyse plus complète.

 

J'appuie aussi cette thèse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 29
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

J'ai déjà dit à ma petite soeur, qui était militante pour la société St-Jean Baptiste que le nationalisme suit un chemin qui mène au racisme et à la discrimination. Et comme elle se dit socialiste et qu'elle a une forte tendance nationaliste, j'adore faire le rapprochement avec le tristement célèbre partit allemand.

 

Je ne crois pas que nous soyons a l'abris de ça ici malheureusement...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aie aie aie... c'est triste de lire des choses du genre. Ayant des racines immigrantes pas plus loin qu'au début du siècle dernier, et ayant une immigrante de deuxième génération qui partage ma vie depuis bientôt 4 ans, je peux vous dire avec conviction que l'immigration n'est pas une inutilité, loin de là, et que des idées du genre me donnent littéralement mal au cœur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

This smells like big time racism/xenophobia..

 

.. but even ignoring all that, eliminating immigration is an irresponsibly dumb thing to even consider.

With our birth rate of 1.75 and 0 immigration, our population will HALVE in just 1 lifetime. How will we handle the costs of maintaining an infrastructure designed to support 8-10 million people when our population shrinks to 4 million?

This is a moronic claim if i ever heard one.

 

I ran some calculations for fun, and using an estimated -0.7% annual population decrease (assuming a 1.75 birth rate and 0 immigration) our population would decline would drop under 7 million mark and into the 6 millions in just 18 years. In two generations, we'd fall under 6 million. In a century we'd be under 4 million and in 300 years we'd be fewer than 1 million Quebeckers total. Not much of a civilization, is it.

Modifié par Cataclaw
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est n'importe quoi selon moi. On prend l'échantillon que l'on veut bien prendre... Juste à visiter n'importe quel commerce au centre-ville et bonne chance pour trouver des québécois de souche d'origine française francophones. Les immigrants se trouvent des jobs et des bonnes à part de ça. Surtout dans le secteur bancaire... je me demande pourquoi d'ailleurs mais beaucoup de banquiers au centre-ville de Montréal et Laval sont d'origines autres que la France.

 

Tout ça pour dire que oui, il y a des immigrants qui arrivent ici, s'installent sur le BS et font des enfants pour collecter des prestations supplémentaires du gouvernement. C'est un fait. Mais il y en a aussi qui travaillent fort et ont des niveaux de vie de beaucoup plus élevés que la moyenne.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

This smells like big time racism/xenophobia..

 

.. but even ignoring all that, eliminating immigration is an irresponsibly dumb thing to even consider.

With our birth rate of 1.75 and 0 immigration, our population will HALVE in just 1 lifetime. How will we handle the costs of maintaining an infrastructure designed to support 8-10 million people when our population shrinks to 4 million?

This is a moronic claim if i ever heard one.

 

I ran some calculations for fun, and using an estimated -0.7% annual population decrease (assuming a 1.75 birth rate and 0 immigration) our population would decline would drop under 7 million mark and into the 6 millions in just 18 years. In two generations, we'd fall under 6 million. In a century we'd be under 4 million and in 300 years we'd be fewer than 1 million Quebeckers total. Not much of a civilization, is it.

 

It is not even an infrastructure... imagine the cost of health care and pensions and other liabilities of the government, then throw in the crushing debt of the province, its high tax burden and, its continuing deficits. There is a huge need for immigrants to come in and then work, even boosting the birth rate is not very useful as then you have unproductive people going through school, etc until they enter the workforce. The government, like most, is set up as a Ponzi scheme, the problem is, the conditions have it going the eventual path of all Ponzi, very troubling. Rebuilding a few highway overpasses is by comparison not a big deal.

 

J'ai déjà dit à ma petite soeur, qui était militante pour la société St-Jean Baptiste que le nationalisme suit un chemin qui mène au racisme et à la discrimination. Et comme elle se dit socialiste et qu'elle a une forte tendance nationaliste, j'adore faire le rapprochement avec le tristement célèbre partit allemand.
:rotfl:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Attention, je ne pense pas que l'immigration soit inutile, et je ne pense pas non plus qu'il faille qu'on arrête l'immigration.

Ce n'est pas non plus une question de race, de couleur de peau, de religion ou de pays d'origine qui m'intéresse.

 

C'est plutôt l'apport économique que l'immigration amène au Québec. Est-ce que c'est bon? Est-ce que c'est mauvais? Est-ce que les immigrants enrichissent, ou appauvrissent le Québec, économiquement?

L'immigration est un sujet extrêmement glissant. La simple idée de parler de certains problèmes que l'immigration peut occasionner tétanise le débat. Je ne suis pas là pour faire l'apologie du Front National et de Jean-Marie Lepen.

 

C'est juste que comme bien d'autres, je commence à en avoir marre de ceux qui croient que tout est parfait avec l'immigration de masse. Non, tout n'est pas parfait, et il faut le dire. Tout n'est pas mauvais pour autant.

Le vieillissement de la population est inévitable à cause du baby-boom. Ce n'est pas l'immigration viendra pallier au vieillissement de la population. Eux aussi, les immigrants, ils vieillissent. On dit que les immigrants viennent combler les postes qui seront laissés vacants par les baby-boomers. Mais il faut 50 immigrants pour remplacer un seul de ces emplois, soit parce que les diplômes ne sont pas reconnus, ou soit parce qu'ils ont de la difficulté à adhérer au marché du travail. Et même, parce que de plus en plus ne parlent pas le Français, et même pas l'Anglais. Seul l'augmentation de l'âge de la retraite permettrait d'amortir le choc économique du vieillissement de la population.

 

Quelques autres affirmations ici :

 

http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/immigration-des-verites-qui-derangent/7906/

 

Un remède, donc, pour l’augmentation de la richesse du Québec ? Augmentation, certes, de l’activité économique, car plus il y a de travailleurs/consommateurs, même pauvres, plus il y a d’économie. Mais pour la richesse moyenne de chaque Québécois ? Au contraire. L’immigrant moyen, et de manière croissante depuis les 30 dernières années, déprime la richesse moyenne plutôt que de la faire croître, même à long terme.

 

Un remède pour enrayer la pénurie d’emploi, qu’on nous annonce terrible, un trou de 700 000 emplois ? Voire. Accueillir 50 000 immigrants en un an, comme l’an dernier, équivaut à créer une banlieue deux fois grande que ma ville natale de Thetford Mines. L’arrivée de ces consommateurs créée des emplois : construction, bouchers, électriciens, service de garde, etc… Ce n’est qu’à la marge qu’ils occupent davantage d’emplois qu’ils n’en créent. Quelle marge ? Les auteurs citent des études qui parlent d’un rapport de 0,02% de recul d’emploi chez les non immigrants pour chaque 1% d’immigration en plus. Il faut donc 50 immigrants pour combler 1 emploi supplémentaire. Et pour la pénurie de 700 000 emplois dont on nous annonce imprudemment l’émergence ? Il nous faudrait 35 millions d’immigrants ! (Les auteurs contestent également ce chiffre stratosphérique d’emplois à combler.)

 

Une augmentation des difficultés durables d’intégration à l’emploi, car la sélection des immigrants par Québec laisse entrer des candidats mal préparés au succès. Le Vérificateur général avait déjà, l’an dernier, mis en lumière les insuffisances de la sélection. Les deux auteurs vont plus loin et nous apprennent entre 1 000 autres chose que la “note de passage” appliquée aux demandeurs est nettement moins élevée (51% du pointage) au Québec que celle appliquée aux immigrants au Canada (67%). Autrement dit, nos voisins canadiens font un tri plus sérieux et accueillent des immigrants dont les chances de succès d’intégration sont meilleures.

 

Un affaiblissement du français, en particulier à Montréal, car la composition linguistique de l’immigration tire constamment vers le bas la proportion de francophones. Moi qui suis de près ces choses, j’apprends dans ce livre que la proportion de résidents de l’île de Montréal ne parlant ni le français ni l’anglais à la maison, qui était de 12% en 1986, est de 20% en 2006.

 

M'accuser de racisme ou de xénophobie (mention spéciale à celui qui fait le lien avec le nazisme...) serait de la fabulation. Mais force est de constater que si les politiques d'immigration de masse n'ont pas fonctionné en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, pourquoi ce serait un succès au Québec? Surtout quand on apprend que les politiques d'immigration instaurées par le Gouvernement ne s'appuie sur aucune étude (ce qui est, selon moi, beaucoup pire qu'une étude que seulement certaines personnes qualifient de "pas sérieuse"...)

 

Remarquablement, les auteurs démontrent que la politique d’augmentation de l’immigration, décidée par Québec ces dernières années, ne s’est appuyée sur aucune étude étayant les bienfaits annoncés par le gouvernement. Au contraire, ils n’arrivent à trouver aucun spécialiste, consulté par Québec, qui ait offert un fondement scientifique ou économique quelconque à cette fuite en avant.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement l'immigration au Quebec ne peut etre qu'un pansement sur le probleme de la vielleisment de la population... il faut faire des reformes au structure du gouvernement pour eviter son implosion. Mais on entend rien sur ce sujet... Aussi, l'immigration est attire par des economies fulgurantes, impots faibles, taux de chomage faible, liberte individuelle, etc. Au Quebec on a besoin des immigrants pour soutenir l'economie, mais a cause de ca, les immigrants veulent aller ailleurs, vers l'Ontario, la Colombie-Brittanique et l'Alberta. Le Quebec a un certain avantage avec le francais, mais ca applique uniquement aux immigrants francophones (haiitiens et africains) bien entendu, et le politicisation de l'identite au Quebec est evidemment une grande defaillance...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

I'm all for a relatively high immigration rate as long as we limit radicals (read Islamic extremists) from coming in. We don't want to end up like Europe is now. At least we realize right away, unlike them, that we want immigrants to assimilate. Multiculturalism does not work, particularly when dealing with radicalized Muslims.

 

While immigration solves a few problems it doesn't end up solving everything. Cataclaw predicts there will be fewer than 1 million Quebecers in 300 years if there is no immigration, holding our current birthrate constant. He is probably right! However adding immigrants does not make the situation any less tragic. Both the population and demographic weight of the Quebecois de souche will diminish drastically. In 50 years, they could very well be a minority on their historical territory of New France. In 100, they could make up but a small slice of the total population. In 300 they might barely exist and the Quebec we all know and love will no longer exist.

 

Forget about "English" as the biggest threat to Quebec's culture. Anglophones are in exactly the same pickle regarding the birthrate, although it will take much longer for us to disappear. Quebec's culture won't even exist in the future if the Québécois de souche completely disappear off the map. Yes, there may very well be millions of hard-working, tax-paying, law-abiding citizens residing on this territory. But mention of the original immigrants to New France will be nothing more than few paragraphs in a history textbook. I find it a little sad that one of the great peoples of North America would go the way of the Shakers.

 

The message needs to get out that we need to have more children!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...