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Le projet de Triovest porte à 265 M$ le montant total des investissements à la Place Charles-Le Moyne

Ville de Longueuil

 

Longueuil, Mercredi 18 septembre, 2013.

 

Le promoteur immobilier Triovest propose à la Ville de Longueuil un projet de redéveloppement en trois phases totalisant 160 M$ pour un concept d’aménagement axé sur les transports collectifs et actifs à la Place Charles-Le Moyne. Ce complexe d’affaires et d’habitation tirera profit de la présence de la gare de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), du terminus du Réseau de transport de Longueuil (RTL), de la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke et des nombreux liens piétonniers et cyclables.

 

Triovest envisage d’acquérir l’immeuble qui est une propriété de la Ville et de construire un complexe mixte directement au-dessus du métro. Dans sa phase I, un basilaire de deux ou trois étages abritant des commerces de services et de restauration rapide, une clinique médicale et possiblement un cinéma seraient construits. Cette première phase est évaluée à 50 M$.

 

La phase II prévoit une tour d’habitation de 20 étages d’appartements locatifs. Cette phase est estimée à 60 M$.

 

La phase III propose une tour de bureaux de 10 étages pouvant accueillir une agence gouvernementale ou une grande société nécessitant une mise de fonds par le promoteur de 50 M$.

 

[...]

 

130918_Triovest.jpg

 

source : http://www.longueuil.ca/fr/node/32819

 

(Gratte-)Ciel!... Mes voeux ont été exaucés! :awesome:

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  • 11 mois plus tard...

C'était simplement trop beau pour être vrai! Selon l'article qui suit, il semble que peu de modifications autres qu'esthétiques et structurelles seront portées à l'horrible édicule existant...

 

Courrier du Sud, 5 juillet 2014:

 

L’évaluation pour une rénovation majeure de l’édifice principal de la station de métro Longueuil-Université-de-Sherbrooke pourrait coûter jusqu’à 40 M$, dépassant ainsi de plus du double les prévisions budgétaires de 18 M$ estimées par la Ville de Longueuil.

Selon les informations obtenues par Le Courrier du Sud, le plan de match initialement prévu par la municipalité prévoyait une mise à niveau du bâtiment vieux de 44 ans. Les conclusions d’un rapport remis à l’automne 2011 seraient toutefois venues remettre en question les scénarios et l’échéancier envisagés par la Ville de Longueuil.Face à cette situation, elle n’aurait donc d’autres choix que de réviser sa position. Les sources du journal ont d’ailleurs souligné la possibilité de mettre en vente de l’édifice. «Il semble que des approches en ce sens aient été amorcées», a précisé une de ces sources.

«Des discussions sont en cours afin d’analyser les scénarios possibles quant aux intentions de la Ville concernant l’édifice du métro, a pour sa part avancé Alexandrine Coutu, chef d’unité au Service des affaires publiques de Longueuil. Quant aux 18 M$, il s’agit d’une évaluation.»

Des études préparatoires

À l’exception faite de la toiture remplacée en 2003, l’édifice n’a pas fait l’objet de travaux de réfection majeure depuis sa construction en 1967. Une expertise de vétusté réalisée en 2005 par une équipe d’ingénieurs et d’architectes avait révélé des déficiences au bâtiment.

«Des expertises complémentaires requises sont mentionnées au rapport et n’ont pas encore été faites, lit-on dans les documents datés de mars 2011. La signature d’une entente entre la Ville de Longueuil, l’Université de Sherbrooke et l’Agence métropolitaine de transport (AMT), et l’obtention subséquente de l’accord de la Régie du bâtiment du Québec, a créé des obligations de conformité concernant l’édifice du métro.»

Le conseil municipal a alors octroyé un contrat à la firme Marosi Troy Jodoin Lamarre Pratte Labbé, architectes en consortium, au prix de 102 975$, pour réaliser les études préparatoires de

revalorisation de l’édifice du métro «en tenant compte de l’ensemble des opportunités, des contraintes et des problématiques».

Un rapport attendu

La remise du rapport final de la firme Marosi & Troy était attendue pour septembre 2011, soit six mois après l’octroi du contrat, tel que prévu dans le sommaire exécutif de l’adjudication du contrat. Un règlement devait aussi être adopté par le conseil avant de lancer les plans et devis et l’appel d’offres l’hiver dernier. Les travaux devaient enfin débuter l’automne prochain.

Le Programme triennal d’immobilisations 2012-2014, qui regroupe des investissements que la municipalité envisage de réaliser, prévoyait un montant de 15 M$ pour le réaménagement du bâtiment, dont plus de la moitié (9,6 M$) serait injectée en 2013.

 

Source: http://www.hebdosregionaux.ca/monteregie/2012/07/05/jusqua-40-m-pour-revaloriser-ledifice-du-metro

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