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Dans le Devoir ce matin:
Avenir incertain pour l’édifice TVA
Le bâtiment de TVA, boulevard De Maisonneuve, dans le centre-ville de Montréal
TVA s’apprête à quitter le 1600, boulevard De Maisonneuve Est, où le réseau de télévision a pignon sur rue depuis plusieurs décennies. Lors de l’annonce du déménagement, en novembre, l’idée que l’immeuble soit converti en logements sociaux a été lancée, mais aucune discussion sérieuse à ce sujet n’a vraiment encore été entamée. L’avenir de cet imposant édifice commercial qui jouxte le pont Jacques-Cartier paraît aujourd’hui incertain, de quoi inquiéter dans le secteur.
« C’est sûr qu’on s’inquiète qu’un aussi gros bâtiment puisse demeurer vacant longtemps », reconnaît Gabrielle Rondy, la présidente de la Société de développement commercial (SDC) du Village.
Dans l’est du Village, un secteur déjà dévitalisé, TVA est actuellement l’un des plus gros employeurs. Son départ aura assurément des répercussions économiques à court terme. « TVA, ce sont des travailleurs qui vont dans les restaurants aux alentours, qui vont faire des quatre à sept dans les bars après la job. Le déménagement de TVA, c’est clair que c’est une mauvaise nouvelle pour nous », illustre Gabrielle Rondy. D’où son souhait que l’on trouve une nouvelle fonction au « 1600, De Maisonneuve » plus tôt que tard.
Pour l’heure, on ignore encore quand TVA quittera les lieux. Les Services corporatifs de Groupe TVA ont déjà déménagé au siège social de Québecor, près du square Victoria. Mais les studios de TVA Sports, des nouvelles et de Salut, Bonjour s’y trouvent toujours. À terme, ils seront réaménagés au 4545, rue Frontenac, le bâtiment historique du Journal de Montréal, dans l’est de la ville : un endroit beaucoup moins vaste que le 1600, De Maisonneuve, qui comporte une dizaine d’étages et trois sous-sols.
« TVA, ce sont des travailleurs qui vont dans les restaurants aux alentours, qui vont faire des quatre à sept dans les bars après la “job”. Le déménagement de TVA, c’est clair que c’est une mauvaise nouvelle pour nous.»
— Gabrielle Rondy
« Les déménagements se feront de façon évolutive au cours des prochains mois. [Les employés] seront mis au courant des détails du déménagement en temps et lieu », se limite à dire pour l’instant Québecor.
Logements ou résidences
En novembre dernier, au moment où l’on confirmait la suppression de 547 postes au sein de TVA, Québecor annonçait également que le réseau de télévision quitterait son emplacement actuel pour des raisons financières. Avec la fin de la production d’émissions de variétés en interne, le 1600, De Maisonneuve est devenu beaucoup trop grand.
Le président et chef de la direction de l’entreprise, Pierre Karl Péladeau, avait alors avancé l’idée que cet édifice commercial datant de l’époque de Télé-Métropole soit converti en logements sociaux. Au micro de Paul Arcand la semaine dernière, Pierre Karl Péladeau a réitéré sa proposition.
« On souhaiterait le transformer en logements sociaux, peut-être en résidences étudiantes. Il y a l’UQAM qui n’est pas loin. Il va aussi y avoir aussi un pavillon de l’Université de Montréal. La Ville doit certainement avoir des réflexions à l’endroit d’un quartier qui aurait besoin d’un peu plus d’amour », a-t-il glissé.
L’UQAM a indiqué au Devoir n’avoir jamais été approchée au sujet d’un possible projet de résidences étudiantes dans le 1600, De Maisonneuve. Dans l’entourage de la mairesse de Montréal, on rapporte que la Ville a bel et bien eu quelques échanges avec Québecor depuis novembre à propos d’une potentielle conversion de cet édifice en logements sociaux. Les discussions sont demeurées toutefois très embryonnaires, fait-on savoir.
Le cabinet de Valérie Plante rappelle son intérêt à discuter de la création de logements sociaux, tout en précisant que la Ville n’aurait pas les moyens d’acquérir seule le 1600, De Maisonneuve. Selon la dernière évaluation foncière, la valeur de l’immeuble est estimée à 56,6 millions.
« La création de logements sociaux et abordables est une priorité de notre administration, encore plus importante dans le contexte actuel de la crise du logement. C’est pourquoi nous sommes toujours à l’affût des opportunités en la matière. Toutefois, il faut s’assurer de bien analyser ce qui est possible en termes de conversion [afin que] nos démarches respectent la capacité de payer des Montréalais », souligne-t-on.
Bientôt en vente ?
La participation de la Ville de Montréal à un éventuel projet de logements sociaux ou abordables au 1600, De Maisonneuve est conditionnelle à celle d’autres partenaires, comme Québec ou un promoteur privé.
Au cabinet de la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, on rapporte n’avoir eu aucun échange pour l’instant avec Québecor à ce propos, mais on dit être ouvert à en discuter.
Le Groupe TVA est l’unique propriétaire actuellement du 1600, De Maisonneuve. L’immeuble sera-t-il mis en vente après le déménagement des derniers effectifs de TVA ? Ou pourrait-il demeurer dans le parc immobilier de Québecor même après avoir changé de vocation ? L’entreprise n’avait pas de réponse à offrir mercredi. « Nous n’avons pas d’autres informations à partager pour le moment, a-t-on indiqué par courriel. Nous sommes présentement à évaluer les différentes options quant à la vocation du 1600, De Maisonneuve Est. »
http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=u001.u5fP6CjschWVz-2B-2BJCjMy2d0DbLyoi6nGyDdbkcYjJF4iQFaM1Q77w3WG941C24Jf5cT5AK39vUda-2FIAS-2BnMTTcvl5Mkt7YVvRFyfIulV0t1Sfb-2BmW96p43fg29o1h2XeMcIG_Xtt4-2FBpONRcUua7JLxmdyMhJQ-2B85d-2FEXCpPPJUB024mU13drKbhLG1lGRBio5yazWvkfcbayVNMG3o7cfZ-2B2PQy4USjuvBsbMtvDAMmbvxFnABnFfSe9BXDpOHh6-2BZz5I0EcTDYEmYrxYnBYk0w4NrMhSr2vYyXNkLaeI0y1mpsZbSpiQagxIYHRUbCipi2Ll-2FCvARDwNGNuohO-2FgfLmp6xEe95JVrrb9dwQBFsFYLk-3D
Le CN envisage de déménager du côté du square Victoria
https://www.lapresse.ca/affaires/2024-03-28/siege-social/le-cn-envisage-de-demenager-du-cote-du-square-victoria.php
Regard sur l’immobilier Bureaux au centre-ville : le pire en attendant mieux
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
La disponibilité des bureaux dans la région montréalaise se situe à pratiquement 20 % des stocks au quatrième trimestre 2023
Un jeudi sur deux, La Presse propose un retour sur ce qui retient l’attention dans le domaine de l’immobilier résidentiel et commercial.
Publié à 1h09 Mis à jour à 7h00
https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2024-03-28/regard-sur-l-immobilier/bureaux-au-centre-ville-le-pire-en-attendant-mieux.php
André Dubuc La Presse
Telle une catastrophe qui se déroule au ralenti, la disponibilité des bureaux dans la région montréalaise se situe à pratiquement 20 % des stocks au quatrième trimestre 2023, d’après le plus récent rapport de marché préparé par l’agence immobilière Avison Young.
Ce qui avait été annoncé dans La Presse dès mai 2020 par le courtier Laurent Benarrous se concrétise un peu plus chaque jour.
Diplômé de HEC Montréal, M. Benarrous avait anticipé que le taux de disponibilité des bureaux allait grimper à Montréal au fur et à mesure que les occupants réduiraient leur empreinte immobilière de 10 à 20 % au renouvellement de leur bail.
Consultez l’article « Tours de bureaux : le centre-ville gardera-t-il son attrait ? »
« Les baux ont une durée moyenne de 6,5 ans, indiquait-il alors. Chaque année, en moyenne, des baux représentant 15,8 millions de pieds carrés arrivent à échéance et doivent être renouvelés. » Selon ses savants calculs, au moins 2 millions de pieds carrés par année allaient ainsi se libérer au fil des renouvellements.
L’équivalent de 21 tours vides
Quatre ans plus tard, c’est l’équivalent de 21 gratte-ciel de la taille du 1000 De La Gauchetière qui est disponible sur le marché dans la région montréalaise, dont l’équivalent de 11 tours de 1 million de pieds carrés seulement au centre-ville. « C’est parmi les plus hauts taux de disponibilité qu’on a vus à Montréal », concède, dans un entretien, Patrick Laurin, directeur général d’Avison Young à Montréal.
« De nouvelles sous-locations se sont ajoutées à un rythme soutenu en 2023, ce qui semble indiquer que les rationalisations d’espace ne sont pas terminées, lit-on dans l’étude de marché d’Avison Young. Il faudrait que davantage de grands occupants passent en mode croissance, et non rationalisation, afin de voir l’espace de sous-location diminuer significativement. »
M. Laurin y voit malgré tout une lueur d’espoir. Son agence prépare le rapport du premier trimestre 2024. Ô bonheur ! Le taux de disponibilité recule légèrement, passant de 19,4 % en décembre 2023 à 18,5 % en mars 2024, pour la première fois depuis des lunes. « Il faudra voir dans la durée si c’est le début d’une nouvelle tendance », dit-il en se croisant les doigts.
Sinon, l’activité de location s’est accélérée dans les dernières semaines, constate pour sa part Luciano D’Iorio, président régional de CDNGlobal Québec.
« La catégorie AAA va très bien », indique-t-il. Cette expression regroupe les bureaux les plus modernes et les plus spacieux, selon ses dires. Précisément, il entend les 1000 De La Gauchetière, le 1250, René-Lévesque, Place Ville Marie, la Tour Deloitte et le nouveau siège social de la Banque Nationale.
Dans la catégorie « prestige », le taux de disponibilité était seulement de 9,5 % en décembre 2023, moitié moins que le taux du marché dans son ensemble, d’après les chiffres colligés par Avison Young.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
La Tour Deloitte, au centre-ville
On voit que les occupants diminuent la taille de leurs bureaux quand le bail arrive à échéance, mais ils veulent de l’espace de qualité. Pour convaincre leurs employés de retourner au bureau, les locataires misent sur des bureaux de qualité.
Luciano D’Iorio, président régional de CDNGlobal Québec
Ailleurs que dans la catégorie prestige, c’est plus ardu. M. D’Iorio s’attend néanmoins à ce que les locataires des immeubles défraîchis reluquent maintenant les immeubles de niveau supérieur, profitant d’une localisation avantageuse comme, par exemple, le 1100, boulevard René-Lévesque et le 1981, McGill College.
« Ce sera au tour des locataires des immeubles de catégorie B (de moindre qualité) d’être courtisés pour combler les nombreux locaux à louer dans les édifices de catégorie A (de meilleure qualité sans être considérés cependant comme prestigieux), et ce, à des coûts très compétitifs », corrobore Avison Young dans son étude.
La demande reste timide cependant pour des bureaux situés dans des lieux plus excentrés comme le complexe Alexis Nihon, à l’extrémité ouest du centre-ville, et le Nordelec, dans Pointe-Saint-Charles, souligne le courtier Luciano D’Iorio.
La situation en banlieue
Le constat vaut également pour Laval et la Rive-Sud. « En banlieue, la course vers la qualité a favorisé les immeubles récents, près d’un métro ou du REM. Même si les loyers nets de ces sites se rapprochent de ceux du centre-ville, les taxes et frais d’exploitation restent inférieurs », indique Avison Young dans son document.
C’est à Laval que le taux de disponibilité des bureaux reste le plus élevé dans la région montréalaise, à 23 %. N’empêche, Groupe Montoni a réussi à louer 90 % des 420 000 pieds carrés de bureaux à Espace Montmorency, lesquels sont reliés à la station de métro Montmorency par un passage souterrain comme au centre-ville.
En savoir plus
21,4
Millions de pieds carrés de bureaux disponibles à la location dans la région montréalaise au quatrième trimestre 2023
Source : Avison young
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